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Ewa

Les gares des Pays de la Loire vont bénéficier de 65 millions d’euros d’investissements

Pays de la loire
Les Pays de la Loire a signé, le 24 octobre, un contrat « de performance » avec SNCF Gares & Connexions pour améliorer les 132 gares de son territoire. Le contrat prévoit 65 millions d’euros d’investissements sur une durée de quatre ans.
Les Pays de la Loire s’engagent à rendre les gares accessibles aux PMR : six des sept gares d’envergure nationale le sont déjà et, au Mans, les travaux devraient se terminer en 2025.
La région veut aussi favoriser l’intermodalité en installant des pôles d’échanges et des abris vélos sécurisés, améliorer l’information voyageurs, et offrir des espaces pour les commerces et l’activité en gare pour en faire de véritables lieux de vie.
De son côté, SNCF Gares & Connexions s’engage à financer prioritairement l’entretien de son patrimoine (réfection de couverture de quais, passerelles, mises aux normes de bâtiments) et à investir en faveur de la réduction des consommations énergétiques. Des ombrières photovoltaïques seront installées sur une dizaine de parkings de gares régionales ainsi que des panneaux photovoltaïques sur les toitures de bâtiments voyageurs.
À Angers-Saint-Laud, par exemple, Gares & Connexions a couvert, sur ses fonds propres, les 865 m2 du toit de la gare au printemps et à l’été 2023. Les panneaux produiront 185 MWh par an, soit 24 % des besoins énergétiques de la gare.
Le contrat prévoit une évaluation systématique de chaque projet (économies de gaz à effet de serre ou réduction des consommations en énergie et en eau).  Une démarche expérimentale de labellisation de gares tournée vers l’intermodalité train – vélo devrait aussi être lancée.

Ewa

Encore un an de travaux avant la reprise totale des circulations dans le tunnel du Gothard

Tunnel du Saint-Gothard en travaux ©CFF
Encore une mauvaise nouvelle pour le fret ferroviaire en Europe. Le tunnel bi-tube du Saint-Gothard en Suisse ne rouvrira pas complètement avant septembre 2024. Les chemins de fer suisses (CFF) l’ont annoncé le 2 novembre, par la voix de Vincent Ducrot le PDG, et Peter Kummer, le responsable infrastructure.
Les dégâts provoqués par le déraillement d’un train de marchandises, le 10 août dernier, sont maintenant plus clairement évalués. Et ils sont bien plus importants que ce qui avait initialement été annoncé : la voie ferrée doit en effet être entièrement remplacée sur 7 kilomètres.
« En examinant plus précisément la voie, on s’est aperçu que, non seulement la voie avait été touchée, mais que la sous-couche de béton a aussi subi, en plusieurs endroits, des chocs très importants », a expliqué Vincent Ducrot. « Le tunnel a été construit pour plus d’une centaine d’années, la voie a une durée de vie de 50 à 80 ans. Nous ne pouvons pas faire de bricolage mais avons la responsabilité de faire les réparations nécessaires ».
Les CFF vont devoir non seulement changer les rails avec 20 000 demi-traverses (blochets) sur 7 km, mais aussi la dalle en béton dans laquelle ils sont coulés. Il faut ajouter la porte diagonale qui permet la jonction entre les deux tubes, les deux aiguilles à grande vitesse, et les nombreux autres équipements liés à la sécurité et à l’exploitation.
Même si, chaque jour, jusqu’à 80 agents des CFF et d’entreprises extérieures travaillent sur ce chantier, il faut actuellement une semaine pour réaliser 300 mètres de voie. Les conditions logistiques et climatiques particulièrement difficiles : il fait jusqu’à 40 °C à l’intérieur du tunnel. Le remplacement de la porte de la diagonale et des deux aiguilles à grande vitesse, dans la station multifonctionnelle de Faido, prendra aussi plusieurs semaines. Les travaux de réparation achevés, viendra la phase de remise en service, qui comprendra les opérations de réception et de contrôle, ainsi que les marches d’essais dans le tube ouest du tunnel de base.

