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Ewa

« Le salon EuMo Expo s’ouvre encore plus à l’Europe », estime Alain Jund, VP de la métropole de Strasbourg

Alain Jund

Strasbourg accueille du 1er au 3 octobre 2024 le salon European Mobility Expo. 250 exposants français et internationaux et 10.000 participants des filières de la mobilité sont attendus dans la capitale alsacienne. Alain Jund, vice-président de l’Eurométropole de Strasbourg en charge des mobilités, des transports, des politiques cyclable et du plan piéton, détaille les enjeux de ce salon.

Ville, Rail & Transports. Le salon European Mobility Expo se tient pour la première fois en-dehors de Paris. Quels sont les enjeux selon vous ?

Alain Jund. Strasbourg va accueillir 10.000 acteurs professionnels des filières de la mobilité. Nous allons faire connaître nos politiques en matière de mobilité, échanger sur les bonnes pratiques avec d’autres agglomérations. Vienne, la capitale autrichienne, sera notre invitée d’honneur. Le salon European Mobility Expo s’ouvre encore plus à l’Europe.

VRT. Quels sont les signaux visibles de cette ouverture ?

A. J. Le Gart et le Club des villes et territoires cyclables tiendront leur assemblée générale pendant le salon. Il y aura des échanges avec la commission TRAN des Transports et du tourisme du Parlement européen, en cours d’installation avec la nouvelle législature. Nous invitons des députés européens, qui viendront participer à nos travaux.

VRT. De votre côté, quels éléments de votre politique allez-vous mettre en avant ?

A. J. Le point le plus important, lié à notre actualité, c’est le développement transfrontalier de notre politique de mobilité. Nous partageons une frontière avec l’Allemagne. Le tramway, le réseau express métropolitain et le vélo ont franchi cette frontière. Nous sommes fier, aussi, de notre offre de transport à la demande, qui couvre l’ensemble de l’agglomération.

VRT. Comment la politique de mobilité, imaginée il y a trente ans à Strasbourg avec l’arrivée du tramway, a-t-elle évolué au fil des années ?

A. J. Nous travaillons à la fois sur le structurel et dans la dentelle. Pour réussir, nous devons travailler avec tous les territoires qui nous entourent. C’est l’une des réussites à Strasbourg : si nous ne l’avions pas co-financé à 50 % avec la Région Grand Est, le Réseau express métropolitain ne serait pas entré en service il y a un an et demi. L’offre supplémentaire représente maintenant 650 trains par semaine. C’est quatre fois plus qu’à Bordeaux.

Nous allons aussi ouvrir notre gare centrale à 360 degrés, avec de nouveaux accès. D’autres élus municipaux ont essayé pendant vingt ans de lever les enjeux fonciers de cette gare agrandie, sans jamais y parvenir. Nous allons réussir parce que nous coopérons avec la Région, c’est la clé du succès.

Propos recueillis par Olivier Mirguet

Ewa

Didier Cazelles quitte Keolis pour Eurotunnel

Didier Cazelles

Jusqu’alors directeur général adjoint chargé de la branche Territoires chez Keolis, Didier Cazelles rejoint Eurotunnel où il devient directeur général délégué. Il rejoint à ce titre le comité exécutif de Getlink et est directement rattaché à Yann Leriche, directeur général de Getlink et d’Eurotunnel.

Ce diplômé de Science-Po et de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées connaît parfaitement le secteur des transports pour lequel il travaille depuis 1992. Il a commencé sa carrière à la SNCF, où il a occupé différentes fonctions opérationnelles et managériales avant de rejoindre en 2013 le groupe Elior puis de retourner six ans plus tard dans le giron du groupe SNCF via sa filiale de transport public Keolis.

Ewa

Le train léger Draisy espéré en 2028 pour relancer des petites lignes

La maquette du Draisy

A peine dévoilé (une maquette a été présentée le 25 septembre à Strasbourg lors du congrès des régions), Draisy, le futur matériel ferroviaire destiné aux petites lignes, a suscité l’engouement des élus car il suppose des coûts moins élevés à l’achat et à l’entretien des voies, puisque moins lourd donc moins usant pour l’infrastructure. Mais ce train léger, conçu dans le cadre d’un consortium mené par la SNCF, pose aussi des questions sur sa robustesse et le confort des voyageurs. Destiné à transporter quelque 80 personnes avec 10 tonnes au maximum par essieu (soit 20 tonnes par rame), il pourrait par exemple facilement patiner en cas de feuilles mortes sur les voies. « Mais il freinera également plus facilement« , nuance un expert ferroviaire que nous avons interrogé. Tout dépendra aussi du type de ligne sur lesquelles il circulera. « S’il roule sur une voie fermée à tout autre trafic, il n’y aura aucun risque de collision avec un autre véhicule ferroviaire« , ajoute cet expert.

