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Ewa

Ouigo : pas de manquements sur la sécurité (mais il y en a sur la propreté)

ouigo crédit DR

Problèmes de propreté, de prolifération d’insectes nuisibles, voire risques pour la sécurité… Ces accusations de syndicalistes cheminots visant les conditions d’exploitation des TGV Ouigo ont été largement reprises par la presse il y a quelques jours. Et réfutées hier par la direction de Ouigo qui a jugé « totalement fausses, voire inadmissibles » les propos tenus faisant peser un doute sur la sécurité des TGV à bas coûts de la SNCF.

« Les informations sur des incidents mettant en cause la sécurité me paraissent irresponsables », insiste Jérome Laffon, le directeur général de Ouigo, réagissant en particulier à un incident survenu fin novembre et évoqué le 7 janvier sur RMC par Axel Persson. Le secrétaire général de la CGT Cheminots de Trappes et Rambouillet racontait qu’un cheminot voyageant sur un Ouigo avait signalé à ses collègues des bruits anormaux provenant d’un essieu et permis ainsi d’éviter une rupture d’essieu potentiellement dangereuse.  « Il y a eu des amalgames dans cette histoire. Les boucles de rappel ont fonctionné et la rame n’a pas circulé », a affirmé Jérôme Laffon. « Les règles de maintenance des Ouigo sont les mêmes que celles des TGV Inoui. Et le taux de panne est sensiblement le même », a-t-il ajouté.

Renouvellement du parc

Par ailleurs, l’entreprise a engagé un programme de renouvellement de son parc : les 38 rames utilisées aujourd’hui vont progressivement passer à 50 d’ici le premier semestre 2027. Les 12 rames seront d’anciens TGV Inoui arrivés à mi-vie et qui vont être désossés, révisés et reliftés pour épouser le design de la gamme low cost. La première est attendue ce mois-ci. Et les rames Ouigo actuelles feront l’objet d’une rénovation globale.

Une propreté à renforcer

En revanche, le patron des Ouigo reconnaît un sujet autour de la propreté des rames très remplies (plus de 640 voyageurs par rame) et soumises à une utilisation intense. Les 30 poubelles installées dans les rames ne suffisent pas pour le trafic assuré. « Nous avons prévu de renforcer les opérations de propreté en gare et à bord des trains », souligne Jérôme Laffon. Le temps passé aux opérations de propreté et de confort doit aussi être renforcé dans l’atelier qui assure la maintenance la nuit pour permettre aux rames de rouler le plus possible en journée.

L’entreprise affirme avoir également « beaucoup progressé »  dans le traitement des nuisibles (cafards, punaises de lit…). Il y aurait, selon Jérôme Laffon, un à deux signalements par mois. « Dès qu’il y a un signalement, les rames sont traitées. Un nouveau protocole est en cours depuis trois mois avec un traitement thermique », indique encore le dirigeant, en assurant que les prix bas proposés sur Ouigo ne se font pas au détriment de la qualité. 25 millions de personnes ont voyagé l’an dernier sur Ouigo qui doit continuer à l’avenir à se développer à travers le pays : vers le sud ouest ((Dax, Bayonne, Biarritz…) fin 2025, avant de nouvelles liaisons vers Lyon, Strasbourg ou encore le Languedoc.

Ewa

La société suisse Technis attaque la SNCF pour lui avoir pris son nom

Fret SNCF

La renaissance de Fret SNCF le 1er janvier sous la forme de deux sociétés (Hexafret pour le transport de fret et Technis pour la maintenance des locomotives) ne passe pas auprès de la société suisse Technis : cette start up créée en 2016 par Wiktor Bourée reproche au groupe SNCF de lui avoir pris son nom. Après une première mise en demeure en novembre, elle vient de décider de porter plainte contre le groupe SNCF pour « parasitage de dénomination sociale ».

Evoquant un « manque de prise en considération sérieuse de ses inquiétudes légitimes (et cette volonté de s’approprier une dénomination commerciale porteuse) », Technis a porté l’affaire en justice à la fois en France et en Suisse. « Les avocats des deux entreprises ont entamé des discussions mais celles-ci n’ont pas abouti. La SNCF estime qu’il n’y a pas de préjudice mais vu l’ampleur des retombées dans la presse, il y a un risque de confusion et des clients se posent des questions », explique à VRT une porte-parole.