Circulations réduites

Malgré l’interruption des circulations dans le tube ouest, le trafic a pu reprendre une dizaine de jours après l’accident, mais de façon réduite. À partir du changement d’horaire du 10 décembre 2023, les CFF vont augmenter les capacités de la ligne dans le tunnel est. Il sera réservé au trafic marchandises du lundi au jeudi puis aux trains de voyageurs du vendredi soir au dimanche soir.
Ce plan de transport, en cours d’élaboration, sera soumis à l’Office fédéral des transports (OFT) pour accord, et annoncé officiellement à la fin du mois de novembre. Il sera valable jusqu’à Pâques. Les CFF étudient des adaptations en prévision des ponts de Pâques, de l’Ascension et de la Pentecôte 2024. Les précisions devraient être apportées probablement au cours du premier trimestre 2024.
Rappelons que l’accident survenu en août dernier a été provoqué par une roue cassée sur un essieu d’un wagon du train de fret, qui a entraîné le déraillement du convoi lorsqu’il a emprunté la jonction entre les deux tubes. Interrogé sur la détection de l’accident avant l’entrée dans le tunnel, Vincent Ducrot a expliqué que « la casse d’une roue ne peut se détecter que par un examen aux ultrasons en atelier. Cet examen, du ressort du transporteur, est obligatoire tous les 6 ans. L’expérience montre également, qu’il entraîne un échauffement de l’essieu. Or, entre sa formation et le lieu de l’accident, le convoi est passé devant 4 détecteurs de boîtes chaudes, sans révéler de surchauffe ».
Les experts du Service suisse d’enquête de sécurité (SESE) — l’équivalent du BEA-transports terrestres en France — et le ministère public du canton du Tessin, en charge de l’enquête, cherchent désormais « à comprendre comment une telle casse a pu se produire sans signes avant coureurs », explique Vincent Ducrot.
Le coût des travaux de remise en état du tunnel est estimé entre 100 et 130 millions de francs suisses.
Yann Goubin

Ewa

L’Occitanie commande 11 rames Regio2N

ter lio
Les élus de l’assemblée régionale d’Occitanie ont voté, le 20 octobre, la commande de 11 nouvelles rames Regio2N pour un montant de plus de 142 millions d’euros. Les premières seront livrées en 2026.
Cette commande s’inscrit dans la convention d’exploitation des trains régionaux liO, signée avec SNCF Voyageurs pour la période 2023-2032. Elle prévoit non seulement l’acquisition mais aussi la rénovation du matériel roulant, notamment des AGC, pour un montant de plus de 540 millions.
Les Regio2N commandées par l’Occitanie sont des versions périurbaines régionales courtes des automotrices électriques, composées de 6 caisses, mesurant 83 mètres et offrant une capacité de 503 places dont 343 assises. Ces rames permettent une réduction de consommation d’énergie de 30 % par rapport aux anciennes rames. Les matériaux qui les constituent sont recyclables à 95 % et leur profil aérodynamique permet de réduire leur consommation énergétique.
L’année prochaine, la région devrait passer une nouvelle commande de sept rames Regio2N. Avec cette nouvelle commande, elle pourra proposer plus de 9 000 places supplémentaires. Son ambition est de transporter au plus vite 100 000 voyageurs quotidiennement dans les TER, contre 80 000 aujourd’hui.
Y.G

Ewa

Info VRT. RATP Dev est désormais seul à bord de Régionéo

Hiba Fares @RATP Dev

La société Régionéo, co-entreprise formée en 2020 par RATP Dev et Getlink (ex-Eurotunnel) pour répondre à des appels d’offres sur les TER, n’aura finalement pas tenue longtemps. Du moins dans sa forme originelle. Depuis cet été, RATP Dev en est devenu l’actionnaire unique. « Nous l’avons décidé d’un commun accord », indique à Ville, Rail & Transports Hiba Farès, la présidente du directoire de la filiale de la RATP.

Régionéo s’est également retiré de la compétition sur les TER ouverts à la concurrence dans la région Grand Est. « Nous nous sommes retirés après examen des priorités des uns et des autres », souligne Hiba Farès. Le projet était complexe et nécessitait de consentir à de nouveaux investissements pour continuer la compétition.

La dirigeante ne souhaite pas que sa société s’engage dans des processus coûteux si elle risque d’être pénalisée vis-à-vis de l’opérateur sortant notamment lors des phases de « pré-mobilisation », pendant les périodes de reprise du personnel ou de recrutements et de formation. Ces étapes demandent des investissements supplémentaires de la part des challengers, ce qui est moins le cas pour l’opérateur sortant, estiment les opérateurs alternatifs.