 

Ewa

Lancement de la concertation sur la reconstruction de la liaison Bedous-Canfranc

Somport ligne

Avec les acteurs et la population du Haut-Béarn, la concertation sur la reconstruction de la voie ferrée Bedous-Canfranc a été lancée mardi 24 septembre à Oloron Sainte-Marie. Les résultats seront publiés en décembre prochain. Un prélude à l’enquête pour déclaration d’utilité publique nécessaire avant la reprise (ou pas) des travaux et donc des liaisons par rail entre Pau et Saragosse via le tunnel pyrénéen du Somport.

Si le trafic voyageurs est revenu en juin 2016 entre Pau et Bedous, la portion entre cette dernière gare et le tunnel du Somport reste à reconstruire dans la haute vallée d’Aspe. Soit 33,2 km. Des sondages du sol et des ouvrages d’art ainsi que du débroussaillage ont été réalisés.

Selon la SNCF, le dossier d’enquête publique pourrait être déposé à l’été 2025, puis la déclaration d’utilité publique obtenue début 2026. Si bien que les travaux commenceraient en 2027 et la ligne coupée depuis 1970 serait remise en service en 2032.

Entre Bedous et le tunnel sous les Pyrénées la voie est à refaire ainsi que quelques ponts et passages à niveau. Un investissement chiffré à 500 millions d’euros que la région Nouvelle-Aquitaine se déclare prête à engager, comme elle l’a fait pour Oloron-Bedous (103 millions d’euros). D’autant que l’Union européenne a financé les études dans le cadre du Mécanisme pour l’interconnexion de l’Europe.

Côté espagnol, le ministère des Transports a, le 26 septembre, ouvert à l’information publique l’étude pour la réouverture du tunnel du Somport. Inauguré en 1928, cet ouvrage de 7,8 km (dont 60 % se trouvent chez nos voisins) est en bon état, mais il faut revoir son revêtement et le gabarit pour le fret.

Michel Garicoix

Ewa

La ligne Creil-Jeumont en voie de rajeunissement

Creil-Jeumont

Rajeunir la ligne ferroviaire Creil-Jeumont, c’est le chantier lancé depuis le 23 septembre et jusqu’au 7 décembre par SNCF Réseau qui va remplacer les voies ferrées à Jeumont, et trois aiguillages (qui guident les trains à l’arrivée à en gare) à Maubeuge. Ces travaux sont organisés de nuit (55 nuits) de manière à préserver les circulations des trains de voyageurs, indique le gestionnaire des infrastructures. 5,8 millions d’euros vont être investis sur le chantier.

SNCF Réseau indique s’appuyer sur la filière industrielle régionale pour approvisionner les chantiers ferroviaires en matériaux. « Concernant les aiguillages neufs, SNCF Réseau mobilise deux acteurs industriels implantés dans les Hauts-de-France : l’entreprise Vossloh, leader mondial dans le domaine de la technologie d’aiguillage, et un établissement de production SNCF Réseau« , précise le gestionnaire.

Ewa

Transdev va remplacer Keolis à Chambéry

Bus Chambéry

Transdev a été retenu le 19 septembre pour gérer le réseau de transport public Synchro du Grand Chambéry. L’opérateur, détenu par la Caisse des dépôts et la société allemande Rethmann, va succéder à partir du 1er janvier à Keolis qui exploitait, depuis 2019, les transports publics de ces 38 communes. Le contrat, d’une valeur de 151 millions d’euros, doit durer cinq ans.

Transdev se donne l’objectif d’augmenter la fréquentation de 28% sur le réseau emprunté annuellement par quelque 8,86 millions de passagers. « Afin de mieux desservir le territoire, l’offre de TAD sera simplifiée et plus attractive pour desservir l’ensemble du territoire« , indique le futur délégataire. Parmi d’autres nouveautés, le réseau de bus sera restructuré et une ligne express lancée.

