Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Eurostar s’inquiète de la détérioration des conditions d’exploitation de ses trains aux Pays-Bas

Rames PBA et PBKA Eurostar (ex-Thalys)

La directrice générale d’Eurostar, Gwendoline Cazenave, a pris sa plume pour s’inquiéter de la détérioration des conditions d’exploitation sur le réseau ferroviaire des Pays-Bas. Dans une tribune publiée le 19 septembre dans le quotidien néerlandais Het Financieele Dagblad, elle menace de ne plus faire rouler l’année prochaine de trains sur le réseau néerlandais si elle n’obtient pas de garanties sur la réouverture du terminal international de la gare d’Amsterdam, fermé depuis juin pour travaux de rénovation. Ce qui a obligé la compagnie ferroviaire à cesser sa liaison directe avec Londres.

Par ailleurs, sur plusieurs tronçons du réseau néerlandais, les trains de la filiale de la SNCF (actionnaire majoritaire) doivent rouler à 80 km/h au lieu de 160 km/h.

En 2023, 4,2 millions de personnes ont voyagé entre les Pays-Bas, la France, le Royaume-Uni et la Belgique grâce à Eurostar, rappelle également la dirigeante.

 

Ewa

Les circulations interrompues jusqu’au 29 septembre après l’incendie de la gare de Vesoul

Le bâtiment voyageurs de la gare de Vesoul en feu © X
Le trafic ferroviaire a été interrompu entre Culmont-Chalindrey et Lure, sur la ligne Paris – Bâle, après l’incendie survenu dans le bâtiment voyageurs de la gare de Vesoul le 14 septembre peu après 19 h. Sa toiture s’est effondrée, mais l’intervention des pompiers a permis que le feu ne se propage pas aux bâtiments latéraux dont l’un d’eux abrite le poste d’aiguillage.
L’eau utilisée pour éteindre l’incendie s’étant répandue dans le poste d’aiguillage, celui-ci a dû être neutralisé le temps de mener les expertises et les essais indispensables à une reprise des circulations en toute sécurité.
La reprise du trafic n’est pas envisagée avant le 29 septembre, a annoncé SNCF Voyageurs. En attendant, l’entreprise a mis en place un transport routier à partir de Culmont-Chalindrey pour les trajets TER Grand Est vers/depuis Paris, et à partir de Lure pour les trajets Trains Mobigo et TER Grand Est vers /depuis Belfort.

Ewa

Strasbourg expérimente le transport de fret par tramway

Tramway Strasbourg

Utiliser le tramway pour acheminer des marchandises en ville est une idée régulièrement avancée pour désengorger les villes et réduire la pollution. Un test baptisé « projet Tramfret » avait ainsi été mené pendant un mois, fin 2011, consistant à faire circuler pendant les heures creuses sur la ligne T3 Sud une rame sans voyageurs, deux fois par jour et six jours par semaine.

Strasbourg s’y met à son tour et va l’expérimenter du 16 septembre au 26 octobre sur la ligne B de son réseau. Le test va être mené par La Poste, Alstom, l’Eurométropole de Strasbourg et la compagnie des transports strasbourgeois (CTS).

Des colis Colissimo doivent être transportés de la station Hœnheim Gare à la station Broglie, dans le centre-ville. « À 9h00, un facteur accompagnera une centaine de colis dans la voiture de tête du tramway. Arrivé à Broglie, un second chargera les colis dans un vélo-cargo afin de les distribuer dans l’hyper centre de Strasbourg. Pendant l’expérimentation, un deuxième circuit s’ajoutera en début d’après-midi », indiquent les promoteurs du projet dans un communiqué.

Le test, expliquent-ils, doit permettre de vérifier si les colis peuvent cohabiter avec les voyageurs, sans impact sur le confort des voyageurs et sur l’exploitation du réseau tram, et sans altérer le service de distribution des colis.

Ewa

La justice valide le chantier des aménagements ferroviaires au nord de Toulouse

Le 5 septembre 2023, Inauguration Gare Matabiau Toulouse

Eurosud Team s’est réjoui le 19 septembre de la décision du tribunal administratif de Toulouse qui s’est prononcé la veille contre la suspension du chantier des Aménagements ferroviaires Nord de Toulouse (AFNT).

