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Ewa

La Renfe poursuit le renouvellement de son matériel roulant

Cercanias

Alstom fournira à la compagnie ferroviaire espagnole Renfe 49 rames de 100 mètres pour un montant de 367,6 millions d’euros. De son côté, Stadler livrera à l’opérateur espagnol vingt rames de 200 mètres pour 307,7 millions d’euros. Cette double commande fait suite au contrat signé en mars 2021 par la Renfe avec ces deux constructeurs pour le renouvellement des parcs Cercanías (lignes de banlieues) espagnols.

Outre les trains pour les Cercanías, la Renfe a commandé 28 rames Media Distancia pour les dessertes régionales de plus de 60 minutes. Le montant de cette commande est de 183,1 millions d’euros.

Ces commandes de la Renfe s’inscrivent dans le plan de renouvellement de son parc de matériel roulant qui, au total, prévoit un investissement de 5,4 milliards d’euros pour l’achat de 519 nouvelles rames.

Ewa

La Haye commande le nouveau tram Tina de Stadler

Tram Stadler Tina La Haye

C’est la première fois que Stadler vend un tramway aux Pays-Bas. HTM, la société de transports publics de La Haye, et Stadler ont signé un contrat pour une commande ferme de 56 tramways Tina, plus options. Cette commande, la cinquième reçue par Stadler pour son nouveau tram à plancher bas, devrait être livrée à partir de 2026.

Long de 36,5 m pour trois modules, le Tina pour La Haye peut transporter 237 voyageurs et son exploitation en unités doubles est prévue pour les lignes les plus fréquentées aux heures de pointe. Sa vitesse maximale de 70 km/h pourrait s’avérer intéressante sur certaines lignes présentant de longues sections en site propre.

P. L.

Ewa

Le dernier Francilien a été mis en service

360e et dernière rame Francilien à Crespin

C’est la fin d’un des plus longs feuilletons – 16 ans – de l’histoire des transports d’Île-de-France. Le 9 décembre dernier, la 360ème et dernière rame Francilien a été mise en service sur la ligne J, entre Paris Saint-Lazare et Gisors, exploitée par Transilien SNCF pour le compte d’Île-de-France Mobilités (IDFM). Désormais, ce matériel roulant désigné officiellement Z 50000, mais aussi Nouvelle Automotrice Transilien (NAT), son nom de projet, est en service sur les lignes L et J (Paris Saint-Lazare), H et K (Paris-Nord), P (Paris-Est, y compris la ligne de Provins nouvellement électrifiée) et RER E, d’où il a contribué à éliminer plusieurs générations ou types de rames à caisse en acier inox (RIB/RIO remorquées, Z 6100 « petits gris » et Z 6400 « bleu inox »). Les techniciens constateront que ce matériel roulant ne circule que sur des lignes électrifiées sous 25 kV 50 Hz, alors qu’il pourrait également circuler sous 1,5 kV continu (réseaux Montparnasse, Austerlitz et Gare de Lyon).

Un marché attribué à Bombardier

L’aventure du Transilien avait commencé le 23 octobre 2006, par l’attribution du marché NAT à Bombardier, qui allait développer et construire ce matériel Spacium 3.06 dans son usine de Crespin (reprise par Alstom en 2021). La tranche ferme portait sur 172 rames, avec des options sur un maximum de 200 éléments supplémentaires.

Fin 2008, la première rame du nouveau matériel, rebaptisé Transilien, gagnait l’anneau d’essai de Widenrath, dans l’ouest de l’Allemagne, pour quatre mois d’essais jusqu’à 156 km/h. Une autre rame fait l’objet de tests climatiques à Vienne, en Autriche. Presque un an plus tard, le 4 novembre 2009 la nouvelle rame était dévoilée pour la première fois entre Paris-Nord et Luzarches (ligne H), avant la mise en service commercial, le 12 décembre suivant.
Après deux ans de fiabilisation et quelques modifications (la plus visible étant le remplacement des feux), les rames Z 50000 donnent enfin toute satisfaction, tant au personnel qu’aux voyageurs, qui découvrent ses aménagements spacieux et colorés. Les livraisons reprennent et la production de la 1OOe rame est célébrée à Crespin le 16 juillet 2013.

