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Ewa

La prime JO atteindra 95 euros par jour à la SNCF si l’accord est signé majoritairement par les syndicats

Le Stade de France est éloigné des gares pour faciliter l’évacuation des spectateurs vers les transports publics.

Un principe a été acté et approuvé par toutes les organisations syndicales représentatives selon la direction de la SNCF qui a organisé le 22 mai une table ronde sur les primes JO , au lendemain d’une journée de grève et après un long cycle de négociations : le montant qui pourra être versé aux cheminots mobilisés à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques sera le même pour tous, quels que soient les métiers. Il atteindra 95 euros par jour si l’accord proposé par l’entreprise est signé par la majorité des syndicats. Ce qui pourrait représenter au maximum 1900 euros pour les cheminots qui travailleraient tous les jours de la période en Ile-de-France. Le groupe SNCF s’est ainsi fixé le même montant maximal que celui promis aux forces de l’ordre par Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur.

D’autres compensations sont prévues comme par exemple une indemnité pour la garde d’enfants d’un montant de 50 euros ou la possibilité de reporter jusqu’à huit jours congés  jusqu’en 2025.

50 000 cheminots seront mobilisés pendant cet événement, dont 30 000 en Ile-de-France et 20 000 en dehors. De plus, 10 000 volontaires renforceront les équipes dans les gares. Ils toucheront un défraiement de 30 euros par vacation (20 000 vacations sont prévues au total) afin de couvrir leurs dépenses notamment de restauration.

« Le coût global de ces mesures n’aura aucun impact pour les contribuables et pour le prix des billets des clients voyageurs« , insiste dans un communiqué la SNCF.

Reste maintenant à savoir si les syndicats vont signer l’accord. Ils ont jusqu’au 4 juin pour le faire.

MH P


4 500 trains supplémentaires en Île-de-France, soit 300 trains de plus chaque jour pour assurer les déplacements des voyageurs;

370 TER supplémentaires dans les villes hôtes (Bordeaux, Châteauroux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice et Saint-Etienne) et une adaptation des plans de transport de TGV et d’Intercités; 37 sites olympiques et 20 sites paralympiques;
56 gares mobilisées pour accueillir, informer et orienter les voyageurs.

 

Ewa

Transdev revoit le management de ses activités ferroviaires

Laurent Senigout

A quelques jours de gagner officiellement le 24 mai l’exploitation de la liaison Nancy-Contrexéville, Transdev a décidé de remanier la direction de ses activités ferroviaires. Jusqu’alors directeur ferroviaire, Claude Steinmetz, est remplacé par Alix Lecadre, responsable jusqu’à présent de l’offre et des métiers ferroviaires. Il devient directeur institutionnel pour le développement du ferroviaire et reste président de Transdev Rail.

Laurent Senigout, qui était directeur de l’urbain (après avoir passé quelques mois en 2022 à la direction de la TaM à Montpellier), monte également en grade : il est nommé directeur général adjoint chargé de l’urbain et du ferroviaire

Ewa

Fabrice Charriere succède à Didier Mathis à la tête de l’Unsa Ferroviaire

Fabrice Charriere

Le Conseil national de l’Unsa Ferroviaire a élu le 14 mai Fabrice Charriere au poste de secrétaire général avec un score de 78,47 %. Il remplace Didier Mathis qui tenait ce poste depuis 2019 et n’a pas pu finir son mandat (qui aurait encore dû durer un an) en raison de son élection, au printemps,au conseil d’administration du groupe SNCF.

Un changement dans la continuité puisque Fabrice Charriere était jusqu’à présent secrétaire général adjoint du deuxième syndicat de la SNCF.

Ewa

Alstom fournira des trains légers pour le nord d’Israël

Trains légers Alstom Israël

Alstom, membre du consortium Haifa Nazareth – Light Rail Line Ltd. et ses partenaires Electra Ltd. et Minrav Ltd. ont signé un contrat, attribué en février 2024, pour la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance du système de trains légers entre Haïfa et Nazareth, avec la société Trans Israël. Le projet NofiT est évalué à 1 milliard d’euros et la part d’Alstom est évaluée à plus de 700 millions d’euros, comprenant le contrat de maintenance d’une valeur d’environ 140 millions d’euros, a annoncé le 16 mai le constructeur français.

 

Ewa

Hauts-de-France. Entrée en service de la dernière rame Omneo Premium

nauguration de la dernière rame Omneo dans les Hauts-de-France, en présence de Christophe Coulo, VP Transports des Hauts-de-France, Jérôme Bodel, directeur régional SNCF Voyageurs, Olivier Delecroix, vice-président commercial France d'Alstom.
Depuis avril, tous les trains Omneo Premium ont été livrés pour remplacer les anciens Corail dans les Hauts-de-France. 19 rames « de type Regio2N extra-longues » commandées en 2018 par SNCF VOyageurs pour le compte la région (pour un montant de 309 millions d’euros) ont été construites par Alstom. Elles ont été mises en service progressivement depuis juin 2023 sur les lignes Paris-Amiens et Paris-Saint Quentin-Maubeuge/Cambrai. La dernière vient d’entrer en service le 21 mai.
Avec une capacité de 463 places assises fixes et 94 strapontins, les rames en double unité pourront offrir plus de 1000 places assises, avec tablettes et liseuses, prises USB et électriques, un espace grands voyages, un accès PMR ou encore 12 emplacements pour les vélos dans chaque rame.

