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Ewa

Une conférence de financement des infrastructures promise début 2025

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Le ministre des Transports a confirmé le 17 octobre, lors du congrès de la FNTV, l’organisation d’une conférence de financement des infrastructures début 2025. Il faut « définitivement« , a dit François Durovray, « sortir des discussions infantilisantes, aberrantes que nous avons chaque année » sur les modalités de financement du secteur.

Selon lui, cette conférence doit permettre d’avoir de la visibilité et des financements « sur « 10 à 15 ans » pour assurer la maintenance des infrastructures ferroviaires et routières mais aussi pour  avancer sur les « sujets de décarbonation et de digitalisation« .

Face aux professionnels du transport routier de voyageurs, le ministre a également abordé la question des gares routières. Il a affirmé avoir reçu l’engagement, de la maire de Paris, de ne pas fermer brutalement la gare de Bercy sans avoir de solutions pour continuer à recevoir les cars et les voyageurs dans de bonnes conditions. « Une hypothèse se développe au nord de Paris, à Saint-Denis, elle est intéressante« , a rappelé François Durovray. « J’ai demandé à la maire d’avoir aussi une gare dans Paris intra-muros car 50 % des utilisateurs de Bercy sont des Parisiens. Elle va y travailler avec les services de l’Etat et de la Ville« , a-t-il ajouté.

 

 

Ewa

Le remplacement d’un pont ferroviaire à Paris Nord va perturber les circulations de trains à la Toussaint

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Le remplacement d’un pont ferroviaire datant de 1894 à l’entrée de la gare du Nord à Paris va entraîner une réduction du trafic des RER B et D, des TER vers Laon et la suspension des trains de la ligne K, pendant plusieurs week-ends à partir du 25 octobre, pendant les vacances de la Toussaint. « C’est un faisceau de voies parmi les plus empruntés d’Europe avec 1400 trains par jour », a indiqué Jean-Pierre Farandou, président de la SNCF, le 24 septembre, lors d’une conférence de presse, pour prévenir très en avance les voyageurs qui pourraient être impactés par ces interruptions de circulations.
L’offre sera réduite à un train sur deux toute la journée sur l’axe Nord des RER B et D. Sur la ligne H, un peu plus d’un train sur deux (soit 11 trains par heure) circuleront en heure de pointe. Un TER par heure circulera entre Paris et Beauvais, tandis que la circulation entre Paris et Laon sera limitée à six TER par jour. « Ceux qui le peuvent, doivent essayer de télétravailler ou prendre des congés, pour laisser leur place aux usagers dont le métier ne peut s’exercer qu’en présentiel », a conseillé le préfet d’Île-de-France Marc Guillaume.
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Chantier de replacement d’un pont entrée gare Nord

Ces travaux ont pour but de moderniser le réseau et d’augmenter les capacités de circulations, en prévision notamment de la future liaison CDG Express qui doit relier la gare de Paris Est à l’aéroport de Roissy.

Les premiers week-ends (du 25 au 27 octobre mais aussi du 1er au 3 novembre et du 23 au 24 novembre) permettront de construire les appuis provisoires du nouvel ouvrage, qui sera lancé du 14 au 17 février 2025. Suivront la mise en place de l’ouvrage sur ses appuis définitifs du 21 au 24 février inclus, le bétonnage du tablier et la pose de la nouvelle voie du 29 au 30 mars, puis les 19, 20 et 21 avril (Pâques).
La dépose de l’ancien pont est programmée les 12, 13 et 14 juillet. Il sera remplacé par un pont en treillis de poutre métallique dit « Warren »,  d’une masse de 1800 tonnes. Celui-ci est en cours d’assemblage, à côté des voies, avant son ripage. Il aura une portée de 143 mètres, contre 100 mètres pour ce type d’ouvrage habituellement, et une hauteur de 16,5 m.
Les travaux représentent un investissement de 30 millions d’euros. La mise en service du nouveau pont est prévue le 15 août 2025.
Y.G 

Ewa

Thierry Guimbaud s’interroge sur le rôle de financeur de SNCF Voyageurs alors que la concurrence croît

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La priorité des priorités reste la régénération et la modernisation des infrastructures ferroviaires, sinon on risque d’entrer dans un cycle de « paupérisation » du réseau, a averti Thierry Guimbaud, le président de l’Autorité de régulation des transports, qui intervenait hier lors du Club VRT.

