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Ewa

Comment SNCF Réseau s’entraîne pour réussir les JO

©Y. G.
Tout imaginer et tout boucler avant les JO. C’est ce que cherche à faire SNCF Réseau depuis des mois, voire des années. Premier acte, le gestionnaire des infrastructures a décidé d’une pause dans les travaux de régénération pendant l’événement. Plus de 1 000 chantiers ont ainsi été étudiés depuis 2017, lorsque l’attribution des Jeux à Paris a été annoncée.
Les équipes qui devaient être affectées aux grandes opérations de maintenance régionales, viendront renforcer les effectifs sur les zones concernées par les Jeux olympiques et paralympiques. « Nous voulons diviser par deux le temps nécessaire aux équipes pour se rendre sur un lieu d’incident », souligne Séverine Lepère, directrice générale adjointe Ile-de-France de SNCF Réseau.
Pour intervenir en cas d’aléas, des exercices de sécurité sont régulièrement organisés avec SNCF Voyageurs, la RATP, la Préfecture de Police, les Pompiers de Paris, le SAMU, la Mairie de Paris, ou encore la Croix Rouge. Plus de 70 exercices sont programmés jusqu’à l’été. Le dernier en date, un exercice incendie dans le RER C, à Austerlitz mi-janvier a rassemblé plus de 450 personnes, avec des employés des différentes entreprises présentes qui ont joué le rôle des voyageurs. « Chacun connaît bien son rôle. Ce genre d’exercice est surtout utile pour travailler les interfaces et les articulations entre les entités », explique Séverine Lepère.

Cellule de crise

Lors des Jeux, la cellule de crise de SNCF Réseau, installée à Paris-Nord, sera ouverte de 7 heures à minuit, alors qu’habituellement, seul un événement exceptionnel conduit à réunir les différents responsables des entités (lignes RER, TER, responsable exploitation, etc. ). En dehors de ces heures, chacun des membres, qui logera à proximité, pourra être rapidement sur place.
En lien avec le centre opérationnel de gestion des circulations (COGC), ils pourront élaborer et transmettre un nouveau plan de transport au Poste de commande digitalisé à Saint-Denis qui gère les circulations de Paris-Nord jusqu’à Creil et Amiens, et en informer les opérateurs et la cellule d’appui de JOP.
Et pour lutter contre les retards dus aux intrusions sur les voies, SNCF Réseau a travaillé avec l’Établissement public de la sécurité ferroviaire (EPSF) pour que les trains puissent continuer à circuler en marche prudente à 30 km/h, si les conditions de sécurité le permettent. « Un train à l’arrêt est souvent plus dangereux qu’un train qui roule », selon Séverine Lepère. Ces nouvelles règles s’appliquent déjà depuis le mois juin 2023 dans la zone Châtelet – Gare du Nord pour gagner en fluidité sur les RER B et D. Elles ont permis de réduire de 40 % les conséquences pour les voyageurs des intrusions dans la zone de la gare du Nord au second semestre 2023.
Yann Goubin

Ewa

La vidéosurveillance algorithmique testée dans des gares franciliennes

Gare de Lyon
La vidéosurveillance algorithmique (VSA) a été testée au mois d’avril dans des gares d’Ile-de-France gérées par la SNCF et la RATP, selon plusieurs médias. La VSA est un outil d’analyse informatique en temps réel des images filmées par des caméras de surveillance afin de repérer l’entrée ou la présence d’une personne ou d’un véhicule dans une zone interdite ou sensible, la présence d’une personne au sol à la suite d’une chute, les mouvements de foules, la présence d’objets abandonnés ou d’armes ainsi que leur utilisation ou encore les départs de feux. La VSA vient en soutien du travail de surveillance des opérateurs. Face au nombre grandissant d’images collectées, elle doit les aider à identifier des situations anormales.
Un arrêté de la Préfecture de police de Paris a ainsi autorisé la SNCF à exploiter du 19 au 22 avril « les images issues des 118 caméras installées en gare de Paris-Gare de Lyon et du pont du Garigliano » à l’occasion de la 30e journée de Ligue 1 de football, qui a opposé le PSG à l’OL le 21 avril au parc des Princes.
Un autre arrêté a aussi été publié par la Préfecture de police concernant, cette fois, la RATP, et autorisant son service Sûreté « à mettre en œuvre le traitement algorithmique dénommé “Cityvision” et développé par la société Wintics du 20 avril à 14 heures au 21 avril 2024 à 6 heures », à l’occasion du concert du groupe Black Eyed Peas dans la salle de Paris La Défense Arena. Les images analysées étaient issues des caméras installées dans les stations Nanterre-Préfecture (RER A) et La Défense – Grande-Arche (RER A et ligne 1 de métro).
Les expérimentations de VSA devraient se poursuivre durant les Jeux, pas de façon systématique mais « dans des zones de forte densité, par exemple dans le centre de Paris autour des sites, et avant les contrôles ».
Le 2 mai, l’association française de défense des libertés fondamentales dans le numérique La Quadrature du Net a ainsi déposé une plainte devant la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), jugeant le dispositif illicite.
Y. G.

