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Ewa

La gare Pont Cardinet devient plus accessible 

Gare Pont Cardinet

Après dix ans travaux de modernisation et de mise en accessibilité, les nouveaux aménagements de la gare parisienne de Pont Cardinet ont été inaugurés le 14 novembre. 33 millions d’euros ont été investis, dont 24 millions conjointement par la Région et Île-de-France Mobilités (IDFM), et 8 millions par SNCF Gares & Connexions.

Désormais près de 300 gares, 540 lignes de bus et toutes les lignes de tramway sont accessibles à l’ensemble des publics, indique IDFM. Soit à ce jour plus de 2,4 milliards d’euros investis depuis 2016 par l’autorité organisatrice des transports franciliens.

Ewa

Le nouveau système de pilotage automatique d’Alstom entre (enfin) en service sur le métro de Lille

© Christophe Recoura - Photorail

Il était attendu depuis plus de 12 ans : le nouveau système de pilotage automatique Fluence d’Alstom va enfin être mis en service le 17 novembre sur la ligne 1 du métro de Lille. Cette technologie très innovante doit permettre aux navettes de communiquer directement entre elles et de raccourcir les intervalles minimaux entre deux passages autour de 65 secondes. La Métropole Européenne de Lille (MEL), qui avait retenu le système d’Alstom en 2012, en attend « une exploitation optimisée et une aide renforcée à la maintenance« .

Après des années de tests (le dernier il y a quelques jours), la prudence est de mise : une période probatoire d’un mois est prévue. « Si cette phase est concluante, la MEL entamera les dernières étapes du projet (à commencer par la rénovation des quais), avec pour objectif la mise en service des rames de 52 mètres dès février 2026, qui transformera durablement la mobilité sur le territoire métropolitain« , indique la collectivité dans un communiqué.

En janvier 2028, toutes les rames de 52 mètres devraient avoir remplacé les anciennes rames de 26 mètres.

 

Ewa

Emmanuel Barbe nommé à la tête de la mission « Contre les violences, protéger tous les usagers de la route »

Emmanuel Barbe

L’ancien délégué interministériel à la sécurité routière Emmanuel Barbe a été nommé le 15 novembre à la tête de la mission « contre les violences, protéger tous les usagers de la route ». Cet inspecteur général de l’administration est également l’ancien préfigurateur de l’Académie de police.

Rappelons que cette mission a été annoncée lors de la rencontre du 21 octobre dernier entre le ministre des Transports François Durovray, la déléguée interministérielle à la sécurité routière et les principales associations de cyclistes après le meurtre de Paul Varry par un automobiliste. Elle devra proposer au gouvernement des mesures pour réduire les conflits d’usage et les comportements agressifs liés au partage de la voie publique.

Ewa

Keolis renouvelé à Besançon pour sept ans de plus

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Keolis a annoncé le 15 novembre avoir été reconduit pour exploiter le réseau de transport public « Ginko » de Grand Besançon Métropole. Le contrat débutera le 1er janvier prochain pour une durée de sept ans. Il représente un chiffre d’affaires cumulé de 320 millions.
L’offre de transport sera renforcé, grâce à l’acquisition par la collectivité de cinq nouvelles rames de tramway Alstom grande capacité (déployées dès l’automne 2025), et grâce à la modernisation du service de vélos en libre-service avec notamment 100 vélos à assistance électrique (200 vélos au total, 30 stations).
Keolis a pour objectif d’atteindre 23,3 millions de voyages annuels en 2031.

Ewa

Un nouveau pas vers la création d’un centre de commandement unique pour les RER B et D

RER B Aulnay-sous-Bois

Le conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités (IDFM) vient d’approuver la convention de financement relative à l’acquisition foncière du terrain pour la création d’un Centre de commandement unique (CCU) pour les RER B et D.

L’investissement, d’un montant de 46,9 millions d’euros sera financé par l’Etat à hauteur de 21%, la région Île-de-France (49% dans le cadre du CPER), SNCF Réseau (10%) et Île-de-France Mobilités (20%). « Il s’agit d’une des 14 mesures prioritaires du plan d’actions pour l’amélioration de la ponctualité du RER B issues de l’audit RER B commandité par Île-de-France Mobilités« , indique IDFM dans un communiqué.