Aujourd’hui, c’est SNCF Voyageurs qui assure la péréquation entre lignes rentables et non rentables, a-t-il poursuivi. Et permet, grâce à l’abondement d’un fonds, de participer au financement des infrastructures. « Cette compensation est nécessaire. Mais dans un monde de plus en plus concurrentiel, est-ce à elle de le faire? Si ces concurrents n’ont pas  à contribuer à cette compensation, SNCF Voyageurs va être considérablement pénalisée. SNCF Voyageurs le crie de plus en plus fort et elle a raison! »

Si le gendarme des transports terrestres n’a pas à répondre à cette question, il peut la poser, « c’est son rôle« , a conclut Thierry Guimbaud.

Retrouvez l’intervention complète de Thierry Guimbaud en novembre, dans le prochain numéro de Ville, Rail & Transports

Ewa

SNCF Réseau dans le viseur de l’Autorité de régulation des transports

Matthieu Chabanel - Directeur general adjoint operations

La mise en cause est sévère : dans son rapport, dévoilé le 10 octobre, sur « le code de bonne conduite et l’indépendance » de SNCF Réseau, l’Autorité de régulation des transports (ART) estime que l’organisation mise en place par le gestionnaire des infrastructures ferroviaires ne permet pas « de garantir le respect de son code de bonne conduite ». 

Pour preuve, explique le gendarme des transports terrestres, « SNCF Réseau n’a mis en place aucun dispositif interne de conformité » pour assurer le respect de ses engagements de bonne conduite adoptés en 2020. Par exemple, le gestionnaire des infrastructures n’a pas mené d’audit de contrôle.

« Suspicions légitimes »

Par ailleurs, il n’a pas non plus mis en place « d’organisation opérationnelle permettant d’assurer le respect du code de bonne conduite par les agents exerçant des fonctions essentielles« . Il n’existe ainsi ni procédure ni critère permettant l’identification des agents exerçant ces fonctions « essentielles », celles  qui touchent à l’attribution des sillons et à la tarification de l’utilisation de l’infrastructure.

L’ART demande d’y remédier. Et recommande un « renforcement des mesures de garantie au niveau législatif contribuant à dissiper les suspicions légitimes des entreprises ferroviaires quant à l’indépendance de SNCF Réseau« . Renforcement de mesures qui devrait aussi s’appliquer à sa filiale, Gares & Connexions, a minima pour la tarification de l’accès aux gares et pour la programmation des travaux en gare. L’Autorité en profite aussi pour réclamer des pouvoirs élargis pour mieux superviser l’ensemble. Avec un droit de véto sur le code de bonne conduite et la possibilité de sanctionner les manquements.

Message reçu…

Message bien reçu par SNCF Réseau qui annonce, par la voix de son PDG, Matthieu Chabanel, avoir élaboré un « plan d’action immédiat« . Plusieurs chantiers ont déjà été engagés comme la cartographie des emplois chargés des fonctions essentielles et une communication accrue en interne et en externe sur la « culture de l’indépendance ».

Dans sa réponse écrite à l’ART, Matthieu Chabanel propose également de créer un comité composé de salariés et de personnes extérieures à l’entreprise, présidé par une personnalité extérieure. « Ses missions s’inscriraient dans un cadre plus large d’éthique des affaires, intégrant notamment des sujets comme l’anticorruption ou la prévention des conflits d’intérêt« , indique le PDG.

… mais pas d’accord sur tout

En revanche, le dirigeant rejette plusieurs propositions de l’ART qui vont au-delà des textes, notamment européens. S’il accepte son pouvoir de véto sur le code de bonne conduite, il n’est pas favorable à un pouvoir de sanction spécifique puisque l’ART peut déjà sanctionner SNCF Réseau si elle estime que ses agissements remettent en cause son indépendance.

Il  ne souhaite pas non plus l’intégration, dans le périmètre des fonctions essentielles, des agents chargés de la gestion des circulations et de la programmation des travaux. « Une telle démarche compromettrait la mobilité des salariés chargés de ces fonctions, et réduirait de ce fait l’attractivité l’embauche de SNCF Réseau, dont les salariés sont désormais recrutés sous un statut de droit privé« . Selon lui, l’organisation actuelle « intègre la nécessaire impartialité des agents face à toute entreprise ferroviaire« .

