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Ewa

Près de 200 lignes de bus RATP déviées pour les JO

Cent quatre-vingt-dix lignes de bus sont déviées à Paris et en petite couronne en raison de l’installation des infrastructures olympiques. Certaines déviations ont démarré en mars, à bas bruit, mais à dix jours du coup d’envoi des JO, on est entré dans le dur. « Le réseau de bus va être difficilement praticable pendant les Jeux, constate Marc Pélissier. Dommage, avec le tramway, c’est le mode de transport le plus accessible pour les personnes à mobilité réduite », regrette le président de l’Association des usagers des transports d’Ile-de-France.

« Seules 20 lignes sont plus touchées par ces modifications, mais la plupart ne sont touchés que sur un ou plusieurs arrêts, ce qui n’empêche pas la ligne de circuler », modère-t-on du côté d’Ile de France Mobilités (IDFM). La préfecture de Police a mis en place des périmètres de circulation dans Paris et autour des sites des épreuves olympiques et paralympiques qui provoquent des déviations de la circulation, et par conséquent de la circulation des bus », justifie l’autorité des organisatrice transports de la région.

Certaines déviations sont également liées au montage et démontage des sites de compétition éphémères (jusqu’à la fin des Jeux en septembre), la préparation de la cérémonie d’ouverture (installation des gradins depuis le 1er  juillet, démontage le 28 juillet), les épreuves sur sites et sur route (du 24 juillet au 11 août et du 28 août au 8 septembre 2024).

IDFM et la RATP ont réussi à négocier, à la marge, avec la Préfecture pour obtenir quelques dérogations en zones rouges. Par exemple, « pour permettre des retournements de ligne au plus proche du périmètre rouge, sans limiter la ligne trop en amont », explique la Régie. D’autres négociations, pour le métro cette fois, ont permis de garder ouverte la station de métro Champs Elysées-Clémenceau jusqu’au 20 juillet au lieu du 1er juillet, après l’intervention du ministre des Transports. Et de ne pas devoir évacuer les passagers de la ligne 7 entre les stations qui passent sous la Seine. Pas d’arrêt entre Jussieu et Sully-Morland pendant les JO, mais les voyageurs pourront rester à bord, comme c’est le cas à Concorde sur les lignes de métro 1, 8 et 12, et aux Tuileries (ligne 1).

Le métro

Outre Concorde et Tuileries, fermées depuis plusieurs semaines, dès le 17 juillet, la station de métro Cité (ligne 4) sera fermée jusqu’au 26 juillet. Idem, sur la ligne 5, pour Quai-de-la-Rapée. Et sur la ligne 6, pour Trocadéro et Passy.

Sur la ligne 7, trois stations sont fermées à ces mêmes dates : Pont-Neuf, Châtelet (uniquement le secteur Seine) et Pont-Marie. Sur la ligne 9, Alma-Marceau et Trocadéro ne sont plus accessibles toujours entre le 18 et le 25 juillet. Iéna ne sera fermée que le 24 juillet.

Enfin sur la ligne C du RER, qui circule le long de la Seine, trois stations sont également fermées à partir du 17 juillet et jusqu’au 25 juillet : Champs-de-Mars-Tour-Eiffel, Pont-de-l’Alma et Musée-d’Orsay.

Le tramway aussi

Trois lignes de tramways également impactées : le T2, le 24 juillet de 9 heures à 12 heures entre Parc-de-Saint-Cloud et les Moulineaux; le 25 juillet, entre Suzanne-Lenglen et Porte-de-Versailles (le terminus provisoire sera à Suzanne-Lenglen). Le T3a, ne marquera pas l’arrêt à la station Porte-de-Versailles du 25 juillet au 11 août. Et le  T10 sera à l’arrêt le 24 juillet au matin.

Alors, comment s’y retrouver ? « Pour connaître le trajet des lignes, il faut consulter les applications Transport Public Paris 2024, Île-de-France Mobilités et Bonjour RATP », conseille IDFM. Il faut cliquer sur plusieurs liens, pas tous intuitifs, pour trouver l’information, puis sur la fiche de la ligne impactée (exemple ligne de bus 20 ci-contre).

Les déviations sont aussi affichées aux arrêts de bus. « Les fiches de la RATP sont compliquées à lire, juge Marc Pélissier. Et il aurait fallu une campagne d’information plus voyante », regrette le défenseur des usagers des transports franciliens. Il espère qu’une fois passés les JO, « le réseau de bus parisiens prendra un nouveau départ. Il a perdu 29% de fréquentation depuis 2019, sous l’effet de la crise sanitaire puis des pénuries de conducteurs dont il ne s’est jamais vraiment relevé », constate le représentant des usagers.

