Au même titre que les illuminations sur les Champs-Élysées et les nombreux marchés de Noël, la décoration des vitrines des grands magasins est le signe que Paris se met à l’heure des fêtes de fin d’année. Inaugurées le 7 novembre par l’actrice Juliette Binoche, les vitrines de Noël du Printemps Haussmann fêtent cette année un double anniversaire : cela fait 100 ans que les vitrines de Noël enchantent les badauds et 50 ans que’elles sont animées avec des marionnettes motorisées. Avec cette édition 2024 , le Printemps Haussmann célèbre le voyage et le train. Les spectateurs peuvent ainsi découvrir les différents compartiments d’un convoi pas comme les autres baptisé le « Printemps Express ». Des annonces sonores détaillent les différentes destinations desservies. Le public peut admirer le confort de la voiture-restaurant, du compartiment-couchettes ou encore de l’impressionnante suite Haussmann. Des écrans diffusent une bande-annonce, également disponible sur les réseaux sociaux du groupe, pour présenter le Printemps Express, ce train luxueux et féérique, parcourant le grand magasin en tous sens.
Plus de 130 marionnettes s’agitent dans 11 vitrines du magasin devant une foule compacte de touristes et de Parisiens. Les bagagistes chargent les cadeaux, le préposé au guichet tamponne les billets, les voyageurs saluent leurs proches restés sur le quai…
Entièrement cousues à la main, chaque marionnette nécessite quatre jours de travail. Elles ont été réalisées à partir de matières recyclées par la couturière Valérie Cuter, qui collabore avec le Printemps depuis de nombreuses années.
Chaque année, le thème est choisi au terme d’une réflexion menée entre les services achats, marketing et la direction artistique. A la baguette, Julie Ducat, scénographe pour le grand magasin depuis 15 ans et responsable artistique, notamment de la création des vitrines de Noël. Elle a réuni une équipe pluridisciplinaire pour créer un spectacle multimédia. L’animation des personnages est de nouveau cette année l’œuvre du marionnettiste Sylvain Ducloux, troisième génération d’une famille qui anime les vitrines de Noël du Printemps depuis 50 ans !
Quant à l’habillage musicale du projet, il a été confié au studio Kouz. Enfin, les illustrations qui habillent le fond des vitrines et que l’on retrouve un peu partout dans les décors ont été réalisée par Caroline Romain-Desfossés. Ses inspirations ? « L’esthétique des films de Wes Anderson – nous étions d’ailleurs complètement en phase avec Julie Ducat » précise Caroline Romain-Desfossés. « L’Orient-Express aussi bien sûr. Et j’ai également effectué des recherches pour trouver des trains anciens qui pouvaient coller à l’esprit des vitrines ». Pas moins de huit mois de travail ont été consacrés à cet important projet.
Une tradition née à New York
La décoration des vitrines des grands magasins sur le thème de Noël est née à New York. C’est en 1874 que le magasin Macy’s – alors installé sur la 14e rue – aurait pour la première fois décoré ses vitrines sur le thème de Noël. En 1889, elles deviennent animées. Très vite, cette nouvelle tradition s’impose comme un évènement qui attire les curieux. La bibliothèque publique de New York préserve dans ses collections des illustrations du début du XXe siècle qui présentent une foule dense de New Yorkais se pressant devant les vitrines.
En France, c’est le Bon Marché qui s’empare en 1909 de cet outil marketing né outre-Atlantique. Le grand magasin de la Rive gauche est bientôt suivi par ses concurrents. Le Printemps saute le pas en 1924.
En filmant L’Arrivée du train en gare de La Ciotat en 1895, Louis Lumière a tissé le premier lien entre la petite cité provençale, le cinéma et le chemin de fer. Un lien qui, par la suite, n’a fait que se renforcer au fil du temps… Une exposition organisée par Gares & Connexion a ouvert ses portes à La Ciotat le 20 septembre. Pour quatre ans.
