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Ewa

Alstom prévoit d’exploiter des trains en Grande-Bretagne

Alstom a annoncé le 14 mars vouloir exploiter pour la première fois son propre service de transport ferroviaire en Grande-Bretagne. « L’objectif est de créer une connexion directe, qui n’existe pas aujourd’hui, entre le nord du Pays de Galles, le Shropshire, les Midlands et Londres » explique dans un communiqué le constructeur.

Ce service en open access, organisé en partenariat avec le cabinet de conseil SLC Rail, sera opéré sous le nom de Wrexham, Shropshire and Midlands Railway (WSMR). Le lancement de WSMR est prévu en 2025, nécessitant environ 50 nouveaux emplois, principalement dans le nord du Pays de Galles et dans les Midlands. « WSMR est une entreprise privée et indépendante, distincte des opérations ferroviaires franchisées du gouvernement », explique Alstom. La société devait soumettre le 14 mars à l’Office of Rail and Road (ORR) une demande officielle d’ajout de ses services aux dessertes ferroviaires britanniques.

Cinq trains devraient circuler quotidiennement dans chaque direction du lundi au samedi, et quatre trains dans les deux sens le dimanche. Les trains s’arrêteront à Gobowen, Shrewsbury, Telford Central, Wolverhampton, Darlaston, Walsall, Coleshill Parkway, Nuneaton et Milton Keynes sur leur trajet entre Wrexham General et Londres Euston. Ce qui permettra de desservir une zone d’environ 1,5 million de personnes en dehors de Londres, une population qui devrait croître de 16 % au cours de la prochaine décennie, estime Alstom. « Les détails concernant la flotte, la marque et la prestation de services de WSMR seront annoncés ultérieurement », ajoute le groupe.

Pour Nick Crossfield, directeur général d’Alstom pour le Royaume-Uni et l’Irlande, cité dans le communiqué, « il est tout à fait logique que nous nous lancions dans l’exploitation de notre propre flotte pour servir directement les passagers », puisque, explique-t-il le constructeur est « le premier fournisseur de matériel roulant et de services ferroviaires » du Royaume-Uni.

MH P

Ewa

Une Alliance pour décarboner la route

Partant du principe que neuf déplacements sur dix se font par la route en France, une association regroupant 63 membres, et représentant un large panel d’universitaires, d’associations, de collectivités, d’assureurs, de start-ups ou encore d’entreprises (Geodis, Transdev, La Poste, Keolis, Vinci Autoroutes…) s’est constituée pour lancer des initiatives prenant en compte cette réalité et allant dans le sens de la décarbonation.

Baptisée L’Alliance pour la décarbonation de la route, elle a présenté le 12 mars ses objectifs pour « mettre la route au coeur des réflexions et des stratégies de décarbonation du secteur des transports ». Selon elle, il faut le faire « simultanément au déploiement de mesures visant à encourager le report modal vers le ferroviaire, le transport public (bus à haut niveau de service, tramway, métro) et les modes actifs« . Sinon, poursuit l’Alliance, « ces leviers indispensables ne seront néanmoins pas suffisants pour atteindre à eux seuls les objectifs de réduction des gaz à effets de serre à horizon 2030« .

Avec une méthode : faire travailler ensemble les pouvoirs publics et les acteurs de la mobilité, sans exclusion. Les premières annonces concrètes sont attendues d’ici la fin du printemps, selon François Gemenne*, l’un des fondateurs de l’Alliance, également co-auteur du sixième rapport du Giec, Selon lui, « notre capacité à faire baisser les émissions de la route sera un  marqueur ». 

*Venez rencontrer François Gemenne au prochain Club VRT du 27 mars. L’occasion de parler de cette Alliance mais aussi plus généralement de toute la réflexion et des actions engagées pour décarboner les mobilités.