Ewa

Le pass rail allemand sauvé par une augmentation qui le fait passer à 58 euros

Train régional Deutsche Bahn
L’augmentation du pass rail allemand était attendue. Mais il a fallu plusieurs mois de discussions pour se mettre d’accord sur un montant. Fin septembre, l’Etat et les régions (qui injectent chacun 1,5 milliard d’euros par an) se sont finalement entendus sur une hausse de 9 euros. Le « Deutschland-Ticket » coûtera donc 58 euros par mois, à partir du 1er janvier prochain, contre 49 euros jusqu’alors. 
Sans cette hausse, ce pass ferroviaire lancé le 1er mai 2023 et qui donne accès à tous les réseaux en dehors des grandes lignes, était condamné. Malgré son succès (13 millions d’abonnés). En raison de l’augmentation des coûts de l’énergie et des charges de personnel, la plupart des sociétés de transports publics n’y trouvaient en effet plus leur compte. L’Etat et les régions ne couvrent pas l’intégralité du manque à gagner, déplorent-elles. Pour la seule régie des transports de Munich (MVV), il se chiffre à 300 millions en 2024 (36% des habitants de la zone sont abonnés au « Deutschland-Ticket »).
Pérenniser l’offre

L’Etat aurait pu maintenir le prix à 49 euros. Mais il aurait dû augmenter sa participation annuelle. Une solution que le ministre libéral des Finances, Christian Lindner, a catégoriquement rejetée. Les régions n’ayant pas non plus les moyens de compenser le manque à gagner, se sont les usagers qui supporteront donc l’augmentation.

La bonne nouvelle, c’est que l’accord conclu entre les ministres régionaux des Transports et l’Etat acte la volonté de pérenniser cette offre qui reste très attractive, notamment pour les usagers des agglomérations. Mais le pass restera-t-il aussi populaire à ce prix ? Selon un sondage de l’institut « Yougov », une majorité d’utilisateurs jugent le prix de lancement de 49 euros comme une limite à ne pas dépasser. Environ un tiers se disaient prêts à résilier l’abonnement mensuel en cas d’augmentation.
Pour l’association des usagers du train (Pro Bahn), cette augmentation de près de 20% signe le début de la fin de cette offre unique qui avait réussi à attirer de nouveaux clients. « Ils vont reprendre le volant », déplore Pro Bahn. « L’un des projets majeurs de la transition énergétique risque d’échouer », craint Kerstin Haarmann, la présidente de l’automobile club écologique allemand VCD, en rappelant que « le gouvernement a promis de doubler le nombre d’usagers du train d’ici 2030. » Selon elle,  » S’il sabote son propre projet, il n’y parviendra pas ».
Christophe Bourdoiseau

Ewa

Une nouvelle liaison à grande vitesse entre Paris et Berlin

Un ICE à Berlin

Les voyageurs vont bientôt avoir une option de plus pour aller de Paris à Berlin, en journée, la liaison de nuit étant interrompue jusqu’à la fin de l’année pour travaux sur les voies.  La SNCF et la Deutsche Bahn ont en effet annoncé le lancement en commun, le 16 décembre, d’une nouvelle relation directe entre les deux capitales.

Cette ligne exploitée en coopération dans le cadre de l’alliance Alleo sera effectuée avec un train ICE qui pourra rouler à 320 km/h sur la LGV (la SNCF de son côté manquant de TGV). Le train desservira en huit heures, avec un aller-retour quotidien, Paris et Berlin, en passant par Strasbourg, Karlsruhe et Francfort Sud.

Il y a un an, la SNCF envisageait plutôt, pour des raisons techniques, de lancer une liaison Paris – Francfort par Sarrebruck prolongée jusqu’à Berlin. Ce qui avait suscité maintes critiques de la part d’élus alsaciens réclamant un passage par Strasbourg. « Finalement, nous avons réussi à tracer un sillon passant par Strasbourg« , explique Alain Krakovitch, le directeur TGV-Intercités, en estimant que la répartition des liaisons entre Sarrebruck et Strasbourg (ville jusqu’alors moins bien « servie ») devient ainsi plus équilibrée.