Un train s’arrête le long du quai dans une petite gare. De nombreux voyageurs descendent des voitures, d’autres y montent. Ces cinquante secondes d’images animées en noir et blanc, tournées par Louis Lumière en 1895, montrent L’Arrivée du train en gare de La Ciotat. Un film de moins d’une minute qui marquera à jamais l’histoire du cinématographe, donnant naissance à un lien étroit entre la cité provençale et le 7e art, et faisant du train un acteur clé du cinéma, et de la gare l’un de ses décors incontournables. « Ces huit mètres de pellicule, c’est véritablement la naissance du cinéma qui nous montre la vie, le mouvement… A l’époque, c’était extraordinaire ! », commente le Dr Gilles Tarrieu-Lumière, médecin, arrière-petit-fils de Louis Lumière. Pour l’anecdote, la fillette qui fait partie des voyageurs descendant du train et marchant sur le quai n’est autre que sa grand-mère, Suzanne. « C’est très émouvant de voir ces images », confiait-il le 20 septembre dernier lors de l’inauguration de l’exposition La Ciotat, ville de cinéma, proposée par Gares & Connexions via sa filiale Retail & Connexions.
Un lien historique
Le lien entre La Ciotat et le cinéma ne date donc pas d’hier. La ville est vite devenue le lieu de tournage de nombreux films et la tradition d’accueil des lieux de tournage s’est perpétuée au fil du temps : Les Aventuriers de Robert Enrico (1967), Trop belle pour toi de Bertrand Blier (1989), Les Témoins d’André Téchiné (2007), La French de Cédric Jimenez (2014), L’Atelier de Laurent Cantet (2017), En liberté de Pierre Salvadori (2018), Simone, le voyage du siècle d’Olivier Dahan, natif de La Ciotat (2022)…
Le 7e art ne s’est donc jamais éloigné de la ville. Pour preuve, l’histoire de l’Eden Théâtre, qui détient le titre du plus vieux cinéma au monde toujours en activité, et où l’on peut voir aussi bien les nouveautés que des films d’art et d’essai et des reprises de vieux films. Construit en 1889, ce théâtre à l’italienne, transformé en salle de cinéma probablement suite à l’acquisition d’une résidence secondaire par la famille Lumière à La Ciotat, a été rénové à l’identique en 2013, avec ses coursives et ses fauteuils de couleur rouge. « Après avoir été laissé à l’abandon pendant plusieurs années à partir de 1995, nous nous sommes battus pour le sauver de la démolition, avec Gilles Trarieux-Lumière notamment, et nous y sommes parvenus. Et aujourd’hui, les Ciotadens ne pourraient plus se passer de l’Eden ! C’est un lieu magique qui a une belle histoire », se réjouissent Michel Cornille, président de l’association Les Lumières de l’Eden, et Jean-Louis Tixier, adjoint au maire délégué à la Transmission de la mémoire, au Cinéma et aux Archives.
Autre lieu magique à visiter, le Grand Salon du Château Lumière, ancienne propriété de la famille Lumière, où eut lieu le 21 septembre 1895 la première projection publique de plusieurs films réalisés par les frères Lumière. L’Association pour le Rayonnement du Grand Salon Lumière (ARGSL) s’est mobilisée pour faire restaurer cette vaste pièce de réception. Inscrit aux Monuments historiques comme « lieu de mémoire, témoin de la présence des Lumière et des débuts du cinéma », le Grand Salon a bénéficié en 2023 du soutien financier de la Mission Bern pour une première phase de restauration à l’identique.
La gare, porte d’accès à la culture
Plus d’un siècle après la première projection privée du Train arrivant…, la relation historique entre la SNCF, La Ciotat et le cinéma se traduit par l’exposition La Ciotat, ville de cinéma. Elle se compose d’archives, issues notamment de la Mission Cinéma de la ville, la galerie Roger Viollet et l’institut Lumière, de vingt créations graphiques exclusives de l’illustrateur Mathieu Persan, de focus sur Auguste et Louis Lumière, et de citations de figures incontournables du grand écran. « L’exposition est installée pour quatre ans », signale Sylvain Bailly, directeur des Affaires culturelles de Gares & Connexions.