Début 2023, soit un an environ après son arrivée à la tête de RATP Dev (en janvier 2022), Hiba Farès a en effet défini le nouveau plan stratégique qui doit guider la filiale de la RATP.  Il passe par trois priorités validées en conseil d’administration. D’abord, stabiliser les contrats, dont un grand nombre a été engrangé en peu de temps ces dernières années (Australie, Egypte…). Deuxième axe de développement, le rail urbain, en particulier les RER et les métros automatiques. « Ils relèvent d’une compétence de haute technicité maîtrisée par peu d’opérateurs » , rappelle Hiba Farès. « Nous avons dans ce domaine une expertise pointue. Nous exploitons la plus longue ligne d’Europe avec le RER A. Citons aussi la ligne LRT au Caire, le Gautrain, en Afrique du Sud… » .

Enfin, la question du recrutement et de la fidélisation des personnels étant devenue majeure ces derniers temps, Hiba Farès a défini une troisième priorité  : « renforcer l’attractivité de l’entreprise, moderniser les process pour retenir les talents et mettre au cœur de l’action la politique RSE [contribution des entreprises aux enjeux du développement durable] ».

MH P

Ewa

Un nouveau service de vélos en gare se déploie en Nouvelle-Aquitaine

Sur le stand de Fifteen, au salon Autonomy Mobility World Expoo

Lancé en juillet, un nouveau service de vélos en gare a fait son apparition en Nouvelle-Aquitaine : 160 vélos électriques sont proposés dans 25 stations le long de la ligne TER Royan-Angoulême. Huit villes (1) disposent ainsi d’une station vélo en gare, les plus grandes (Royan, Cognac, Angoulême) en accueillent aussi dans leur centre ville.

« C’est une première en France », a affirmé Amira Haberah, cofondatrice de la société Fifteen et directrice du développement, en présentant le 18 octobre lors des Rencontres nationales du transport public ce service géré par sa société. Selon elle, en France, il est possible, soit de laisser son vélo dans la station d’une gare avant de monter dans un train, soit de l’embarquer à bord. Mais pas d’avoir un service de location en libre service complet, au départ et à l’arrivée. Or, c’est ce qui se fait ailleurs avec succès, en particulier aux Pays-Bas (le système OV-Fiets), exemple qui a inspiré Fifteen pour proposer cette expérimentation avec le soutien de l’Ademe et du syndicat mixte Nouvelle-Aquitaine Mobilités.

Les usagers du TER peuvent ainsi souscrire un abonnement au vélo Modalis pour 15 euros par mois, pour 12h de location par jour, permettant de poursuivre leur trajet (en train ou en car) avec un vélo lorsqu’ils arrivent en gare. Le service est plébiscité, les « gens souhaitent avoir des vélos disponibles en gare« , affirme Jérôme Kravetz, le directeur de Nouvelle-Aquitaine Mobilités.  « Les premiers résultats sont très encourageants avec plus de 300 utilisateurs répertoriés », indique la région.

L’expérimentation doit s’achever à la fin de l’année prochaine. Avec l’espoir, pour ses promoteurs, d’avoir donné, entretemps, des idées à d’autres collectivités locales.

MHP

Angoulême, Châteauneuf-sur-Charente, Jarnac, Cognac,Beillant, Saintes, Saujon, Royan.

 

Ewa

Pourquoi les contrats de bus en grande couronne francilienne sont déficitaires

Lacroix & Savac

C’est la déconvenue parmi les opérateurs qui se sont prêtés au jeu de la concurrence pour exploiter les bus en grande couronne (précédemment gérés de gré à gré dans le cadre des contrats Optile) : deux ans après, quasiment tous les contrats gagnés sont déficitaires.

Dans un courrier envoyé le 12 juin à Ile-de-France Mobilités (IDFM), évoqué quelques jours plus tard par le Journal du Grand Paris et que nous nous sommes procuré, l’organisation professionnelle Optile fait part des difficultés économiques des opérateurs et demande la révision de ce système trop punitif.