Au fur et à mesure des livraisons, le Francilien est progressivement mis en service sur la ligne P, entre Paris-Est et Meaux (le 11 février 2013), puis jusqu’à Coulommiers (le 7 octobre suivant), alors qu’une première tranche optionnelle est levée. Puis le Francilien arrive sur le réseau de Paris Saint-Lazare (ligne J, 4 avril 2014), avant d’être déployé sur le RER E (en complément des rames MI2N, en 2016), sur la ligne K et sur la ligne L (fin 2017). A l’occasion, le public a pu découvrir la livrée extérieure IDFM, appliquée sur les nouvelles rames en remplacement de la livrée STIF, alors que les levées d’options se succèdent.

Le 3 octobre dernier, le Francilien remplace les AGC BiBi sur la relation entre Paris-Est et Provins de la Ligne P, nouvellement électrifiée, alors que la production se terminait à Crespin, où la 360e et dernière rame a été présentée le 22 novembre, lors de la visite de Valérie Pécresse. Un total de 360 rames sur un maximum de 372 : beau score, si on le compare aux marchés de trains régionaux Régiolis et Regio 2N, même si le modèle Spacium de Bombardier ne s’est finalement pas exporté.

La livraison du Francilien s’achève, mais ce matériel sera sans doute encore en service au milieu du siècle !

P. L.

Ewa

En Finlande, Stadler livrera 20 Flirt à VR Group

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L’opérateur finlandais VR Group a signé avec Stadler un contrat pour la livraison de 20 rames automotrices Flirt de quatre caisses en aluminium à un niveau. Destinées aux transports dans les régions de Helsinki et Tampere, ces rames adaptées pour le réseau ferré finlandais à voie large (1 524 mm) pourraient ultérieurement assurer des dessertes intercités. Le contrat comprend la fourniture de pièces de rechange et des options pour 50 rames supplémentaires, ainsi qu’un contrat de service complet. La première rame est attendue pour le printemps 2026.

Aptes à 160 km/h, les nouvelles rames Flirt pour la Finlande se caractérisent par leur adaptation au climat nordique (chasse-neige à étrave, climatisation avec chauffage par le sol, isolation thermique renforcée et étanchéification des coffres contenant les équipements de traction…) Les solutions techniques adoptées visent à réduire l’empreinte climatique de ces rames, tant au cours de leur cycle de vie que lors de leur démantèlement (usage du propane comme réfrigérant, compresseurs sans huile…) Conçues pour accueillir 796 voyageurs, dont 356 assis, elles bénéficieront en outre d’un aménagement co-conçu avec une agence locale « afin de refléter le design finlandais ». Annoncé comme « élégant et stylé », cet aménagement sera modulaire afin de pouvoir être ultérieurement reconfiguré ou renouvelé.

A noter que ces nouvelles rames Flirt ne sont pas les premières livrées en Finlande, où 81 rames Sm5 de quatre caisses ont été mises en service au cours de la décennie précédente sur les dessertes de la périphérie de Helsinki.

P. L.

Ewa

Dix milliards par an pour les infrastructures ferroviaires britanniques

Network Rail

Le montant est en légère baisse, dans un contexte marqué par une forte inflation et des prix déjà très élevés, mais il reste du même ordre de grandeur, nettement supérieur aux sommes octroyées de ce côté-ci de la Manche. Car dans le cadre du prochain plan quinquennal, sur la Control Period 7 (CP7, avril 2024 – mars 2029), ce sont quelque 44 milliards de livres Sterling (50 milliards d’euros) que le gouvernement britannique compte consacrer au réseau ferré en Angleterre et au Pays de Galles (l’Ecosse et l’Irlande du Nord faisant l’objet d’un accord séparé).

Un montant légèrement inférieur aux 47 milliards de livres sur les cinq années de la CP6, mais trois à quatre fois plus élevé par an que le contrat de performance français… pour deux fois moins de lignes que SNCF Réseau. Et cette baisse du total alloué par rapport à la période précédente n’est peut-être qu’apparente, le secrétaire d’Etat britannique aux Transports, Mark Harper, ayant déclaré que le gouvernement « s’attaquerait aux défis auxquels le secteur ferroviaire est confronté, telles que la fragmentation et les pratiques de travail périmées, en mettant l’accent sur l’exploitation, la maintenance et les renouvellements », ces trois derniers points étant censés recevoir davantage de financements. Pour autant, le gouvernement britannique considère également qu’il « subsiste un besoin urgent de poursuivre la modernisation et les améliorations de l’efficacité pour réduire le coût du chemin de fer ».

