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Ewa

Le rôle du chef d’essais lors de l’accident d’Eckwersheim en question

Accident de la rame d'essai sur la LGV Est-européenne phase 2 à Eckwersheim le 14 novembre 2015

Le chef d’essais est décédé lors de l’accident d’une rame TGV à Eckwersheim le 14 novembre 2015 mais son rôle dans l’enchaînement des événements qui ont conduit à la mort  de 11 personnes et en ont blessé 42 autres a été au coeur des questions le 25 mars, devant le tribunal de Paris. C’était « la plus haute autorité à bord« , a noté le tribunal. Il se trouvait dans l’avant dernière voiture de la rame, la « voiture-laboratoire« , là où sept personnes ont trouvé la mort. Et, selon l’avocat de la SNCF, Maître Emmanuel Marsigny, il aurait demandé au conducteur de maintenir une vitesse de 330 km/h au-delà de ce qui était initialement alors que le train s’engageait sur une courbe très serrée.

Il a également contacté le cadre SNCF par interphone à ce moment « inopportun » selon plusieurs personnes entendues par le tribunal. Une « erreur » même selon un des témoins interrogés, ajoutant que « sauf danger immédiat, la communication est interdite« .

De plus, au cours des débats qui se tiennent depuis le 4 mars devant le tribunal, un témoin a estimé que le chef d’essais n’avait pas reçu de formation spécifique et « qu’il n’avait pas d’expérience dans les essais en survitesse ». Il avait, selon lui, « reçu un accompagnement sur la description du poste et le rôle qu’il allait occuper« .

L’enquête du BEA-TT avait conclu que « la cause directe de l’accident est la vitesse de 255 km/h dans une courbe serrée de 945 mètres de rayon ». Les enquêteurs ont ajouté que « cet excès de vitesse est dû à un freinage inapproprié par rapport à la vitesse initiale du train pour aborder la zone où la vitesse maximale prescrite n’est plus que de 176 km/h, et qui commence juste avant la courbe en question ».

Six prévenus doivent être entendus par le tribunal, trois personnes morales (SNCF Mobilités, SNCF Réseau et Systra, filiale codétenue par la RATP et la SNCF et maître d’oeuvre des essais) et trois personnes physiques (le conducteur, son chef de conduite, et le pilote de Systra en chargé du suivi des essais).

Ewa

Les conducteurs de trains allemands obtiennent satisfaction après un long conflit social

C’est la fin d’un long conflit social : la Deutsche Bahn et le syndicat des conducteurs de train GDL ont annoncé le 25 mars avoir trouvé un accord après une série de grèves qui se sont étendues sur plusieurs mois (la dernière mi-mars) et ont coûté quelque 200 millions d’euros à la compagnie ferroviaire allemande.

Les conducteurs ont obtenu une réduction progressive de leur temps de travail, qui passera, d’ici à 2029, de 38 à 35 heures hebdomadaires sans perte de salaire. Ceux qui voudront travailler 40 heures par semaine seront payés en heures supplémentaires (+2,7 % en plus).

Ils bénéficieront aussi d’une prime inflation de 2850 euros ainsi qu’une augmentation de leur rémunération de 420 euros mensuels en 2025.

Ewa

Pour les JO, la signalétique se fera en rose

Signalétique rose pour les Jo
Rose. C’est la couleur retenue pour la signalétique des Jeux olympiques et paralympiques, qui doit permettre d’aider les voyageurs à se repérer dans les transports, que ce soit en Île-de-France ou dans d’autres régions accueillant des compétitions.
« C’est une couleur en rupture avec les couleurs habituelles des transports en commun » explique Camille Yvinec, directrice déléguée à l’Identité de marque au sein de Paris 2024. Mais c’est, selon elle, « joyeux et réjouissant, et place les voyageurs dans l’enthousiasme des rencontres sportives dès les transports ».
La ligne E est la première à être équipée. Dans une des stations, Rosa-Parks, 120 stickers, ont ainsi été placés en 24 heures aux endroits stratégique pour guider les visiteurs, y compris ceux en situation de handicap.
Après Rosa-Parks, 33 autres gares seront ainsi dotées de la signalétique rose, nécessitant pas moins de 3 500 panneaux. L’installation de la signalétique a été financée par la SNCF à hauteur de 6,5 millions d’euros et par la RATP pour 3,5 millions.
Y. G

