Les négociations sur les primes qui seront versées aux agents de la RATP durant les JO sont achevées depuis le 14 mai, a indiqué Jean Castex. Selon le PDG du groupe, qui s’exprimait le 15 mai devant des journalistes, douze négociations ont été tenues, la dernière concernant les tramways. La RATP a en effet mené des discussions distinctes, selon les métiers, avec les conducteurs du métro, de RER, des bus ou des tramways, les agents de station ou de maintenance.
« Pour les équipes qui seront les plus mobilisées pendant les JO, soit les conducteurs du métro et du RER et les agents de station, les accords ont été signés par tous les syndicats, y compris la CGT« , a commenté Jean Castex. Pour les conducteurs de métro et de RER par exemple, une prime allant de 1600 à 2500 euros pourra être versée à ceux qui travailleront entre le 22 juillet et le 8 septembre.
En revanche, il n’a pas été possible de trouver un accord pour six métiers. Dans ce cas, le dispositif de primes décidé par la direction sera unilatéralement appliqué, a expliqué le patron de la RATP. Pendant les JO, 19 000 agents seront mobilisés chaque jour et, sur l’ensemble de la période, 30 000 personnes seront appelées à travailler. Un agent mobilisé durant cet événement touchera en moyenne une prime de 1000 euros bruts, selon les calculs de l’entreprise.
Côté SNCF en revanche, les négociations se poursuivent et reprennent dès ce mercredi. Pour mettre un coup de pression, un mouvement de grève, à l’initiative de Sud Rail et de la CGT Cheminots, est prévu la veille. Le trafic sera «fortement perturbé sur les lignes Transilien », soit les lignes H, J, K, L, N, P, R et U, annonce le site du transporteur. Les lignes du RER devraient également être touchées.