Ewa

Opération séduction pour l’italien ATM qui brigue la ligne 18 et des bus parisiens

Le groupe ATM (Azienda Trasporti Milanesi) cherche à se faire connaître à Paris où il se verrait bien aux commandes de métros ou de bus parisiens. L’opérateur de transport public de la métropole de Milan, mais aussi de Copenhague et de Thessalonique, a présenté plus précisément, le 14 mars ,ses objectifs, lors d’une conférence de presse organisée dans la capitale. « L’Île-de-France représente une opportunité à laquelle nous croyons », a expliqué Arrigo Giana, le directeur général du groupe ATM.
Malgré l’échec de sa candidature lors des appels d’offres des lignes 15, 16 et 17 du Grand Paris Express (la première a été gagnée par RATP Dev, les deux autres par Keolis), le groupe ATM ne se décourage pas. Il a annoncé être candidat à l’exploitation de la future ligne 18 (Orly – Versailles) en partenariat avec Egis. Cette ligne sera mise en service en trois étapes : d’abord la partie centrale entre Massy et Palaiseau (station CEA Saint-Aubin) en 2026, puis le tronçon est, Orly – Massy, en 2027 et enfin Palaiseau et Versailles en 2030.
L’opérateur a aussi remis une offre pour « plusieurs lignes de bus de la petite couronne », mais ne veut pas en dire plus car « l’appel d’offres est en cours ». « Certaines sont dans Paris Intra-muros, d’autres en dehors », a simplement indiqué Giuseppe Proto, le directeur d’ATM France. En attendant, le groupe a installé au début de l’année une antenne dans le centre de Paris.

Aux commandes de tous les modes de transport

Interrogé sur les relations avec les syndicats français, le dirigeant a expliqué qu’il ne les avait pas encore rencontrés mais que des discussions étaient envisagées. « Le fonctionnement avec les partenaires sociaux est à peu près similaire en Italie. Nous y accordons une grande attention, et nous avons une longue expérience dans ce domaine », a-t-il affirmé.
L’opérateur historique de la métropole de Milan (96 municipalités et 3,3 millions d’habitants) rappelle gérer tous les modes de transport : métros classiques (trois lignes à Milan), automatiques (quatre lignes à Copenhague, deux à Milan, une à Thessalonique), tramways (17 lignes à Milan), trolleybus (quatre lignes à Milan), des bus (160 lignes à Milan) ainsi que des services touristiques et des vélos en libre-service. Le groupe assure aussi la maintenance, l’exploitation, la billettique et le stationnement dans la métropole milanaise.
ATM s’est engagé dans un plan, Full electric, qui permettra de remplacer la flotte de 120 bus par des véhicules électriques à l’horizon 2030. Un quart l’est déjà, la moitié le sera en 2026 et le reste d’ici 2030. Grâce à ce plan, les émissions de CO2 seront réduites de 75000 tonnes par an, souligne le transporteur italien.
Yann Goubin

Ewa

Nancy reçoit son premier trolleybus 100 % électrique

Trolleybus Hess 100 % électrique de Nancy
Un an jour pour jour après l’arrêt définitif des TVR arrivés en fin de vie, la Métropole du Grand Nancy a reçu le 12 mars son premier trolley IMC lighTram25 DC. Fabriqué par le constructeur suisse Hess, il est le premier des 25 exemplaires commandés par la métropole.
Parti le matin du 12 mars de l’entrepôt de Hess, à Bellach en Suisse, il est arrivé dans l’après-midi au dépôt Keolis à Ludres, dans la périphérie de Nancy, après avoir été tracté du fait de sa longueur : 24,4 mètres.
Le lighTram compte au total 154 places, dont 46 places assises. Electrique (technologie IMC « in motion charging »), il est économe en énergie (2,4 kWh/km), et aura une vitesse commerciale 15,5 km/h.
L’aménagement intérieur des LighTram commandés par Nancy, comprend sept places adaptées, dont quatre pour les personnes à mobilité réduite, deux pour les usagers en fauteuil roulant et une pour les poussettes. Les barres de maintien d’habitude en inox, ont été peintes en blanc afin d’améliorer les contrastes pour les personnes malvoyantes. Et les informations de destinations, inscrites sur la roulette du trolley seront doublées par des annonces sonores extérieures destinées aux voyageurs.
Après quelques mises au point techniques effectuées par les équipes du constructeur pour rendre le trolley opérationnel, il sera ensuite confié à Keolis. Entre le 13 et le 18 mars, l’exploitant lancera la formation des premiers agents, notamment des futurs conducteurs, et réalisera les tests de conduite.
Les prochains exemplaires de la commande seront progressivement livrés à Ludres à partir de la fin du mois de mars.
Y. G.