Ewa

De nouveaux panneaux pour le métro parisien

informations voyageurs panneau métro
Plus grands, plus lisibles, plus de détails : les panneaux annonçant l’arrivée des rames sur le quai des stations de métro se modernisent. Les anciens panneaux d’information avec l’affichage des chiffres par des diodes laissent progressivement la place aux Panam, pour Panneaux d’Affichage Métro, qu’Île-de-France Mobilités et la RATP ont présenté le 20 mars.
Les nouveaux écrans sont divisés en deux : à gauche les deux chiffres, en jaune sur fond noir, annonçant l’arrivée des deux prochaine rames, et à droite, écrites en noir sur fond blanc, des remarques sur des arrêts non desservis ou d’éventuelles perturbations sur la ligne.
La ligne 5 du métro est la première à être équipée. 44 nouveaux Panam ont déjà été installés entre décembre 2023 et mars 2024 dans les 22 stations de la ligne. Suivront les lignes 1, 2, 5, 6, 8, 9, 10, 11 et 12, où « l’installation sera effectuée d’ici les Jeux olympiques », indique Jean Castex, PDG du groupe RATP.
Près de 484 nouveaux panneaux seront ainsi installés d’ici juin dans 242 stations de métro, au rythme de 32 nouveaux panneaux chaque semaine en moyenne.
L’équipement des lignes 3, 3bis et 7 n’interviendra qu’après les JOP, au cours du second semestre de 2024. Et pour la 13, ce sera début 2025. « À deux exceptions près : les stations Invalides et Saint-Denis, particulièrement utilisées pendant les Jeux et où des Panam seront installés d’ici l’événement », précisé le patron de la RATP.
La 14, automatique, est dotée d’un système d’affichage quasi-identique, mais sans la partie droite signalant des perturbations. Même chose sur la 4, récemment automatisée, où les panneaux ont été implantés au-dessus de chaque porte palièresau moment de la sécurisation des quais.
Île-de-France Mobilités a consacré 15 millions à l’achat et à l’installation de ces nouveaux panneaux qui font partie d’une enveloppe globale de « 300 millions destinés à améliorer l’information voyageurs dans les transports franciliens », rappelle de son côté Valérie Pécresse, la présidente d’ÎDFM.
Yann Goubin

Ewa

Valdunes repris par Europlasma, soutenu par l’Etat et des collectivités

Le tribunal de Lille a donné son feu vert le 20 mars à la reprise de Valdunes par le seul candidat, le groupe Europlasma, spécialiste de la valorisation de déchets et qui a repris ces dernières années plusieurs entreprises en difficultés.

Le plan prévoit de préserver 178 emplois, soit 60 % des postes, sur les deux sites du dernier fabriquant de roues de train en France : la forge de Leffrinckoucke, près de Dunkerque, et l’usine de Trith-Saint-Léger, près de Valenciennes (dans le Nord).

L’opération a été rendue possible par le soutien de l’Etat, Emmanuel Macron s’étant en personne engagé à « se battre jusqu’au dernier quart d’heure pour Valdunes« , érigé en symbole de la souveraineté industrielle française après l’annonce du désengagement de son actionnaire chinois MA Steel.

Europlasma, dont le chiffre d’affaires atteint seulement 14,5 millions d’euros, devrait apporter, selon Bercy, 15 millions d’euros sur fonds propres sur trois ans, tandis que l’Etat prêtera jusqu’à 15 millions et les collectivités locales jusqu’à 4 millions de financement du foncier et un million de subventions.

Le repreneur compte « transformer le modèle économique » de Valdunes, visant à terme la production « de roues vertes » avec de « l’acier vert » et une « énergie verte« .

Les 131 salariés licenciés se verront tous proposer une offre de reclassement ou de formation, a assuré dans un communiqué Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie.

