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Ewa

Le Sytral choisit Hess pour renouveler le parc de trolleybus lyonnais

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Le parc de trolleybus lyonnais poursuit son renouvellement, avec l’attribution au constructeur suisse Hess d’un nouveau marché de trolleybus articulés IMC (In Motion Charging), avec stockage d’énergie électrique dans les batteries embarquées lorsque le trolleybus circule sous les lignes aériennes de contact. Actuellement, 34 trolleybus de ce type, le LighTram 19 DC, sont déjà en service sur les lignes C13 et C11 du réseau TCL. Pour Hess, cette nouvelle commande pourrait être une des plus importantes jamais passées, à peine quelques jours après l’annonce d’une commande massive de bus électriques à Genève.

Ces trolleybus articulés sont destinés à remplacer l’ensemble des 55 trolleybus articulés Cristalis de 18 m des lignes C1, C2 et C3, ainsi que les 69 Cristalis de 12 m qui équipent les lignes C4, C14 et C18. Sur ces trois dernières lignes, le passage à des véhicules articulés se traduira par 30 % de capacité supplémentaire. Le Sytral ajoute que la future ligne de BHNS entre la Part-Dieu et Sept-Chemins, ainsi que les lignes C5 et C25 (à électrifier en 2025 et 2026), devraient également bénéficier de trolleybus IMC en remplacement des bus thermiques actuels. En revanche, rien n’est dit sur le devenir des trolleybus courts (voir photo) MAN-Kiepe-Hess qui équipent depuis 23 ans la ligne S6 (Hôtel-de-Ville – Croix-Rouge) du réseau TCL.

P. L.

Ewa

Réouverture de la ligne des Alpes après travaux

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La fermeture de la ligne des Alpes, entre Grenoble et Veynes, avait été annoncée par SNCF Réseau en 2018, « faute de moyens pour assurer sa maintenance ». Mais depuis le 11 décembre 2022, il est à nouveau possible de prendre le TER de Grenoble à Veynes, d’où l’on peut gagner, avec ou sans changement, les autres destinations de « l’étoile » qui rayonne autour de ce nœud ferroviaire des Hautes-Alpes.

Ce sauvetage d’une « petite ligne », au parcours spectaculaire au sud de Grenoble, a été rendu possible par la signature d’un protocole d’accord, le 22 février 2021, entre l’État, les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, les départements de l’Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes, Grenoble Alpes Métropole et SNCF Réseau. Chiffrés à 34,7 millions d’euros (dont 28,3 millions dans l’Isère et 6,4 millions dans les Hautes-Alpes), les travaux ont pu débuter le 2 janvier dernier entre Vif et Aspres-sur-Buëch et ont mobilisé 120 ouvriers. Au total, 17 km de voie ont été renouvelés (9 km totalement et 7 km partiellement dans la Drôme, plus 1,7 km dans les Hautes-Alpes), 30 ouvrages d’art ou en terre (viaducs, ponts-rails, tunnels ou tranchées) ont été confortés, alors que 18 tranchées et parois rocheuses ont été sécurisées par la mise en place de grillages plaqués ancrés ou d’écrans protecteurs afin de supprimer les risques de chutes de blocs rocheux, précise SNCF Réseau. En outre, les installations de signalisation ont été en partie modernisées.

Désormais, quatre à cinq fois par jour (voire six, en comptant les correspondances), les TER relient Grenoble à Gap par Veynes en 2 heures 34 à 2 heures 57. Un temps de parcours élevé pour 136 km, qui laisse augurer, après cette « phase 1 » de 2022, de futurs travaux pour relever les vitesses sur l’ensemble des branches de l’étoile de Veynes (lignes reliant ce nœud à Grenoble au nord, Gap et Briançon à l’est, Aix et Marseille au sud et Valence à l’ouest). Cette « phase 2 » des travaux est en cours d’étude et représente 180 millions d’euros à l’horizon 2032, selon la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui annonce qu’elle en financera 50 %. En attendant, l’offre a été renforcée entre Veynes et Grenoble, avec correspondance TGV vers Paris, notamment, alors que sur l’offre TER entre Marseille, Gap et Briançon, un nouvel aller-retour est proposé entre ces deux dernières gares.