Cette décision fait suite à un recours déposé par des opposants qui avaient attaqué l’arrêté du préfet de Haute-Garonne du 9 février 2024 portant sur l’autorisation environnementale de l’opération d’aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (ANFT), précise l’association, en rappelant que ce projet est le premier maillon de la future ligne nouvelle à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux.
Les travaux, qui avaient débuté fin février avant d’être suspendus, devraient donc pouvoir se poursuivre « dans la perspective d’une mise en service en 2032 et ce dans le plein respect des prescriptions édictées par l’autorisation délivrée » selon le Préfet de Région.

Ewa

Grégoire de Lasteyrie : « Nous allons proposer au gouvernement de continuer les tests sur la vidéoprotection algorithmique »

Grégoire de Lasteyrie

Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau et vice-président d’Ile-de-France Mobilités, revient sur les services mis en place pendant les JO dans les transports publics franciliens, et qui sont appelés à perdurer.

Ville, Rail & Transports. Quels sont les principaux points positifs mis en place dans les transports publics pendant les JO et que vous retenez ?

Grégoire de Lasteyrie : Nous avons beaucoup anticipé. Le premier point positif, c’est que nous avons réussi à faire travailler collectivement tous les acteurs concernés : opérateurs, préfecture, collectivités territoriales, services de sécurité, etc…. Tous ont pu constater la valeur ajoutée de ce travail partenarial. Nous le poursuivrons.

Le second acquis porte sur la sécurité. Nous avons recruté beaucoup de personnels en station pour assurer la sécurité et les équipes vont rester. Nous avons ainsi déjà embauché globalement plus de 1000 agents, financés par Ile-de-France Mobilités. Nous avons prévu d’en recruter 1000 de plus d’ici à 2027.

En particulier, 16 brigades cynophiles ont été mises sur pied sur le réseau RATP et viennent s’ajouter aux 50 qui existaient jusqu’alors. Elles permettent d’intervenir plus rapidement en cas de colis abandonnés.

Nous avons également créé une brigade régionale de sécurité pour les transports franciliens (BRT) sous le commandement d’Ile-de-France Mobilités. Une cinquantaine de personnes ont été recrutées pour patrouiller dans le réseau francilien. Nous allons embaucher 50 personnes de plus d’ici le premier trimestre 2025.

Rappelons aussi que le CCOS, centre de coordination opérationnelle de sécurité, -un centre de commandement unique en Europe-, réunit dans un même lieu les différents services chargés de la sécurité des réseaux de transport d’Ile-de-France (SNCF, RATP, police régionale des transports, gendarmerie). La coordination entre ces services permet des interventions rapides et efficaces.

Enfin, nous avons installé 500 caméras supplémentaires dans les gares, à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques. Des gares qui sont de plus en plus accessibles puisque 290 le sont désormais.

VRT. Des renforts en personnel ont permis de mieux informer les usagers et de limiter les files d’attente aux guichets. Seront-ils maintenus?

G. L. Il y aura toujours des renforts sur le terrain mais en moins grand nombre car les besoins ne sont plus exactement les mêmes. Pendant les JOP, 500 000 personnes empruntaient chaque jour les transports publics, sans forcément bien les connaître. Désormais, nous allons plutôt accompagner le développement du Pass Navigo annuel et mensuel ainsi que la montée en puissance de la carte Liberté Plus pour les voyageurs plus occasionnels.

Par ailleurs, les JOP ont permis d’améliorer la signalétique qui était de grande qualité, et d’apporter une meilleure information aux voyageurs notamment sur des RER où l’affluence était mesurée et communiquée en temps réel.

Le recours à l’intelligence artificielle a été développé notamment avec des traducteurs comme Tradivia financé par Ile-de-France Mobilités pour la RATP. Nous avons aussi expérimenté la vidéoprotection algorithmique dans certaines zones des transport publics. L’expérimentation s’achève avec la fin de la loi JOP qui le permettait. Mais nous allons proposer au gouvernement de continuer les tests.

VRT. Les efforts en matière de propreté vont-ils perdurer?

G.L. Nous renforçons nos exigences en matière de propreté de contrat en contrat. Nous allons continuer : nous aurons un réseau plus propre, avec le renfort des actions dans les rames et stations et le renfort du personnel. Mais je crois aussi au renforcement de la répression pour garantir plus de civisme car c’est encore mieux d’avoir une rame ou une station qui n’est pas salie.

Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt

 

Ewa

DB Schenker pourrait être racheté par le danois DSV

db schenker e1726737411397
DB Schenker, la branche logistique de la Deutsche Bahn, a trouvé son repreneur : selon l’agence de presse Reuters, il s’agit du groupe danois DSV, numéro trois sur le marché mondial de la logistique. Si l’opération se fait ( elle doit encore être être approuvée le 27 septembre par le conseil de surveillance du groupe allemand), elle donnerait naissance à un géant de la logistique, DB Schenker étant également l’un des quatre grands acteurs de ce marché dans les domaines du transport terrestre, du maritime et de l’aérien.
La DB envisageait depuis des années cette vente qui devrait finalement lui rapporter un peu plus de 14 milliards d’euros. Présente dans plus de 130 pays (avec 1800 sites d’activités) avec plus de 75.000 salariés, cette filiale est la vache à lait du groupe. Schenker réalise en effet la moitié du chiffre d’affaires de la DB.
Le produit de la vente sera consacré en grande partie à la réduction de la dette de la DB (plus de 30 milliards d’euros) et au financement des infrastructures ferroviaires qui souffrent d’un énorme retard d’investissements. L’Etat allemand, actionnaire du groupe, a en effet exigé de la compagnie qu’elle se recentre sur son cœur d’activité, c’est-à-dire le transport ferroviaire.
 

Ewa

La RATP remonte la pente

capture decran 2023 08 30 a 08 07 48 e1726232305606

Les grosses difficultés de la RATP semblent derrière elle, même si tout n’est pas encore réglé. Ses problèmes de recrutement sont résolus (en particulier 250 conducteurs ont été embauchés pour les JO et au-delà) permettant d’augmenter les rotations des bus mises à mal après le Covid. Les prix de l’énergie se sont « détendus » et les négociations avec les autorités organisatrices de mobilités (en particulier avec Ile-de-France Mobilités) ont permis de « normaliser » l’indexation sur l’inflation de leurs contributions. Enfin, l’offre de transport s’est développée avec la prolongation des lignes de métro 14 et 11 et du tramway T3B. Conséquence, « une très forte dynamique de l’activité » est enregistrée sur le premier semestre, selon les termes de Jean-Yves Leclercq, directeur financier de la RATP. Le chiffre d’affaires, de 3,48 milliards d’euros, fait un bond de 10,2 % comparé à la même période de l’année précédente.

Retour à la normale

« Il y a un retour à la normale de la production« , commente encore le dirigeant, qui estime probable une poursuite de la progression au second semestre. La hausse de l’activité est portée à la fois par l’Epic (+8,5 %) et les filiales (+14,4 %). RATP Dev en particulier a gagné de nouveaux contrats en France et aux Etats-Unis et vu d’autres monter en puissance. Le contrat du métro de Ryad est par exemple entré en phase d’exploitation. L’activité des filiales représente désormais 27 % du chiffre d’affaires du groupe.

Mais le résultat net part du groupe reste négatif, bien qu’en amélioration par rapport au premier semestre 2023 : 54 millions d’euros (contre 129 millions d’euros un an plus tôt). Certaines filiales restent franchement dans le rouge, reconnaît la RATP sans en donner le détail. En plus de ses difficultés à Londres (l’activité doit être vendue), RATP Dev perd de l’argent (comme ses concurrents) avec ses contrats de bus Optile en moyenne et  grande couronne. En cause, comme nous le soulignions dans un précédent article, les surcoûts dus à l’inflation et à l’énergie, la fréquentation toujours en baisse comparée à la période avant-Covid et le montant des pénalités infligées par IDFM pour manquement aux objectifs. Des causes difficilement prévisibles lorsque les objectifs ont été fixés, plaident les opérateurs d’Optile.

Premières attributions de bus parisiens en novembre

L’activité de RATP CAP Ile-de-France pèse aussi dans les comptes. Chargée de répondre aux appels d’offre sur le périmètre des transports parisiens qui s’ouvrent à la concurrence (13 lots de bus parisiens sont en appel d’offre), cette filiale dépense surtout de l’argent pour y répondre. En attendant de pouvoir en gagner, espère-t-elle. La décision sur trois premiers lots est attendue en novembre, le début de l’exploitation est prévue un an plus tard. Le nouveau contrat qui devrait être signé avec IDFM au milieu de l’année prochaine devra en tenir compte. Et préparer également l’ouverture à la concurrence du mode tramway qui sera entière en 2030.

MH P


Un niveau d’investissement record

Les investissements ont progressé de 37 %, en atteignant 1,2 milliard d’euros sur l’Ile-de-France durant le premier semestre. Un record selon la RATP, qui l’explique par le lancement des gros projets d’infrastructures (lignes 14, 11, T3B) et par l’accélération des investissements permettant de fiabiliser l’exploitation pendant les JO. La dette s’est nettement accrue de 700 millions d’euros environ. La RATP s’attend toutefois à sa stabilisation  sur l’ensemble de l’année.