Ewa

La Deutsche Bahn affiche plus de 2,3 milliards de pertes

Train régional de la DB

Période difficile pour la Deutsche Bahn. La compagnie ferroviaire allemande a enregistré une perte nette de plus de 2,3 milliards d’euros en 2023. Ces mauvais résultats se doublent de piètres performances opérationnelles : seulement 64 % des trains longue distance sont arrivés à l’heure l’an dernier, en baisse de 1 % par rapport à 2022.

En cause notamment, le réseau qui se dégrade et qui nécessite désormais de lourds investissements. L’Etat, qui avait promis 45 milliards d’euros d’ici à 2027, a finalement revu à la baisse sa participation en la portant à 30 milliards. L’année dernière la DB a ainsi dû effectuer des « paiements anticipés » d’habitude financés par l’Etat, ce qui explique en partie les pertes.

Les activités voyageurs et cargo sont déficitaires et la compagnie a aussi été handicapée par un conflit social avec les conducteurs qui lui a valu des grèves à répétitions pour un coût évalué à 200 millions d’euros. Le bars de fer avec le syndicat GDL n’est toujours pas fini et les grèves se poursuivent depuis le début d’année.

La DB a toutefois bon espoir de trouver un accord prochainement et table aussi sur la vente de DB Schenker qui pourrait rapporter plusieurs milliards. Bien que la conclusion de cette vente ne soit pas attendue cette année, la compagnie prévoit tout de même un retour aux bénéfices en 2024 lorsque l’Etat aura procédé aux remboursements des avances pour travaux.

Ewa

Le salon Autonomy se réoriente vers les sujets d’optimisation de flottes et d’aménagement des infrastructures

Le salon Autonomy Mobility World Expo, qui se tient aujourd’hui et demain porte de Versailles à Paris, accueille plus de 250 exposants et partenaires. Il attend jusqu’à 7 000 visiteurs sur les deux jours. Une fréquentation qui devrait être stable comparée à l’année dernière et qui s’explique par l’évolution du Salon désormais uniquement professionnel. « Au départ, le Salon Autonomy était ouvert au public et très axé sur la micro-mobilité et la mobilité urbaine avec beaucoup de vélos et de trottinettes électriques« , rappelle Bryan Piscou, le directeur commercial et financier du salon. Désormais le salon est professionnel et s’intéresse davantage aux sujets d’optimisation des flottes automobiles publiques et privées ainsi qu’à l’aménagement des infrastructures de transport. Cette année, il est intégralement B to B« .

Cette évolution s’explique par le contexte économique qui a touché de plein fouet les sociétés intervenant dans la micro-mobilité, souligne le responsable. « Nous avions aussi envie d’avancer sur le sujet de la décarbonation des mobilités« , ajoute-t-il.

Un « sommet » sur le ferroviaire durable est aussi au programme ainsi qu’un autre sur l’énergie solaire et les batteries.

 

Ewa

Les Chemins de fer suisses renouent avec les bénéfices

2023 a été une année faste pour les Chemins de fer suisses (CFF) qui retrouvent un niveau record de fréquentation : les CFF ont transporté quotidiennement 1,32 million de personnes comme c’était le cas avant le covid, en 2019.
L’activité grandes lignes a renoué avec un résultat positif en 2023, pour la première fois depuis trois ans. Il s’est élevé à 117 millions de francs suisses après un résultat négatif en 2022, qui avait chuté à – 47 millions de francs. Côté activité régionale, le résultat a doublé (23 millions de francs contre 11 millions en 2022), porté par la hausse de la demande des « pendulaires » sur les trajets de courte distance.
Ainsi, le bénéfice total de CFF atteint à 267 millions de francs (– 245 millions en 2022), grâce notamment aux résultats de CFF Immobilier en hausse de 12 millions (281 millions en 2023, contre 269 millions en 2022), et de CFF Infrastructure Énergie d’Énergie dont le résultat a atteint 78 millions de francs contre 165 millions de pertes en 2022.
En revanche, la filiale de transport de marchandises CFF Cargo, redevenue une filiale à 100 % en juin 2023, rencontre toujours des difficultés. Sur son marché intérieur, CFF Cargo Suisse a clôturé l’exercice sur une perte de 40 millions de francs (– 128 millions de francs en 2022). Le transport de marchandises a baissé de 7,5 % par rapport à 2022, principalement en raison de la pression sur les prix, du déficit structurel des wagons isolés et du ralentissement conjoncturel.
À l’international, SBB Cargo International a enregistré une perte de 2,5 millions de francs, en 2023 (– 0,3 million de 2022), avec une baisse des volumes de 0,8 %. Les frais supplémentaires engendrés par les besoins en conducteurs ainsi que les restrictions durables de l’infrastructure en Allemagne ont pesé sur les coûts.
Y. G.
A noter : La ponctualité a atteint un taux de 92,5 %, malgré les 20 000 chantiers lancés sur le réseau en 2023 et l’accident survenu en août dans le tunnel du Gothard.