Les lignes de bus impactées : ici

Les stations de métro et de tramway impactées : ici

N.A

Ewa

185 km de voies olympiques : c’est parti!

Les organisateurs des JO de Paris ont ouvert lundi 15 juillet les 185 kilomètres de voies olympiques et paralympiques réservées aux athlètes, aux officiels, aux bus de transport public, taxis, secours, journalistes accrédités et aux services de sécurité, pour accéder rapidement aux sites des épreuves.
Ces voies se situent à Paris, dans les Hauts-de-Seine, en Seine-Saint-Denis et sur certains axes autoroutiers franciliens (A1, A12, A13, A4 et sur la RN13). Certaines bretelles d’accès sont également réservées.

Opérationnelles en continu jusqu’au 13 août, elles seront ensuite suspendues avant de rouvrir à partir du 22 août pour les Jeux paralympiques, jusqu’au 11 septembre. Sur l’A1, le dispositif reste en service sans interruption du 15 juillet au 11 septembre.

La promesse du Cojop est ambitieuse : les athlètes ne doivent pas avoir un temps de parcours supérieur à trente minutes entre deux sites de compétition.

Le contrôle des véhicules autorisés à circuler sur ces voies est assuré par la Préfecture de police, autorité compétente sur la circulation dans toute l’Île-de-France pendant toute la durée des Jeux. Tout véhicule non autorisé se verra infliger une amende de 135 euros et sera passible de poursuites judiciaires, indique la Direction régionale des routes sur son site.

Voir le détail des axes concernés

Certaines voies olympiques vont-t-elles devenir des voies de covoiturage après les JO ? Le sujet est sur la table.

N.A

 

Feuilletez le dernier numéro 100% JO de Ville, Rail & Transports : ici

Ewa

L’Etat et France vélo signent un contrat pour réindustrialiser la filière

reparation velo

C’était inscrit dans le Plan vélo et marche 2023-2027 et faisait suite aux États généraux de la filière économique du vélo organisés il y a près de deux ans : l’État et France vélo signent un contrat de filière pour « favoriser les coopérations entre les acteurs économiques du vélo, renforcer et valoriser l’ensemble de l’écosystème vélo français », indiquait fin juin le ministère des Transports dans un communiqué. Bref, relancer la filière industrielle afin que l’engouement national pour les deux roues non motorisées (+37% entre 2019 et 2023 ; +5% en 2023, selon Vélo & territoires), et notamment dans les grandes villes, ne profite pas qu’aux fabricants de cycles étrangers.

Le contrat signé par l’Etat et France vélo qui réunit les acteurs de la filière (Apic, Union Sport&cycle, Fub, Club des villes et territoires cyclables et marchables, Vélo & Territoires, France Vélo Tourisme), liste 16 projets prioritaires d’ici à 2027. Parmi lesquels, le développement de l’assemblage de vélos en France, le renforcement des dispositifs de formation ou encore le développement de l’usage du vélo pour les trajets domicile-travail.

L’année 2023 a été marquée par une baisse significative de la production de vélos en France. 645 000 vélos (53% électriques, 43% classiques, 2% vélos cargos) ont été fabriqués dans l’Hexagone, en recul de près d’un quart par rapport à l’année précédente. Outre le marché des particuliers, celui des collectivités est prometteur avec plus de 150 000 vélos dans les flottes publiques. Celui des entreprises aussi avec les formules de leasing. Et le marché de la maintenance est en plein essor.

N.A

Ewa

Keolis en passe de doubler de taille au Canada  

La filiale de la SNCF est en passe de racheter deux activités transports interurbains dans l’ouest canadien. Elle a signé un accord avec la compagnie Student Transportation of America (STA) pour acquérir deux divisions commerciales de Pacific Western Transportation (PWT), une société canadienne de Calgary.

C’est « une étape importante dans notre stratégie de développement à l’international, plus particulièrement en Amérique du Nord. Elle nous permet de renforcer notre présence au Canada et d’étendre notre expertise et nos services à de nouvelles régions prometteuses », commente Marie-Ange Debon, présidente du directoire de Keolis.

Avec 550 bus et cars en exploitation, les deux entités en passe d’entrer dans le giron du Français – Transit et Motorcoach –  opèrent des services de transport urbain dans 23 municipalités des provinces de l’Alberta et de la Colombie-Britannique,  ainsi que des services de transport par autocar dans ces provinces et en Ontario, sous les marques Red Arrow et Ebus, notamment, qui ont généré en 2023 un chiffre d’affaires de 115 millions de dollars canadiens (environ 80 millions d’euros). 