 

 

Ewa

17,4 millions pour rénover la verrière de la gare d’Angoulême

img 8768

Construite il y a un peu plus d’un siècle, la verrière de la gare SNCF d’Angoulême (Charente) se refait une beauté. Un investissement de 17,4 millions d’euros est engagé pour rénover cet ensemble de 3 000 m2. Si l’objectif est de « revenir à la forme d’origine avec des lanterneaux » selon SNCF Gares & Connexions, des panneaux verriers photovoltaïques pourraient être installés. Le chantier qui vient de démarrer est prévu pour s’achever en février 2026.

Ewa

Un appel à l’Etat après une motion de l’Ile-de-France contre le projet de Ligne Nouvelle Paris Normandie

lnpn 230918 cartes octobre2023 v2 ok 2 page 0001 0 e1726146343665

La région Ile-de-France a déclenché une série de réactions outrées après son adoption, le 11 septembre, d’une motion contre la future Ligne Nouvelle Paris-Normandie. Un projet estimé à 11,5 milliards d’euros et qui doit mettre Rouen à moins d’une heure de Paris (contre 1h20 actuellement) et Le Havre à 1 h45 (2h05 aujourd’hui). Mais il est jugé « désastreux« par Valérie Pécresse, la présidente de l’Ile-de-France, pour  son impact écologique et économique « pour les communes traversées, notamment dans les Yvelines« .

Les partisans de la LNPN appellent l’Etat à poursuivre le projet. Dans un communiqué, la Normandie estime « qu’après avoir formulé des exigences qu’elle savait impossibles à financer, Valérie Pécresse tente désormais d’enterrer, frontalement et unilatéralement, ce projet essentiel pour la Normandie« . Selon la région, « la LNPN profitera autant aux Franciliens qu’aux Normands« . Cette posture, « qui réinvente le mépris parisien envers une province fantasmée« , fait « abstraction des nombreuses études déjà menées par les partenaires du projet depuis plus de dix ans, lesquelles représentent plus de 100 millions d’euros, ainsi que des engagement pris par la Région Normandie avec notamment le cofinancement acté des études pour le saut-de-mouton de la gare Saint-Lazare et les segments prioritaires de la ligne« , poursuit-elle. De plus, « la ligne nouvelle libèrera des sillons, c’est-à-dire des capacités, au profit des trains de fret, réduisant ainsi les nuisances liées aux transports routiers, non seulement pour accompagner le développement du port du Havre, mais également pour toute la logistique et les approvisionnements propres à Paris et à l’Ile-de-France« .

Ewa

Des résultats encourageants dans la lutte contre la pollution de l’air dans le métro lyonnais

Metro Lyon Ligne B MPL 16

La lutte contre la pollution dans le métro progresse selon l’autorité organisatrice des transports lyonnais. Sytral Mobilités a en effet fait installer 16 colonnes de purification dotées d’un système d’ionisation capturant jusqu’à 95 % des particules fines dans le métro, où les concentrations de particules fines sont plus élevées qu’à l’extérieur.

Plus précisément, une expérimentation va être menée pendant quatre à six mois sur les quais de la ligne B à la station Saxe-Gambetta. Elle fait suite à un autre test probant effectué avec un dispositif de filtration, qui avait déjà permis de réduire la pollution de l’ordre de 30 %. Cet équipement a été transféré à la station Vieux-Lyon qui, par sa profondeur de 24 mètres, fait partie des plus polluées.

La solution la plus efficace consistant à traiter le problème à la source, la mise en service de nouvelles rames automatiques avec système de freinage électrodynamique sur la ligne B a aussi fait baisser de 20 % à 50 % les concentrations de polluants dans l’air. Des mesures effectuées par l’organisme Atmo ont en effet démontré que le niveau moyen de PM10 avait été divisé par deux et même par trois pour les PM2,5 entre 2020 et 2023.

Sytral Mobilités a également engagé un nettoyage approfondi des quais et des tunnels grâce à un système d’aspiration avec rétention des particules. Là encore, les résultats sont encourageants avec une réduction des concentrations jusqu’à 25 %. La généralisation des expérimentations concluantes et le plan de modernisation du métro devraient permettre de poursuivre sur cette bonne dynamique.

Séverine Renard