Ewa

Keolis poursuit sa croissance avec un petit bénéfice

Keolis à Perpignan

Dans un contexte toujours difficile l’an dernier, avec une forte inflation et la hausse des prix de l’énergie, Keolis a enregistré des « résultats financiers maîtrisés« , avec pour mot d’ordre « une croissance sélective« , a résumé Marie-Ange Debon, la PDG, en présentant le 14 mars les comptes de l’entreprise. »Les effets inflationnistes pèsent sur la rentabilité du groupe« , a indiqué de son côté Christelle Villadary, la directrice financière.

L’opérateur de transport public, détenu à hauteur de 70 % par la SNCF et à 30 % par la Caisse de dépôt et de placement du Québec, affiche ainsi un résultat net part du groupe légèrement positif, à 10 millions d’euros, « malgré les charges financières« , mais en baisse par rapport à 2022 (il avait alors atteint 48 millions d’euros).

Année de conquête

2023 est aussi définie par la PDG du groupe comme « une année de conquête en France et à l’international« . Sur le marché domestique, « la plupart de nos clients nous ont fait confiance et ont renouvelé largement leurs contrats« , a souligné la dirigeante, citant entre autres, Vesoul, Beaune, Dole, Bourg-en-Bresse…

En Ile-de-France, Keolis a remporté les tram-trains T4 et T11 ainsi que la branche Esbly-Crécy de la ligne P, et lancé le T12. L’entreprise a aussi gagné les lignes 16 et 17 du Grand Paris Express. Et elle a « pris en main » la station Saint-Denis Pleyel avec l’objectif de l’ouvrir en juin, juste avant les JO, même si des travaux sont encore en cours gérés par la SGP.

Côté bus, elle s’est vue confier 11 lots en grande couronne sur les 37 ouverts par IDFM. Sa part de marché est passé de 20 à 30 %. En revanche, le démarrage de ces contrats restent compliqués, souvent déficitaires.

Les perspectives sont alléchantes avec les lots actuellement mis en concurrence pour l’exploitation des bus parisiens de la RATP. « C’est un travail de longue haleine. Nous avons déjà remis au moins une dizaine d’offres sur 12 lots. Nous attendons cet automne des décisions sur cinq lots sur douze« , précise la patronne de Keolis.

L’activité augmente de 4 %

L’année a aussi été « intense commercialement » à l’international. Tout particulièrement sur le marché américain avec des gains et renouvellements en Californie, au Texas ou en Arizona. En Europe du nord, Keolis a consolidé sa position en Suède, en remportant notamment un nouveau contrat dans la région de Stockholm.

Globalement, le chiffre d’affaires a augmenté de 4 % comparé à 2022, s’élevant à 7 milliards d’euros « au-dessus du budget, alors que nous ne cherchons pas à faire de la croissance à tous prix« , souligne encore la dirigeante. Il a été porté par le retour des voyageurs un peu partout dans le monde. En France, où Keolis réalise 54 % de son chiffre d’affaires, la fréquentation a augmenté de 5% à 20% selon les réseaux de transport, ce qui a conduit à une hausse des recettes de 10%.

Selon la direction, les recrutements réalisés l’an dernier par Keolis (12 000 au total, dont 6 200 personnes en France), qui  permettent d’assurer l’offre demandée, ne sont plus un sujet. Un motif de satisfaction avant le rendez-vous des JO cet été.