P. L.

Ewa

Feu vert pour l’automatisation de la ligne 13 du métro parisien

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Quoique délestée de 20 à 25 % de ses voyageurs sur ses deux branches nord depuis la mise en service du prolongement de la ligne 14 du métro parisien vers Saint-Ouen il y a deux ans, la ligne 13 reste une des plus chargées du réseau d’Île-de-France Mobilités. C’est pourquoi les études d’avant-projet et les financements pour sa modernisation et son automatisation intégrale (une première pour une ligne à roulement « fer » du métro parisien) viennent d’être approuvés par Île-de-France Mobilités (IDFM).

Ce passage vers une exploitation sans conducteur de la ligne 13 se fera en deux temps. La première étape en sera la mise en service des novelles rames MF19 à partir de mi 2027. Dans un premier temps, ces nouveaux métros seront exploités en conduite manuelle. Ce n’est que dans un deuxième temps que l’on pourra effectuer une transition vers une automatisation intégrale de la ligne 13, opération déjà effectuée sur sur les lignes 1 et 4 du réseau RATP. Qualifiée de « très complexe, avec de fortes implications industrielles, opérationnelles et financières » par IDFM, cette opération pourrait prendre environ 10 ans sur la ligne 13, en effectuant une majorité de travaux la nuit. C’est pourquoi « la date prévue est 2035 ». Mais « à la demande d’IDFM, des pistes d’optimisation/d’accélération ont été identifiées et seront étudiées en phase projet ». On notera que les stations de la ligne 13 situées dans le centre de Paris sont déjà dotées de portes palières, mais que, contrairement aux lignes 1 et 4, les hauteurs de quais n’ont pas été reprises pour être de plain-pied avec les planchers des rames.

Selon IDFM, qui envisage d’en assurer le financement à 100 %, l’automatisation intégrale de la ligne 13 représente un investissement hors matériel roulant d’environ 837 millions d’euros.

P. L.

Ewa

Une nouvelle ligne de métro pour relier l’aéroport de Linate à Milan

Ligne M4 Milan

C’est la cinquième ligne du métro de Milan, mais elle est numérotée M4 et déjà surnommée « la Blu » du fait de sa couleur bleue sur le plan. Et c’est la deuxième ligne de la métropole lombarde à conduite automatique.

Longue de 5,7 km et desservant six stations, sa première section a été inaugurée le 26 novembre. Désormais, la gare de Dateo, située dans l’est de Milansur et desservie par la ligne passante, est à neuf minutes du « vieil » aéroport de Linate.

D’ici au printemps prochain, cette première section doit être prolongée de deux stations jusqu’à la station San Babila, dans le centre de Milan, qui ne sera plus qu’à une douzaine de minutes de l’aéroport. Et pour son achèvement, prévu en décembre 2024, la M4 traversera la ville sur 15 km, entre la gare de San Cristoforo, à l’ouest, et l’aéroport de Linate, à l’est, en passant par le centre historique, via 21 stations, avec un temps de parcours de 30 minutes de bout en bout. Le réseau milanais comprendra alors 118 km de lignes.

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Dirigée par l’entreprise de BTP milanaise Webuild (anciennement Salini Impreglio), la société concessionnaire M4, est responsable de la conception, de la construction et de la gestion de la ligne. Cette dernière sera entièrement souterraine et ses rames de quatre caisses produites par Hitachi Rail Italia (ex-AnsaldoBreda), actuellement au nombre de cinq, sont à conduite automatique, sans conducteur. Avec un passage toutes les 90 secondes aux heures de pointe, la ligne M4 pourra transporter 24 000 personnes par heure dans les deux sens une fois terminée, soit un potentiel de 86 millions de voyageurs par an.

P. L.

Ewa

« Oxygène » se dévoile à Brive et Clermont-Ferrand

Rame Oxygène

C’est à Brive-la-Gaillarde, sur la ligne Paris – Limoges – Toulouse qu’il sera amené à desservir d’ici 2026, avec la relation Paris – Clermont-Ferrand, qu’ont été exposées les maquettes échelle 1 des 28 futurs trains d’équilibre du territoire (TET) commandés à CAF il y a trois ans.