Causes « imprévisibles »

Plusieurs causes, qualifiées « d’imprévisibles« ,  expliquent la dégradation des comptes. D’une part, la hausse des coûts de l’énergie, de construction et les difficultés de recrutements. D’autre part, un niveau de fréquentation des bus qui reste désespérément en deçà de ce qui prévalait avant le Covid : -10 à -15 % de voyageurs en moins dans les bus par rapport à 2019. Un niveau difficilement imaginable lorsque les contrats ont été signés.

Or, la rémunération des opérateurs est non seulement basée sur une partie fixe mais aussi sur une partie liée à la fréquentation (à hauteur de 30 %) et à la qualité de service (à hauteur de 10 %). Il suffit d’un point en dessous de l’objectif de fréquentation ou de régularité (même si le transporteur réalise des progrès) pour que l’entreprise perde un à deux points de chiffre d’affaires. Avec le risque de plonger aussitôt dans le rouge, les taux de marge dans le secteur étant minimes.

« De ce fait, nos entreprises connaissent actuellement des difficultés financières importantes, parfois insoutenables, qui risquent d’entraîner une dynamique négative sur la qualité de service, le climat social et la capacité à recruter« , prévient Optile dans son courrier.

Des discussions ont été entamées avec IDFM. Elles pourraient aboutir à revoir les clauses des contrats, dont les premiers arriveront bientôt à échéance. Sinon, des opérateurs pourraient être dissuadés de venir dans la compétition lorsque des lots seront remis en jeu…

MH P

Ewa

La Nouvelle-Aquitaine met en place le post-paiement sur ses TER

TER Nouvelle Aquitaine

Après l’Occitanie qui a mis en place en juin le paiement des trajets en TER en fin de mois pour les 27-59 ans, c’est au tour de la Nouvelle-Aquitaine de s’intéresser au concept : la région a lancé un appel d’offres au terme duquel elle a choisi SNCF Connect & Tech pour son service Just Go développé pour l’occasion et pour le compte de SNCF Voyageurs TER. .

Ce service de post-paiement, lancé le 7 septembre, permet à l’utilisateur de cliquer sur JustGo disponible sur la page Billets de l’application SNCF Connect pour signaler qu’il monte à bord d’un train. Le système le géolocalise, l’appli retrace tous les trajets parcourus, donne les meilleurs tarifs, et le paiement est effectué en fin de mois. 

 

Ewa

Le loueur de locomotives Railpool arrive en France

Railpool
Railpool, premier loueur de locomotives électriques en Allemagne et deuxième en Europe, commence à s’implanter en France. « Nous avons un premier client en France, mais qui ne souhaite pas donner son nom », a indiqué le 25 octobre, Torsten Lehnert, le PDG en présentant son entreprise. « La nouvelle entité juridique Railpool France SAS, est en cours d’immatriculation en tant que filiale à 100 % de Railpool« , a-t-il ajouté.
Le loueur de locomotives, né à Munich en 2008, devrait faire rouler ses machines en France à la « mi-2025 ». Le démarrage de ses activités correspondra avec la réception des premières Traxx Universal MS3. Le loueur en a commandé 50 exemplaires en début d’année à Alstom. Leur livraison s’étalera jusqu’en 2027.

Age moyen : un peu plus de six ans

Ce matériel intéropérable sera adapté à la signalisation française, allemande et autrichienne. 30 locomotives pourront, en plus, circuler sur les réseaux ferrés polonais, luxembourgeois et belge. Les 20 autres pourront emprunter les réseaux suisse et italien.
Grâce à ces nouvelles locomotives, le parc de Railpool passera de 339 exemplaires aujourd’hui (23 % Siemens, et 77 % Alstom) à 493 en 2027. L’âge moyen du parc Railpool sera alors de 6,4 ans, alors que le parc de locomotives actuellement utilisé en France est de plus de 30 ans (avec 2800 machines en service).
Avec son parc de matériel récent, le loueur veut accompagner le développement du transport ferroviaire en France. Principalement celui du fret, qui représente déjà 98 % de son activité, le reste étant de la location pour des trains de voyageurs.