Marie-Hélène Poingt

Des questions sur le choix lyonnais

Keolis a appris hier officiellement qu’il conserverait l’exploitation des bus à Lyon pour encore six années à partir de 2025, « le lot le plus gros« , alors que RATP Dev a récupéré la gestion des modes lourds. Pour ce lot, a commenté Marie-Ange Debon, le Sytral a reconnu que les deux offres de Keolis et de RATP Dev étaient techniquement comparables, mais pas sur le prix, sur lequel la RATP s’est montrée moins disante…

« Nous ne voulons pas proposer de prix inférieurs à nos coûts. Sinon, cela revient à mettre sous pression la qualité de service. Nous cherchons à préserver la qualité de service et la marge de l’entreprise« , a expliqué Marie-Ange Debon, s’alarmant d’une possible « course en avant pour baisser les coûts » qui pourrait conduire « à des distorsions de concurrence« . Ce serait aussi un mauvais signal pour les collectivités tentées par des économies alors que les marges du secteur sont déjà faibles. La RATP a elle-même présenté la semaine dernière des résultats déficitaires

 

 

 

 

Ewa

Le Sytral officialise ses choix : à la RATP le métro lyonnais, à Keolis les bus

« A l’issue de six mois de négociations« , le Sytral a annoncé qu’il allait proposer, lors de son conseil d’administration du 28 mars, de retenir RATP Dev pour gérer les modes lourds (métro, funiculaire, tramway dont Rhônexpress, gestion des infrastructures, informatique, sécurité et contrôle des titres) et Keolis pour les bus, trolleybus et contrôle des titres. L’autorité organisatrice des transports en commun lyonnais confirme ainsi une information de presse, notamment relayée le 6 mars par VRT.

« Sur le lot bus, qui dispose des plus gros effectifs d’agents et du chiffre d’affaires annuel le plus important, c’est la qualité de l’offre technique qui a été déterminante. Sur le lot modes lourds, nous avions deux offres techniques équivalentes ; c’est le coût global du contrat qui a fait la différence », a indiqué dans un communiqué Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et de Sytral Mobilités.

Un changement fondamental pour l’exploitation du réseau TCL qui était, depuis 1993, confié à un seul et même opérateur, Keolis, via une délégation de service public. « Le dernier contrat, débuté en janvier 2017, n’avait pas vu d’opérateur concurrent à Keolis remettre une offre », explique le Sytral qui rappelle avoir alors lancé « une réflexion et des études sur le
périmètre et l’intérêt d’allotir le réseau TCL, répondant par ailleurs à la recommandation de la Chambre
régionale des comptes formulée dans son rapport de juillet 2019 incitant à étudier les avantages et inconvénients d’un allotissement ».

Les nouveaux délégataires commenceront à exploiter leurs lots en 2025, pour une durée de six ans côté Keolis, pour dix ans côté RATP Dev. La gestion des parcs relais et la relation usagers (communication, marketing, commercialisation et distribution des titres, information voyageurs, etc.) seront confiées à des Sociétés publiques locales (SPL), soit une gestion 100% publique (comprenant Sytral Mobilités, la métropole de Lyon et la ville de Lyon) « qui va notamment permettre d’homogénéiser l’information aux voyageurs et la distribution des titres sur l’ensemble du périmètre« .

Reste à savoir quelle suite sera donnée à un courrier envoyé le 27 février notamment à Bruno Bernard, aux entreprises candidates et à quelques journaux, par une personne se présentant comme un consultant qui est intervenu dans la procédure d’appel d’offres pour une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage. Dans cette lettre que VRT s’est procurée, celui qui se présente aussi comme un  « lanceur d’alerte » émet des « doutes sur l’objectivité des analyses » de la personne chargée de l’assemblage des données financières, « fortement accentués par sa proximité » avec « l’un des soumissionnaires, la RATP ».