Présent au Canada depuis 2002, à Québec, Montréal et Ottawa, Keolis double de taille avec ces nouvelles positions dans l’ouest du pays. De l’autre côté de la frontière, aux Etats-Unis, Keolis exploite plusieurs réseaux de transport à Boston (RER, Washington, Austin et Phoenix (bus).

Ewa

Deux millions de voyageurs resteraient à quai sur la ligne SEA, selon Vinci Railways

Invitée ce matin du Club Ville, Rail & Transports, Valérie Vesque-Jeancard, présidente de Vinci Railways, a regretté l’insuffisante utilisation de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (SEA), entre Tours et Bordeaux, dont la filiale du groupe de BTP est concessionnaire jusqu’en 2061. « Deux millions de voyageurs restent à quai, faute de trains en nombre suffisant sur la ligne, a-t-elle affirmé. Et seulement 75 sillons quotidiens [créneaux de circulation) sont utilisés alors qu’il en existe plus de 140 disponibles« , a poursuivi la dirigeante qui espère voir arriver d’ici quelques années de nouveaux opérateurs sur cette ligne.

Lisea, la société gestionnaire de SEA, discute avec de nouveaux entrants sur le marché  ferroviaire, comme Renfe ou Trenitalia, et attend l’arrivée de Proxima qui envisage des dessertes vers Bordeaux, à partir de la fin 2027 ou 2028.

La récente étude d’E-Cube Strategy Consultants publiée le 25 juin qui prédit au marché français de la grande vitesse ferroviaire un avenir très concurrentiel, va dans le sens des attentes de Vinci, par ailleurs très présent sur le marché des concessions aéroportuaires, via sa filiale Vinci Airports dont Valérie Vesque-Jeancard est également directrice déléguée.

N.A

Vous pourrez retrouver dans le magazine de septembre le compte-rendu complet du Club VRT avec Valérie Vesque-Jeancard.

Ewa

Neuf autres projets de RER métropolitains labellisés avant un changement de gouvernement

RER métropolitain de Strasbourg

Dernière labellisation avant fermeture des portes. Trois jours avant le deuxième tour des législatives du 7 juillet qui devrait mener inexorablement à la formation d’un nouveau gouvernement, le ministère des Transports a accordé son label à neuf autres projets de services express régionaux métropolitains (Serm).

Sont retenus les projets de RER d’Avignon, Marseille, Nice, Orléans et Toulon ainsi que les porteurs des projets Basco-landais, Bretagne, Côte d’opale et franco-suisse

Pour rappel, Bordeaux, Chambéry, Clermont‑Ferrand, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Mulhouse, Nantes, Rouen, Saint‑Etienne, Strasbourg, Toulouse, et Tours ainsi que les porteurs du projet Lorraine-Luxembourg avaient été labellisés début juillet (lire : ici).

Ce label, c’est le sésame pour pouvoir déclencher un premier financement de l’Etat. Une loi avait été votée fin 2023 pour encadrer les projets. Quelle suite le nouvel exécutif et la nouveau Parlement donnera-t-il aux Serm ?

N.A

Ewa

Géraldine Adam prend la direction du nouveau département Emploi de l’UTP 

Géraldine Adam

Pour construire et diriger son nouvel appareil de formation destiné à aider les 1 500 entreprises du transport urbain à « lutter contre les tensions de recrutement », l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP) en confie les commandes à son ex-directrice adjointe des Affaires sociales, Géraldine Adam.

« Cette nomination poursuit la dynamique impulsée autour des enjeux emploi formation, dont le projet Transformeurs  récemment lauréat de l’appel à manifestation « Compétences d’avenir » de France 2030 marque une étape clé », décrit la fédération professionnelle dans un communiqué. Douze millions d’euros à la clé.

Diplômée de l’Université Paris Evry et du Celsa, Géraldine Adm a travaillé dans la branche sanitaire, sociale médicosociale à but non lucratif, dirigé la formation professionnelle de l’Union des Caisses nationales de sécurité sociale avant de rejoindre intégré l’UTP en octobre 2022 au poste de directrice adjointe du département des Affaires sociales et de la Sûreté.

Ewa

Le gouvernement labellise les premiers projets de RER métropolitains

Non pas 10, mais 15 !  Le ministère des Transports a publié le 27 juin, la liste des premiers services express régionaux métropolitains, les SERM, auxquels il accorde son label, sésame pour pouvoir déclencher un premier financement de l’Etat. Les projets retenus sont ceux de Bordeaux, Chambéry, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Mulhouse, Nantes, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse, Tours et Lorraine-Luxembourg.