Quant à l’instauration d’un système de contrôle déontologique des agents de SNCF Réseau semblable à celui instauré pour les agents publics, elle lui semble « excessive et inadaptée« . « La responsabilité des mobilités doit rester celle d’un choix personnel des collaborateurs et non celle de l’entreprise« , estime encore Matthieu Chabanel qui réaffirme l’engagement de ses équipes dans le cadre de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Ouverture des ventes du Paris-Berlin

gare de Berlin

Deux mois avant le lancement de la nouvelle liaison à grande vitesse Paris-Berlin, les billets sont mis en vente à partir d’aujourd’hui. Les prix démarrent à partir de 59 euros en seconde classe, 69 euros en première.

A compter du 16 décembre, les deux capitales seront reliées en 8 heures environ en train à grande vitesse (un ICE proposant 444 places) dans le cadre d’une coopération entre la SNCF et la Deutsche Bahn. « Le nombre de liaisons quotidiennes entre l’Allemagne et la France passe de 24 à 26, représentant plus de 320 000 places supplémentaires par an proposées aux clients« , indiquent dans un communiqué les deux compagnies.

Ewa

Eurostar devient partenaire de l’alliance aérienne SkyTeam

Eurostar
Eurostar et SkyTeam, une alliance de compagnies aériennes qui comprend notamment Air France, ont signé fin septembre un partenariat pour développer les voyages intermodaux air-fer.

Ainsi, les passagers aériens pourront se déplacer avec une seule réservation sur des itinéraires combinant des vols long et moyen courriers et des trajets en train.

Grâce au réseau élargi d’Eurostar qui a récemment fusionné avec Thalys, les passagers, arrivés par exemple en avion en Europe, auront de nombreuses possibilités de voyages entre des villes belges, anglaises, françaises, néerlandaises et allemandes.

Environ 13% des voyageurs Eurostar sont aujourd’hui des voyageurs aériens long-courriers arrivant aux principaux hubs de SkyTeam à Amsterdam Schiphol, Paris-CDG et Londres Heathrow, et effectuant une correspondance ferroviaire, indique la compagnie, filiale de la SNCF.

Ewa

Alstom peine à rendre opérationnels ses trains à hydrogène en Allemagne

Train à hydrogène Coradia ILint d'Alstom en Basse-Saxe (Allemagne)
Alstom continue d’accumuler les problèmes en Allemagne avec ses trains à hydrogène. En Basse-Saxe, d’abord, où LNVG (Landesnahverkehrsgesellschaft Niedersachsen), qui exploite 14 Coradia iLint essentiellement sur la ligne reliant Cuxhaven, Bremerhaven, Bremervörde et Buxtehude, rencontre des problèmes récurrents. « Il faut parfois remplacer temporairement des véhicules à hydrogène en raison de problèmes techniques. (…) Nous avons des véhicules de remplacement qui sont mis à notre disposition », explique Melina Kunze, une porte-parole de LNVG.
Le constructeur français est surtout confronté à des problèmes sur le réseau Taunus (région de Francfort). Faute de matériels roulants suffisants, l’opérateur RMV (Rhein-Main-Verkehrsverbund) a été obligé de mettre en place de nouveaux horaires mi-septembre sur la ligne régionale 15. « Contrairement aux promesses, Alstom n’a pas réussi à rendre opérationnels ses trains à hydrogène de manière fiable et durable. Les conséquences sont supportées par les passagers. C’est inacceptable », souligne le directeur général de RMV, Knut Ringat. « Nous tenons à ce que les contrats soient respectés », ajoute-t-il.
Alstom confirme des difficultés techniques de ses 27 Coradia iLint sur ce réseau en raison d’une « importante pénurie de pièces de rechange ». Du coup, le constructeur n’a pas pu établir un échéancier pour la remise en service complète de la flotte.
Selon Alstom, les piles à combustion ne fonctionnent pas correctement et devront subir une « modernisation » à partir de 2025. Le constructeur français explique avoir augmenté le personnel de maintenance et l’assistance technique pour les trains de remplacement.
Il a par ailleurs annoncé la fermeture, en mars 2026, de son usine de Görlitz (700 employés) en raison d’une délocalisation de la production vers l’Europe de l’Est. Les sites de Berlin (Hennigsdorf) et de Mannheim sont également concernées par la restructuration : leurs activités doivent se concentrer sur la numérisation, les services et le développement, selon un porte-parole, confirmant des informations parues dans la presse allemande.
Christophe Bourdoiseau

Encore des retards de livraisons en Allemagne

Alstom subit aussi les foudres de la société de transport régional de Basse-Saxe LNVG après le nouveau retard de livraison de ses rames destinées à l’Expresskreuz en Basse Saxe, l’un des réseaux les plus importants d’Allemagne avec 6,4 millions de trains-kilomètres : non seulement le constructeur ne sera pas en mesure de livrer les trains cette année mais il devra échelonner la livraison des 34 exemplaires jusqu’à l’été 2026 (20 trains livrés au « dernier trimestre 2025 », le reste « courant 2026 »). « Nous sommes consternés de voir qu’un des plus grands constructeurs de trains au monde ne soit pas capable de respecter ses délais… pour la troisième fois de suite », a déploré Dirk Altwig, porte-parole de LNVG.