Sytral Mobilités a confirmé à Lyon Capitale, également récipiendaire de la lettre, avoir reçu « un courrier anonyme de dénonciation calomnieuse visant un salarié de Sytral Mobilités » et rappelé « qu’un code éthique et déontologique a été rigoureusement appliqué pour l’ensemble du personnel qui a participé à la procédure en cours ». Même son de cloche du côté de la RATP qui a expliqué s’appuyer « sur un code éthique rigoureux notamment en période d’appel d’offres », indique le journal.

MH P

Ewa

Le réseau de bus à Paris va être restructuré à l’occasion des JO

Invité mardi matin au Club VRT, Florent Bardon, le coordinateur national des mobilités pour les JO et JOP 2024, a reconnu que l’organisation des Jeux aurait un  « impact assez important » sur le réseau de bus à Paris. Un travail est engagé sur la restructuration du réseau, a-t-il expliqué, en indiquant que « certaines lignes pourraient être détournées et d’autres coupées en deux« . Le plan qui sera mis en place pendant les Jeux olympiques devrait être achevé en avril, a-t-il précisé.

En revanche, selon lui, il n’y aura pas de diminution d’offre, « pas plus que d’habitude l’été« , puisque ce seront avant tout les modes ferrés (métros, RER et trains) qui seront renforcés pour assurer les acheminements massifs de spectateurs. L’offre sera augmentée en moyenne de 15 %.

Pour informer les voyageurs en temps réel et éviter l’engorgement du réseau de transport, Ile-de-France Mobilités proposera un appli spécifique donnant des conseils pour se déplacer. Les itinéraires conseillés ne seront pas forcément les plus courts, a prévenu le Monsieur Transports des JO. Mais ils permettront de mieux gérer les flux.

La SNCF et la RATP donneront les mêmes informations sur leurs applis. Mais il faudrait aussi que les applis les plus connues par les spectateurs de tous pays fassent de même. Les organisateurs travaillent notamment avec Citymapper, avec qui le sujet avance. Côté Google, des échanges « techniques et politiques sont en cours« . Florent Bardon a « bon espoir d’arriver à un accord » et espère « une stabilisation en mars« .

MH P

 

Ewa

SNCF Réseau attribue des contrats à hauteur d’1,8 milliard d’euros pour rénover les infrastructures

ETF

C’est l’un des plus importants appels d’offres qui vient d’être attribué par SNCF Réseau : des travaux d’1,8 milliard d’euros, répartis en quatre lots, ont été confiés à des entreprises pour contribuer à la rénovation des infrastructures ferroviaires. Les chantiers, qui s’étaleront sur sept ans, couvrent « des travaux massifs de renouvellement de voie sur ligne classique et de renouvellement d’aiguillages et de ballast sur ligne à grande vitesse sur l’ensemble du territoire », indique SNCF Réseau.

Le premier lot, qui vise le remplacement d’appareils de voie par méthode industrielle sur ligne à grande vitesse a été attribué à Eiffage-Captrain, qui remporte également un autre lot de remplacement de rails-voie-ballast. Le groupement Colas Rail- TSO se voit confier un lot pour remplacer le ballast sur LGV, et ETF un  autre lot portant sur le remplacement de rails-voie-ballast pour des zones denses du réseau.

Ces attributions donnent de la visibilité sur la programmation des chantiers à venir avec une « organisation permettant une utilisation optimisée des engins de travaux« , estime SNCF Réseau. Elles illustrent également, poursuit le gestionnaire des infrastructures, l’augmentation des moyens alloués à la régénération et à la modernisation du réseau depuis la décision des pouvoirs publics d’accroître progressivement les investissements à hauteur de 1,5 milliard d’euros supplémentaires par an dans ce but. Une nécessité alors que l’âge moyen des infrastructures ferroviaires est actuellement d’environ 30 ans.

En 2024, SNCF Réseau prévoit d investir 3,2 milliards d’euros dans la régénération du réseau. « 1600 chantiers majeurs sont programmés dans l’ensemble des territoires pour remettre à neuf 1 064 km de voies et régénérer ou supprimer 492 aiguillages« , indique le groupe dans un communiqué.

