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Ewa

La RATP modernise le poste de Bourg-la-Reine en vue de NExTEO

RER B @YannGoubin
La RATP enregistre une forte croissance du trafic sur le RER B : un million de personnes transportées par jour, + 13 % de voyageurs en plus sur les cinq dernières années pour la partie qu’elle exploite entre Gare du Nord et les terminus sud de la ligne, Saint-Rémy-les-Chevreuse et Robinson. Pour y faire face, la Régie a lancé en fin d’année dernière des travaux de modernisation du poste d’aiguillage de Bourg-la-Reine.

Il s’agit de faire évoluer la technologie de ce poste  à transit rigide (PTR), vers celle des posts tout relais à transits souples (PRS). Une étape indispensable en vue d’accueillir le futur système de signalisation NExTEO. Grâce à la communication entre les rames, ce système CBTC doit permettre de l’augmentation du nombre de trains sur le RER B, la deuxième ligne la plus fréquentée d’Europe.

Les équipes de maintenance de la RATP ont commencé le changement des moteurs d’aiguille de 21 appareils de voies lors du long week-end du 11 novembre. Ce travail se poursuivra au cours de sept autres longs week-ends : quatre en 2025 et trois en 2026. Ce sera aussi l’occasion de moderniser la signalisation, avec la création de fondations (massifs) pour installer des nouveaux supports de signaux, ou le changement des armoires électriques en vue de passer à la technologie LED. L’objectif est de livrer les nouvelles installations ferroviaires à l’été 2026.

Par ailleurs, l’interruption temporaire de circulation (ITC) du 9 au 11 novembre a également été l’occasion pour la RATP d’adapter certaines infrastructures au futur matériel MI20 qui doit circuler sur la ligne. En abaissant la voie à la gare de Parc-de-Sceaux et en refaisant la plateforme, voie et ballast, sur la voie 4 du faisceau en gare de Robinson.

Ewa

Une convention pour mieux desservir Monaco

Gare de Vintimille @MhP

Le gouvernement de Monaco et la société SNCF Sud Azur ont signé le 20 décembre une convention relative au financement de l’acquisition de deux rames Regio 2N, d’une capacité de 500 places chacune. Elles seront « affectées au parc roulant desservant la Principauté en vue de renforcer le plan de transport en heure de pointe (4 rames longues le matin et le soir entre Cannes et Monaco) et de cadencer le trafic au quart d’heure toute la journée (124 TER/jour dans les deux sens à Monaco)« , indique la région. Elles sont attendues au deuxième trimestre 2027.

C’est la société SNCF Sud Azur qui est, depuis le 15 décembre, le nouvel opérateur, rappelle la Région, suite à un « appel d’offres sur les lignes TER du secteur Azur (Les Arcs-Menton et Grasse-Cannes La Bocca-Vintimille), avec des objectifs ambitieux de 98% en termes de ponctualité et de respect de la capacité« .

La  gare de Monaco Monte-Carlo est la troisième gare de la région en termes de trafic TER avec 8 millions de voyageurs en 2023 (+ 20% sur les 7 premiers mois de 2024). L’entretien et la maintenance de ces deux rames s’effectuera au nouveau centre de maintenance de Nice Saint-Roch et non plus à Marseille, ce qui doit réduire le temps d’indisponibilité du matériel.

Ewa

Alstom engrange deux contrats pour 760 millions d’euros

usine d'Alstom à Salzgritter @MhP

Alstom a annoncé le 23 décembre avoir enregistré deux nouvelles commandes de la part de deux clients européens, sans préciser leur identité. Le montant atteint près de 760 millions d’euros.

Le constructeur français indique que ce sont des contrats « de service ». Le premier d’une valeur de quelque 500 millions d’euros comprend la fourniture de matériaux et de pièces détachées pour « des flottes de matériels roulants d’Alstom au cours des 23 prochaines années ».

La deuxième, estimée à 260 millions, concerne une « prestation exhaustive de service de maintenance pour neuf ans sur une flotte de trains régionaux comprenant la maintenance de premier niveau et la révision à mi-vie ».