Avec cette nouvelle offre, qui sera mise en vente le 16 octobre, le nombre de liaisons quotidiennes entre la France et l’Allemagne va passer de 24 à 26. Elle représente 320 000 places supplémentaires proposées chaque année.

Le prix des billets commencera à 59 euros pour les secondes classes, 69 euros pour les premières.

 

Ewa

Narbonne retient RATP Dev pour gérer son réseau Citibus

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La Communauté d’agglomération du Grand Narbonne a retenu le 19 septembre RATP Dev pour gérer le réseau de transport public Citibus. Le contrat de délégation de service public, qui démarrera le 1er janvier, doit durer 8 ans.

« RATP Dev assurera l’activité urbaine et gèrera les lignes interurbaines, scolaires et les services de Transport à la Demande (TAD)« , indique l’opérateur dans un communiqué. Le contrat prévoit également le déploiement de 250 vélos en location moyenne ou longue durée, avec assistance électrique. Le site internet et l’application digitale devront  inclure l’information voyageur, l’achat de titres et l’Open Payment, indique encore le transporteur. « Ce dernier sera disponible sur tous les véhicules urbains et interurbains, simplifiant ainsi les déplacements pour tous les usagers« , ajoute-t-il.

Ewa

Le nouveau projet d’Alstom pour des trains régionaux sans conducteur

Train autonome Alstom

Un jour avant le lancement d’Innotrans, le plus grand salon ferroviaire du monde, Alstom a présenté le 23 septembre son premier train autonome rétrofité. Une première selon le constructeur qui a entamé une campagne d’essais en Basse-Saxe (Allemagne).

Le train régional rétrofité, un Coradia Lint qui affiche 20 années au compteur, peut rouler automatiquement en système ouvert, indique Alstom qui travaille depuis sept ans sur la technologie du train autonome et depuis deux ans sur ce train rétrofité.

Le projet baptisé Arte (Autonomous regional train evolution) cherche à « faire progresser de manière décisive la numérisation du réseau ferroviaire allemand en mettant en œuvre une exploitation automatisée des trains (ATO3) par le biais du système européen de contrôle des trains ETCS4, sans qu’il soit nécessaire d’ajouter des équipements en bordure de voie« , explique Alstom. Il est mené en commun avec l’opérateur LNVG (qui a prêté deux trains), l’université technique de Berlin et le Centre aérospatial allemand, avec le soutien financier de l’Etat allemand et du Land de Basse-Saxe.

Le train est équipé de 14 caméras et deux lidars qui doivent permettre de repérer les obstacles. Et il reste en permanence connecté à un centre de contrôle. Il peut être téléguidé à l’aide d’une tablette ou bien commandé à distance au cas où…

A la différence des autres expériences de trains autonomes lancées jusqu’à présent, la technologie proposée par Alstom peut s’adapter à n’importe quel train régional, affirme le groupe français. « Nous pouvons faire passer n’importe quel train du monde d’un fonctionnement manuel à un fonctionnement automatisé », souligne Florian Kittelmann, le directeur de la mobilité autonome chez Alstom.

Selon lui, la technologie fonctionne et elle n’a pas demandé un gros investissement (10 millions d’euros). Mais elle se heurte aujourd’hui avant tout à des questions réglementaires et juridiques.  Qui serait responsable en cas d’accident? Le constructeur ou l’opérateur? « La question n’est pas tranchée. Mais même si toutes les normes ne sont pas encore définies, nous devons avancer si nous voulons être prêts quand l’homologation sera possible à l’horizon 2032« , explique Florian Kittelmann . « Il faut y aller étape par étape« , ajoute-t-il.

Prochaine étape : dans deux mois, le train devrait circuler sur la ligne commerciale Northeim-Bodenfelde toujours en Basse-Saxe. En ligne de mire, un marché conséquent pour pallier au manque de conducteurs, qui devrait affecter à l’avenir de nombreuses compagnies ferroviaires.  « Dans les dix à 15 ans qui viennent, la moitié des conducteurs partira à la retraite. Nous connaissons déjà aujourd’hui des difficultés à recruter des conducteurs« , commente Florian Kittelmann. Il estime que la moitié des 150 000 trains Alstom en circulation dans le monde pourrait être automatisée. Et apporter ainsi des réponses à toutes les compagnies en manque de conducteurs.

Marie-Hélène Poingt