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Ewa

Le ministre des Transports favorable à un prix minimum pour les billets d’avion

Avion-AirFrance

Dans un entretien à l’Obs du 30 août, Clément Beaune s’est dit favorable à « l’instauration d’un tarif minimum du billet d’avion » en Europe afin de « lutter contre le dumping social et environnemental« . Cette proposition doit être soumise à ses homologies européens dans les jours à venir, a-t-il également indiqué.

« Des billets à dix euros à l’heure de la transition écologique, ce n’est plus possible! Cela ne reflète pas le prix pour la planète« , a-t-il expliqué. Ces prix d’appel ne couvrent pas le vrai prix du transport. « J’assume totalement la taxation des activités polluantes pour investir dans cette transition énergétique« , a-t-il encore ajouté. De nouvelles taxes devraient ainsi figurer dans le projet de loi de finances.

Ewa

Cinq cheminots qui travaillaient sur les voies tués par un train en Italie

Visite de chantier de renovation de la ligne GRANVILLE PARIS le 14 Octobre 2015. Travaux au niveau du Mesnil St Martin d'Ecublei.

Terrible accident en Italie : un train a percuté et tué cinq agents qui réalisaient dans la nuit du 30 au 31 août des travaux sur la voie, en périphérie de Turin dans le nord du pays.

Le train, qui acheminait des wagons sur la ligne entre Milan et Turin, roulait à 160 km à l’heure lorsqu’il a heurté peu avant minuit les agents. Le conducteur, en état de choc, n’a pas été blessé.

L’entreprise RFI, gestionnaire du réseau ferré en Italie, qui a fait part « de sa profonde tristesse« , a confirmé que ces agents étaient employés par un sous-traitant. Plusieurs enquêtes sont en cours pour comprendre les causes de l’accident.

Ewa

La SNCF va revoir son système de complémentaire santé

agent SNCF contrôleur cheminot

Une mini-révolution s’annonce pour les cheminots au statut. Début juillet, la SNCF a proposé d’étendre à l’ensemble de ses salariés, contractuels et statutaires, par accord collectif, la complémentaire obligatoire Santé et Prévoyance – actuellement souscrite chez Malakoff Humanis, le renouvellement (ou non ) étant prévu en 2025.

A ce jour, seuls les agents contractuels bénéficient de la complémentaire pour le remboursement des frais de santé (mutuelle) et la prévoyance (incapacité, invalidité, décès). Selon la SNCF, l’objectif est que « chaque salarié bénéficie d’un haut niveau de protection sociale […] à l’identique de la couverture dont bénéficient actuellement les salariés contractuels ». Cette décision intervient dans le contexte de renouvellement du dispositif de protection sociale complémentaire.

A la suite de deux tables-rondes organisées les 20 et 29 juin, l’accord collectif a été présenté aux syndicats cheminots pour signature, en vue d’un appel d’offre européen qui doit être lancé en 2024 et de l’élaboration d’un cahier des charges de la future mutuelle qui couvrira les salariés des cinq sociétés (SNCF SA, SNCF Voyageurs, SNCF Réseau, Fret SNCF, SNCF Gares & Connexions, soit 210 000 personnes, auxquelles s’ajouteront les ayants droit). Pour être validé, l’accord devait recueillir avant le 16 juillet la signature d’au moins trois syndicats sur quatre les plus représentatifs. C’est chose faite avec la signature effective de l’UNSA Ferroviaire, de la CFDT Cheminots et de SUD-Rail. La CGT Cheminots a choisi de ne pas signer.

A. J.-L.

Ewa

Coup de frein pour le train à hydrogène en Allemagne

Train à hydrogène Coradia ILint d'Alstom en Basse-Saxe (Allemagne)

Mauvaise nouvelle pour Alstom qui avait fait du Land de Basse-Saxe, en Allemagne, un projet pilote pour son train à hydrogène largement médiatisé.  Un an après avoir mis en service une demi-douzaine de trains à hydrogène Coradia iLint du constructeur français sur une de ses lignes régionales, la société des transports de proximité du Land de Basse-Saxe (Landesnahverkehrsgesellschaft, LNVG) a en effet annoncé en août qu’elle ne fera pas appel à cette technique pour remplacer d’ici à 2037 les trains encore assurés en traction diesel sur les autres lignes de son réseau. 