Ewa

Auvergne-Rhône-Alpes: plus d’1,3 milliard d’euros pour les transports d’ici 2027

TER Auvergne-Rhône-Alpes Viaduc de Cize-Bollozon

L’Etat et la région ont annoncé avoir signé le 16 mai un accord pour investir chacun 690 millions d’euros dans les transports d’ici 2027 dans le cadre du CPER (Contrat de plan Etat-Région). Ce plan prévoit que la majeure partie des investissements ira au ferroviaire. Ainsi, 31 % des financements serviront à moderniser le réseau ferroviaire de la région afin notamment de maintenir en service l’ensemble des lignes régionales, y compris les plus petites.

Par ailleurs, 23 % de l’enveloppe globale financeront des services express régionaux métropolitains (Serm), qui doivent être complémentaires aux autres modes de transports (cars, transports publics, vélo…). Ces sommes iront à des projets dans six aires urbaines, dont Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand. Les discussions vont se poursuivre avec les présidents des collectivités;

Le contrat prévoit aussi 494 millions d’euros pour les routes (36 %) et 110 millions pour les véloroutes (8 %).

Réagissant à ce CPER, AuRail, collectif rassemblant 18 organisations d’usagers des transports, l’a jugé « décevant« . Le collectif estime de son côté que la route s’y taille la part du lion et remarque, entre autres, que « 80% du réseau auvergnat en Auvergne Rhône Alpes est constitué de lignes en mauvais état et que les 170 M€ prévus pour la régénération de l’infrastructure en urgence suffiront à peine à la conservation de l’existant en éliminant toute possibilité de modernisation, et, évidement de réouvertures de lignes, réouvertures pourtant plébiscitées par les usagers« .

Ewa

Le métro de Rennes bientôt de retour après une longue panne

Ligne B du métro de Rennes

Nathalie Appéré, la maire de Rennes, a annoncé le 13 mai que la ligne B du métro serait remise en service à partir de la mi-juin. Le métro automatique nouvelle génération de Siemens Mobility était tombé en panne début janvier, un an et demi après son lancement.

« De manière certaine« , 18 trains pourront circuler « à la mi-juin » sur un total de 25 rames, a affirmé l’élue. La date précise ne pourra être donnée que lorsque le STRMTG (Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés) aura rendu son avis, suivi d’un arrêté préfectoral.  Ces 18 rames devraient être suffisantes pour assurer le transport de 80 000 à 90 000 voyageurs quotidiens, correspondant au trafic d’un mois de juin.

Rappelons que le Cityval a connu deux pannes importantes, une première mi-novembre 2023, la seconde début janvier. Il a été mis à l’arrêt le 3 janvier dernier. La panne était due à un défaut sur une pièce mécanique située sur un bogie, le chariot sur lequel sont fixés les essieux et qui assure l’interface entre la rame et la voie.

Siemens Mobility a décidé « une évolution technique du système de verrouillage de l’écrou » afin de résoudre le problème, selon un responsable du constructeur allemand.

 

Ewa

Akiem inaugure un nouvel atelier de maintenance à Ostricourt

Le site de maintenance d'Akiem à Ostricourt

Le loueur de locomotives et de trains de voyageurs Akiem a inauguré le 17 mai un nouvel atelier de maintenance à Ostricourt dans le nord de la France. L’ancienne filiale de la SNCF (revendue en 2022 à la CDPQ), qui se présente comme le leader de la location de locomotives en Europe avec 19 % de parts de marché, cherche à renforcer encore ses positions dans le domaine de la maintenance.

Après avoir fait l’acquisition en 2018 de la société mgw Service, un acteur indépendant allemand dans la maintenance de locomotives, elle a créé la division Akiem Maintenance et Services. Le lancement de son nouvel atelier d’Ostricourt de plus de 60 000m² (équipé de 10 postes de travail) pour un investissement de près de 22 millions d’euros s’inscrit dans cette stratégie. « Grâce au site d’Ostricourt, Akiem vise à doubler sa capacité de maintenance d’ici 2026-2027 et à internaliser la maintenance lourde de ses locomotives Prima, prolongeant ainsi leur durée de vie commerciale d’une dizaine d’années supplémentaires. Notre ambition est également de réduire la dépendance vis-à-vis de tiers et de développer de nouveaux services, notamment par la mise à disposition en « open access » de notre tour en fosse », précise, dans un communiqué, Julien Assencio, directeur général de l’activité Akiem Maintenance & Service en France.