L’affaire est d’autant plus mal perçue que la société suisse, spécialiste de solutions de recueil de données sur l’environnement bâti, est elle-même un fournisseur du groupe SNCF.

Côté SNCF, on minimise l’affaire, en affirmant que les services juridiques des deux entreprises continuent à dialoguer. « Leur activité n’est pas spécifique au ferroviaire. Cette société a des clients dans d’autres secteurs », commente-t-on, en citant d’autres cas similaires comme « les stylos Mont-Blanc et la crème Mont-Blanc qui utilisent le même nom mais n’ont rien à voir ». Et on rappelle qu’une agence de com spécialisée sur les marques a été missionnée avant le choix du nom. « Après un travail de vérification, l’agence avait conclu qu’il n’y avait ni conflit d’intérêt, ni problème majeur identifié », affirme un porte-parole.

Ewa

La SNCF augmente de 1,5 % en moyenne le tarif de ses TGV

tgv inoui2

Depuis le 8 janvier, les prix ont augmenté en moyenne de 1,5 % que ce soit pour des trajets en Inoui ou en Ouigo. Mais cette hausse sera ressentie de façon variable en fonction du type de clientèle. Souvent attaquée pour ses prix élevés, SNCF Voyageurs rappelle que trois voyageurs sur quatre de la grande vitesse continueront à bénéficier d’un prix réduit (Ouigo, carte Avantages, promotions).

Selon l’entreprise, il s’agit d’une hausse modérée car légèrement en dessous de l’inflation. Elle est aussi bien en dessous de ses coûts d’exploitation (électricité, péages… ) qui ont crû de 3 %, poursuit-elle en expliquant qu’elle doit lui permettre de continuer à investir, notamment pour acheter du matériel roulant et faire face à la demande croissante, justifie l’entreprise. 130 millions de voyageurs ont pris le TGV l’année dernière.

« C’est un choix que nous faisons depuis trois ans pour le maintien du pouvoir d’achat de nos clients et pour assurer une offre accessible au plus grand nombre », souligne Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités à SNCF Voyageurs. « Un billet sur deux est vendu à moins de 47 euros », précise-t-il encore.

La hausse des tarifs, ajoute Alain Krakovitch, ne concerne « ni les premiers prix sur les TGV Inoui et Ouigo, ni le prix des abonnements loisirs, ni les conditions des cartes Avantage ». Il existe entre 15 et 20 paliers de prix pour le TGV, qui varient en fonction de l’offre et de la demande avec la technique du yield management. « Seuls les paliers les plus élevés bougent », assure le dirigeant.

Côté perdants : la clientèle d’affaires est particulièrement visée par les hausses à venir. A partir du 1er avril 2025, les mensualités des abonnements Max Actif/ Max Actif+seront augmentées de 4% en moyenne quelle que soit la date d’anniversaire de l’abonnement. Deux réservations par jour seront dorénavant possibles pour les 20 000 clients de ces abonnements.

Par ailleurs, les montants des Pass mensuels et Pass hebdomadaires (anciens forfaits Ligne à grande vitesse mensuel et hebdo) seront majorés de 10% en 1ère et 2nde classe à partir du 29 janvier et deux réservations par jour seront dorénavant possibles. « Cela facilitera la réservation en dernière minute sur certains trains complets pour l’ensemble des clients« , justifie la SNCF, en rappelant que 2 000 clients en moyenne bénéficient chaque mois de cette offre.

Le prix du service Junior & Cie va aussi être relevé avec, d’une part, une augmentation en moyenne du billet de train de 3€ et d’autre part, une hausse de 1 euros pour le forfait.

La hausse du tarif des Intercités va également atteindre 1,9 % en moyenne. Une décision de l’Etat, autorité organisatrice de ces trains, souligne encore la SNCF.

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Ewa

La Renfe va lancer en avril une liaison Barcelone-Toulouse

Train de la Renfe

La Renfe a annoncé en décembre avoir obtenu, auprès de l’Agence ferroviaire de l’Union européenne, son certificat de sécurité lui permettant d’exploiter des liaisons en France. Le régulateur européen garantit ainsi « que l’opérateur espagnol respecte toutes les exigences imposées par l’Agence française de sécurité (EPSF) et l’Agence espagnole de sécurité (AESF) », explique dans un communiqué compagnie. Ce qui lui permet d’annoncer le lancement, en avril, de six trains quotidiens (trois dans chaque sens) pour relier Barcelone (en Espagne) à Toulouse (sud ouest de la France). Avec des arrêts à Gérone, Figueras, Perpignan, Carcassonne.