Brive-la-Gaillarde, où un site de remisage de sera aménagé en 2023 au niveau de ses voies et des quais (énergie, installations sable et vidange WC) pour les trains de la ligne Paris – Limoges – Toulouse, reçoit donc jusqu’au 7 décembre ces maquettes qui permettront à leurs futurs voyageurs de découvrir l’extérieur et l’intérieur du futur matériel roulant, dont l’appellation – Oxygène – a été révélée à l’occasion.

oxygeneintercites2Ces nouvelles rames offriront 420 places assises (317 places en 2e classe et 103 en 1e, soit 20 places de plus qu’une rame Corail actuellement), voire deux fois plus en unités doubles. Pour la première fois en France sur des trains grandes lignes, les deux classes seront accessibles aux utilisateurs de fauteuil roulant. Outre de nouveaux sièges, l’aménagement intérieur offrira le Wifi, des prises électriques et ports USB, une information des voyageurs en temps réel, la vidéosurveillance, un espace pour dix vélos équipé de prises et « un espace logistique pour une restauration de qualité ».

Dans un deuxième temps, du 15 au 17 décembre, ces maquettes seront présentées à Clermont-Ferrand, dont le site de remisage est actuellement en travaux pour recevoir les nouvelles rames. Ce site, dont l’électrification se poursuit jusqu’en 2023, sera équipé d’une nouvelle machine à laver les train, alors que ses voies et ses quais seront aménagés (énergie, installations sable et vidange WC).

Outre Brive et Clermont-Ferrand, un troisième site, le Technicentre Sud Est Européen de Villeneuve-Saint-Georges, sera le siège de la maintenance des rames Oxygène, par adaptation d’un ancien atelier d’entretien des TGV. De plus, à l’issue de travaux en cours, le Technicentre Paris-Austerlitz (dit Masséna) sera doté d’un nouvel atelier de maintenance de 3 000 m2 et d’un bâtiment multiservices de 2 800 m2, en plus de la nouvelle machine à laver déjà opérationnelle pour les rames Corail.

A l’occasion, les parties prenantes ont rappelé les investissements mis en jeu dans la relance des relations Paris – Limoges – Toulouse et Paris – Clermont-Ferrand : en tant qu’autorité organisatrice des TET, l’État a financé 700 millions d’euros pour la commande des 28 rames, plus 100 millions pour le développement de nouvelles installations de maintenance dans les quatre sites cités plus haut. Outre le matériel roulant et sa maintenance, près de trois milliards d’euros sont investis par SNCF Réseau et l’État dans les travaux d’infrastructure nécessaires pour régénérer le réseau : deux milliards sur Paris – Limoges – Toulouse plus un milliard sur Paris – Clermont-Ferrand. En outre, ces deux lignes bénéficieront respectivement de 385 millions d’euros (aux deux tiers financés par l’État) et 130 millions d’euros (financés aux deux tiers par l’État et pour un tiers par la région Auvergne-Rhône-Alpes) pour leur modernisation (accueil du nouveau matériel roulant, relèvements de vitesse). Ce programme est accompagné d’un renforcement des installations fixes de traction électriques entre Melun et Moret, à hauteur de 26 millions d’euros.

P. L.

Ewa

Alstom présente une locomotive de manœuvre sans conducteur aux Pays-Bas

ATO shunting locomotive in the Netherlands

Il y a déjà des locomotives de manœuvre sans conducteur, mais radio-commandées par un agent à quelque distance. Et il y a aussi des essais de locomotive de ligne au niveau d’automatisation GoA2, en présence d’un conducteur qui est assisté par le système. Mais cette fois, en première mondiale près de Breda, aux Pays-Bas, c’est une locomotive de manœuvre autonome qui a effectué une démonstration au niveau GoA4, sans conducteur, dans le cadre d’un partenariat entre Alstom, le gestionnaire d’infrastructure néerlandais ProRail et l’opérateur de fret ferroviaire belge Lineas. Cette démonstration s’est tenue fin novembre, en clôture d’une série d’essais.