Ewa

Un projet XXL pour la gare de Bordeaux Saint-Jean

SNCF Réseau va accompagner les collectivités qui souhaitent un RER métropolitain. Ici la gare Saint-Jean (agrandie par Arep), au cœur du projet de Serm de Bordeaux.

L’attractivité de la gare de Bordeaux Saint-Jean ne se dément pas : après avoir accueilli 11 millions de voyageurs en 2011, puis 26 millions en 2022, elle en a vu passer 28 millions en 2023. Avec une hausse continue de 8,5 % par an et une croissance plus rapide que prévue – due en partie à l’arrivée de la LGV/SEA en 2017-, elle est devenue la gare de province la plus fréquentée. Et ce n’est pas fini puisque les experts tablent sur 31 millions de voyageurs en 2030. De nouvelles offres se profilent en effet à l’horizon, comme le développement du RER Métropolitain et ses trois axes majeurs : Libourne-Arcachon, Saint-Mariens -Langon et la ligne du Médoc. Sans oublier le GPSO, en direction dans un premier temps vers Dax et Toulouse.

Mais les infrastructures n’ont pas suivi : le pôle d’échanges, inauguré en 2011, ne répond plus aux attentes. Aux heures de pointe il est rapidement saturé. Trains, bus, taxis, deux-roues cohabitent difficilement dans un site exigu, au milieu du flux incessant des piétons et du stationnement anarchique des automobiles. La rue Charles Domercq, artère faisant face à la gare, est alors  totalement encombrée. A l’intérieur de la gare, il en va de même.

Pour faire face à la demande, un projet à 100 millions d’euros, baptisé « Grande gare de Bordeaux », est sur la table.  « Il s’agit d’un projet majeur pour une gare emblématique », commentent les différents partenaires, Région, Métropole, ville, Gares et Connexions, l’Etat. La Commission européenne a d’ailleurs participé à hauteur de 50 % au financement des études, Ce projet est ainsi soutenu travers du MIE (mécanisme pour l’Interconnexion en Europe).

Ce projet prévoit donc une profonde restructuration en espaces. A l’extérieur, la transformation profonde du P.E.M est nécessaire. Cela implique de repenser l’accès et la cohabitation des différents modes de transport, créer un nouveau parking voitures, revoir le cheminement piétonnier où l’absence de végétation se fait cruellement sentir, installer une gare routière au pied du pont de la Palombe, côté sud.

A l’intérieur, il s’agit de créer des espaces modulables pour faciliter l’accès aux quais, agrandir les lieux de cohabitation et obtenir une déambulation plus apaisée. Il est envisagé   de réaliser une interconnexion entre les souterrains existants, l’ouverture, il y a quelques années d’un couloir parallèle au quai n°1 n’ayant pas suffi. Une passerelle enjambant les voies côté sud pourrait voir le jour, facilitant l’accès côté Belcier.
Compte tenu du montant des investissements et des aménagements prévus, une phase de concertation publique, dans le respect de la loin, a eu lieu entre le 2 septembre et le 11 octobre. Gares et Connexions sera le maître d’ouvrage de ce projet d’ampleur.

Ewa

Ce qui nous attend en 2025

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Cette année sera marquée par de nombreux rendez-vous, notamment dans le domaine de l’ouverture à la concurrence des bus de la RATP, des trains de banlieue et des Intercités. La question du financement des infrastructures devra aussi être tranchée. Voici quelques temps forts repérés par la rédaction. Une liste qui ne demande qu’à s’enrichir…
 