La Renfe va commencer à former le personnel (conducteurs de train et contrôleurs) en janvier.

Ewa

Aurélie Faitot arrive aux commandes d’Eole

Aurélie Faitot @SNCFVoyageurs

Aurélie Faitot prend ce mois-ci le poste de directrice du Projet Eole, afin de piloter la deuxième phase du prolongement du RER E vers l’ouest. Elle succède à Xavier Gruz parti chez EDF.

Cette énarque a intégré il y a dix ans le groupe SNCF, après avoir travaillé au ministère de l’économie et de l’industrie. Elle a commencé chez SNCF Réseau dans le métier de « l’infra-circulation » en Ile-de-France, puis est devenue directrice de l’établissement Infra-circulation de Paris Saint-Lazare.

En 2022, elle rejoint SNCF Voyageurs comme directrice de la sécurité et de la production de TGV Atlantique. Ce double parcours lui permet de connaître tant les sujets liés au réseau que ceux de l’activité voyageurs. Une expérience utile alors que le service Eole est désormais complètement déployé depuis le 16 décembre jusqu’à Nanterre-La-Folie. En attendant son prolongement (retardé) jusqu’à Mantes-la-Jolie.

Ewa

La RATP modernise le poste de Bourg-la-Reine en vue de NExTEO

RER B @YannGoubin
La RATP enregistre une forte croissance du trafic sur le RER B : un million de personnes transportées par jour, + 13 % de voyageurs en plus sur les cinq dernières années pour la partie qu’elle exploite entre Gare du Nord et les terminus sud de la ligne, Saint-Rémy-les-Chevreuse et Robinson. Pour y faire face, la Régie a lancé en fin d’année dernière des travaux de modernisation du poste d’aiguillage de Bourg-la-Reine.

Il s’agit de faire évoluer la technologie de ce poste  à transit rigide (PTR), vers celle des posts tout relais à transits souples (PRS). Une étape indispensable en vue d’accueillir le futur système de signalisation NExTEO. Grâce à la communication entre les rames, ce système CBTC doit permettre de l’augmentation du nombre de trains sur le RER B, la deuxième ligne la plus fréquentée d’Europe.

Les équipes de maintenance de la RATP ont commencé le changement des moteurs d’aiguille de 21 appareils de voies lors du long week-end du 11 novembre. Ce travail se poursuivra au cours de sept autres longs week-ends : quatre en 2025 et trois en 2026. Ce sera aussi l’occasion de moderniser la signalisation, avec la création de fondations (massifs) pour installer des nouveaux supports de signaux, ou le changement des armoires électriques en vue de passer à la technologie LED. L’objectif est de livrer les nouvelles installations ferroviaires à l’été 2026.

Par ailleurs, l’interruption temporaire de circulation (ITC) du 9 au 11 novembre a également été l’occasion pour la RATP d’adapter certaines infrastructures au futur matériel MI20 qui doit circuler sur la ligne. En abaissant la voie à la gare de Parc-de-Sceaux et en refaisant la plateforme, voie et ballast, sur la voie 4 du faisceau en gare de Robinson.

Ewa

Une convention pour mieux desservir Monaco

Gare de Vintimille @MhP

Le gouvernement de Monaco et la société SNCF Sud Azur ont signé le 20 décembre une convention relative au financement de l’acquisition de deux rames Regio 2N, d’une capacité de 500 places chacune. Elles seront « affectées au parc roulant desservant la Principauté en vue de renforcer le plan de transport en heure de pointe (4 rames longues le matin et le soir entre Cannes et Monaco) et de cadencer le trafic au quart d’heure toute la journée (124 TER/jour dans les deux sens à Monaco)« , indique la région. Elles sont attendues au deuxième trimestre 2027.

C’est la société SNCF Sud Azur qui est, depuis le 15 décembre, le nouvel opérateur, rappelle la Région, suite à un « appel d’offres sur les lignes TER du secteur Azur (Les Arcs-Menton et Grasse-Cannes La Bocca-Vintimille), avec des objectifs ambitieux de 98% en termes de ponctualité et de respect de la capacité« .