L’exploitation serait moins coûteuse avec d’autres solutions d’alimentation en électricité. « Nous avons fait une étude de marché sur les autres lignes non électrifiées. Il en ressort qu’il est plus judicieux de remplacer les trains diesel par des trains à batteries», explique Melina Gnisa, porte-parole de la LNVG qui appartient à 100% au Land de Basse-Saxe.

Il ne s’agit pas pour autant de revenir en arrière sur la ligne équipée de trains à hydrogène, la « Weser-Elbe » reliant Buxtehude à Cuxhaven, un investissement de 93 millions d’euros. « Nous espérons qu’ils continueront de rouler pendant encore 30 ans », insiste Melina Gnisa. « Nous sommes fiers d’avoir introduit les premiers trains à hydrogène du monde dans notre parc. Ce sont les véhicules adéquats pour cette ligne », assure-t-elle. Pour preuve : à partir de septembre, dix trains seront mis en service contre 6 en août et 14 devraient rouler à partir de novembre sur la ligne, soit le parc initialement prévu.

Pénurie de conducteurs spécialisés, problème de logiciel ou de ravitaillement en hiver… le démarrage dans plusieurs régions d’Allemagne a été émaillé de gros problèmes – y compris avec des modèles de Siemens – qui ont rendu l’hydrogène impopulaire. «Une débâcle », juge le quotidien Die Welt concernant le lancement raté dans la région Rhein-Main (bassin de Francfort).

Précipitation

Pour Christian Böttger, expert en systèmes de transports ferroviaires à l’Ecole supérieure des techniques et de l’économie de Berlin (HTW), les responsables politiques ont péché par enthousiasme en mettant la charrue avant les bœufs (plus d’un tiers du réseau de 33.000 kilomètres de la DB ne dispose pas de caténaires). « L’Allemagne étant un pays fédéral, plusieurs länder (entre autres : Thuringe, Basse-Saxe, Bade-Wurtemberg, Bavière) se sont lancés dans une sorte de compétition avec chacun son propre projet sans se soucier vraiment des coûts. L’argent n’a joué aucun rôle pour ces projets politiquement prestigieux, surtout en période d’élections. Alors qu’on en était encore au stade de l’essai, il n’est pas étonnant qu’il y ait eu des ratés au démarrage. La réputation de l’hydrogène en pâtit », regrette-t-il.

Le Land du Bade-Wurtemberg, dirigé par les écologistes depuis plus de dix ans, s’est déjà détourné définitivement de l’hydrogène. Sur la base d’une étude sur seize sections non-électrifiées du réseau ferré, le ministère des Transport de ce land a retenu la solution d’automotrices « hybrides » alimentées par batteries sur les sections sans caténaires et par pantographes lorsqu’il y en a, voire pour une électrification pure et simple de cinq tronçons, pour des raisons économiques. L’hydrogène est « trop coûteux », conclut l’étude, d’autant plus que les lacunes dans l’électrification du réseau ferré de Bade-Wurtemberg sont suffisamment courtes pour être franchies au moyen de batteries.

Ce n’est pas pour autant la fin de ces trains en Allemagne : la Bavière par exemple va tester le train à hydrogène Mireo Plus H de Siemens qui doit entrer en service pendant 30 mois à partir de 2024 sur différentes lignes au départ d’Augsbourg. De plus, selon Christian Böttger, « les batteries n’ont pas fait leurs preuves non plus. Aujourd’hui, elles semblent plus convaincantes. Mais qu’en sera-t-il dans cinq ans ? Aucune étude n’a encore été menée au niveau fédéral. Rien n’est encore définitivement arrêté ». Et de conclure : « Je n’exclus pas que des trains au diesel soient toujours en service dans 15 ans pour des questions économiques».

Christophe Bourdoiseau

« Les trains qui rouleront en France ne seront pas les mêmes qu’en Allemagne  »
Jean-Luc Gibelin, vice-président de la région Occitanie (en charge des transports) qui a acheté des trains à hydrogène.