Ewa

Primes JO : fin des négociations à la RATP, grève à la SNCF

Greve GDN 2019

Les négociations sur les primes qui seront versées aux agents de la RATP durant les JO sont achevées depuis le 14 mai, a indiqué Jean Castex. Selon le PDG du groupe, qui s’exprimait le 15 mai devant des journalistes, douze négociations ont été tenues, la dernière concernant les tramways. La RATP a en effet mené des discussions distinctes, selon les métiers, avec les conducteurs du métro, de RER, des bus ou des tramways, les agents de station ou de maintenance.

« Pour les équipes qui seront les plus mobilisées pendant les JO, soit les conducteurs du métro et du RER et les agents de station, les accords ont été signés par tous les syndicats, y compris la CGT« , a commenté Jean Castex. Pour les conducteurs de métro et de RER par exemple, une prime allant de 1600 à 2500 euros pourra être versée à ceux qui travailleront entre le 22 juillet et le 8 septembre.

En revanche, il n’a pas été possible de trouver un accord pour six métiers. Dans ce cas, le dispositif de primes décidé par la direction sera unilatéralement appliqué, a expliqué le patron de la RATP. Pendant les JO, 19 000 agents seront mobilisés chaque jour et, sur l’ensemble de la période, 30 000 personnes seront appelées à travailler. Un agent mobilisé durant cet événement touchera en moyenne une prime de 1000 euros bruts, selon les calculs de l’entreprise.

Côté SNCF en revanche, les négociations se poursuivent et reprennent dès ce mercredi. Pour mettre un coup de pression, un mouvement de grève, à l’initiative de Sud Rail et de la CGT Cheminots, est prévu la veille. Le trafic sera «fortement perturbé sur les lignes Transilien », soit les lignes H, J, K, L, N, P, R et U, annonce le site du transporteur. Les lignes du RER devraient également être touchées.

Ewa

La nouvelle gare de Saint-Denis Pleyel quasi prête à accueillir la ligne 14

Gare de Saint-Denis Pleyel
Lancés depuis 2017, les travaux de la gare de Saint-Denis Pleyel sont presque terminés. Cette nouvelle gare sera le terminus nord de la ligne 14, qui doit être prolongée en juin jusqu’à la commune de Saint-Denis (et jusqu’à Orly côté sud).
« Les aménagements sont très avancés. Il reste quelques vérifications à faire, comme des essais de désenfumage. Nous attendons la commission de sécurité la semaine prochaine », a indiqué le 16 mai lors d’une visite Bernard Cathelain, membre du directoire de la Société des grands projets. Une fois le feu vert obtenu auprès de cette commission et lorsqu’elle sera desservie par le métro automatique de la ligne 14, la gare devrait accueillir dans un premier temps 40 000 voyageurs par jour. Mais elle a été dimensionnée pour plus de 200 000 personnes, puisqu’elle sera le lieu de croisement des lignes 15, 16, et 17 d’ici six ans au mieux. Les ouvertures seront progressives, avec, d’ici fin 2026, un premier tronçon de la 17, entre Pleyel et Aéroport du Bourget, de la 16 jusqu’à Clichy-Montfermeil. Fin 2028, la 16 devrait avoir atteint la gare de Noisy-Champs en correspondance avec la 15 Sud, et la 17, devrait avoir rejoint Parc des Exposition. À l’horizon 2030, c’est la ligne 15 Est qui desservira la gare de Saint-Denis Pleyel. Si on ajoute les correspondances en dehors de la gare, il faut mentionner la ligne D, accessible grâce à une passerelle franchissant les voies ferrées et qui permet de rejoindre la gare SNCF de Stade de France Saint-Denis.La gare a été conçue pour faciliter les correspondances et les échanges. Le niveau -3, avec son très large quai transversal (et perpendiculaire aux voies situé au niveau -4), représentera une zone de transit entre les différentes lignes. « ll faut quatre à cinq minutes pour aller du quai à la sortie de la gare », souligne Mathieu Mallet, directeur de projet en charge de la coordination du chantier de la gare Saint-Denis Pleyel. Les sous-sols -2 et -1 accueilleront de nombreux espaces techniques.

La gare sera aussi dotée d’un grand nombre d’escaliers mécaniques. Quarante seront en service pour l’ouverture de la ligne 14, mais la gare en comprend un total de cinquante-six qui entreront en service avec l’ouverture des lignes du Grand Paris Express. Même chose pour les ascenseurs. Neuf seront mis en service avec la ligne 14 sur les dix-sept installés dans la gare.

Ce sera une gare « majeure » pour le réseau du Grand Paris Express, résume Bernard Cathelain. Elle s’insèrera dans un quartier en pleine transformation. L’architecte japonais Kengo Kuma, a choisi le bois naturel pour recouvrir l’immense atrium qui, grâce à une verrière, apporte de la lumière jusqu’au sous-sol. Il reste encore à installer les 108 Vénus, qui sont l’œuvre de l’artiste Prune Nourry. Ces « figures universelles, inspirées des premières représentations de la femme au Paléolithique » seront recouvertes d’une patine de différentes terres locales, dont les teintes vont du noir à l’ocre brun, en passant par le rouge, le brun ou le blanc, pour symboliser la diversité et la richesse du territoire francilien.

Yann Goubin