Dans ces villes, les décideurs locaux – métropoles, départements, régions, communes et autorités organisatrices de mobilité – ont réussi à se mettre d’accord sur la nature du projet et les ressources nécessaires, complémentaires aux subventions de l’Etat. Il peut s’agir d’emprunt et/ou d’un impôt spécifique, sur le modèle de la Société des grands projets (ex-Société du Grand Paris) pour construire les 200 km du métro Grand Paris Express.

Dans le calendrier de l’actuel gouvernement dont la durée de vie est limitée à l’après-deuxième tour des législatives, une conférence de financement sur les SERM devait avoir lieu en septembre : à la clé, une enveloppe de 800 millions d’euros pour financer les études d’ici à 2027.

Communément appelés RER métropolitains, depuis qu’Emmanuel Macron les avait ainsi qualifiés fin 2023 dans une vidéo sur YouTube dans laquelle il en promettait dans 10 métropoles françaises, les SERM consistent à renforcer l’offre de transports en commun pour réduire la place de la voiture et l’autosolime : TER, tram à horaire cadencée, autocars express sur voie réservée, réseau de pistes cyclables, covoiturage, assortis d’un titre et d’un tarif unique de transport sur un bassin de mobilité pertinent.

Après cette première vague de projets labellisés in extremis, une dizaine d’autres doivent être annoncés dans les prochains jours, avant le second tour des élections législatives. A Avignon, Marseille, Nice, Orléans, Toulon, basco-landais, franco-suisse ou encore celui de la Côte d’Opale, dans le Pas-de-Calais. Les « RER Macron » vont devoir passer l’épreuve de la prochaine majorité parlementaire et du prochain gouvernement.

N.A

Ewa

Le tunnel du Saint-Gothard entièrement rouvert le 2 septembre

Tunnel du Saint-Gothard en travaux ©CFF

Le calendrier de reprise totale des circulations, marchandises et voyageurs, dans le Saint-Gothard se précise. Le 10 août 2023, le déraillement d’un train de marchandises avait provoqué des dégâts importants et sept kilomètres de voie ferrée devait être entièrement refaits dans ce tunnel ferroviaire de 57 km, le plus grand du monde.

Lors d’une conférence de presse le 27 juin, le responsable infrastructure des Chemins de fer suisses (CFF) a annoncé qu’il serait remis en service le 2 septembre prochain. « Tous les trains circuleront à nouveau avec les mêmes horaires qu’avant le déraillement, ce qui réduira d’une heure le temps de trajet pour la clientèle par rapport au parcours avec déviation« .

Depuis la fermeture du tunnel, des trains de voyageurs circulent sur la ligne panoramique du Gothard, et le temps de trajet est prolongé de 60 minutes en trafic national et de 60 à 120 minutes en international. « Dès la remise en service complète, les CFF pourront également proposer, pour la première fois, une cadence complète à la demi-heure en trafic grandes lignes entre la Suisse alémanique et le Tessin. Et les trains directs de Suisse à destination de Bologne et Gênes circuleront à nouveau à partir de cette date, tout comme l’Eurocity Bâle-Lucerne-Milan et le train Francfort-Zurich-Milan« , précisent les CFF qui procèdent actuellement à des tests et à des essais dans ce que l’on appelle le tube ouest du tunnel de base du Saint-Gothard.

N.A

Ewa

Transdev débarque RATP Dev des bus de Saint-Malo

Les élus de Saint-Malo ont approuvé le 20 juin le changement de délégataire du contrat de transport urbain de l’agglomération. Transdev prendra le volant des bus malouins pour sept ans à partir de la rentrée, avec « un bouquet de nouveau services », qui a fait penché la balance en sa faveur, indique la collectivité locale dans un communiqué. Notamment, un service de transports à la demande dans les 14 communes de l’agglomération, en connexion avec les lignes de bus régulières, pour « répondre aux besoins d’habitants de secteurs périurbains désireux de se rendre sur leur lieu de travail sans leur voiture« .

Le transport scolaire est repensé, quant aux lignes urbaines, elles devraient « s’étoffer », avec des nouveaux circuits,  détaille la collectivité, pour couvrir des zones blanches de mobilité.

La filiale de la Caisse des dépôts et du groupe Rethmann remporte le contrat contre le candidat sortant RATP Dev, aux commandes du réseau depuis cinq ans.

N.A