Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

L’Ukraine décide d’attribuer l’Ordre du Mérite à Jean-Pierre Farandou

sncf jean pierre farandou crédits bernard lachaud e1725287559736

Une médaille après les JO et avant de quitter la tête de la SNCF : Jean-Pierre Farandou va être décoré par l’Ukraine et recevoir l’ordre du Mérite, IIIe degré, selon un décret publié le 24 août par la présidence ukrainienne qui distingue le PDG de la SNCF parmi d’autres personnalités (dont deux autres Français).

Cette reconnaissance s’explique par le soutien continu manifesté par le groupe ferroviaire en faveur de l’Ukraine depuis son invasion en février 2022 par la Russie. La SNCF a notamment immédiatement fermé son bureau de représentation à Moscou dès l’invasion russe. Elle a accueilli, en lien avec la Croix-Rouge les réfugiés ukrainiens en gare de l’Est, puis leur a proposé de poursuivre gratuitement leur voyage jusqu’à leur destination finale. Elle a encore, entre autres, mis à disposition des entrepôts à Villeneuve-Saint-Georges pour préparer, avec la Protection civile, l’acheminement de produits de première nécessité destinés à la population (lait maternel, protection contre le froid…). Et elle continue de le faire…

 

 

Ewa

A Marseille, la RTM étend son périmètre de compétence

formarseille mg 2446 e1724942745348

Le début de l’année 2024 a marqué celui d’une nouvelle ère pour les transports de la métropole Aix-Marseille-Provence. Après sa fusion avec la Régie des transports des Bouches-du-Rhône (RDT13) le 1er janvier, la Régie des transports métropolitains (RTM), qui s’occupait principalement du réseau urbain marseillais, s’est vu confier les lignes interurbaines et l’activité de fret ferroviaire jusque-là gérées par la RDT 13.

Cette réorganisation a été largement motivée par la volonté de la Métropole d’avoir un interlocuteur unique en matière de transport sur son territoire. A l’échéance du contrat la reliant à la RDT 13 en décembre 2023, la métropole a ainsi décidé de transférer à la RTM l’intégralité des activités et du personnel de cette régie départementale.

La RTM a ainsi récupéré la liaison entre Aix et Marseille, la ligne interurbaine la plus fréquentée de France avec 13 000 voyageurs par jour. Avec ce nouveau rapprochement, la RTM, qui avait déjà étendu son périmètre à La Ciotat (2014), puis Martigues et Aubagne en 2017, intervient désormais sur presque l’ensemble du département et assure plus d’un million de voyages par jour.

Organisation en filiales

Pour absorber les activités de la RDT13 et de ses 600 salariés, la RTM a créé une superstructure organisée en trois établissements distincts (urbain, interurbain et ferroviaire) et pilotées par une même direction générale. L’entité pour les fonctions supports et les activités historiques de la RTM en milieu urbain compte 3600 salariés, celui dédié à la gestion de l’interurbain 500 et enfin 100 salariés sont employés au sein de la filiale consacrée au fret ferroviaire. « Cette organisation permet de garder la spécificité de chaque métier et les conventions collectives qui sont liées », souligne Hervé Beccaria, directeur général de la RTM.

Selon lui, la nouvelle organisation préserve les conditions d’exploitation de façon à être indécelable pour les usagers au quotidien mais améliore l’offre de services. « Les synergies réalisées vont nous permettre d’avoir plus de souplesse et réactivité dans la mise en œuvre de nouveaux services. Aujourd’hui, les systèmes d’information sont encore associés aux différents opérateurs, mais cette réorganisation va nous permettre d’offrir aux usagers des trajets sans couture sur l’ensemble de leur trajet en incluant les métros, bus urbains et interurbains», assure Hervé Beccaria, persuadé que la fusion réalisée va aussi dans le sens d’un meilleur maillage interurbain.  