La mise en service de ces nouveaux trains était prévue en décembre 2024 sur les lignes régionales RE1 (Hanovre-Nordreich), RE8 (Hanovre-Brême port) et RE9 (Brême port – Brême – Osnabrück). La nouvelle liaison directe prévue entre Wilhelshaven et Hanovre (grâce à un découplage) a dû être repoussée à 2026. La raison invoquée par Alstom est la lenteur des procédures d’homologation qui prendrait « plus de temps » que prévu pour le nouveau train Coradia Max.

C. B.

Ewa

La Renfe reliera Toulouse à Barcelone au deuxième trimestre 2025

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Un peu plus d’un an après s’être implantée en France en lançant des lignes entre Lyon et Marseille, et Barcelone et Madrid, la compagnie espagnole Renfe annonce l’ouverture d’une troisième liaison, entre Toulouse et Barcelone, à compter du second trimestre 2025. Avec des arrêts à Carcassonne, Perpignan, Figueres et Gérone.

Dans un premier temps, à partir du deuxième trimestre jusqu’à la mi-septembre, ce train circulera sur une base saisonnière, précise la compagnie. Le trajet se fera en 3h30 en AVE.

« Si les horaires demandés sont confirmés, la nouvelle ligne permettra également des connexions vers Madrid, Saragosse, Tarragone, Valence, Lleida et Castellón », indique encore la Renfe, qui espère toujours pouvoir relier également Paris avec ses trains AVE s-106 de grande capacité, « une fois que Talgo aura achevé son processus d’homologation », rappelle-t-elle.

Ewa

DB Cargo lance un plan de restructuration prévoyant 2300 salariés en moins

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DB Cargo, la filiale de fret ferroviaire de la Deutsche Bahn, a annoncé le 10 octobre qu’elle allait se séparer de 2300 salariés, soit 13 % de ses effectifs. Cette restructuration, effective à partir du 1er janvier, passera par des départs volontaires, des dispositifs de pré-retraite et des reclassements au sein du groupe ferroviaire. Elle se traduira également par la création de nouvelles unités d’affaires axées sur des secteurs spécifiques (acier, automobile, transport combiné…) qui fonctionneront de manière indépendante.

L’opérateur, l’un des plus importants acteurs de fret ferroviaire en Europe, espère ainsi rationaliser son activité largement déficitaire depuis des années.

Ewa

Eric de Balincourt nommé président de Systra France, à l’heure où la privatisation du groupe devient effective

Eric de Balincourt

Selon nos informations, c’est Eric de Balincourt qui a été choisi pour prendre la tête, à partir du 4 novembre, de Systra France. Ingénieur ENTP, il succède à Didier Traube, qui avait quitté au printemps dernier la société d’ingénierie. Depuis, Jean-Charles Vollery assurait l’intérim.

Eric de Balincourt était depuis 2022 directeur général Infrastructures de Spie Batignolles. Un groupe qu’il avait rejoint en 2008 comme directeur du développement après un passage dans le public, notamment à la DRE Ile-de-France et au ministère de l’Equipement.

Son arrivée coïncide avec celle du nouvel actionnaire de Systra, Latour Capital et Fimalac, ce qui marque la privatisation du groupe français. Cet actionnaire devient en effet majoritaire en détenant 58% du capital, tandis que la SNCF et la RATP, actionnaires historiques, n’en conservent plus que 20% chacune (les 2 % restants appartenant aux salariés).

L’objectif est de faire de Systra un champion mondial, avait expliqué il y a quelques mois à VRT Pierre Verzat, le président du directoire. En la faisant grossir pour qu’elle fasse jeu égal avec les plus grandes sociétés d’ingénierie dans le monde, majoritairement nord américaines. En 2023, son chiffre d’affaires a atteint près de 1,1 milliard d’euros, en hausse de 40 % en deux ans.

Marie-Hélène Poingt