JANVIER

▷ 1er janvier :
• La réforme des tarifs entre en vigueur en Ile-de-France. Un tarif unique s’applique : 2,50 pour les trains et les RER et 2 euros pour les bus et les trams. Le prix du Navigo passe à 88,80 euros.
• Début de l’activité des deux sociétés Hexafret et Technis qui remplacent Fret SNCF.
• RATP Dev gère désormais les modes lourds (métro, funiculaire, tramway…) de Lyon tandis que Keolis exploite les bus et trolleybus.
• RATP Dev reprend également l’exploitation et la maintenance des réseaux de mobilités des villes de Caen et de Narbonne.
• Les véhicules polluants (Crit’Air 3) ne peuvent plus circuler dans la zone à faibles émissions (ZFE) délimitée par l’autoroute francilienne A86. Une nouvelle étape dans la mise en application de la ZFE dans la métropole du Grand Paris. D’autres métropoles sont aussi concernées par ces mises en place de ZFE. Par exemple Rennes, où dans un premier temps seuls les véhicules les plus polluants sont interdits.
. La région Grand Est prend la compétence sur 525 km de routes nationales non concédées comme le permet la loi 3DS. En clair, la région va entretenir et exploiter ce réseau à titre expérimental pendant cinq ans. Le projet inclut la mise en place d’une « éco-contribution poids lourds » (ECPL) qui permettra de financer les investissements nécessaires.
• Vélo & Territoires et le Club des villes et territoires cyclables et marchables deviennent le Réseau vélo et marche, un réseau unique des collectivités engagées pour les mobilités actives en France.

 

▷ 5 janvier
• Les trois autres lignes du réseau du métro de Riyad en Arabie Saoudite devraient avoir été mises en service.

 

▷ 8 janvier
• Mise en place du dispositif Stop Fraude. Il doit permettre de vérifier la fiabilité des adresses données par les contrevenants. C’est l’Imprimerie nationale qui hébergera et gérera la plateforme de renseignements des adresses.

 

▷ 29 janvier
• Réouverture de la station Hôtel-de-Ville de la Courneuve (en Seine-Saint-Denis) sur la ligne T1.

 

▷ Et aussi :
• Attribution du contrat sur les Intercités, après l’appel d’offres lancé par l’Etat sur les lignes Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux.
• Inauguration de la gare de Villejuif-Gustave Roussy dans la partie sud de la ligne 14 de la RATP. Cette gare assurera l’interconnexion entre les lignes 14 et 15 sud et desservira le premier centre de lutte contre le cancer en Europe.
• Réception des premières rames du métro nouvelle génération MF19 sur la ligne 10 pour mener des essais, en vue d’une mise en service des premières rames à partir de la fin 2025.
 • Arrivée d’une première rame Ouigo rénovée.

 

FÉVRIER

• Réunion négociation annuelle obligatoire (NAO) à la RATP pour décider des hausses de salaires.

 

▷ Et aussi
• Une conférence sur le financement du transport public devrait être organisée.
• Conclusion de la Mission sur les violences routières.
• Livraison de la phase 2 du technicentre Val Notre Dame à Argenteuil (Ligne J) sous maitrise d’ouvrage SNCF Voyageurs.
• Présentation du calendrier révisé pour la mise en service de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express

 

MARS

▷ 15 Mars
• Lancement de l’autoroute ferroviaire Cherbourg-Bayonne.

 

▷ 22 mars
• Le groupement Stretto (composé de Keolis et SNCF Voyageurs) va exploiter les lignes du lot ferroviaire ouvert à la concurrence par Ile-de-France Mobilités : les tramways T4, T11 et la branche Esbly <> Crécy de la Ligne P.

 

▷ 31 mars
• Réouverture de la partie Est (Bobigny-Noisy-le-Sec) du tramway T1.
▷ Et aussi :
• Remise en service de la ligne ferroviaire de la Maurienne après l’éboulement d’aoput 2023.

 

AVRIL

▷ 1er avril
• Fin de l’interruption temporaire de circulation permettant l’ouverture de la ligne du tramway T1 jusqu’à Noisy-le-Sec.

 

▷ Et aussi :
• Après s’être implantée en France en lançant des lignes entre Lyon et Marseille, et Barcelone et Madrid, la compagnie des chemins de fer espagnole Renfe annonce l’ouverture d’une troisième liaison, entre Toulouse et Barcelone. Plus tard, elle vise Paris.
• L’automotrice à grande vitesse Alstom Avelia Liberty devrait être mise en service par Amtrak à partir du printemps 2025, entre Boston et Washington.

 

MAI  

▷ 15 mai : Grands Prix des Régions organisés par Ville, Rail & Transports.
▷ Et aussi :
• Réouverture de la ligne Luchon-Montréjeau.
• Première nationalisation d’un opérateur de transport ferroviaire dans le cadre du plan britannique visant à faire passer les compagnies privées dans le giron public. South Western Railways, qui opère dans le sud ouest de l’Angleterre, sera la première entreprise concernée. Suivront en juillet : la société c2c, puis à l’automne Greater Anglia.