Sevin Rey-Sahin

 

Ewa

L’offre TER se renforce en Bretagne 

TER aux couleurs du conseil régional de Bretagne.
La Bretagne poursuit sa politique en faveur du rail. La région a annoncé, le 30 août, une augmentation des circulations TER sur l’étoile rennaise. L’expérimentation du dispositif “Deux trains sur une même voie“ (2TMV) en octobre dernier, permet d’ajouter, à partir du 2 septembre, 24 liaisons TER par jour. Soit 120 par semaine dans les deux sens, sur les axes vers Vitré (+ 7 trajets), La Brohinière (+ 2 trajets), Montreuil-sur-Ille (+ 2 trajets)Saint-Malo (+ 2 trajets), Saint-Brieuc (+ 7 trajets) et même jusqu’à Vannes (+ 2 trajets).
Ces circulations sont positionnées sur les « flancs de pointes », l’objectif étant notamment d’arriver à Rennes avant 7h, de repartir de Rennes après 19 h, afin de conserver des temps de parcours compétitifs par rapport à la voiture, mais aussi de faciliter les correspondances avec les TGV. Ce qui doit doit permettre d’acheminer 340 000 voyageurs de plus par an.
Dans un an, à la rentrée 2025, c’est l’axe Vannes – Quimper qui verra son offre renforcée avec jusqu’à 21 circulations supplémentaires par jour. Et dans deux ans, ce sera le tour de la Bretagne Nord. En septembre 2026, jusqu’à 29 circulations supplémentaires seront ajoutées sur le tronçon Brest à Lamballe, dont certaines seront prolongées jusqu’à Rennes.
Globalement, la Bretagne veut augmenter de 20 % son offre de train/km, à l’horizon 2030.
9 rames nouvelles
Interrogé sur la question de la réservation obligatoire dans les TER, mise en place dans la région Normandie, et expérimentée sur deux lignes de la région Grand-Est, Michaël Quernez, le premier vice-président chargé du climat et des mobilités a répondu que « ce n’est pas la politique de la région Bretagne. Pour éviter la saturation, nous avons acquis du matériel. Nous voulons augmenter l’offre ». Il a rappelé que la Bretagne avait acheté 9 rames TER. « Elles coûtent entre 16 et 18 millions d’euros chacune ». Et elles représentent une hausse de 10 % du parc de TER de la région.
Pour mémoire, 420 millions d’euros ont été investis dans les transports en 2024, soit le quart du budget régional. L’élu reconnaît toute même que « 15 % des trains connaissent une forte, voire une très forte fréquentation ». Mais le président de région, Loïg Chesnais rappelle de son côté une campagne de publicité locale dont le slogan « Je prendrais le suivant », suggère que l’offre est suffisamment forte pour permettre aux voyageurs d’emprunter un autre train moins rempli…
Y. G.

Ewa

Une nouvelle génération de portillons pour le Grand Paris Express

Portillon sur la ligne 14
L’extension des lignes de métro automatique autour de Paris, à commencer par les prolongements de la ligne 14, s’accompagne d’une des plus grandes évolutions en matière de systèmes de paiement depuis un demi-siècle. Si la généralisation du ticket magnétique dans les années 1970 avait entraîné l’installation de plusieurs générations de « tripodes », « hachoirs » et autres types de portillons progressivement équipés de lecteurs pour les passes sans contact depuis deux décennies, la disparition en cours du titre magnétique s’accompagne du déploiement d’un nouveau type de portillon, totalement repensé.
Les usagers des nouveau terminus Saint-Denis Pleyel et Aéroport d’Orly sont les premiers à découvrir ces nouveaux équipements commandés par Île-de-France Mobilités. Les portillons, fournis par l’entreprise Easier, ont été testés et intégrés par Thales RCS (Revenue Collection Systems, activité filialisée en 2018 et rachetée par Hitachi en 2024) au laboratoire billettique de Brétigny, centre d’excellence en systèmes de paiement et parking.
Plus légers que les tourniquets installés depuis les années 1970, les nouveaux portillons sont dépourvus de lecteurs de tickets magnétiques. L’ergonomie et la position des lecteurs sans contact ont été revues. Un écran vertical a fait son apparition, comme sur les portillons les plus récents installés dans les gares parisiennes.
Malgré leur aspect frêle, les battants bidirectionnels devraient être bien plus infranchissables par les fraudeurs que leurs prédécesseurs, pourtant visuellement plus massifs. Car ils ont désormais un allié : une caméra 3D positionnée en surplomb et dont les images traitées en temps réel doivent permettre de distinguer le passage par un individu en règle (y compris avec des bagages) d’une tentative de passage simultané de plusieurs personnes. Auquel cas, une alerte est déclenchée. Les portillons sont aussi présumés plus résistants au vandalisme.
P. L. 
 