La  gare de Monaco Monte-Carlo est la troisième gare de la région en termes de trafic TER avec 8 millions de voyageurs en 2023 (+ 20% sur les 7 premiers mois de 2024). L’entretien et la maintenance de ces deux rames s’effectuera au nouveau centre de maintenance de Nice Saint-Roch et non plus à Marseille, ce qui doit réduire le temps d’indisponibilité du matériel.

Ewa

Alstom engrange deux contrats pour 760 millions d’euros

usine d'Alstom à Salzgritter @MhP

Alstom a annoncé le 23 décembre avoir enregistré deux nouvelles commandes de la part de deux clients européens, sans préciser leur identité. Le montant atteint près de 760 millions d’euros.

Le constructeur français indique que ce sont des contrats « de service ». Le premier d’une valeur de quelque 500 millions d’euros comprend la fourniture de matériaux et de pièces détachées pour « des flottes de matériels roulants d’Alstom au cours des 23 prochaines années ».

La deuxième, estimée à 260 millions, concerne une « prestation exhaustive de service de maintenance pour neuf ans sur une flotte de trains régionaux comprenant la maintenance de premier niveau et la révision à mi-vie ».

Ewa

Un projet XXL pour la gare de Bordeaux Saint-Jean

SNCF Réseau va accompagner les collectivités qui souhaitent un RER métropolitain. Ici la gare Saint-Jean (agrandie par Arep), au cœur du projet de Serm de Bordeaux.

L’attractivité de la gare de Bordeaux Saint-Jean ne se dément pas : après avoir accueilli 11 millions de voyageurs en 2011, puis 26 millions en 2022, elle en a vu passer 28 millions en 2023. Avec une hausse continue de 8,5 % par an et une croissance plus rapide que prévue – due en partie à l’arrivée de la LGV/SEA en 2017-, elle est devenue la gare de province la plus fréquentée. Et ce n’est pas fini puisque les experts tablent sur 31 millions de voyageurs en 2030. De nouvelles offres se profilent en effet à l’horizon, comme le développement du RER Métropolitain et ses trois axes majeurs : Libourne-Arcachon, Saint-Mariens -Langon et la ligne du Médoc. Sans oublier le GPSO, en direction dans un premier temps vers Dax et Toulouse.

Mais les infrastructures n’ont pas suivi : le pôle d’échanges, inauguré en 2011, ne répond plus aux attentes. Aux heures de pointe il est rapidement saturé. Trains, bus, taxis, deux-roues cohabitent difficilement dans un site exigu, au milieu du flux incessant des piétons et du stationnement anarchique des automobiles. La rue Charles Domercq, artère faisant face à la gare, est alors  totalement encombrée. A l’intérieur de la gare, il en va de même.

Pour faire face à la demande, un projet à 100 millions d’euros, baptisé « Grande gare de Bordeaux », est sur la table.  « Il s’agit d’un projet majeur pour une gare emblématique », commentent les différents partenaires, Région, Métropole, ville, Gares et Connexions, l’Etat. La Commission européenne a d’ailleurs participé à hauteur de 50 % au financement des études, Ce projet est ainsi soutenu travers du MIE (mécanisme pour l’Interconnexion en Europe).

Ce projet prévoit donc une profonde restructuration en espaces. A l’extérieur, la transformation profonde du P.E.M est nécessaire. Cela implique de repenser l’accès et la cohabitation des différents modes de transport, créer un nouveau parking voitures, revoir le cheminement piétonnier où l’absence de végétation se fait cruellement sentir, installer une gare routière au pied du pont de la Palombe, côté sud.

A l’intérieur, il s’agit de créer des espaces modulables pour faciliter l’accès aux quais, agrandir les lieux de cohabitation et obtenir une déambulation plus apaisée. Il est envisagé   de réaliser une interconnexion entre les souterrains existants, l’ouverture, il y a quelques années d’un couloir parallèle au quai n°1 n’ayant pas suffi. Une passerelle enjambant les voies côté sud pourrait voir le jour, facilitant l’accès côté Belcier.
Compte tenu du montant des investissements et des aménagements prévus, une phase de concertation publique, dans le respect de la loin, a eu lieu entre le 2 septembre et le 11 octobre. Gares et Connexions sera le maître d’ouvrage de ce projet d’ampleur.