 

JUIN 

▷ Du 15 au 18 juin : Sommet de l’Union internationale ds transports publics (UITP) à Hambourg

 

▷ Du 24 au 26 juin :
• Salon Sifer à Lille
• Journées Agir à Reims

 

▷ 29 juin
• Lancement des trains de Transdev sur l’axe Marseille-Toulon-Nice dans le cadre de la ouverture à la concurrence des TER voulue par la région Sud.
▷ Et aussi mi-2025 :
• Signature du nouveau contrat entre IDFM et la RATP pour cinq ans.
• Résultats d’appels d’offres de la ligne L puis de la Ligne J dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des trains de banlieue parisienne.
• Attribution du lot TER Bourgogne Ouest Nivernais par la région Bourgogne-Franche Comté.
• Des rames Régiolis transfrontalières France-Allemagne (TFA) doivent circuler à l’été 2025 entre l’Alsace, la Lorraine et les Länder voisins (Rhénanie-Palatinat, Sarre, Bade-Wurtemberg).
• Début des travaux du futur centre de commandement des RER B et D. Il sera implanté à la Plaine Saint-Denis et doit être opérationnel à l’horizon 2030.
• Le premier téléphérique d’Île-de-France, le Câble 1, doit être mis en service dans le Val-de-Marne. Il desservira cinq stations situées entre les communes de Créteil et Villeneuve-Saint-Georges.

 

JUILLET : 

▷ 1er juillet
• Le Danemark succède à la Pologne à la présidence de l’Union européenne.

 

▷ Du 8 au 11 juillet
Le Congrès sur la grande vitesse ferroviaire tient sa 12e édition à Pékin en deux endroits symboliques : le China National Convention Center (CNCC) (Centre national chinois des congrès) et le National Railway Test Center (NRTC) (Centre d’essai ferroviaire national. Il est organisé conjointement par l’Union internationale des chemins de fer (UIC) et les chemins de fer chinois.

 

AOUT :

▷ 1er août :
• Keolis commence l’exploitation du lot de bus gagné en Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des bus RATP. Une autre partie du contrat doit commencer le 1er novembre pour sept ans.
• Bus Optile en concurrence phase 2 : démarrage du nouveau contrat dans le nord-ouest de l’Île-de-France (DSP1 Vexin).

 

▷ Et aussi :
• Achèvement du chantier du Pont des Cathédrales à Saint-Denis qui remplace un ouvrage centenaire. Ce pont pourra accueillir les trains de la ligne K, les RER mais aussi les futures navettes du CDG Express.
• A partir d’août, la ligne Paris-Orléans ferme en journée pour travaux. Le chantier va durer six mois.
• Le parc de TFS (ancien matériel) est totalement remplacé, à la fin de l’été, par 37 nouvelles rames TW20 sur le T1.

 

SEPTEMBRE

▷ 1er septembre
• Le Sytral fusionne ses trois réseaux historiques sous une marque unique : TCL, le réseau des transports en commun lyonnais, les Cars du Rhône, le réseau de transport interurbain du département, et Libellule, le réseau de transport de la Communauté d’agglomération de Villefranche-Beaujolais-Saône, seront ainsi réunis sous un seul et même nom : TCL.

 

▷ Et aussi :
• Le protocole signé entre le conseil régional de Bretagne et six intercommunalités de l’axe Quimper-Vannes (dénommé « BreizhGo Express Sud »), prévoit plus de fréquences de TER dès la rentrée 2025. Cette démarche partenariale entre une région et des EPCI est présentée comme une première nationale.
• Réouverture de la gare de Talence-Médoquine. Les travaux avaient été lancés en avril 2024. La gare doit être au cœur d’un pôle d’échanges multimodal de transports dans la décennie à venir.

 

OCTOBRE

▷ 16 octobre :
• Les Grands Prix de la région capitale sont organisés par Ville, Rail & Transports.

 

▷ Et aussi :
• Tous les délégataires des lots de bus RATP devaient avoir été choisis d’ici octobre. Les emblématiques lignes parisiennes intra-muros doivent être attribuées en dernier.