Ewa

La RATP cherche à préserver la santé de ses salariés avec des exosquelettes

Comment limiter l’usure des salariés dans des métiers très physiques? La RATP, qui cherche à répondre à cette question, a doté, en décembre dernier, douze ateliers de maintenance de RER et de tramways de 140 exosquelettes. Ces appareils vont servir à 300 agents. « Il s’agit d’une première européenne sur l’ampleur du déploiement. Elle illustre les ambitions de la RATP dans le domaine des technologies d’assistance physique et de qualité de vie au travail pour ses collaborateurs », explique Gilles Tauzin, directeur de l’innovation à la RATP.
Les exosquelettes sont des appareils qui équipent de plus en plus les opérateurs dans l’industrie pour les soulager dans l’exercice de leur métier. Ils accompagnent leurs mouvements et diminuent les contraintes de poids. « 60 % des activités de maintenance s’effectuent “bras en l’air“ », expliquent Nicolas Stuyvers, chef de projet exosquelette.
L’objectif du projet “bras en l’air“ est de répondre à deux situations de travail en particulier, qui sollicitent physiquement beaucoup les agents : la maintenance des portes (bras en l’air), et les opérations en sous-caisse sur la partie basse des trains sur les bogies et les freins réalisés en fosse.
Selon une étude de la RATP, la seule activité de maintenance des portes engendre une dépense énergétique journalière moyenne de 4 000 kcal pour un agent, soit « l’équivalent de l’énergie dépensée pour courir un marathon ». Les exosquelettes pourraient réduire de 30 à 50 % la pénibilité des tâches, en sollicitant moins les salariés.
Le modèle Plum, choisi par la RATP, est « passif » et s’appuie sur des vérins, ne nécessitant pas l’apport d’une source d’énergie externe. Il a été développé en partenariat avec Human Mechanical Technologies, une start-up française installée à Tarbes. L’acquisition des 140 exosquelettes a été intégralement financée par Île-de-France Mobilités.
L’opération s’inscrit dans un ensemble de 15 projets (le programme Nouvelles Technologies d’Assistance Physique – NTAP) destinés à améliorer les conditions de travail, avec des drones, des bras robotique ou encore des robots collaboratifs. Le coût s’élève à plusieurs millions d’euros, selon Nicolas Stuyvers.
En réduisant la pénibilité des métiers, la RATP espère aussi attirer plus de candidats sur des postes où les besoins sont importants et les candidatures pas assez nombreuses. Un autre bénéfice potentiellement lié à l’innovation.
Yann Goubin

Ewa

Ouverture le 13 mars des ventes pour les trains de l’été

Les ventes des trains pour cet été seront lancées le 13 mars. Jusqu’à 800 circulations seront effectuées quotidiennement grâce aux TGV Inoui, Ouigo et Intercités pour lesquels les réservations sont ouverts sur la période courant du 6 juillet au 11 septembre. « Afin de soutenir la demande estivale, les offres en TGV Inoui sont à nouveau renforcées avec davantage de places proposées que l’été dernier : ce sont 300 000 places supplémentaires qui sont mises en vente sur l’axe Atlantique et 100 000 places supplémentaires sur le Sud-Est », indique SNCF Voyageurs dans un communiqué.

Une desserte quotidienne en Ouigo sera proposée entre Paris et La Rochelle du 5 juillet au 2 septembre, aux mêmes horaires que les circulations actuelles les vendredis, samedis, dimanches et lundis hors vacances scolaires. Et les trains de nuit Paris-Aurillac et Paris-Cerbère seront quotidiens du 5 juillet au 1er septembre, cette dernière liaison comprenant aussi des dessertes des gares de Rivesaltes, Leucate-la-Franqui ou Port la Nouvelle.

Les réservations pour les trains Nomad de la Région Normandie ouvriront également le 13 mars pour réserver des billets du 6 juillet au 11 septembre. Les billets pour les autres trains régionaux TER seront mis en vente progressivement à partir du 13 mars, selon le calendrier choisi par chaque région, précise encore la SNCF.