Ewa

Le réseau des trains Ouigo classiques s’étend vers Rennes 

OUIGO classique

A partir du 5 avril, les trains à bas prix Ouigo circuleront à vitesse classique entre les gares de Paris Austerlitz et Rennes, et desserviront également Massy-Palaiseau, Versailles Chantiers, Chartres, Le Mans et Laval.

A raison d’un aller-retour quotidien, il sera possible de relier Rennes à partir de Paris en moins de 5 heures, avec un départ de la capitale entre 8h et 8h30 puis un départ de Rennes entre 15h et 16h l’après-midi.

Les prix prix iront de 10 à 49€ (5€ pour les enfants) pour des voyages allant jusqu’au 5 mai. Les mises en vente des billets ont lieu jusqu’à 45 jours avant la date de circulation.

« Cette nouvelle offre longue distance s’ajoute à celles déjà créées entre Paris et Nantes et Paris-Lyon« , rappelle la SNCF.

Ewa

Alstom prévoit d’exploiter des trains en Grande-Bretagne

Alstom a annoncé le 14 mars vouloir exploiter pour la première fois son propre service de transport ferroviaire en Grande-Bretagne. « L’objectif est de créer une connexion directe, qui n’existe pas aujourd’hui, entre le nord du Pays de Galles, le Shropshire, les Midlands et Londres » explique dans un communiqué le constructeur.

Ce service en open access, organisé en partenariat avec le cabinet de conseil SLC Rail, sera opéré sous le nom de Wrexham, Shropshire and Midlands Railway (WSMR). Le lancement de WSMR est prévu en 2025, nécessitant environ 50 nouveaux emplois, principalement dans le nord du Pays de Galles et dans les Midlands. « WSMR est une entreprise privée et indépendante, distincte des opérations ferroviaires franchisées du gouvernement », explique Alstom. La société devait soumettre le 14 mars à l’Office of Rail and Road (ORR) une demande officielle d’ajout de ses services aux dessertes ferroviaires britanniques.

Cinq trains devraient circuler quotidiennement dans chaque direction du lundi au samedi, et quatre trains dans les deux sens le dimanche. Les trains s’arrêteront à Gobowen, Shrewsbury, Telford Central, Wolverhampton, Darlaston, Walsall, Coleshill Parkway, Nuneaton et Milton Keynes sur leur trajet entre Wrexham General et Londres Euston. Ce qui permettra de desservir une zone d’environ 1,5 million de personnes en dehors de Londres, une population qui devrait croître de 16 % au cours de la prochaine décennie, estime Alstom. « Les détails concernant la flotte, la marque et la prestation de services de WSMR seront annoncés ultérieurement », ajoute le groupe.

Pour Nick Crossfield, directeur général d’Alstom pour le Royaume-Uni et l’Irlande, cité dans le communiqué, « il est tout à fait logique que nous nous lancions dans l’exploitation de notre propre flotte pour servir directement les passagers », puisque, explique-t-il le constructeur est « le premier fournisseur de matériel roulant et de services ferroviaires » du Royaume-Uni.

MH P