Ewa

Ce qui nous attend en 2025

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Cette année sera marquée par de nombreux rendez-vous, notamment dans le domaine de l’ouverture à la concurrence des bus de la RATP, des trains de banlieue et des Intercités. La question du financement des infrastructures devra aussi être tranchée. Voici quelques temps forts repérés par la rédaction. Une liste qui ne demande qu’à s’enrichir…
 

JANVIER

▷ 1er janvier :
• La réforme des tarifs entre en vigueur en Ile-de-France. Un tarif unique s’applique : 2,50 pour les trains et les RER et 2 euros pour les bus et les trams. Le prix du Navigo passe à 88,80 euros.
• Début de l’activité des deux sociétés Hexafret et Technis qui remplacent Fret SNCF.
• RATP Dev gère désormais les modes lourds (métro, funiculaire, tramway…) de Lyon tandis que Keolis exploite les bus et trolleybus.
• RATP Dev reprend également l’exploitation et la maintenance des réseaux de mobilités des villes de Caen et de Narbonne.
• Les véhicules polluants (Crit’Air 3) ne peuvent plus circuler dans la zone à faibles émissions (ZFE) délimitée par l’autoroute francilienne A86. Une nouvelle étape dans la mise en application de la ZFE dans la métropole du Grand Paris. D’autres métropoles sont aussi concernées par ces mises en place de ZFE. Par exemple Rennes, où dans un premier temps seuls les véhicules les plus polluants sont interdits.
. La région Grand Est prend la compétence sur 525 km de routes nationales non concédées comme le permet la loi 3DS. En clair, la région va entretenir et exploiter ce réseau à titre expérimental pendant cinq ans. Le projet inclut la mise en place d’une « éco-contribution poids lourds » (ECPL) qui permettra de financer les investissements nécessaires.
• Vélo & Territoires et le Club des villes et territoires cyclables et marchables deviennent le Réseau vélo et marche, un réseau unique des collectivités engagées pour les mobilités actives en France.

 

▷ 5 janvier
• Les trois autres lignes du réseau du métro de Riyad en Arabie Saoudite devraient avoir été mises en service.

 

▷ 8 janvier
• Mise en place du dispositif Stop Fraude. Il doit permettre de vérifier la fiabilité des adresses données par les contrevenants. C’est l’Imprimerie nationale qui hébergera et gérera la plateforme de renseignements des adresses.

 

▷ 29 janvier
• Réouverture de la station Hôtel-de-Ville de la Courneuve (en Seine-Saint-Denis) sur la ligne T1.

 

▷ Et aussi :
• Attribution du contrat sur les Intercités, après l’appel d’offres lancé par l’Etat sur les lignes Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux.
• Inauguration de la gare de Villejuif-Gustave Roussy dans la partie sud de la ligne 14 de la RATP. Cette gare assurera l’interconnexion entre les lignes 14 et 15 sud et desservira le premier centre de lutte contre le cancer en Europe.
• Réception des premières rames du métro nouvelle génération MF19 sur la ligne 10 pour mener des essais, en vue d’une mise en service des premières rames à partir de la fin 2025.
 • Arrivée d’une première rame Ouigo rénovée.

 

FÉVRIER

• Réunion négociation annuelle obligatoire (NAO) à la RATP pour décider des hausses de salaires.

 

▷ Et aussi
• Une conférence sur le financement du transport public devrait être organisée.
• Conclusion de la Mission sur les violences routières.
• Livraison de la phase 2 du technicentre Val Notre Dame à Argenteuil (Ligne J) sous maitrise d’ouvrage SNCF Voyageurs.
• Présentation du calendrier révisé pour la mise en service de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express

 

MARS

▷ 15 Mars
• Lancement de l’autoroute ferroviaire Cherbourg-Bayonne.

 

▷ 22 mars
• Le groupement Stretto (composé de Keolis et SNCF Voyageurs) va exploiter les lignes du lot ferroviaire ouvert à la concurrence par Ile-de-France Mobilités : les tramways T4, T11 et la branche Esbly <> Crécy de la Ligne P.

 

▷ 31 mars
• Réouverture de la partie Est (Bobigny-Noisy-le-Sec) du tramway T1.
▷ Et aussi :
• Remise en service de la ligne ferroviaire de la Maurienne après l’éboulement d’aoput 2023.