Ewa

La Normandie teste le voyage en train sans surcoût avec des titres de transport urbain

Un TER à proximité 
de Ménerville, aux portes de la Normandie.

Voyager sans surcoût en train avec des titres de transport urbain. C’est ce que va expérimenter la Normandie à partir du 1er septembre. La Région, la Métropole Rouen Normandie (MRN) et le Syndicat mixte Atoumod (SMA), se sont en effet entendus, avec le soutien de SNCF Voyageurs Lignes Normandes, pour mettre en place ce dispositif qui concernera dans un premier temps les abonnés, avant d’être élargi par la suite aux voyageurs occasionnels. « Les abonnés pourront ainsi voyager en train NOMAD entre les huit gares de la Métropole Rouen Normandie avec un seul support : l’application MyAstuce« , expliquent dans un communiqué les promoteurs du projet.

Les promoteurs du projet espèrent ainsi faciliter la multimodalité,

 

 

 

 

 

Ewa

Madrid met son veto à l’OPA de Ganz Mavag sur Talgo

S106 Renfe Talgo

Le gouvernement espagnol a bloqué le 27 août l’offre publique d’achat du groupe hongrois Ganz Mavag Europe sur le constructeur ferroviaire Talgo, expliquant craindre, avec une telle opération « des risques pour la sécurité nationale et l’ordre public« .

Rappelons que, fin juillet, le conseil d’administration du constructeur espagnol avait fait part de sa préférence pour un rachat par Magyar Vagon (Ganz Mavag) plutôt que par le tchèque Skoda, la firme hongroise ayant indiqué quelques mois auparavant vouloir acquérir 100 % de l’entreprise espagnole valorisée à hauteur de 620 millions d’euros. Le gouvernement espagnol avait alors aussitôt fait part de son opposition désormais officiellement notifiée.

 

Ewa

De nouvelles rames transfrontalières entre la France et l’Allemagne

Rame Régiolis TFA

La région Grand Est a dévoilé, le 27 août, le nouveau modèle Régiolis TFA qui doit relier la France à l’Allemagne. 30 rames de la gamme Coradia Polyvalent seront en effet mises en service, à partir d’octobre sur le réseau français, et à l’été 2025 (une fois obtenue l’homologation) côté allemand. Elles relieront , à l’ouest, Metz à Trèves, Metz à Sarrebruck et Strasbourg à Sarrebruck et, à l’est, connecteront les rives alsaciennes, palatines et badoises du Rhin, notamment Strasbourg et Karlsruhe, ainsi que la ligne Mulhouse-Fribourg et Strasbourg-Offenbourg.

Le matériel roulant a nécessité un investissement de 388 millions d’euros, porté par Grand Est, avec « une participation des
Länder du Bade-Wurlemberg, de la Sarre et de la Rhénanie-Palalinal, à hauteur de 20 millions d’euros« , indique la région dans un communiqué. « Le projet également bénéficié d’un financement européen sur ces frais de développement, dans le cadre du programme Interreg pour un montant de 6,2 millions d’euros« , ajoute-t-elle.
A partir de l’été prochain, les nouvelles rames remplaceront le matériel actuellement exploité sur les lignes de et vers le Bade-Wurtemberg : Strasbourg-Offenbourg et Mulhouse-Müllheim.