Actuellement, l’exploitation des lignes de RER B et D est répartie sur plusieurs sites qui abritent les postes de travail des agents circulation, des régulateurs, des agents Information Voyageurs, des agents gérant l’alimentation électrique… Le futur centre de commandement sera implanté à la Plaine Saint-Denis, site choisi en raison de sa proximité entre le RER B et D. Grâce à une meilleure coordination, il doit permettre de réduire la durée des incidents et de fiabiliser l’information voyageurs en cas de situation perturbée sur ces deux lignes très fréquentées (jusqu’à un million de voyageurs par jour sur la B) et connaissent régulièrement des dysfonctionnements. A l’image de ce qui a été fait il y a quelques années pour unifier l’exploitation du RER A, avec des résultats positifs.

Le début des travaux est prévu en 2025. Le nouveau CCU doit être opérationnel à l’horizon 2030.

Ewa

VINCI Concessions et Meridiam augmentent leur participation dans le capital de Lisea

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L’actionnariat de Lisea, la société concessionnaire de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux (LGV SEA), évolue. Les actionnaires Ardian et la Caisse des dépôts et consignations ayant décidé de céder 26,24% du capital de l’entreprise, VINCI Concessions et Meridiam se sont portés acquéreurs de ces titres. Tous deux étaient déjà actionnaires du concessionnaire de la LGV SEA qui permet de relier Paris à Bordeaux en deux heures.

VINCI Concessions reprend 8,645% des titres, ce qui conforte sa position de premier actionnaire de Lisea, à l’issue du bouclage financier réalisé le 14 novembre. La transaction montre la confiance des deux acheteurs, qui parient sur un développement du trafic sur cette ligne. Selon la filiale de Vinci, « les perspectives de développement financier et commercial de Lisea sont prometteuses. SNCF Voyageurs a annoncé croître son offre pour mieux répondre à la demande de dessertes vers la région Sud-Ouest ». Par ailleurs, Lisea va lancer l’année prochaine les travaux pour construire à Marcheprime, en Gironde, un site de maintenance et de remisage des trains afin de faciliter l’arrivée de nouveaux opérateurs ferroviaires. Elle espère ainsi accueillir à partir de 2028 de nouveaux opérateurs, en particulier la nouvelle compagnie Proxima.

Ewa

La crise politique en Allemagne remet en cause la modernisation du réseau et l’avenir du pass rail

Train régional Deutsche Bahn

La chute du gouvernement d’Olaf Scholz, le 6 novembre, avec des élections anticipées prévues le 23 février, devraient remettre en cause le calendrier et le financement du grand programme de rénovations du réseau ferroviaire. Sans le vote du budget 2025, qui devrait être repoussé au-delà du scrutin, la rénovation de la ligne Berlin-Hambourg, prévue pour janvier, risque déjà d’être repoussée sine die.

« Si le budget n’est pas voté à temps [ce qui risque bien d’arriver], il manquera les 17 à 20 milliards d’euros prévus en 2025 par l’Etat », déplore Martin Burkert, le président du grand syndicat des cheminots (EVG).
 
Pour son programme de remise à niveau des infrastructures, Berlin a planifié 53 milliards d’euros d’aides jusqu’en 2027. Avec ces fonds, la compagnie ferroviaire allemande, Deutsche Bahn (DB), doit moderniser en profondeur plus de 40 artères ferroviaires avec fermeture complète des lignes pendant au moins 6 mois. Le premier grand corridor est sur le point d’être achevé entre Mannheim et Francfort (le « Riedbahn »).

Quant au pass ferroviaire (Deutschland-Ticket), son avenir reste incertain. Il a été sauvé en 2025 grâce à un accord in extremis entre les régions et l’Etat (qui injectent chacun 1,5 milliard d’euros par an) grâce à une augmentation de l’offre de 49 à 58 euros au 1er janvier prochain. Pour les années suivantes, le financement n’est pas bouclé. Les conservateurs ne sont pas disposés à injecter des fonds dans ce pass jugé trop cher pour les contribuables dans un contexte d’économies budgétaires.