Ewa

Les investisseurs français Latour Capital et Fimalac devraient prendre 58 % du capital de Systra

La SNCF et la RATP ont annoncé hier, dans un communiqué, être entrées en négociations exclusives avec deux investisseurs français, Latour Capital et Fimalac, en vue de leur céder une participation majoritaire du capital de Systra, soit 58 % des parts. Les deux entreprises publiques, qui détiennent actuellement chacune 43 % du capital de la société d’ingénierie, en conserveront 20% chacune.

Le processus a été lancé en 2022 avec l’objectif d’accélérer la croissance de Systra à l’international en lui permettant de disposer d’une capacité financière accrue grâce à des investisseurs prêts à investir. Notamment par le biais d’acquisitions.

« L’opération envisagée, qui doit encore être présentée aux partenaires sociaux de Systra dans le cadre d’un processus d’information consultation, donnera lieu à une saisine de la Commission des participations et des transferts. Sa réalisation sera également soumise à un certain nombre d’autorisations réglementaires préalables habituelles« , indiquent également les deux actionnaires historiques.

Ewa

Fin de l’aventure pour Railcoop

Railcoop

Pour Railcoop, l’histoire qui avait débuté en 2019 s’est vraiment achevée le 29 avril  : le tribunal de commerce de Cahors a prononcé la liquidation de la coopérative ferroviaire qui souhaitait relancer la ligne abandonnée par la SNCF entre Lyon et Bordeaux. « Tout l’apport en capital social est perdu. Railcoop a toujours fonctionné sur des fonds propres. Tout l’investissement a été fait avec l’argent des 15 000 sociétaires », a précisé Nicolas Debaisieux, le PDG de Railcoop, dans le cadre d’une interview accordée à France 3 Occitanie.

Selon lui, la coopérative a réussi « à faire bouger un certain nombre de lignes« . Il espère avoir « pavé le chemin de futurs succès » et que leur histoire pourra servir à d’autres.

Ewa

Les voyageurs du TER : beaucoup de jeunes et de plus en plus d’occasionnels

Train liO en gare de Béziers

Les Français ne plébiscitent pas seulement le TGV. Ils sont aussi plus nombreux à embarquer à bord des TER. La fréquentation a ainsi augmenté de 21 % sur le trains régionaux entre 2019 et 2023. Les jeunes sont sur-représentés : un voyage sur trois est effectué par la classe d’âge 18-26 ans. Les moins de 35 ans représentent même 60 % des déplacements en TER.

Les politiques tarifaires des régions, très attractives et ciblant les jeunes, n’y sont sans doute pas pour rien. Le pass rail spécial jeunes, qui devrait être lancé cet été, devrait accentuer la tendance. A contrario, 10 % seulement des voyages sont réalisés par des plus de 60 ans alors qu’ils sont sur-représentés dans la population générale.

Ces enseignements proviennent d’une enquête nationale menée en 2023 auprès de plus de 41 000 voyageurs interrogées à bord de près de 2000 TER. L’enquête fait elle-même partie de la démarche « Régioscopie », réalisée tous les trois ans et basée sur des données publiques, ainsi que sur des enquêtes auprès des voyageurs ou encore sur des analyses de flux via les antennes de téléphonie.