« La comparaison ne vaut pas raison. Les trains à hydrogène qui roulent en Allemagne ne sont pas homologués en France, ce ne sont pas du tout ceux qui rouleront chez nous. Nous ne sommes pas sur le même type de trains, nous avons, avec d’autres régions, financé les études de R&D pour qu’Alstom mette au point une nouvelle génération de matériel roulant pour nos futurs TER- cela a pris du temps, c’est bien pour ça que les TER à hydrogène ne sont pas encore sur les rails français. Je ne considère donc pas par hypothèse que ce qui vaut en Allemagne s’applique en France. J’ai connaissance de l’information, je souhaite en connaitre les tenants et aboutissants, et s’il y a des enseignements à en tirer, nous le ferons. Mais je ne me sens pas engagé par la décision allemande « .

Propos recueillis par N.A

Ewa

Marie-Ange Debon réorganise la gouvernance de Keolis

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Chambardement dans la gouvernance de Keolis. Après 18 années passées chez l’opérateur de transport public, dont 10 ans en tant que directeur exécutif France, Frédéric Baverez quitte le groupe. Marie-Ange Debon, la présidente du directoire, souhaitait en effet depuis plusieurs mois revoir la composition du Comex et rééquilibrer le poids des différentes activités. Frédéric Baverez, qui était également PDG d’Effia, n’y était pas favorable. Il en a tiré les conséquences et négocié son départ. Arnaud van Troeyen, directeur International adjoint, et depuis 2007 chez Keolis, part également.

« Depuis longtemps, je me demandais si la composition du Comex représentait l’équilibre du groupe. Il y avait deux patrons fonctionnels (Frédéric Baverez et Bernard Tabary décédé le 19 mars dernier, ndlr) mais je n’avais pas de patrons non français pour représenter l’international alors que cette activité représente 50 % du chiffre d’affaires du groupe. Après le départ de Bernard, je voulais renforcer la partie opérationnelle et avoir quatre BU de taille similaire. Enfin, je voulais faire venir de nouveaux talents puisque les problématiques changent, voire accélèrent, comme c’est le cas par exemple de la montée des préoccupations environnementales « , explique à VRT Marie-Ange Debon.

D’où sa décision de diviser en deux la direction France et la direction International. Côté France, Anne-Lise Avril, jusqu’alors directrice Marketing, innovation et nouvelles mobilités et déjà au Comex, est nommée directrice générale France, Grands Réseaux Urbains. Elle sera responsable des grands réseaux de Bordeaux, Lille, Lyon et Rennes, des grands réseaux urbains (tels que Besançon, Caen, Orléans, Perpignan…) , de la filiale Hove (spécialisée dans les outils numériques) et de Cykleo (solutions vélo).

Clément Michel, qui était DRH, également au Comex, prend la direction générale France, Ile-de-France et Territoires (interurbain et petits urbains), ainsi que celle de Keolis Santé et de Kisio.

A l’international, Laurence Broseta, directrice international du groupe UGI après avoir quitté début 2019 Transdev, revient dans le monde du transport public en devenant directrice générale International de Keolis. Elle s’occupera plus précisément de l’Australie, de l’Amérique du Nord, de la zone UK/Moyen-Orient/Inde et de la Chine. De son côté, Jan Kilström, jusqu’alors directeur général de Keolis Suède, est nommé directeur général Europe continentale, responsable de la Belgique, du Danemark, des Pays-Bas et de la Suède. Tous deux intègrent le Comex.

Lydie Jallier, qui était la directrice du Recrutement de Safran, remplace Clément Michel à la DRH. Elle rejoint aussi le Comex. Enfin, Pierre Gosset, directeur Industriel, également au Comex, devient en plus responsable de la Santé & Sécurité, de la Sûreté et du projet d’entreprise Keolis Way.

Dans les faits, trois ans après son arrivée à la tête de la filiale de la SNCF, Marie-Ange Debon va donc disposer à partir de septembre d’un Comex remanié, majoritairement féminin (cinq femmes et trois hommes), faisant fi du passé (il ne comprend plus qu’un seul « ancien », Clément Michel) et surtout complètement à sa main.