Bref, moins de moyens en apparence, mais pour plus de résultats attendus par le gouvernement britannique, qui les recense dans son document intitulé High-Level Output Statement (HLOS, soit « Déclaration pour des résultats de haut niveau »). Mais ces résultats, comme l’amélioration de la sécurité, tant pour les usagers du rail que pour les travailleurs sur les voies ou aux passages à niveau, un meilleure efficacité, le développement du fret ou la décarbonation, restent très généraux. A Network Rail, l’actuel gestionnaire des infrastructures ferroviaires britanniques, de traduire ces intentions en projets concrets et d’en évaluer le montant… en vue de les réaliser au terme de la CP7.

Du reste, pas sûr qu’à cette échéance, le gestionnaire d’infrastructure porte encore la même appellation, les activités de Network Rail étant censées être reprises par l’organisme Great British Railways, dans le cadre de la réforme énoncée du temps de Boris Johnson mais encore dans les limbes.

P. L.

Ewa

Les chemins de fer du Kazakhstan commandent 537 voitures pour trains de nuit à Stadler

Voiture-lit Stadler pour les chemins de fer d'Azerbaïdjan

Le total donne le vertige : 537 voitures pour trains de nuit, pour 2,3 milliards d’euros, contrat de service sur 20 ans compris. Plus précisément, les chemins de fer fédéraux du Kazakhstan (KTZ) et Stadler ont signé trois contrats pour la fourniture de 234 voitures-lits (40 places), 233 voitures-couchettes (58 places), 35 voitures (18 places pour le personnel et les voyageurs à mobilité réduite) et 35 voitures-générateur, le tout à livrer d’ici 2030. Avec des tranches optionnelles « pour poursuivre la modernisation du parc KTZ », ces contrats font suite à un accord de partenariat stratégique entre la Suisse et le Kazakhstan signé fin 2021. Ils comprennent le transfert de technologie entre les deux pays, ainsi que l’acquisition d’une usine de production locale à Astana avec une centaine de salariés.

En compositions de 15 pièces minimum, ces voitures pourront assurer des trains de jour ou de nuit, à une vitesse maximale de 160 km/h, sur les lignes à voie large de 1 520 mm, électrifiées ou non, du Kazakhstan et des autres pays de la CEI. Conçues pour une empreinte environnementale minimale au cours de leur cycle de vie, ces voitures devront pouvoir être exploitées entre -50°C et +45°C.

Ewa

18 automotrices à batteries Alstom de plus pour la banlieue de Dublin

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Iarnród Éireann (IÉ, chemin de fer irlandais) a commandé à Alstom 18 rames automotrices X’trapolis de cinq voitures de plus. Ces rames seront dotées de batteries pour desservir des sections non électrifiées, dans le cadre du programme DART+, qui devrait voir un triplement de l’étendue du réseau de trains de banlieue dublinois DART (Dublin Area Rapid Transit).

D’une valeur d’environ 160 millions d’euros, la nouvelle tranche s’inscrit dans le contrat-cadre de dix ans portant sur un maximum de 750 voitures à commander pour accompagner le développement du réseau DART+ à partir de 2025. Passée il y a un an, la commande ferme initiale portait sur 19 rames de cinq voitures, dont déjà 13 éléments à batteries. Ces dernières devraient permettre aux trains de disposer d’une autonomie « de plus de 80 km » hors des sections électrifiées. En outre, des points de charge rapide (biberonnage) pourront être installés à certains terminus (en gare de Drogheda pour la future ligne DART+ Coastal North, par exemple).

A l’occasion de la nouvelle commande, une prorogation de l’accord d’assistance technique et de fourniture de pièces de rechange sur 15 an sa été signée. Alstom rappelle qu’en plus du matériel roulant, le contrat porte sur la fourniture d’une « série de solutions de services, notamment un contrat de support technique et de fourniture de pièces détachées pour les 15 premières années d’exploitation de la flotte, le déploiement de ses technologies HealthHub et TrainScanner pour la maintenance prédictive, et la fourniture de trois simulateurs de train pour la formation des conducteurs ».

Selon IÉ, les 18 nouvelles rames à batterie sont destinées aux futures dessertes sur les lignes DART+ West (entre Maynooth ou M3 Parkway et le centre de Dublin) et DART+ South West (ligne de Kildare).