 

NOVEMBRE

▷ 1er novembre :
• RATP Cap Île-de-France, qui a gagné les lots 42 « Boucles Nord de Seine », et 45 « Boucles de Marne », commence à exploiter les bus gagnés dans le cadre de l’appel d’offres lancé par IDFM. Pour une durée de 8 ans.

 

▷ Du 4 au 6 novembre :
• Les Rencontres nationales du transport public (RNTP,) se déroulent à Orléans.

 

DÉCEMBRE

▷ 14 décembre
• Fin des travaux sur la ligne reliant Nice à Tende. Le train des Merveilles était stoppé depuis septembre 2024 pour permettre la réalisation d’importants travaux de rénovation et de modernisation de la ligne de la vallée de la Roya.

 

▷ 16 décembre :
• 34e édition du Palmarès des Mobilités organisé par Ville, Rail & Transports.

 

▷ Et aussi :
• Signature du nouveau contrat liant SNCF Voyageurs à Ile-de-France Mobilités (IDFM).
• La région Grand Est prévoit, d’ici la fin 2025, de choisir le ou les nouveaux concessionnaires de plusieurs lots de TER ouverts à la concurrence : le lot Bruche-Piémont-Vosges en décembre. Auparavant, elle devrait avoir choisi le ou les délégataires pour le lot transfrontalier Est-Strasbourg au 3e trimestre ainsi que pour le lot transfrontalier Ouest-Metz.
• De son côté, la région Sud choisira son concessionnaire pour le lot Est Provence et pour la ligne des Alpes au cours du second semestre.
• Commande de matériels Intercités pour les trains de nuit et pour la transversale Bordeaux-Marseille annoncée en 2024 par l’Etat pour 2025.
• Tout au long de l’année, poursuite du déploiement des rames Alstom RER NG pour les RER E et D
• Pour la ligne 18 : arrivée au SMR (site de remisage et de maintenance ferroviaire) de Palaiseau des premières rames Alstom destinées à la ligne 18 du métro Grand Partis Express.
• Le MF19 entrera en circulation sur la ligne 10 du métro parisien.
• La gare de Lyon Part-Dieu devrait avoir été totalement rénovée.
• Fin des travaux sous l’avenue des Champs Elysées où doit être construit sous terre un hôtel logistique où seront stockées des marchandises pouvant être livrées par mobilités douces.
• L’avenir d’Orlyval doit être décidé à la fin de l’année, suite aux études qui auront été menées auparavant. Ces navettes se voient remises en question depuis l’arrivée de la ligne 14 qui met le centre de Paris à une vingtaine de minutes de l’aéroport.
• Des travaux pourraient démarrer côté Lettonie pour lancer le projet ferroviaire Rail Baltica (Varsovie – Kaunas – Riga – Tallinn – Helsinki) soutenue par Bruxelles.
• Le projet de métro de Belgrade pourrait franchir une nouvelle étape vers sa réalisation. Il comprend à horizon 2028 une ligne de 21,8 km et 21 stations, puis vers 2030 une seconde ligne de 24,2 km et 26 stations et enfin une ligne de 23 km et 22 stations.
• Le choix du groupement chargé de réaliser la ligne à grande vitesse Québec-Toronto pourrait être décidé en 2025… si le gouvernement canadien ne change pas. Le montant de l’investissement pourrait représenter 53 milliards d’euros. Des entreprises françaises sont sur les rangs.

Ewa

L’Etat commande 22 rames à Caf pour la liaison Bordeaux-Marseille

Rame Oxygène

Le ministère des Transports a annoncé avoir signé le 2 décembre, avec SNCF Voyageurs et l’Afitf (Agence de financement des infrastructures de transport de France), une convention pour financer une commande de 22 rames automotrices Oxygène  pour la desserte de trains d’équilibre du territoire (TET) Bordeaux-Marseille. Elles seront fabriquées par CAF sur le site de Reichshoffen (Bas Rhin) qui appartenait précédemment à Alstom.