En compagnie de plusieurs élus, Jean-Pierre Farandou, PDG du groupe SNCF, et Marlène Dolveck, directrice générale de Gares & Connexions, ont coupé le traditionnel ruban inaugural avec enthousiasme. « Le cinéma est dans l’ADN de cette ville et cette exposition permet de le dire à travers la gare, un monument qui est permanent, accessible à tous, qui donne accès à la culture populaire, tout comme le train est populaire pour les Français, que ce soit les TER, les OUIGO, le TGV… », a déclaré le patron du groupe ferroviaire. « Nous essayons de trouver une singularité aux 3000 gares SNCF, qu’elles soient grandes, moyennes ou petites. La SNCF est une entreprise publique et son rôle est aussi de rendre possible l’accès à la culture. A travers les expositions de Gares & Connexions, les gares sont comme des agoras de culture, où chacun vient, regarde, est séduit ou intéressé par les créations d’un artiste photographe, dessinateur ou auteur de BD… », a souligné de son côté Marlène Dolveck. « La Ciotat est le théâtre de deux épopées, celle du train, tout nouveau moyen de transport à l’époque, et celle du cinéma, art naissant. La fin du XIXe siècle fut la rencontre de ces deux épopées », a commenté Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Sud-Paca chargé des Transports, avant de rappeler que « la gare de La Ciotat a accueilli 600 000 voyageurs en 2024 et 19 M€ ont été investis pour créer un pôle d’échanges multimodal (trains, bus, cars), un système de mobilité pour rendre la vie plus agréable. Le train, service public indispensable, est un outil essentiel du développement économique qui est lui-même vital pour un territoire. Le train, c’est aussi, bien sûr, la colonne vertébrale pour la transition écologique. »
Plus de 100 tournages par an
Aujourd’hui, le groupe SNCF est devenu l’un des principaux partenaires de l’industrie du cinéma. « L’entreprise fait partie de celles qui accueillent le plus de tournages en France », résume Cécile Tellier, responsable du Pôle Cinéma et Tournages (elle a succédé à Philippe Laylle).« Chaque année, nous recevons 500 demandes de renseignements pour des séries, des films, des spots publicitaires. Entre 100 et 150 de ces demandes sont validées. Le pôle pilote ainsi plus d’une centaine de tournages dans les emprises SNCF, à bord des trains, dans les gares… Notre atout majeur est de pouvoir proposer une grande variété de décors dans la France entière. » Les 3000 gares, qui représentent à elles seules 10 millions de m2 d’espaces fonciers, et le réseau ferré national composent « un immense potentiel de décors qui permet aux scénarios les plus variés de naître de la créativité des réalisateurs et scénaristes », souligne Cécile Tellier. Le pôle Cinéma et Tournages a notamment pour mission d’analyser les scénarios et d’étudier la faisabilité technique, de mettre en place des procédures de sécurité pour protéger les techniciens, les personnes présentes sur le tournage, les cheminots et les voyageurs. Et bien sûr, il faut accueillir et organiser le tournage sans gêner l’activité voyageurs, « un défi quand on sait que les gares accueillent 10 millions de voyageurs chaque jour ! », souligne Cécile Tellier.
Le roi Salman bin Abdulaziz Al Saud a inauguré le 27 novembre le réseau de métro de Riyad en Arabie Saoudite, quelques jours avant la mise en service effective des premières lignes. Le français RATP Dev, qui fait partie des exploitants retenus, gèrera, à partir de décembre, deux d’entre elles (lignes Bleue et Rouge), à travers sa coentreprise Camco en partenariat avec la société saoudienne Saptco.
Le contrat s’étend sur 12 ans. La première ligne de métro – Ligne 1 ou ligne Bleue – située sur l’axe Al-Olaya – Al-Batha, d’une longueur de 39 km, dessert 25 stations. La deuxième ligne – Ligne 2 ou ligne Rouge – longe la route King Abdullah sur 25 km et dessert 15 stations. Le nouveau réseau de métro de Riyad, long de 176 km, comporte au total six lignes totalement automatiques desservant 85 stations.
Rappelons que c’est aussi RATP Dev qui exploite le réseau de bus via PTC, sa coentreprise avec Saptco. Le réseau de bus est constitué de 80 lignes et de 3 lignes de BHNS.
SBS Transit a remporté l’appel d’offres pour exploiter et maintenir la septième ligne de métro de Singapour (JRL), en partenariat avec RATP Dev. Cette ligne, qui comprendra 24 stations, doit en effet être mise en service en trois étapes à partir de 2027.
Singapore One Rail (SOR), nom de ce partenariat entre les deux entreprises, s’est vu confier une licence d’exploitation, d’une durée de neuf ans, assortie d’une option de prolongation de deux ans. « RATP Dev sera le premier opérateur étranger à exploiter conjointement une ligne locale du métro de Singapour« , souligne la filiale de la RATP.
Le groupe français conforte ainsi ses relations avec ComfortDelGro, la maison mère de SBS Transit, avec qui il a remporté conjointement le contrat d’exploitation de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express. Une ligne dont l’ouverture, qui ne cesse d’être reculée, est désormais prévue à l’été 2026.
La société de location de matériels roulants Railpool a annoncé le 27 novembre avoir signé un contrat avec l’opérateur de fret Régiorail. Créé en 2008 à Munich, Railpool avait annoncé la création d’une entité française le 25 octobre 2023.