 

AVRIL

▷ 1er avril
• Fin de l’interruption temporaire de circulation permettant l’ouverture de la ligne du tramway T1 jusqu’à Noisy-le-Sec.

 

▷ Et aussi :
• Après s’être implantée en France en lançant des lignes entre Lyon et Marseille, et Barcelone et Madrid, la compagnie des chemins de fer espagnole Renfe annonce l’ouverture d’une troisième liaison, entre Toulouse et Barcelone. Plus tard, elle vise Paris.
• L’automotrice à grande vitesse Alstom Avelia Liberty devrait être mise en service par Amtrak à partir du printemps 2025, entre Boston et Washington.

 

MAI  

▷ 15 mai : Grands Prix des Régions organisés par Ville, Rail & Transports.
▷ Et aussi :
• Réouverture de la ligne Luchon-Montréjeau.
• Première nationalisation d’un opérateur de transport ferroviaire dans le cadre du plan britannique visant à faire passer les compagnies privées dans le giron public. South Western Railways, qui opère dans le sud ouest de l’Angleterre, sera la première entreprise concernée. Suivront en juillet : la société c2c, puis à l’automne Greater Anglia.

 

JUIN 

▷ Du 15 au 18 juin : Sommet de l’Union internationale ds transports publics (UITP) à Hambourg

 

▷ Du 24 au 26 juin :
• Salon Sifer à Lille
• Journées Agir à Reims

 

▷ 29 juin
• Lancement des trains de Transdev sur l’axe Marseille-Toulon-Nice dans le cadre de la ouverture à la concurrence des TER voulue par la région Sud.
▷ Et aussi mi-2025 :
• Signature du nouveau contrat entre IDFM et la RATP pour cinq ans.
• Résultats d’appels d’offres de la ligne L puis de la Ligne J dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des trains de banlieue parisienne.
• Attribution du lot TER Bourgogne Ouest Nivernais par la région Bourgogne-Franche Comté.
• Des rames Régiolis transfrontalières France-Allemagne (TFA) doivent circuler à l’été 2025 entre l’Alsace, la Lorraine et les Länder voisins (Rhénanie-Palatinat, Sarre, Bade-Wurtemberg).
• Début des travaux du futur centre de commandement des RER B et D. Il sera implanté à la Plaine Saint-Denis et doit être opérationnel à l’horizon 2030.
• Le premier téléphérique d’Île-de-France, le Câble 1, doit être mis en service dans le Val-de-Marne. Il desservira cinq stations situées entre les communes de Créteil et Villeneuve-Saint-Georges.

 

JUILLET : 

▷ 1er juillet
• Le Danemark succède à la Pologne à la présidence de l’Union européenne.

 

▷ Du 8 au 11 juillet
Le Congrès sur la grande vitesse ferroviaire tient sa 12e édition à Pékin en deux endroits symboliques : le China National Convention Center (CNCC) (Centre national chinois des congrès) et le National Railway Test Center (NRTC) (Centre d’essai ferroviaire national. Il est organisé conjointement par l’Union internationale des chemins de fer (UIC) et les chemins de fer chinois.

 

AOUT :

▷ 1er août :
• Keolis commence l’exploitation du lot de bus gagné en Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des bus RATP. Une autre partie du contrat doit commencer le 1er novembre pour sept ans.
• Bus Optile en concurrence phase 2 : démarrage du nouveau contrat dans le nord-ouest de l’Île-de-France (DSP1 Vexin).

 

▷ Et aussi :
• Achèvement du chantier du Pont des Cathédrales à Saint-Denis qui remplace un ouvrage centenaire. Ce pont pourra accueillir les trains de la ligne K, les RER mais aussi les futures navettes du CDG Express.
• A partir d’août, la ligne Paris-Orléans ferme en journée pour travaux. Le chantier va durer six mois.
• Le parc de TFS (ancien matériel) est totalement remplacé, à la fin de l’été, par 37 nouvelles rames TW20 sur le T1.

 

SEPTEMBRE

▷ 1er septembre
• Le Sytral fusionne ses trois réseaux historiques sous une marque unique : TCL, le réseau des transports en commun lyonnais, les Cars du Rhône, le réseau de transport interurbain du département, et Libellule, le réseau de transport de la Communauté d’agglomération de Villefranche-Beaujolais-Saône, seront ainsi réunis sous un seul et même nom : TCL.