Cette commande fait partie d’un marché plus vaste conclu le 5 décembre 2019 entre SNCF Voyageurs et CAF. Il comporte une tranche ferme de 28 rames, prévues pour être mises en service en 2027 sur les lignes TET Paris – Clermont-Ferrand et Paris – Limoges – Toulouse, ainsi qu’une tranche optionnelle de 75 rames. Les 22 rames destinées à la ligne TET Bordeaux – Toulouse – Marseille sont les premières commandées sur cette tranche optionnelle. Une rame sera présentée au premier trimestre 2025 en Île-de-France.

« Ces automotrices électriques, spécialement conçues pour les dessertes ferroviaires de moyenne et de longue distance, seront mises en circulation à partir de 2028 et remplaceront les trains Corail et leurs locomotives sur la Transversale Sud, entre Bordeaux et Marseille« , précise le ministère dans un communiqué. Avec la construction d’installations de maintenance adaptées à ce nouveau matériel roulant, l’investissement représente près de 650 millions d’euros apportés via l’Afitf.

La desserte Bordeaux-Marseille, longue de 680 km est, en 2023, la première ligne TET en termes de passagers (3,9 millions, soit 37 % des TET de jour), souligne le communiqué. « Elle connaît depuis 2019 une très forte croissance de trafic (+ 47 % entre 2019 et 2023)« , ajoute-t-il.

 

 

Ewa

Les premiers (faux) pas du ministre des Transports

Philippe Tabarot

A peine nommé et déjà critiqué. De nombreux cheminots n’ont pas du tout apprécié les commentaires du nouveau ministre des Transports (LR) après le suicide, le 24 décembre, d’un conducteur de TGV. L’événement « aurait pu être plus grave » si le conducteur « avait souhaité faire dérailler son train », a déclaré le 25 décembre Philippe Tabarot.

« Il n’y a eu aucune once d’humanité dans ses propos« , a dénoncé sur RTL, le député LFI de l’Essonne Bérenger Cernon, ancien cheminot. « Le nouveau ministre des Transports n’a pas un mot de compassion pour notre collègue, préférant alimenter le cheminot bashing le plus stupide en sous entendant que les voyageurs auraient pu êtres blessés« , a déploré de son côté sur X Fabien Villedieu, membre de Sud Rail.

Face au début de polémique, le ministre est revenu sur ses déclarations. « Certains de mes propos ont été mal interprétés, a-t-il dit. Il y a eu des répercussions sur des centaines de personnes, mais c’est avant tout un drame humain », a concédé le 26 décembre celui qui était jusqu’alors vice-président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat.

Reste que ses propos montrent une méconnaissance du système ferroviaire alors qu’il passait pour un bon connaisseur du secteur, Un conducteur ne peut pas faire dérailler son train car des systèmes automatiques de freinage des trains existent sur toutes les grandes lignes ferroviaires.

Ewa

Alstom exploitera le 1er janvier le réseau Metrolink entre Los Angeles et San Diego

Metrolink @Metrolink

Alstom a annoncé début décembre avoir remporté le contrat d’exploitation et de maintenance des trains du réseau de transport de banlieue Metrolink qui dessert les comtés de Los Angeles, Orange, Riverside, San Bernardino, Ventura et San Diego. Jusqu’alors, Alstom assurait seulement la maintenance. Un contrat dont l’entreprise avait hérité lors de l’acquisition de Bombardier Transportation, qui assurait cette fonction depuis 1998. Avec ce nouveau contrat confié par l’autorité organisatrice des transports ferrés de Californie du sud (Southern California Regional Rail Authority), Alstom élargit son périmètre à l’exploitation qui jusqu’à présent était assuré par Amtrak.
Le nouveau contrat, qui commence le 1er janvier et s’étendra jusqu’au 30 juin 2030, représente un montant de 515 millions de dollars (490 millions d’euros environ). Il prévoit une extension possible de trois ans, ce qui porterait le montant à environ 817 millions d’euros.
Alstom va garder les 180 employés en poste et prévoit de recruter plus de 200 personnes supplémentaires au 1er juillet 2025.
Le réseau de Metrolink s’étend sur 877 km et comprend huit lignes desservant 67 gares au total. Metrolink comprend également la ligne Arrow, longue de 15 kilomètres qui relie les villes de San Bernardino et de Redlands. La flotte se compose de 258 voitures et de 60 locomotives.