Or, ils devraient prendre le pouvoir après les élections. La Bavière, dirigée à droite, a déjà annoncé qu’elle cessera de payer, sans réforme, sa quote-part annuelle (300 millions). « L’Etat doit payer seul sans quoi ce pass est mort », a prévenu le ministre-président Markus Söder qui estime que cet argent doit servir aux infrastructures.

Christophe Bourdoiseau

Ewa

Paris-Orléans : un plan de transport pour compenser l’arrêt des circulations de trains en journée

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Un plan de transport a été présenté le 12 novembre par la région Centre-Val de Loire et la SNCF pour compenser l’arrêt de circulations ferroviaires en pleine journée entre Paris et Orléans à partir du printemps prochain du fait de travaux. En avril 2025 en effet, un chantier préparatoire nécessitera d’interrompre les circulations de trains entre 10h et 15 h entre ces deux villes. Les travaux pourront ensuite être lancés en août, occasionnant des coupures entre 9h30 et 17h30 les jours de la semaine jusqu’à la fin janvier 2026.

Le plan de transport prévoit de renforcer la fréquence durant les heures de pointe. Certains trains rouleront avec trois rames et 1000 places supplémentaires seront proposées deux heures avant et deux heures après les travaux. Des cars seront également mis en service pendant les interruptions, offrant 700 places par jour à 12 euros le trajet.

Le chantier, qui doit être réalisé sur cette ligne pour la moderniser, permettra de rénover 70 km de voies dans le Loiret, entre Boisseaux et Les Aubrais. Il se fera en journée pour préserver, une fois n’est pas coutume, les circulations des trains de fret. Un choix assumé par SNCF Réseau qui le justifie par le caractère essentiel de cet axe pour le fret.

Ces dernières années, les élus ont souvent dénoncé l’état de cette ligne et demandé des « travaux indispensables« . Pourtant le chantier, d’un montant de 133 millions d »euros financés par SNCF Réseau, a déjà été repoussé deux fois.

Ewa

Barcelone avance pour réunifier ses tramways

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Barcelone a inauguré le 9 novembre un tronçon central de son tramway : deux kilomètres entre la place des Gloriès (arrivée du Trambesos) et, plus au sud, l’arrêt Verdaguer.

Grande première locale, le tracé n’a aucune caténaire puisque l’alimentation est amenée par le sol via le système APS de Alstom. Depuis le début des années 2000, le constructeur a d’ailleurs fourni à la ville espagnole une flotte de Citadis 302 qui vont donc arpenter Diagonal dans le prolongement de la ligne 4 venue du Trambesos.

Reste à rallier encore plus au sud la place Francesc Macià, soit 2,4 km supplémentaires pour que la jonction avec le réseau Trambaix soit effective. Végétalisation, voies réservées ou encore mobilier urbain sont au menu de cet aménagement engagé en 2022 avec ATM, l’autorité publique des transports métropolitains. Les décideurs misent sur une réalisation pour 2028.

Michel Garicoix

Ewa

Livre de Jordan Bardella : les éditions Fayard attaquent Mediatransports

Gare de Lyon

Les éditions Fayard ont annoncé le 8 novembre qu’elles attaquaient en justice la régie publicitaire Mediatransports, après son refus d’affichage pour le livre de Jordan Bardella, intitulé « Ce que je cherche ».

La campagne prévoyait un peu plus de 500 affichages dans plusieurs gares en France, en plusieurs vagues, à partir de fin novembre. Mais finalement Mediatransports, qui exploite les panneaux publicitaires pour le compte de la RATP et SNCF Gares et Connexions, a refusé cette campagne en se référant à son règlement et en expliquant que « la promotion de l’ouvrage d’un homme politique en exercice » porte atteinte au « principe de neutralité ». De plus, la régie avait précisé mi-octobre avoir reçu une demande pour une campagne de publicité de la part de la maison d’édition Fayard, sans avoir vu le visuel retenu.

Selon Fayard, ce refus « constitue une atteinte grave à la liberté d’expression. D’autres personnalités politiques, de tous bords, ont pu bénéficier de campagnes d’affichage, sans subir de discrimination ni d’inégalité de traitement« .