Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Commande record de locomotives pour Siemens en Inde

Locomotive Siemens Inde

C’est la plus grande commande de locomotive jamais reçue par Siemens Mobility et le contrat le plus important signé par la filiale indienne du groupe allemand. Conclu avec les Indian Railways, ce marché record de 3 milliards d’euros « hors taxes ni modifications des prix » porte sur la livraison, les essais et la mise en service, sur une période de 11 ans, de 1 200 locomotives électriques destinées à la remorque de trains de fret. Le contrat comprend aussi la maintenance de ces machines « de 9 000 ch» (6,6 MW) pendant 35 ans.

Le montage de ces locomotives devra avoir lieu aux ateliers Indian Railways de Dahod (État du Gujarat), en coopération avec les agents de l’entreprise ferroviaire, alors que la maintenance sera effectuée dans quatre dépôts Indian Railways (Visakhapatnam, Raipur, Kharagpur et Pune). Les chaînes de traction seront quant à elles produites en Inde par Siemens Mobility, qui mettra en œuvre sa plateforme Railigent pour garantir la fiabilité et la disponibilité des locomotives.

Cette commande de locomotives de grande puissance, qui pourront remorquer des trains de fret de 4 500 t à 120 km/h maximum, s’inscrit dans la stratégie d’électrification à 100 % du réseau ferré indien, dans une perspective de faire passer la part modale du rail de 27 % à une fourchette de 40 à 45 % du volume de marchandises transportées dans le pays.

P. L.

Ewa

La ligne N du Transilien à 100 % équipée de Regio 2N

image e1674055453753

Le 17 janvier, Grégoire de Lasteyrie, vice-président d’Île-de-France Mobilités (IDFM) et Sylvie Charles, directrice Transilien (SNCF Voyageurs), ont accueilli en gare de Paris Montparnasse la 73e et dernière rame Regio 2N destinée à la ligne N. Cette dernière, qui regroupe les dessertes assurées par les trains de banlieue au départ de la Gare Montparnasse, transporte quelque 132 000 voyageurs par jour. Avec la livraison de la dernière rame Regio 2N qui lui était destinée, la ligne N est désormais exploitée avec un seul type de matériel roulant (désignation officielle : Z 57000), dont le financement a été assuré à 100 % par IDFM, à hauteur de 1,06 milliard d’euros.

Sur les lignes de banlieue de la Gare Montparnasse, les automotrices Z2N du milieu des années 1980 et les rames VB2N tractées par des locomotives BB 27300 ou BB 7600 ont été remplacées en deux ans par les 73 rames Regio 2N. IDFM précise que « les rames VB2N et certaines locomotives ont été radiées, et seront démantelées, pour recyclage, un lot de locomotives a été vendu aux enchères, une première pour les deux acteurs du transport ». L’autorité organisatrice ajoute que ces nouvelles ressources lui permettront de financer les nouveaux trains destinés à la région.

Pour autant, la livraison par Alstom (en tant que repreneur de Bombardier Transport) du total de 145 rames Regio 2N commandées par IDFM et Transilien SNCF Voyageurs n’est pas terminée : aux 73 rames de la ligne N s’ajoutent 72 rames destinées à la ligne R (banlieue de Paris Gare de Lyon) et au RER D. Sur ce deuxième parc, 61 rames sont actuellement en service, la livraison des 11 rames restantes étant prévue pour 2023/2024, selon IDFM.

P. L.

Ewa

Pourquoi la Nouvelle-Aquitaine commande 15 trains supplémentaires

TER en Nouvelle-Aquitaine

A nouveaux services, nouveaux trains, dans un contexte général de hausse de la fréquentation. Mis en service progressivement depuis deux ans, au gré des diamétralisations et densifications de dessertes, le RER Métropolitain de Bordeaux va bientôt disposer de 5 nouvelles rames, sur le total de 15 dont l’acquisition a été votée par les élus régionaux de Nouvelle-Aquitaine, réunis les 15 et 16 décembre. « La région sera propriétaire des rames dès leur livraison », a précisé Renaud Lagrave, vice-président du Conseil régional en charge des mobilités.

D’un montant total de 160,3 millions d’euros (répartis sur cinq ans), cette commande porte sur 11 Régiolis et 4 Regio 2N, dont les livraisons sont respectivement attendues en 2025 et 2026. Elle s’inscrira dans les contrats-cadres portant sur ces deux matériels afin d’en disposer dans les meilleurs délais et de profiter des conditions économiques avantageuses négociées au début des années 2010. Une participation de Bordeaux-Métropole est attendue à hauteur de 50 % pour financer l’acquisition des 5 rames destinées au RER Métropolitain, par le biais d’une convention spécifique.