 

Ewa

Strasbourg mesure l’affluence à bord de ses tramways

Tram à Strasbourg

La start-up Affluences, spécialisée dans les mesures et la communication, sur l’affluence à bord des véhicules de transport, a été chargée par la CTS, l’exploitant des transports de la métropole de Strasbourg, d’effectuer des relevés à bord des tramways. L’expérimentation prévue pour six mois, vise à mesurer la fréquentation à bord des trams des lignes A et D à la station Etoile Bourse, pour les transmettre en temps réels aux voyageurs de la station suivante, Porte de l’Hôpital.

Affluences a déployé des « tramway scans » sur les quais de la station Etoile. Composé d’une caméra et d’un boitier de comptage, l’équipement est doté d’un algorithme d’IA. Il scanne les rames et évalue leur taux de charge à travers les portes et fenêtres. Les informations recueillies sont ensuite transmises par le réseau 4G sur une page accessible aux voyageurs, qui leur indique l’affluence à bord, évaluée de 1 à 5 (du plus faible au plus fort). Les voyageurs peuvent accéder à la page dédiée par le biais d’un QR code indiqué en station. L’expérience doit permettre de vérifier la fiabilité de la technologie et son adaptabilité aux spécificités du tramway.

 

Ewa

La sidération après le suicide d’un conducteur de TGV, et la fiabilité du système ferroviaire

Ligne TGV Sud-Est à Cruzilles-lès-Mépillat.
On aperçoit, à gauche de la voie, un repère du système actuel TVM 300.

La famille cheminote est endeuillée après la mort d’un conducteur qui a mis fin à ses jours, le soir de Noël vers 19h30, en se jetant de son TGV à hauteur à Crisenoy au sud de Seine-et-Marne. Le TGV n°6689, parti à 19h de la gare de Paris-Lyon pour relier Saint-Etienne, s’est arrêté grâce à la procédure de freinage d’urgence alors qu’il devait rouler autour de 300 km/h.

Ce drame a démontré la fiabilité du système ferroviaire qui s’appuie notamment sur la « Veille automatique avec contrôle du maintien d’appui » (Vacma). Ce dispositif demande au conducteur d’appuyer puis de relâcher, toutes les 30 secondes, soit une pédale, soit un contacteur avec la main. S’il n’appuie pas de nouveau sur le mécanisme au bout de cinq secondes, une alarme stridente se déclenche pour le faire réagir. « Il a trois secondes pour le faire. S’il ne le fait pas, les moteurs du train coupent automatiquement leur effort de traction et le dispositif automatique de freinage d’urgence se déclenche en même temps. Dans le cas du drame d’hier, ce dispositif de sécurité a fonctionné comme prévu », indique dans un communiqué la SNCF.

Après l’arrêt d’urgence du train, passé le moment de sidération face à l’absence du conducteur dans la cabine et après les premières recherches effectués par des agents, des pompiers sont intervenus. Ils ont dû utiliser un drone pour retrouver le corps en cette nuit noire et pluvieuse. L’officier de police judiciaire, appelé sur les lieux pour l’enquête, n’a donné son autorisation de repartir au TGV et aux trains suivants que vers 1h du matin, une fois que les pompes funèbres ont quitté les lieux.

La circulation des trains a donc été  fortement perturbée dans la soirée du 24 décembre sur la ligne à grande vitesse Sud-Est. « Les trains ont été détournés par les lignes classiques dans les deux sens, ce qui a engendré des allongements de temps de parcours de l’ordre de 1h30 en moyenne. Six TGV ont eu des retards plus importants », souligne la SNCF.

« Tous les trains ont été jusqu’à leur terminus et tous les clients ont été pris en charge, certains par taxi. Aucun train n’a été supprimé. Des mesures de dédommagement allant jusqu’à 100% du billet ont été accordées aux clients des trains les plus impactés, ajoute la compagnie ferroviaire. A Paris, par exemple, le plan Pégase a été mis en place par la préfecture de police, demandant à toutes les sociétés de taxis d’envoyer un maximum de véhicules pour prendre en charge les voyageurs à leur arrivée.