Le contrat prévoit la location “full-service“ de trois locomotives électriques Alstom Traxx Universal pouvant circuler sur les réseaux des autres pays européens sous les quatre tensions caténaires (15/25 kV AC, 1,5/3 kV DC). Autre particularité, ces machines sont équipées d’un moteur diesel afin d’assurer des dessertes dites de “dernier kilomètre“ sur des voies non électrifiées, comme les terminaux de fret, les ports, ou les faisceaux de voies de garage. Le contrat comprend aussi une option pour la location de quatre locomotives supplémentaires.
« L’offre de services complets de Railpool, garantira une disponibilité maximale du matériel roulant », a commenté Frédérique Erlichman, directrice de Railpool France, en annonçant la signature du contrat, qui marque le démarrage de ses activités en France. Railpool dispose au total d’une flotte de plus de 600 locomotives électriques et hybrides et 148 véhicules de passagers.
La compagnie ferroviaire espagnole Renfe a annoncé aujourd’hui avoir noué un accord avec Longitude Holding pour se lancer sur le marché italien. Via sa filiale Renfe Proyectos Internacionales, elle a acquis 33 % du capital de cette société privée italienne connue sous le nom commercial Arenaways, pour exploiter, à partir de janvier, un service régional de transport de voyageurs au Piémont.
« L’Agence de Mobilité du Piémont a confié à Longitude l’exploitation de deux lignes régionales pour les dix prochaines années : la ligne reliant Cunéo, Saluzzo et Savigliano, dont le service débutera dès janvier 2025. La ligne Ceva-Ormea, qui entrera en fonction une fois les travaux d’adaptation de l’infrastructure réalisés par RFI (Réseau Ferré Italien)« , précise la Renfe dans un communiqué.
La société Longitude Holding, qui a été créée il y a trois ans à Turin par un groupe d’investisseurs et dispose des autorisations pour exploiter des lignes régionales et longue distance, « ambitionne d’élargir ses activités en ajoutant de nouvelles routes, tant pour des services publics que commerciaux« , indique également la Renfe. « L’entreprise a déjà obtenu l’autorisation de l’Autorité de Régulation des Transports italienne pour exploiter des lignes longue distance en open access sur les corridors Nord-Ouest-Nord-Est et Nord-Centre-Sud« .
Avec cette alliance italienne, l’Espagnole élargit ses positions en Europe. Elle exploite, en partenariat avec l’entreprise privée Leo Express, des trains en République tchèque, en Slovaquie et en Pologne. Plus récemment, elle s’est lancée en France pour desservir Lyon et Marseille. Elle prévoit d’ouvrir, l’année prochaine, une troisième ligne vers Toulouse.
Après avoir introduit en fanfare à Berlin le forfait mensuel à 29 euros (équivalent du pass Navigo en Ile-de-France), la ministre berlinoise des transports, la conservatrice Ute Bonde (CDU), a annoncé la fin prématurée de cette offre pourtant très populaire. A l’origine de cette décision, le programme d’économies de 3 milliards d’euros du Sénat de Berlin (gouvernement de la ville-région). 700 millions concerne le domaine « transports et environnement ».
Le forfait à 29 euros (29-Euro-Ticket) a été lancé en juillet 2024 pour les zones A et B (la zone C n’étant pas inclue). Plus de 200.000 billets ont été vendus en trois mois. Mais le coût de cette opération, financé uniquement sur le budget de la ville, est de 300 millions d’euros par an. « Berlin a voulu faire cavalier seul pour faire concurrence au forfait national Deutschland-Ticket. Ce n’était pas une bonne idée », déplore Karl-Peter Naumann, le porte-parole de l’association des usagers du train « Pro Bahn ».
La régie des transports de la capitale (BVG) doit maintenant faire une proposition pour remplacer en 2025 cet abonnement par un autre. La solution la plus vraisemblable est (re)basculement vers le forfait national Deutschland-Ticket qui, entre-temps, passera à de 49 à 58 euros à partir de janvier. Son prix reste inférieur à l’abonnement classique en zone A et B qui devrait (re)passer à 71,40 euros par mois. « Avec tous ces va-et-vient, on a fait travailler les agents de la BVG pour rien », déplore Kristian Ronneburg, porte-parole transport au parti de la gauche radicale (Die Linke, opposition).