Sur les 11 Régiolis aménagés avec 208 places, de type bimode et adaptables en biocarburation et pour l’hybridation, 2 iront sur le périmètre du RER Métropolitain, alors que sur les 4 Regio 2N de 331 places, 3 seront déployées sur ce nouveau réseau bordelais. Ces rames rejoindront celles que la Nouvelle-Aquitaine et les anciennes régions qui la composaient avaient déjà commandé entre 2014 et 2019, soit 24 Regio 2N de 330 places et de 42 Régiolis de 220 places.

La Nouvelle-Aquitaine justifie l’acquisition de 15 rames supplémentaires, dont 10 sont donc destinées aux dessertes TER d’intérêt régional, par la croissance importante du trafic sur ces dernières au cours de la décennie précédente (en particulier entre 2016 et 2019), par la surcharge des rames constatée depuis la rentrée 2022 (notamment sur le périurbain bordelais et sur les trains de pointe hebdomadaire, les vendredis et dimanches), et par une réponse à apporter aux besoins des usagers et aux contraintes d’exploitation du parc dans les années à venir. Et la région de préciser que l’étude « Plan de Transport Matériel Roulant », conduite par le cabinet suisse SMA et destinée à déterminer les besoins en matériel roulant jusqu’en 2030, chiffre à 15 rames le besoin à court terme (2025). Cette étude se base sur une hausse de la fréquentation située dans une fourchette de 2 à 6 %, jugée cohérente avec la fréquentation constatée et le développement de l’offre de transport par la région.

P. L.

Ewa

Le plus long tunnel ferroviaire d’Europe du Nord est ouvert en Norvège

Tunnel de Follo, Norvège

C’est le lendemain de sa mise en service, à l’occasion du changement d’horaire du 11 décembre, que le roi Harald V de Norvège a officiellement ouvert la ligne nouvelle de Follo (Follobanen), entre la sortie sud-est de la gare centrale d’Oslo (Oslo S), dont le schéma de voies a subi le plus important remaniement depuis 41 ans, et la nouvelle gare de la localité de Ski, à une vingtaine de kilomètres au sud de la capitale norvégienne, avec pôle d’échanges multimodal. En outre, le projet comprend un tunnel sous le Parc médiéval (Middelalderparken), secteur archéologique d’Oslo,

nic 0138
A la sortie sud du tunnel, le projet de ligne nouvelle de Follo comprend un nouveau pôle d’échanges multimodal à Ski.

Sur 22 km, dont 20 km en tunnel, la ligne nouvelle double la ligne classique de l’Østfold, élément clé du réseau géré par Bane NOR entre Oslo et la frontière avec la Suède. Constitué de deux tubes parallèles (réalisés par tunnelier sur 18,5 km) le nouveau tunnel (Blixtunnel) est désormais le plus long d’Europe du Nord. Il a été nommé en l’honneur de Peter Andreas Blix, architecte de plusieurs gares de la ligne classique de l’Østfold, afin d’éviter la confusion avec le Follotunnel, du nom du district au sud-est d’Oslo, appellation déjà prise par un tunnel routier.

bane nor
La ligne nouvelle de Follo permet aux trains grandes lignes de quitter la gare centrale d’Oslo en direction de la Suède par 22 km de voie double, la ligne classique de l’Østfold continuant d’être parcourue par les trains de desserte locale.

Alors que les trains de desserte locale continuent de marquer 22 arrêts sur la ligne classique, les trains grandes lignes peuvent désormais filer à 200 km/h (de conception, la ligne nouvelle pourrait être parcourue à 250 km/h), ce qui leur permet de gagner une dizaine de minutes par trajet. Globalement, la capacité du réseau ferré norvégien à la sortie sud-est d’Oslo se trouve doublée par l’ouverture de la ligne nouvelle.

P. L.

Ewa

Traverser la Suisse sans changer de train

gpx map swiss

C’est un vieux rêve que réalise le réseau ferré suisse MOB (Montreux Oberland bernois) : depuis le 11 décembre 2022, une desserte par jour et par sens sur sa ligne à voie métrique entre Montreux et Zweisimmen, via Gstaad, est prolongée par emprunt de la voie normale du réseau BLS jusqu’à Interlaken.

le bogie a ecartement variable scaled 1
Le bogie à écartement variable du GoldenPass Express permet de rouler sur voies métriques et normales, ce qui est une première mondiale.