P. L.

Ewa

CAF livrera la prochaine génération de trains à deux niveaux néerlandais

CAF Civity deux niveaux pour NS

Le 13 décembre, les Nederlandse Spoorwegen (NS, chemins de fer néerlandais) ont annoncé avoir choisi le groupe CAF pour fabriquer leur nouvelle génération d’automotrices électriques à deux niveaux pour trains intercités. La tranche ferme porte sur 60 rames (30 de quatre caisses et 30 de six), avec assistance technique pour la maintenance (à assurer par les NS), le tout pour un montant de 600 millions d’euros. La mise en service de ces nouvelles rames est prévue pour 2028 et des tranches optionnelles pourront être levées.

En fait de rames « à deux niveaux », leurs caisses d’extrémité n’auront qu’un niveau, mais seront accessibles de plain-pied. Destinées à circuler à une vitesse maximale de 160 km/h, ces nouvelles rames seront, quoi qu’il en soit, la première déclinaison à deux niveaux de la plateforme de trains régionaux et périurbains Civity de CAF. En revanche, le constructeur n’en est pas à son premier contrat avec les NS, qui reçoivent actuellement les dernières des 206 automotrices électriques un niveau Sprinter nouvelle génération (SNG), également de la gamme Civity, dont les premières ont été commandées à CAF en 2015.

P. L.

Ewa

Un an après, le bilan positif de Trenitalia sur l’axe Paris – Lyon – Milan

Roberto Rinaudo
Trenitalia France

Presque un an après le lancement de son premier train entre Paris, Lyon, Turin et Milan, le 18 décembre 2021, Trenitalia France tire un bilan positif de la première année d’activité. Et même meilleur que prévu. « Nous avons atteint le millionième billet la semaine dernière ; c’est au-delà de nos attentes », affirme Roberto Rinaudo, le président de Trenitalia France, devant la presse le 14 décembre. Après un lancement avec deux allers et retours par jour, ce sont cinq trains quotidiens que la filiale française de l’opérateur historique italien propose depuis juin dans chaque sens entre Paris et Lyon. Deux trains relient ces deux villes avec le nord de l’Italie.

Davantage de trains entre Paris et Lyon, ce sont davantage de places offertes aux voyageurs potentiels, qui ont été au rendez-vous : le taux de remplissage moyen atteint les 70 % depuis le démarrage de l’activité, même s’il est étrangement moins élevé entre Paris et Lyon, de l’ordre de 50 %. « Notre ambition était de faire grandir le marché ferroviaire », proclame le président de Trenitalia France, qui cherche à transposer l’expérience très positive de l’ouverture à la concurrence des trains à grande vitesse en Italie. Entre Rome et Milan, Trenitalia se félicite en effet d’un taux d’occupation de 80 %, alors que le nombre de trains – et de voyageurs – a doublé. « Le marché français est différent, mais les résultats confirment que nous avions raison », ajoute Roberto Rinaudo, en précisant que 37 % de ses voyageurs entre Paris et Lyon n’avaient jamais fait le trajet en train avant l’arrivée des rames rouges Frecciarossa 1000 sur les rails français.

Le précédent Thello

Pour lancer une nouvelle marque, une nouvelle offre et un nouveau service – « nous parlons d’expérience de voyage, de dolce vita à grande vitesse » – Trenitalia n’est pas parti de zéro. L’opérateur italien avait déjà une expérience du marché français : « nous avions Thello depuis 2011 », un train de nuit Paris – Milan – Venise suspendu avec la crise sanitaire de 2020, dont les salariés français ont pu être repris pour assurer les trains à grande vitesse. Plusieurs fois repoussé pour de multiples raisons (homologation du matériel…), le lancement du train à grande vitesse rouge Frecciarossa 1000 a eu lieu fin 2021, alors que toutes les mesures sanitaires n’étaient pas encore levées.

« Nous avions un matériel performant et écologique qui nous a permis de proposer une nouvelle offre sur le marché français », déclare Roberto Rinaudo, qui se félicite de la motorisation répartie des rames Frecciarossa 1000 – alias Zefiro V300, qui autorise une forte accélération (par opposition aux TGV, à motorisation concentrée). Et pour ce qui est du commercial, le choix stratégique « a été validé par nos voyageurs » : simplicité, transparence et lisibilité des prix, offre riche de services dans quatre classes, wifi de qualité, repas à la place, ambiances plus silencieuse dans certaines voitures, restauration variée et de qualité, « avec une âme italienne mais attentive aux demandes françaises ». En effet, l’offre au départ de Paris a été adaptée au marché français, avec davantage de voitures silence, un menu différent…

Un « pari gagnant pour les voyageurs », mais pas gagné d’avance, tant pour la partie technique que pour le recrutement du personnel (150 salariés aujourd’hui) « dans un marché monopolistique où les compétences étaient concentrées par l’opérateur historique ». Et le président de Trenitalia France d’adresser un grand merci au personnel et aux formateurs. Il y a eu aussi le problème des horaires, en fonction des sillons disponibles : « on a pas mal travaillé avec le gestionnaire d’infrastructure ».