Réseau d’ateliers partenaires

Railpool veut aussi promouvoir sa formule de location « tout compris », incluant l’assurance, le financement, mais surtout l’entretien préventif et curatif du matériel, à travers un réseau d’ateliers et, si besoin, des équipes mobiles. L’entreprise annonce disposer de plus de 4 000 types de pièces de rechange et de composants différents pour limiter les temps d’immobilisation. La nouvelle directrice de Railpool France SAS, Frédérique Erlichman, est notamment chargée de créer ce réseau de d’ateliers partenaires en France et de choisir le lieu d’implantation de l’atelier principal. « Cette implantation dépendra des besoins de nos clients et de leur marché », souligne la dirigeante.
En complément de ses locomotives électriques, Railpool possède 79 locomotives plus anciennes, et 148 voitures passagers. L’ensemble de son parc a nécessité, entre 2008 et 2023, un investissement total de 2,1 milliards d’euros. Le groupe, qui travaille pour une cinquantaine de clients répartis dans 19 pays européens, réalise un chiffre d’affaires de 166,5 millions d’euros (2022). Il compte environ 250 salariés et son capital est détenu par GIC une société d’investissement singapourienne, Palladio Partners, un investisseur institutionnel allemand spécialisé dans les actifs réels, en particulier dans les infrastructures.
Yann Goubin

Ewa

La RATP exploite désormais 1000 bus fonctionnant au biométhane

Bus biogaz MAN sur ligne 24 RATP

La réception d’un millième bus roulant au biométhane a été symboliquement célébrée au centre d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) le 20 octobre, par la RATP et son autorité organisatrice, IDFM. A côté de Jean Castex, le PDG de la RATP, Valérie Pécresse, la présidente d’IDFM, a confirmé le respect du calendrier de conversion de l’ensemble du parc de 10500 véhicules franciliens vers des motorisations moins polluantes. La transition énergétique des bus de Paris et de la petite couronne sera bien achevée en 2025, et en grande banlieue en 2029, a indiqué Valérie Pécresse.

Dans cet objectif, il faut convertir 24 centres bus RATP, à l’électrique pour la moitié d’entre eux, au biogaz pour l’autre moitié comme c’est le cas à Aubervilliers. Un système de distribution de biogaz a donc été installé au dépôt de bus d’Aubervilliers, nécessitant un investissement de 20 M€. Les nouveaux autobus au biométhane représentent déjà un tiers du parc reçu à Aubervilliers, centre qui permet de desservir 12 lignes vers Paris et sa proche banlieue. C’est désormais le plus grand centre de bus biogaz d’Europe.

P.-E. A.

Ewa

Keolis va prendre le volant de bus à hydrogène à Clermont

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Le Syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération clermontoise (SMTC), qui a cessé depuis 2020 d’acheter des bus diesel, a annoncé le 18 octobre, dans le cadre des Rencontres nationales du transport public (RNTP), son intention d’expérimenter des bus à hydrogène sur une ligne « forte » du réseau (ligne urbaine combinée 35-36). « L’objectif est double : investir dans une filière à fort potentiel et monter en compétence pour être en mesure de déployer cette technologie lorsqu’elle sera parvenue à maturité« , a souligné François Rage, le premier vice-président de Clermont Métropole chargé de la mobilité et président du SMTC-AC.

Le collectivité souhaite en effet disposer d’un écosystème local dédié à l’hydrogène avec une station de production (station des Gravanches) et une station de compression et de distribution (Cournon-d’Auvergne). Ingérop a accompagné le SMTC dans ce projet en se voyant confier l’assistance maîtrise d’ouvrage.

Keolis de son côté exploitera 14 véhicules à hydrogène, dont dix bus neufs et quatre cars rétrofités. La filiale de la SNCF sera également maître d’oeuvre de cette expérimentation qui doit débuter en septembre 2024. Elle est de ce fait chargée de la coordination des partenaires impliqués : HYmpulsion, chargé de la construction et de l’exploitation de la station de recharge, Safra qui livrera les 10 bus neufs, GCK, un groupe de sociétés industrielles qui rétrofitera les quatre cars appartenant à Keolis, et Symbio, spécialiste de l’équipement des véhicules neufs et rétrofités et de la maintenance. Un partenariat a également été mis en place avec l’école d’ingénieurs clermontoise Sigma pour le suivi des données et le partage d’expérience.

Le SMTC, qui doit mettre en service, d’ici à la fin 2025, 40 BHNS électriques, souhaite disposer à l’horizon 2035 d’un parc uniquement composé de véhicules « à faibles émissions« .

MHP