Cet emprunt consécutif de voies ferrées dont l’écartement diffère de 43,5 cm et dont les hauteurs de quais varient de 20 cm représente en soi une première mondiale, même si d’autres trains à écartement variable existent déjà (comme ceux conçus par Talgo, mais le passage de la voie normale à la voie large ibérique ne représente qu’une différence d’écartement de 23,3 cm, donc moindre qu’entre voies normale et métrique). Une telle performance a été rendue possible par la mise en service des nouvelles voitures du GoldenPass Express, produites par Stadler et équipées de bogies à écartement variable fournis par Alstom.

img 20211207 wa0002
Le nouveau train GoldenPass Express à écartement variable.

A bord de ces nouvelles voitures, les voyageurs peuvent choisir entre trois classes : première, deuxième et Prestige dont les 18 sièges grand confort sont toujours dans le sens de la marche ! Le trajet n’est pas des plus rapides – 115 km en 3 h15, à travers les paysages alpins aux confins des cantons de Vaud, de Fribourg et de Berne – mais les touristes venus du monde entier n’ont plus à quitter leur siège entre le lac Léman et les lacs de Thoune ou de Brienz, le changement d’écartement s’effectuant en quelques secondes. Actuellement, « en raison de la pandémie et de la situation géopolitique », le service de bout en bout est limité à un train par jour et par direction (les deux rames en circulation se croisent à Gstaad et ne permettent pas d’effectuer un aller-retour dans la même journée), mais à partir du 11 juin prochain, quatre allers et retours seront proposés chaque jour entre les gares de Montreux et d’Interlaken Ost.

P. L.

Ewa

Présentation du train prototype à hydrogène coréen

train à hydrogène Corée

Alors que le « train urbain à grande vitesse » à hydrogène chinois sortait d’usine, le ministère coréen de la Terre, de l’Infrastructure et des Transports présentait le prototype de son automotrice bimode, alimentée en électricité par caténaire sur les lignes équipées et par pile à combustible à hydrogène sur les autres sections. Développé depuis 2018 en partenariat avec l’Institut gouvernemental de recherche ferroviaire de Corée du Sud, ce train destiné aux lignes partiellement électrifiées a été fabriqué par le constructeur coréen Woojin Industrial Systems, en coopération avec l’entreprise ferroviaire nationale Korail.

Le système intelligent de gestion de l’énergie, censé fournir une puissance 1,2 MW, allie une pile à combustible à hydrogène et une batterie secondaire. Ce système est censé permettre au train de parcourir plus de 600 km sur un seul ravitaillement et d’atteindre une vitesse maximale « de plus de 110 km/h ».

Ewa

Un train à hydrogène « urbain à grande vitesse » en Chine

img 4433

Le 28 décembre, « le premier train à hydrogène urbain à grande vitesse du monde », développé conjointement par CRRC Changchun et le gestionnaire du réseau ferré chinois de la région de Chengdu, a été présenté sur le site de production CRRC Changchun de Xinjin, à Chengdu. Cette rame de quatre caisses, aux extrémités aérodynamiques mais dont l’agencement des portes d’accès rappelle celui d’une rame de métro, reprend certaines solutions techniques du train à grande vitesse Fuxing, à motorisation répartie.

Tirant son énergie de traction d’une pile à combustible à hydrogène associée à des super condensateurs, ce train « urbain à grande vitesse » est censé parcourir 600 km avec un seul ravitaillement, à une vitesse maximale de 160 km/h. D’une capacité maximale de 1 502 voyageurs, ce train est doté de plusieurs fonctions automatiques que l’on retrouve dans les métros à assistance à la conduite (veille, départ, arrêt et garage au dépôt). Largement équipé de capteurs, ce train dispose en outre de plusieurs systèmes de surveillance intelligents, ainsi que d’un système de communication sol-train 5G de grande capacité pour l’intégration multi-réseau et l’analyse des mégadonnées, afin d’évaluer son état de fonctionnement en temps réel.

Ewa

Scandinavie : le retour de Transdev sur l’Öresund

img 7570

Comme prévu, Transdev a repris à l’opérateur historique suédois SJ l’exploitation des trains régionaux transfrontaliers du détroit de l’Öresund pour le compte d’Öresundståg AB, qui réunit six autorités organisatrices régionales ou départementales du sud de la Suède. Ces trains relient les gares de Copenhague, la capitale danoise, à Malmö, du côté suédois du détroit, avant de continuer vers Göteborg, Karlskrona ou Kalmar.

Pour Transdev, il s’agit d’un retour, après deux ans d’absence, sur une desserte que le groupe français avait déjà exploitée entre décembre 2014 et décembre 2020. A cette dernière date était entré en vigueur un nouveau contrat, de huit ans plus deux années en option, entre Öresundståg AB et l’opérateur historique suédois SJ. Contrat rapidement résilié d’un commun accord par les deux signataires, Öresundståg AB n’étant pas satisfait de l’état général des trains, et SJ ne s’y retrouvant pas financièrement.