Second fait marquant, si le télétravail n’a pas eu de conséquence sur le volume des déplacements, il en a eu sur leurs modalités. Les voyages quotidiens reculent : leur part passe en trois ans de 44 % à 38 % tandis que la part des déplacements occasionnels s’accroît de 42 % à 45 %.

Au total, 16 millions de personnes différentes sont montées dans les TER en 2023. Mais seulement 300 000 personnes ont pris un TER tous les jours. « Un nombre faible de voyageurs réalise beaucoup de voyages« , résume Jean-Aimé Mougenot, le directeur TER délégué.

La SNCF peut s’appuyer sur ces enquêtes pour réfléchir à de nouvelles stratégies pour mieux remplir ses trains à des moments creux. En ciblant en particulier les plus âgés dont l’emploi du temps est, a priori, plus libre. « Nous avons du mal à faire venir les plus de 60 ans. Ce sont des générations plus attachées à la voiture. Nous devons travailler sur le service et sur l’accessibilité« , commente Eric Steil, directeur du marketing et du développement TER. Pour faire grossir la part du train. Actuellement, 1,3 million de voyages sont réalisés chaque jour en TER.

MH P

Ewa

Les contrats de Keolis renouvelés à Pau et au Mans

La Société Publique Locale des Transports de l’Agglomération Paloise (SPL STAP) a renouvelé le contrat d’assistance technique de Keolis pour cinq ans à partir de juillet prochain. L’assistance technique portera notamment sur l’optimisation de la production du réseau (planning de travail, régulation, graphicage, habillage) ou sur les questions de transition énergétique pour la flotte de bus.

Au Mans, où Keolis a également obtenu le renouvellement de son contrat d’assistance technique,  il lui faudra accompagner la Société Anonyme d’Economie Mixte SETRAM (SAEM SETRAM) dans son projet de restructuration du réseau de transport public urbain, explique l’opérateur, filiale de la SNCF. Ce contrat doit commencer le 1er janvier 2026.

Keolis assistera également la SETRAM dans le projet de renouvellement du SAEI (système d’aide à l’exploitation et à l’information des voyageurs) et de la billettique, la transformation de trois lignes de bus en BHNS, l’agrandissement des rames de tramways de 33 mètres à 44 mètres et l’évolution du parc bus vers un mix énergétique.

Ewa

Un TER déraille près de Lyon à cause des intempéries

TER AURA

Un TER, parti  hier de Firminy (dans la Loire) pour rejoindre Lyon Perrache (dans le Rhône), a déraillé peu avant 19 heures, suite à un choc avec un obstacle sur les voies à hauteur de Grigny-le-Sablon, au sud de Lyon. Il s’agit d’un affaissement de talus sans doute provoqué par les très fortes intempéries qui se sont abattues toute la journée sur la région. Le train est « partiellement sorti des rails » mais est resté « debout« , selon la SNCF.

Parmi les quelque 160 passagers à bord, qui ont été évacués, un homme a été légèrement blessé au genou tandis qu’une femme enceinte était également prise en charge par les pompiers. La ligne sera interrompue au moins jusqu’au 1er mai.

Un journaliste de France 3 à bord a témoigné sur X (ex-Twitter) :

Ewa

Une étape de plus dans la modernisation du RER A

comCentre de commandement unique RER A

Du nouveau pour le RER A! Depuis le 28 janvier, un nouveau bâtiment situé à Vincennes (94) abrite le centre de commandement unique (CCU) du RER A. Opérationnel depuis trois mois, il a été inauguré le 25 avril.

Le principe d’un commandement unique a été mis en oeuvre dès 2019 pour ce RER, le plus fréquenté d’Europe avec 1,3 million de passagers par jour. Il était déjà implanté à Vincennes mais il a été entièrement modernisé et installé dans un nouveau bâtiment adjacent à l’ancien CCU.