Paris-Barcelone-Madrid dans le viseur

Roberto Rinaudo se félicite en outre de résultats « magnifiques » de satisfaction des clients, selon une enquête effectuée en septembre : 98 % des clients, dont près de 60 % voyageaient à bord de Frecciarossa pour la première fois, se disent satisfaits du voyage à bord ; 91 % sont satisfaits du rapport qualité/prix ; 92 % envisagent le train Frecciarossa pour un futur trajet ; 96 % se disent prêts à recommander Trenitalia à leurs proches ; et enfin, les voyageurs se disent très satisfaits du personnel de bord en attribuant une note de 8,4/9.

Mais le futur présente d’autres défis, qu’il s’agisse de la hausse du coût de l’énergie ou du marché des voyageurs professionnels (20 % des clients, plus 20 % pour des raisons à la fois personnelles et professionnelles). Pour le premier point, les gestes d’éco-conduite permettent de profiter de l’énergie au passage des pentes sur la LGV entre Paris et Lyon. De plus, les rames Frecciarossa 1000 sont stationnées pantographes baissés. En contenant ainsi les effets des hausses du prix de l’énergie, Trenitalia France compte ne pas augmenter le prix des billets. Et pour ce qui est des voyageurs professionnels, des précisions doivent être apposées début 2023…

En attendant, les rames Frecciarossa marquent un arrêt supplémentaire à Bardonnèche, en Italie, depuis le 11 décembre. Côté dessertes, aucune autre nouveauté n’est prévue pour 2023, mais de nouvelles relations sont à l’étude : « on n’exclut rien », indique le président de Trenitalia France. La direction confirme qu’une relation Paris – Barcelone – Madrid « fait partie du plan de développement ». Ajoutons que les trains à grande vitesse Frecciarossa ne sont pas la seule activité que Trenitalia France vise à développer, car les TER intéressent aussi l’opérateur : « nous souhaitons participer à des appels d’offres, mais pas tous ». Plus précisément, « nous sommes plutôt intéressés par les régions avec synergies avec la grande vitesse ». En revanche, malgré leur retour en grâce dans le grande public, les trains de nuit ont été une expérience suffisamment contraignante pour que Trenitalia France n’envisage pas d’y retourner pour l’instant.

Tout ceci quels résultats financiers ? « Nous n’avons pas d’objectif de rentabilité, mais de croissance : les bons résultats seront obtenus quand notre offre sera plus robuste et structurée », explique Roberto Rinaudo.

Patrick Laval

Ewa

Les tpg et Stadler signent la commande des nouveaux trams de Genève

Tram Stadler Tramlink Genève tpg

L’été dernier, les Transports publics genevois (tpg) avaient annoncé avoir confié à Stadler la réalisation de la nouvelle série de tramways destinée à accompagner les extensions du réseau prévues ces prochaines années. La signature du contrat entre les tpg et Stadler a été annoncée par ce dernier le 12 décembre. Ce contrat porte sur un premier lot de 38 trams du type Tramlink et une option pour un maximum de 25 trams supplémentaires est prévue. La mise en service de cette nouvelle génération de trams devrait avoir lieu fin 2025.

Bidirectionnel et aux dimensions standard pour Genève (44 m de long, 2,3 m de large, pour une capacité de 250 voyageurs), le Tramlink commandé par les tpg est susceptible d’être exploité sur toutes les lignes du réseau genevois. Même au-dessus des bogies, son plancher sera accessible sans rampes ni marches et son aménagement comprendra des espaces multifonctionnels pour les fauteuils roulants et les vélos. En outre, la climatisation de ce nouveau tram fera appel au CO2. Et, cerise sur le gâteau, la face avant du Tramlink pour Genève bénéficiera d’un design personnalisé, à l’image des trams commandés par les agglomérations françaises.

P. L.