Pour l’association des usagers des transports en commun berlinois (IGEB), c’est un « projet mort-né » qui n’avait aucun avenir. « Les fonds ont été très mal investis », a déploré Jenz Wieseke, le président du IGEB. Karl-Peter Naumann regrette une « action politique précipitée ». « Les élus pensent faire des miracles en baissant le prix des billets. Mais le plus important pour convaincre de nouveaux voyageurs, c’est-à-dire l’amélioration de la qualité du réseau », conclut-il.
Un changement dans la continuité. Ile-de-France Mobilités (IDFM) a annoncé le 25 novembre que le groupement Cyclonova est le concessionnaire pressenti pour exploiter le service de location longue durée Veligo à partir de janvier 2026. Le contrat s’étendra sur sept ans. Ce choix devrait être officialisé le 11 décembre lors d’un conseil d’administration d’IDFM.
La composition de ce groupement, qui comprend La Poste Nouveaux Services et Transdev, est proche du groupement Fluow qui gère actuellement ce service. Fluow est en effet constitué de La Poste, Transdev, Vélogik et Cyclez et propose à la location une flotte de plus de 20 000 vélos électriques, le plus grand réseau de location de vélo en Europe selon IDFM. L’autorité organisatrice annonce un doublement à venir du parc qui passera à 40 000 vélos.
« Le groupement aura aussi comme mission de préparer, d’entretenir, de livrer, mais aussi de reconditionner, revendre ou recycler les différents vélos du parc« , explique l’autorité organisatrice des transports franciliens. Il devra également animer les Maisons du Vélo, espaces de promotion de la pratique de la Petite reine. L’objectif est d’atteindre 40 Maisons du Vélo en Île-de-France (fixes et mobiles).
La grève du 21 novembre a été inégalement suivie et n’a donné aucun résultat, même si les discussions salariales (qui ne faisaient pas officiellement partie des motifs de la grève) ont finalement conduit la direction à proposer une hausse moyenne des salaires de 2,2 % en 2025.
Difficile du coup pour les syndicats d’en rester là. D’où une deuxième séquence : les quatre organisations syndicales représentatives de la SNCF maintiennent leur appel à une grève reconductible et illimitée à partir du 11 décembre. Avec toujours la demande d’un moratoire sur la fin programmée de fret SNCF, l’arrêt de la filialisation dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des TER et la demande d’une loi de programmation pluriannuelle pour le financement des infrastructures. Une liste un peu fourre-tout qui ne dépend pas forcément de la SNCF. Et dont certaines demandes arrivent tardivement : difficile d’imaginer un moratoire alors que la disparition de Fret SNCF n’est plus qu’une affaire de quelques semaines et que les deux nouvelles structures pour la remplacer sont quasiment lancées…
D’ici là, les discussions continuent. Une table ronde doit notamment se tenir le 27 novembre sur le fret. Parmi les demandes à suivre, des syndicalistes souhaiteraient que les négociations du futur cadre social du fret se tiennent au sein du groupe, et non au sein des deux sociétés appelées à remplacer Fret SNCF à compter du 1er janvier prochain.
Il y a encore du travail à mener pour lutter contre les violences à l’égard des femmes dans les transports publics. L’année dernière, le nombre de faits recensés et relevant de violences sexistes ou sexuelles a augmenté de 15 % par rapport à 2022. 4091 faits ont ainsi été enregistrés sur les réseaux de transport en France selon le rapport annuel sur les violences sexistes et sexuelles publié par le ministère des Transports le 25 novembre, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Une très large part de ces atteintes concerne en effet les femmes et sont commises en majorité en soirée et l’après-midi.
Le rapport révèle également que ces violences sont surtout commises dans le train, le RER et le métro. « L’aire urbaine de Paris concentre 55% de ces atteintes« , précise le ministère des Transports. « Le bilan conforte le développement des actions de lutte contre les atteintes sexuelles et sexistes menées par les opérateurs (+7%) qui se traduisent notamment par les actions de formation à destination des personnels des exploitants et des campagnes de communication à destination des voyageurs », ajoute-t-il.
François Durovray, le ministre, qui était en gare du Nord le 25 novembre, appelle les usagers qui peuvent être témoins à signaler les faits au 3117 pour permettre des interventions rapides. Et espère que la proposition de loi sur la sûreté du sénateur des Alpes-Maritimes (LR) Philippe Tabarot, devant être prochainement examinée par le Parlement, permettra de rétablir le port de caméras piétons pour les agents dans leurs missions auprès des voyageurs.
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