C’est dans ces circonstances que Transdev a été rappelé pour deux ans, jusqu’en décembre 2024. Entre-temps, un nouvel appel d’offres sera lancé pour l’exploitation et la maintenance des trains régionaux transfrontaliers. En attendant, Transdev a repris la quasi-totalité des 700 salariés de SJ Öresund, la filiale mise sur pied par SJ il y a deux ans.

La maintenance du matériel roulant, un parc de 111 rames X31K ou X32K aptes à circuler sur les réseaux ferrés suédois et danois, est quant à elle reprise par l’entreprise spécialisée Mantena, filiale de Vy (anciens chemins de fer de l’Etat norvégien). A l’occasion du changement d’horaire de décembre dernier, 24 de ces rames, qui appartenaient aux Chemins de fer de l’Etat danois (DSB) ont été transférées à Skånetrafiken, l’autorité organisatrice des transports de Scanie, désormais responsable des trains régionaux sur la lien fixe de l’Öresund.

P. L.

Ewa

Ligne nouvelle Stuttgart-Ulm : les TGV attendront

20221209 pi wendlingen ulm

Depuis le changement d’horaire de décembre 2022, le réseau ferré allemand compte 60 kilomètres de ligne nouvelle (NBS) à grande vitesse supplémentaires avec la mise en service du tronçon entre Wendlingen, à l’est de Stuttgart, et Ulm dans le sud de l’Allemagne. Dix ans de travaux auront été nécessaires pour réaliser cette nouvelle infrastructure à travers le massif du Jura souabe, qui compte de nombreux ouvrages d’art: 12 tunnels, 37 ponts dont un de 485 mètres de long et 85 m de haut, ce qui en fait le troisième viaduc ferroviaire le plus haut du pays.

On pourrait se réjouir du fait que l’axe est-ouest européen entre la France et Munich, à travers le sud de l’Allemagne, se soit enrichi d’un nouveau tronçon de LGV. Et pourtant, les TGV desservant cet axe ne pourront pas emprunter la nouvelle infrastructure dans un premier temps : elles devront en effet continuer de circuler sur la ligne classique jusqu’à ce qu’elles soient équipées d’un système embarqué ERTMS compatible avec les installations de la NBS. Aucun délai n’a été donné, mais il faudra que les rames soient équipées au plus tard d’ici trois ans, avec l’achèvement du grand projet – controversé – de remaniement de la gare centrale de Stuttgart, dit Stuttgart 21, attendu en décembre 2025.

En revanche, les nouveaux ICE 3neo, mis en service en même temps que la ligne nouvelle, sont quant à eux autorisés sur cette dernière. Selon les dessertes assurées, les gains de temps iront de l’ordre du quart d’heure à la demi-heure. Autorisés sur la ligne nouvelle, les trains classiques IC ou régionaux à 200 km/h bénéficieront, dans certains cas, de gains de temps plus appréciables que ceux des ICE à 250 km/h !

Et globalement, la mise en service de la ligne nouvelle augmente la capacité entre Stuttgart et Ulm d’environ 20 à 90 trajets par jour, ce qui soulagera d’autant la ligne classique, au tracé tortueux établi en 1850 dans les vallées de la Fils et de la Lone, que continueront d’emprunter les trains de fret, les trains de desserte locale… et les TGV pour l’instant.

P. L.

Ewa

Arrêt temporaire du train de fret à grande vitesse en Italie ?

Mercitalia Fast, premier train de fret à grande vitesse du monde.

Quatre ans après son lancement, en novembre 2018, le train de fret à grande vitesse italien Mercitalia Fast a quitté pour la dernière fois le terminal Mercitalia de Maddaloni-Marcianise (à Caserte, au nord de Naples) le 18 novembre 2022. Depuis, ce train a cessé d’effectuer son aller et retour nocturne entre le sud de l’Italie et l’interport de Bologne, mais cette desserte ne serait que « suspendue temporairement », selon le service de presse du groupe Ferrovia dello Stato, dont Mercitalia fait partie, cité par le portail TrasportoEuropa.

Officiellement, « de nouvelles évaluations commerciales sont en cours ». Survenue moins d’un an et demi après le lancement de ce service de fret à grande vitesse , la pandémie de Covid avait entraîné une forte baisse de la demande. La desserte est aujourd’hui essentiellement utilisée par Amazon. Il est également possible que la suspension du service soit liée à des raisons techniques, ne serait-ce que pour assurer la maintenance de la seule rame dédiée à cette relation, composée de 12 caisses encadrées par deux motrices à grande vitesse ERT 500.

Le train Mercitalia Fast parcourait en moins de trois heures et demi les quelque 520 km entre les régions de Naples et de Bologne.