Au niveau d’automatisation GoA4, le démarrage, la conduite et l’arrêt du matériel roulant sont entièrement automatisés, y compris en présence d’obstacles ou en cas d’événements imprévus, sans intervention directe du personnel. Pour y parvenir, il a fallu démontrer la fluidité de l’interaction entre le système intelligent de détection et de reconnaissance des obstacles (ODS), développé par NIART (Elta), et le système d’exploitation automatique des trains (ATO) d’Alstom. Cette démonstration ouvre la voie à une utilisation plus large de la conduite autonome dans les opérations de manœuvre, permettant ainsi d’augmenter en toute sécurité la capacité des opérations de fret… dans un contexte où ces dernières, potentiellement pénibles et dangereuses, ont du mal à recruter. Et plus largement, les essais actuels en GoA4 aux Pays-Bas « sont destinés à préparer le terrain pour une large gamme d’applications en exploitation commerciale sur les grandes lignes, à tous les niveaux d’automatisation », ajoute Alstom.

La démonstration a été effectuée en équipant une locomotive de manœuvre diesel-hydraulique Vossloh G1700 du parc Lineas. Face à plusieurs obstacles (une personne, une voiture, un wagon et un aiguillage mal positionné) la locomotive a réagi de manière entièrement autonome et sans l’intervention du personnel actif à bord, indique Alstom. « L’ODS s’est avéré efficace jusqu’à 500 mètres des obstacles dans des conditions réelles, offrant ainsi un tampon de sécurité important dans les gares de triage ». Ce système embarqué de détection est basé sur un radar numérique à haute résolution, couplé à un système électro-optique multispectral. Il est alimenté par des algorithmes classiques et d’apprentissage automatique afin de détecter et classer les obstacles sur le trajet du train, dans toutes les conditions météorologiques et de visibilité. Les informations obtenues sont ensuite transmises au système ATO afin que ce dernier puisse prendre des décisions de conduite autonome.

Ewa

La Belgique veut aider le développement des trains de nuit

Nightjet à Bruxelles-Midi

La France, où la SNCF s’est associée il y a deux ans avec les ÖBB, la DB et les CFF pour relancer les trains de nuit à travers l’Europe, n’est pas le seul pays à miser sur le retour de ces relations qui permettent de parcourir un millier de kilomètres « en temps masqué ». La Belgique est également concernée par ce renouveau, et ce, depuis un peu plus longtemps, puisque c’est en janvier 2020 que les ÖBB ont lancé un Nightjet reliant Bruxelles et Liège à Vienne et Innsbruck. La Belgique est également concernée par les projets de réouverture annoncés il y a deux ans par les opérateurs historiques français, allemand, suisse et autrichien, parmi lesquels figure un train de nuit Bruxelles – Berlin, annoncé pour décembre 2023.

Mais d’autres projets de trains de nuit vers la Belgique rencontrent des difficultés, qu’elles soient financières ou technico-administratives, pour se concrétiser : côté nouveaux entrants en open access, RegioJet et European Sleeper ne peuvent pas encore relier Prague, Dresde et Berlin à Amsterdam et Bruxelles et côté relations conventionnées, aucun opérateur ne s’est porté volontaire pour le Malmö – Bruxelles qui aurait été subventionné par le gouvernement suédois.

Pour l’instant dans les limbes, ces deux projets, ainsi que des relations saisonnières vers la Méditerranée en été ou les Alpes en hiver, ont été cités par Georges Gilkinet, ministre belge de la Mobilité, pour présenter l’avant-projet de loi du gouvernement fédéral belge « portant soutien au transport de voyageurs par train de nuit ». Cet avant-projet a été transmis pour avis au Conseil d’État. « Je veux leur donner le signal qu’ils sont les bienvenus en Belgique. Et si cette première européenne est concluante, on peut espérer que d’autres États nous suivent », a déclaré le ministre.

Selon le gouvernement fédéral belge, « le régime de soutien inclus dans cet avant-projet soutient et encourage l’utilisation des trains de nuit en réduisant la redevance d’utilisation de l’infrastructure ferroviaire et des coûts de l’énergie pour les exploitants. C’est ainsi qu’il encourage ces derniers à développer leur activité depuis et vers notre pays, ainsi qu’à proposer des tarifs plus attractifs à leurs passagers ». Constatant que « l’offre internationale se développe encore trop lentement pour l’instant », Georges Gilkinet juge qu’il est « essentiel d’offrir ce soutien concret à tous les opérateurs européens actuels et futurs, pour les encourager à développer l’offre de trains de nuit et apporter une alternative solide au transport aérien ».