Sa création, en 2019, avait permis de rassembler dans un même lieu les responsables de la SNCF gérant les branches de Cergy-le-Haut et Poissy, et de la RATP pour le reste de la ligne, afin qu’ils se coordonnent mieux pour gérer le RER A.  « Ce regroupement est aujourd’hui renforcé avec l’intégration des équipes d’information voyageurs de Transilien SNCF Voyageurs, qui rejoignent celles de la RATP et qui étaient auparavant basées à Asnières« , indiquent dans un communiqué les opérateurs.

De nouveaux outils modernisés (outil TOTEM) doivent permettre d’améliorer la gestion des circulations, la gestion des incidents et l’information des voyageurs en temps réel. « Cette modernisation a permis à la RATP et Transilien SNCF Voyageurs d’anticiper la migration vers le futur nouveau Système d’Aide à l’Exploitation embarqué (SAE+)« , précise également le communiqué. Parmi d’autres équipements, un mur d’image à LED long de 18 mètres offre une visualisation de l’intégralité de la ligne.

Cette ligne, qui était considérée comme malade il y a une dizaine d’années, a bénéficié d’un milliard d’euros d’investissements depuis 2015, a rappelé Jean Castex le jour de l’inauguration. « Et nous allons continuer!« , a jouté le PDG de la RATP. Des travaux de renouvellement des traverses sont ainsi en cours sur le tronçon central du RER A.

Les résultats sont là : le taux de ponctualité était de 93 % l’année dernière, et a encore gagné deux points en ce début d’année.

« Notre énergie doit maintenant se porter sur le RER B!« , a conclu Valérie Pécresse, la présidente d’Ile-de-France Mobilités. Dans quelques années, le même type d’équipement devrait voir le jour à Saint-Denis au bénéfice de deux lignes compliquées, les RER B et D.

Marie-Hélène Poingt

 

Ewa

La RATP propose jusqu’à 2500 euros de primes JO pour les conducteurs de métro et de RER

conducteur RER

La RATP a placé la barre haut : les négociations sur les primes JO ont abouti, le 25 avril, à une proposition de la direction allant de 1600 à 2500 euros pour les conducteurs de métro et de RER. Plus précisément, ceux qui travailleront du 22 juillet au 8 septembre pourraient obtenir 1600 euros. Cette prime sera complétée par une prime « événement exceptionnel » de 44,10 euros par jour travaillé pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Soit un total de 2500 euros. Ce dispositif concerne 2000 agents sur les 30 000 qui seront amenés à travailler pendant cet événement.

La prime de 1600 euros sera réduite de moitié si un agent compte cinq jours d’absence sur la période et ne sera pas versée au-delà de cinq jours d’absence.

Reste maintenant à savoir si les syndicats vont approuver ces propositions et quel sera le montant de la prime JO prévue pour les autres postes puisque les négociations sont menées métier par métier.

Ewa

Le Centre polytechnique de Nanterre entretiendra les RER NG du RER E

Nanterre Centre Polytechnique RER E, RER NG

Le Centre Polytechnique de Nanterre assurera l’entretien des RER NG qui circuleront sur la ligne E prolongée à partir du 6 mai jusqu’à Nanterre. Il a été installé, depuis décembre 2023, sur le site des anciens Ateliers SNCF de La Folie à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine.

Avec deux voies sur pilotis, pour faciliter l’accès sous-caisses, et des passerelles pour accéder aux équipements placés en toiture, il peut accueillir six rames en maintenance et 20 rames en stationnement.

Pour l’heure, la SNCF a reçu 17 rames RER NG. Des marches à blanc et la phase de rodage dans le tunnel entre Porte-Maillot et Haussmann-Saint-Lazare sont en cours. Des NAT et des M12N, viendront compléter le parc nécessaire pour l’exploitation en navette, entre 10 et 16 h, à partir du 6 mai et pendant les Jeux olympiques, entre Porte-Maillot et Nanterre.
D’autres RER NG vont progressivement arriver pour atteindre les 34 rames qui permettront une desserte complète, avec une plus grande amplitude horaire, entre Haussmann Saint-Lazare, et Nanterre, pour le second semestre 2024. Pour le prolongement jusqu’à Mantes-La Jolie, il faudra attendre 2028.
Y. G.