Dans le cadre de leur coopération, la région Grand Est et le Land de Bade-Wurtemberg indiquent aussi travailler « à la mise en place d’interfaces pour l’échange automatisé des données d’horaires« . Ce qui devrait permettre aux voyageurs de consulter les horaires dans la région voisine via leur application locale respective.

Ewa

Maurienne : la réouverture au trafic ferroviaire reportée à l’an prochain

Engins radiocommandés chantier de la Maurienne
Ils devaient se terminer à l’automne 2024, mais les travaux de consolidation de la falaise de la Praz en Maurienne, vont se prolonger jusqu’« au 1er trimestre 2025, si aucun nouvel aléa géologique sérieux ne survient ». C’est ce qu’ont annoncé, le 31 juillet, la préfecture de Savoie, le département et SNCF Réseau dans un communiqué commun.
Rappelons que des pluies diluviennes avaient, le 27 août 2023 et les jours suivants, provoqué des éboulements et la chute de 15 000 m3 de roches, fragilisant la galerie qui couvre la voie ferrée en contrebas de la falaise de la Praz. Cette voie est notamment empruntée par les TGV Lyon – Turin – Milan dont le trafic est suspendu depuis les éboulements.
« Les cavités instables découvertes dans la zone centrale du versant il y a quelques semaines, à la suite d’une opération de minage, se révèlent beaucoup plus étendues que prévu », rapporte le communiqué. « Elles vont nécessiter des travaux supplémentaires de purges, d’ancrage et de pose de grillages qui viennent modifier le calendrier prévisionnel de réouverture de la voie ferroviaire située en contrebas. »
Des ouvriers cordistes travaillent sept jours sur sept à plus de 200 mètres de hauteur sur ce chantier. « À tout moment, des pierres ou des blocs peuvent se détacher et chuter en contrebas », précise encore  le communiqué.

Ewa

78 millions pour moderniser la ligne Nice-Breil-sur-Roya

Train des Merveilles

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur a décidé de lancer un programme de régénération et de modernisation de la ligne ferroviaire Nice-Breil-sur-Roya. Ces travaux vont entraîner la fermeture de la liaison du 2 septembre 2024 au 14 décembre 2025.

Ils doivent notamment permettre « d’assurer la pérennité et la sécurité de la ligne en consolidant les nombreux ouvrages d’art et en améliorant la stabilité des voies » et « d’améliorer sensiblement l’offre de train avec, dès la fin des travaux, un TER par heure, et par sens, entre Drap et Breil et deux TER par heure, et par sens, entre Nice et Drap, soit une augmentation de l’offre de 46%« , indique la région dans un communiqué, en justifiant cette fermeture temporaire par  « la configuration de la ligne, le nombre élevé de tunnels et l’urgence des travaux, (qui) ont conduit le maitre d’ouvrage et les partenaires du projet, à faire le choix de la fermeture temporaire de la ligne ».

Des cars de substitution seront mis en place et un maintien des TER entre Nice et Drap sera assuré (hors fermeture complète de trois semaines au début et à la fin des travaux).

L’investissement, de 78,1 millions d’€ (auxquels se rajoutent environ 8 millions d’€ pour les transports de substitution) est pris en charge par la région à hauteur de 56,5 millions d’€, aux côtés de l’Etat, de SNCF Réseau, de la Métropole Nice Côte d’Azur, de  la Communauté d’Agglomération de la Riviera Française et de la Communauté de Communes du Pays des Paillons.

Ewa

Los Angeles promet à son tour des « Jeux sans voiture »

Logo des Jeux olympiques de Los Angeles

Les organisateurs des Jeux olympiques de Los Angeles annoncent vouloir à leur tour un événement « sans voiture » et affirment qu’ils encourageront les spectateurs à prendre les transports publics. La maire de la ville, Karen Bass, a précisé début août que le réseau de transport en commun sera développé. Plus de 3000 bus devraient notamment être empruntés à d’autres régions des Etats-Unis.

La maire a également annoncé que le télétravail serait encouragé dans la ville qui compte 2,8 millions d’habitants et plus de 18 millions dans toute la mégapole californienne régulièrement encombrée par d’importants embouteillages.