Par cette loi, qui serait une première européenne, le gouvernement fédéral belge souhaite également que son pays « joue un rôle moteur dans la volonté européenne de développer des liaisons ferroviaires internationales plus nombreuses et plus rapides entre les grandes villes d’Europe, avec l’ambition particulière de faire de Bruxelles un véritable pôle ferroviaire international ». Le ministre de la Mobilité marche ainsi dans les pas d’un autre Belge, Georges Nagelmackers, qui a développé un premier réseau de trains de nuit en Europe il y a exactement 150 ans !

P. L.

Ewa

La DB choisie pour exploiter les trains à grande vitesse en Egypte

Siemens Mobility to install a 2,000 km state-of-the-art high-speed rail network that will connect all major cities throughout the country with trains that can operate up to 230 km/h. The integrated system will create the 6th largest high-speed rail network in the world, and will provide 90% of Egyptians access to a modern, safe, and affordable transportation system. The fully electrified network will cut carbon emissions by 70% compared to current car or bus transport, further supporting Egypt’s efforts in transforming its mobility to a more sustainable one. Siemens Mobility will deliver its Velaro high-speed trains, Desiro High Capacity regional train sets, and Vectron freight locomotives.

Le gouvernement égyptien a attribué, à la Deutsche Bahn, l’exploitation pendant 15 ans du futur réseau de 2 000 km de lignes à grande vitesse du pays. Le contrat entre l’Égypte et la DB a été signé dans le cadre de la conférence des Nations Unies sur le climat. DB International Operations (DB IO), filiale de la DB, assurera l’exploitation du « sixième plus grand réseau à grande vitesse au monde ».

Rappelons qu’un consortium autour de Siemens Mobility construit l’infrastructure et fournira le matériel roulant pour les voyageurs, ainsi que les locomotives fret.

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Futur réseau à grande vitesse égyptien

Dite « canal de Suez ferroviaire », la première ligne du futur réseau doit relier les régions métropolitaines d’Alexandrie, du Caire et de la Nouvelle capitale administrative dès 2025. Deux autres lignes, qui desserviront 60 gares proximité de 90 % de la population égyptienne, relieront le Caire à Abou Simbel, via Louxor et Assouan, ainsi qu’à Hurghada, sur la mer Rouge.

P. L.

Ewa

Hess et Hitachi Energy électrifieront les bus de Genève

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A l’horizon 2030, le parc d’autobus de Genève devra être à 100 % alimenté par de l’électricité renouvelable. Dans cette perspective, les Transports publics genevois (tpg) ont choisi le constructeur suisse Hess, associé à Hitachi Energy, pour fournir non seulement les bus, mais aussi les infrastructures nécessaires au déploiement de ces véhicules, dont la mise en service est prévue à partir du premier semestre 2025. Toutefois, la décision d’adjudication prise par les tpg, qui fait suite à l’appel d’offres international lancé le 24 mars dernier, peut encore faire l’objet d’un recours.

En l’attente de la signature du marché, les tpg « s’apprêtent à commander » un total de 119 véhicules à batteries « qui seront assemblés en Suisse » par Hess, dont 65 articulés et 54 autobus « double-articulés » (bi-articulés). Les infrastructures nécessaires à l’exploitation de ce parc sur six lignes du réseau tpg et aux dépôts seront produites par Hitachi Energy sur son site de Genève. « Différentes options permettront la réalisation de commandes additionnelles », ajoutent les tpg. Cette transition sera financée par l’emprunt vert contracté par les tpg le 1er septembre dernier et la subvention d’investissement votée par le Grand Conseil genevois le 14 octobre.

Les tpg ont choisi un système de recharge par opportunité, solution développée dans le cadre du projet TOSA, avec 12 bus articulés. Une recharge rapide des véhicules est effectuée aux terminus, ainsi que par biberonnage, durant un ou deux arrêts le long du parcours. Les tpg justifient ce choix par la maîtrise des coûts d’exploitation qu’elle est censée permettre : la recharge par opportunité « maximise l’utilisation des infrastructures et optimise le nombre de véhicules nécessaires à l’exploitation d’une ligne grâce à un temps de recharge limité, tout en permettant d’allonger la durée de vie des batteries et de réduire leur taille ». Plutôt transporter un minimum de batteries et un maximum de voyageurs !