Marie-Hélène Poingt

 

Ewa

200 voyageurs en moyenne chaque jour sur la rive droite du Rhône 

Rive droite du Rhône. TER Occitanie
Un an après la réouverture au trafic voyageurs de la ligne de la rive droite du Rhône, l’Occitanie annonce que près de 75 000 voyageurs ont emprunté cette liaison, « avec une moyenne de plus de 200 voyageurs par jour », précise, dans un communiqué, la présidente de région Carole Delga.
Fermée au trafic voyageurs pendant 50 ans, cette ligne avait été rouverte le 29 août 2022, avec cinq allers-retours par jour, entre Pont-Saint-Esprit et Avignon (30 min), dont un aller-retour prolongé jusqu’à Nîmes (+40 min).
L’Occitanie et la SNCF travaillent à la réouverture complète de la ligne, qui permettra de porter l’offre à un train toutes les heures. Une seconde phase prévoit la réouverture de six points d’arrêts supplémentaires entre Pont-Saint-Esprit et Nîmes (Laudun-l’Ardoise, Roquemaure, Villeneuve-lès-Avignon, Aramon, Remoulins, Marguerittes), la création de pôles d’échanges multimodaux (PEM) et l’installation d’infrastructures permettant le retournement des trains à Pont-Saint-Esprit.
À terme, la région vise une fréquentation moyenne de 200 000 voyageurs par an sur cette ligne.

Ewa

Un éboulement interrompt la circulation des trains dans la Maurienne entre la France et l’Italie

Eboulement en Maurienne en août 2023
Un miracle! Personne n’a été blessé lors de l’éboulement qui s’est produit le 27 août à 17h15 sur la commune savoyarde de Saint-André. Dans un contexte de fortes précipitations « jusqu’à 40 mm de précipitations prévues en cumulé ce jour sur le secteur », plusieurs blocs de rochers « représentant un volume d’environ 700 m3″ se sont détachés de la paroi pour se déverser sur la voie ferrée qui longe l’autoroute A43, et la RD 1006 en contrebas, a indiqué dans un communiqué la préfecture de Savoie. Heureusement, aucun train ne circulait dans le secteur au moment de l’éboulement et les automobilistes qui passaient à ce moment-là en sont sortis indemnes.
Le trafic ferroviaire entre la France et l’Italie, passant par la Maurienne, a été immédiatement interrompu et devait l’être au moins jusqu’au 30 août inclus.  « Un second éboulement a eu lieu (18 h 55) sur le même secteur. L’accès au site est pour le moment totalement interdit », rendant l’évaluation des dégâts très difficile; a indiqué la SNCF. « De nouveaux glissements de terrain se sont produits cette nuit [du 27 au 28 août]. La préfecture maintient l’interdiction des circulations ferroviaires et routières. Un survol de la zone en hélicoptère est prévu ce jour [le 28 août] dès que les conditions météo le permettront afin d’établir un plan d’action pour stabiliser la zone et organiser la remise en état des infrastructures ».
En juillet 2019, une coulée de boue survenue dans le même secteur avait entraîné une interruption des circulations de près d’un mois.

Ewa

A Dunkerque, la gratuité des transports publics n’a pas conduit à un abandon de la voiture

Dunkerque bus
La gratuité incite-t-elle les automobilistes à choisir davantage les transports en commun ? C’est ce qui s’est passé à Dunkerque où la gratuité a été instaurée en septembre 2018, affirme l’étude menée par l’Observatoire des villes du transport gratuit.
Pendant quatre ans, et jusqu’en 2022, l’association de chercheurs VIGS (Julie Calnibalosky, Emre Korsu), a interrogé 2146 personnes, en face-à-face, aux arrêts de bus de toutes les communes de l’agglomération, pour finalement en sélectionner 589, titulaires du permis de conduire et ayant le choix entre la voiture ou le bus. Les chercheurs ont mené 23 entretiens individuels approfondis autour de trois thèmes : économies et pouvoir d’achat, habitudes de déplacement et démotorisation.
Les résultats, dévoilés en juin 2023, montrent que 72 % des automobilistes-usagers du bus interrogés déclarent que la gratuité a été le déclencheur d’une utilisation accrue du bus, même si 23 % étaient déjà des habitués du réseau.

Des économies à la clé

Les automobilistes-usagers du bus sont d’abord des « Dunkerquois.e.s en emploi et impliqués dans une vie familiale avec enfants » (35 %), puis des « actifs fragilisés par un divorce ou au chômage » (28 %), et des « retraités » (19 %). Ces usagers empruntent le bus « Tous les jours ou presque » (39,2 %), « Plusieurs fois par semaine » (38,2 %) et « Plusieurs fois par mois » (18,3 %). Pour quel motif ? Aller au travail (27,6 %), autant que faire des achats (27,3 %), mais moins pour des loisirs (13.6 %).
Près du tiers des personnes interrogées choisissent le bus pour faire des économies. Mais seules 30 % d’entre elles ont une idée précise des économies réalisées. Les propriétaires d’une voiture les évaluent à 100 euros par mois, et ceux qui n’en possèdent plus à 189 euros par mois en moyenne. Ces économies permettent notamment de maintenir le même niveau de vie (loisirs, courses alimentaires et d’habillement) en temps d’inflation.