 

▷ Et aussi :
• Le protocole signé entre le conseil régional de Bretagne et six intercommunalités de l’axe Quimper-Vannes (dénommé « BreizhGo Express Sud »), prévoit plus de fréquences de TER dès la rentrée 2025. Cette démarche partenariale entre une région et des EPCI est présentée comme une première nationale.
• Réouverture de la gare de Talence-Médoquine. Les travaux avaient été lancés en avril 2024. La gare doit être au cœur d’un pôle d’échanges multimodal de transports dans la décennie à venir.

 

OCTOBRE

▷ 16 octobre :
• Les Grands Prix de la région capitale sont organisés par Ville, Rail & Transports.

 

▷ Et aussi :
• Tous les délégataires des lots de bus RATP devaient avoir été choisis d’ici octobre. Les emblématiques lignes parisiennes intra-muros doivent être attribuées en dernier.

 

NOVEMBRE

▷ 1er novembre :
• RATP Cap Île-de-France, qui a gagné les lots 42 « Boucles Nord de Seine », et 45 « Boucles de Marne », commence à exploiter les bus gagnés dans le cadre de l’appel d’offres lancé par IDFM. Pour une durée de 8 ans.

 

▷ Du 4 au 6 novembre :
• Les Rencontres nationales du transport public (RNTP,) se déroulent à Orléans.

 

DÉCEMBRE

▷ 14 décembre
• Fin des travaux sur la ligne reliant Nice à Tende. Le train des Merveilles était stoppé depuis septembre 2024 pour permettre la réalisation d’importants travaux de rénovation et de modernisation de la ligne de la vallée de la Roya.

 

▷ 16 décembre :
• 34e édition du Palmarès des Mobilités organisé par Ville, Rail & Transports.

 

▷ Et aussi :
• Signature du nouveau contrat liant SNCF Voyageurs à Ile-de-France Mobilités (IDFM).
• La région Grand Est prévoit, d’ici la fin 2025, de choisir le ou les nouveaux concessionnaires de plusieurs lots de TER ouverts à la concurrence : le lot Bruche-Piémont-Vosges en décembre. Auparavant, elle devrait avoir choisi le ou les délégataires pour le lot transfrontalier Est-Strasbourg au 3e trimestre ainsi que pour le lot transfrontalier Ouest-Metz.
• De son côté, la région Sud choisira son concessionnaire pour le lot Est Provence et pour la ligne des Alpes au cours du second semestre.
• Commande de matériels Intercités pour les trains de nuit et pour la transversale Bordeaux-Marseille annoncée en 2024 par l’Etat pour 2025.
• Tout au long de l’année, poursuite du déploiement des rames Alstom RER NG pour les RER E et D
• Pour la ligne 18 : arrivée au SMR (site de remisage et de maintenance ferroviaire) de Palaiseau des premières rames Alstom destinées à la ligne 18 du métro Grand Partis Express.
• Le MF19 entrera en circulation sur la ligne 10 du métro parisien.
• La gare de Lyon Part-Dieu devrait avoir été totalement rénovée.
• Fin des travaux sous l’avenue des Champs Elysées où doit être construit sous terre un hôtel logistique où seront stockées des marchandises pouvant être livrées par mobilités douces.
• L’avenir d’Orlyval doit être décidé à la fin de l’année, suite aux études qui auront été menées auparavant. Ces navettes se voient remises en question depuis l’arrivée de la ligne 14 qui met le centre de Paris à une vingtaine de minutes de l’aéroport.
• Des travaux pourraient démarrer côté Lettonie pour lancer le projet ferroviaire Rail Baltica (Varsovie – Kaunas – Riga – Tallinn – Helsinki) soutenue par Bruxelles.
• Le projet de métro de Belgrade pourrait franchir une nouvelle étape vers sa réalisation. Il comprend à horizon 2028 une ligne de 21,8 km et 21 stations, puis vers 2030 une seconde ligne de 24,2 km et 26 stations et enfin une ligne de 23 km et 22 stations.
• Le choix du groupement chargé de réaliser la ligne à grande vitesse Québec-Toronto pourrait être décidé en 2025… si le gouvernement canadien ne change pas. Le montant de l’investissement pourrait représenter 53 milliards d’euros. Des entreprises françaises sont sur les rangs.