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Bus TOSA des tpg à Genève.

Enfin, selon les tpg, l’électrification complète de son parc de bus « représentera seulement une augmentation de 0,9 % de la consommation électrique du canton de Genève ».

P. L.

Ewa

Valérie Pécresse « ne sacrifiera pas l’investissement » sur le renouvellement du parc francilien

Valérie Pécresse
Henri Poupart-Lafarge

Les participants au déplacement de Valérie Pécresse et de plusieurs membres du conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités (IDFM) sur les sites Alstom de Crespin et de Petite-Forêt, dans le Valenciennois, n’auront pas été déçus du voyage. Le 22 novembre, la présidente de la région Île-de-France et d’IDFM a pu voir de ses yeux, en cours de production ou montées, les nouvelles rames pour le Grand Paris Express, les rames MP14 pour la ligne 11 du métro parisien en cours de prolongement et les trams-trains pour la future ligne T12 et le T4. De plus, la dernière rame Francilien (la 360e) et un Regio 2N pour IDFM étaient garées à l’accueil de l’ancien site Bombardier de Crespin.

En outre, au Centre d’essai ferroviaire (CEF) voisin du site de Petite-Forêt, Valérie Pécresse a pu effectuer un aller et retour à bord de la dixième rame RER NG, en composition de 7 voitures pour le RER D, et prendre des nouvelles des futures rames MF19 pour le métro et MI20 pour le RER B. On a rarement vu une telle diversité de matériel en cours de livraison… ce qui, pour la présidente, est une preuve que ses promesses sont tenues, presque quatre ans après une précédente visite sur les sites du Valenciennois (alors détenus séparément par Alstom et Bombardier) et alors que les nuages s’amoncellent sur la gestion des transports franciliens, entre une opposition régionale qui dénonce l’insuffisance de l’offre et une hausse du passe Navigo en perspective…

Un contexte qui s’est invité dans le discours prononcé par Valérie Pécresse en fin de visite. Tout en se déclarant « très fière de voir des trains Origine France Garantie », et en se félicitant des recrutements effectués sur les sites du Valenciennois, la présidente a rappelé qu’IDFM avait partagé ses commandes entre les deux constructeurs présents dans la région, Bombardier et Alstom. « Maintenant, voilà, on a un grand acteur, dont nous espérons qu’il sera l’un des grands du ferroviaire pendant très très longtemps. Et nous sommes heureux, en Île-de-France, d’être une vitrine d’Alstom. C’est vrai que nous représentons, je crois, 10 % de votre carnet de commandes, 40 % des commandes en France. Nous sommes votre premier client parce que les transports, dans la région, ce sont beaucoup plus que des transports. Alors j’espère que vous allez être à l’heure, car nous sommes terriblement impatients ! » Après avoir déclaré qu’IDFM avait été très rassuré par les engagements du constructeur en la matière, tout en rappelant quelques circonstances atténuantes comme le Covid et la guerre en Ukraine, Valérie Pécresse a remercié les salariés d’Alstom… ou plutôt « d’Alstom-Bombardier ».

Avec les commandes en cours, « le nom d’Alstom va être partout en Ile-de-France, y compris pendant les Jeux olympiques », a proclamé la présidente de la région, qui a répété que même si les finances étaint très tendues, elle ne sacrifierait pas l’investissement, que ce soit pour les matériels roulants ou les nouvelles lignes : RER E à l’ouest, ligne 14 à Orly et le Grand Paris. « Mais pour faire fonctionner toutes ces nouvelles lignes, il faut de nouvelles recettes… et ces nouvelles recettes, je ne les ai pas. J’ai fait des propositions au gouvernement, les collectivités locales ont dit oui et je veux limiter la facture pour les voyageurs, parce que le pouvoir d’achat est une immense préoccupation pour tous les Français ». Et Valérie Pécresse veut que les entreprises « acceptent leur part de l’effort ». Ainsi, « j’ai proposé 7,5 % de hausse pour les collectivités : elles ont accepté, 7,5 % de hausse pour le passe Navigo et 7,5 % de hausse pour les entreprises », a précisé la présidente d’IDFM, tout en s’excusant auprès de son hôte d’aborder ce sujet. Mais sans « gros sous », pas de commandes…

P. L.