Efficacité du réseau

Seconde raison de monter à bord des bus  pour un quart environ des sondés : les performances de ce mode de transport , plus précisément, « la rapidité et l’efficacité du réseau » qui leur « apportent un confort d’usage, une tranquillité d’esprit et le fait de n’avoir rien à penser pour prendre le bus ».

Il existe quelques cas d’usages pour lesquels la voiture reste privilégiée, en particulier pour les travailleurs en horaires décalés ou pour ceux qui multiplient les déplacements chez les clients.
C’est sans doute ce qui explique en partie le faible abandon définitif de la voiture au profit des transports en commun. Sur 589 répondants, seuls 48 ont déclaré avoir abandonné leur voiture entre 2018 et 2022, soit 8,1 % des personnes interrogées.
Les perspectives sont plus encourageantes : un tiers (33 %) des automobilistes-usagers du bus envisage de se passer de sa voiture dans les cinq à dix ans à venir. Et les rédacteurs de l’enquête de conclure : « On peut aussi faire l’hypothèse que si des mesures fortes visant à décourager la pratique automobile étaient prises, les chiffres de fréquentation du bus s’envoleraient encore davantage ».
Yann Goubin

Ewa

SNCF Réseau fait appel après sa condamnation pour atteinte à l’environnement

Travaux

SNCF Réseau a été condamné le 22 août par le tribunal correctionnel d’Angers à une amende de 450 000 euros pour atteinte à espèces protégées. La société Sefa Environnement, une entreprise de Haute-Saône, chargée des travaux d’élagage, est également condamnée à 30 000 euros d’amendes, dont 15.000 avec sursis, pour « atteinte non autorisée par personne morale à la conservation d’habitat naturel d’une espèce protégée » et « atteinte non autorisée par personne morale à la conservation d’espèce animale non domestique-espèce protégée ».

Selon le procureur, les faits en cause, examinés par le tribunal le 27 juin dernier, se sont produits entre le 15 avril et le 23 juillet 2019 à Ecouflant dans le Maine-et-Loire, non loin d’Angers. Selon la presse régionale, les deux sociétés sont condamnées pour des travaux d’élagage effectués le long des voies en pleine période de nidification.

SNCF Réseau a indiqué à VRT avoir fait appel de cette décision.

Ewa

Accident de Eckwersheim : le procès aura lieu du 4 mars au 16 mai 2024

Accident de la rame d'essai sur la LGV Est-européenne phase 2 à Eckwersheim le 14 novembre 2015

La SNCF, sa filiale Systra et SNCF Réseau, ainsi qu’un conducteur, un cadre et un pilote seront jugés du 4 au 16 mai 2024 devant le tribunal correctionnel de Paris pour « blessures et homicides involontaires par maladresse, imprudence, négligence ou manquement à une obligation de sécurité » lors du déraillement, le 14 novembre 2015 à Eckwersheim, d’un TGV d’essai.

Ce jour-là, 53 personnes (des salariés du secteur ferroviaire et des membres de leurs familles, dont quatre enfants) avaient pris place à bord de la rame pour l’ultime test du tronçon de la nouvelle ligne à grande vitesse entre Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) et Vendenheim (Bas-Rhin). Onze adultes avaient péri et 42 personnes avaient été blessées.

L’instruction, qui a duré six ans, considère que le déraillement a été provoqué par « une vitesse excessive » et un freinage tardif. Le manque de communication au sein de l’équipage a aussi été pointé par le Bureau d’enquêtes sur les accidents de transports terrestres (BEA-TT).

Au niveau d’Eckwersheim, à 20 km de Strasbourg, le TGV avait en effet abordé une courbe à 265 km/h, dépassant largement les 176 km prévus. Il avait déraillé 200 mètres plus loin avant de percuter un pont et de basculer dans un canal en contrebas.