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Ewa

Des trains CAF pour Etihad Rail

Train Etihad Rail

Etihad Rail, dont le réseau ferré est en cours de développement entre onze agglomérations des Émirats arabes unis, a signé avec CAF un contrat pour la conception, la fabrication, la fourniture et la maintenance de trains de voyageurs destinés à circuler à 200 km/h sur ses lignes à voie normale non-électrifiées. De source locale, ce contrat est évalué à 1,2 milliard de dirhams (310 millions d’euros), alors que CAF évoque « plus de 250 millions d’euros », mais il n’est pas précisé combien de trains sont concernés par cet accord, signé par Shadi Malak, directeur général d’Etihad Rail, et Josu Imaz, DG matériel roulant de CAF, en présence d’Iñigo de Palacio, ambassadeur d’Espagne aux Émirats arabes unis.

En revanche, on sait que ces rames réversibles seront à traction thermique, ce qui en fera le matériel diesel le plus rapide du monde (ex aequo avec les HST britanniques actuellement en cours de réforme). Chaque rame proposera plus de 400 places assises dans trois classes différentes (première, business et économie), avec un niveau élevé de confort (climatisation avancée, prises pour recharge, espace pour les jambes, écrans d’information et de divertissement, restauration à bord), même si les temps de parcours prévus entre les principales destinations sont relativement courts, de l’ordre d’une à deux heures (50 minutes d’Abu Dhabi à Dubaï, par exemple).

A l’occasion de la commande Etihad Rail, CAF a également annoncé une levée d’option portant sur 10 automotrices Civity à batterie dans le cadre du contrat signé avec les transports de Westphalie-Lippe (Nahverkehr Westfalen-Lippe, NWL), qui comprenait déjà 63 rames en tranche ferme. Le montant de l’option s’élève à 170 millions d’euros.

Ewa

La ligne B du métro de Lyon passe intégralement à l’automatique

Intérier métro MPL16 Lyon

Presque quatre semaines après les premières circulations dominicales de quatre nouvelles rames MPL16 sur pneus et sans conducteur, la ligne B du métro de Lyon est passée au mode automatique intégral le 25 juin, en présence de Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et de Sytral Mobilités, et de Jean-Baptiste Eyméoud, président d’Alstom France. Ouverte il y a 44 ans, la ligne B est désormais entièrement exploitée au moyen des nouvelles rames produites par Alstom, qui seront au nombre de 36 fin 2023, lorsque le prolongement vers l’Hôpital Lyon Sud (Saint-Genis-Laval) sera mise en service. La ligne B, qui compte actuellement 10 stations sur 7,7 km, s’enrichira alors de 2 arrêts, sur 2,5 km, et sera exploitée au moyen de 30 rames en heure de pointe. Quant aux rames MPL75 jusqu’à présent en service sur la ligne B, elles iront renforcer le parc de la ligne A.

A l’occasion, le président d’Alstom France a précisé qua six sites en France « ont mis en œuvre leur savoir-faire pour concevoir, fabriquer et déployer le système de pilotage automatique et les nouvelles rames de la ligne B du métro de Lyon ». En l’occurrence Valenciennes pour la conception, l’aménagement intérieur, l’assemblage, les essais et la validation des rames, Ornans pour les moteurs, Le Creusot pour les bogies, Tarbes pour la chaîne de traction, Villeurbanne pour l’électronique embarquée, l’information voyageurs, les équipements de signalisation et le maintien en condition opérationnelle des automatismes, ainsi que Saint-Ouen pour la coordination du design et le développement du système de signalisation Urbalis 400. « Cette fierté est plus que partagée par les près de 1 000 salariés qui travaillent sur notre site de Villeurbanne et qui auront donc l’opportunité d’emprunter le nouveau système de métro qu’ils ont contribué à développer et à déployer », a ajouté le président d’Alstom France. Sur la ligne B, Alstom a adapté sa solution Urbalis 400 aux spécificités du réseau lyonnais, pour réduire l’intervalle entre rames successives « de 3 min 11 s en heure de pointe à 2 min 20 s ».

Côté matériel roulant, les nouvelles rames MPL16 (Métro Pneus Lyon 2016) mises en service sur la ligne B sont composées de deux voitures avec intercirculation, qui peuvent accueillir plus de 300 voyageurs au total sur une longueur de 36 m. Ces rames, qui peuvent circuler en unités doubles de 72 m, « ont été conçues pour améliorer l’expérience voyageurs mais aussi pour concilier performance, sobriété énergétique et facilité d’entretien, afin de maîtriser les coûts tout au long de leur cycle de vie ». Basées sur la plateforme Metropolis, les rames MPL16 sont éco-conçues et recyclables à 96 %, selon Alstom. Elles sont dotées d’un freinage 100 % électrique censé récupérer l’énergie et de la réinjecter sous forme d’électricité dans le réseau, tout en limitant les particules fines émises par les organes du frein mécanique. « L’association des différentes innovations vertes permet de réduire significativement la consommation d’énergie par rapport aux anciennes rames ». Côté aménagement, elles se caractérisent par leurs larges baies vitrées, un système de ventilation réfrigérée, un éclairage LED « doux et sécurisant », des sièges en velours « confortables » et des écrans d’information voyageurs. L’accessibilité aux voitures et la fluidité à leur bord ont fait l’objet de soins particuliers : vastes zones d’accueil avec emplacements pour les personnes à mobilité réduite, larges couloirs de circulation et larges portes, plancher accessible de plain pied et intercirculation « ouverte ».

Ewa

En Belgique, de l’eau (très) chaude pour désherber les voies ferrées

Train Eau Chaude Infrabel

Peut-on se passer des herbicides pour désherber les voies ferrées ? Infrabel, qui gère les plus de 8 000 km de voies du réseau belge, bénéficie de dérogations régionales permettant d’employer des substances chimiques « pour des périodes limitées et potentiellement renouvelables ». De ce fait, « Infrabel est toujours responsable de la majorité de l’utilisation des pesticides dans le secteur des services publics en Flandre », selon Zuhal Demir, ministre de l’Environnement de cette région.

Pour autant, le gestionnaire d’infrastructure belge explore depuis 2019 plusieurs pistes moins nocives pour l’environnement, en commençant par des aménagements préventifs, défavorables à la pousse de mauvaises herbes, lors des travaux de renouvellement. Alors que sur les voies « accessoires » (gares de triage, par exemple), le désherbage mécanique (fauche, sarclage ou arrachage), devrait permettre à Infrabel de diviser par deux les surfaces traitées par désherbant d’ici fin 2023. Mais ces techniques exigeantes en temps et en moyens ne pourraient pas être généralisées pour désherber les voies principales, sur lesquelles d’autres solutions « techniquement et économiquement réalistes » font donc l’objet de recherches. En particulier le « train eau chaude made in Belgium », qui termine sa deuxième saison de tests dans l’est du pays (une présentation a été faite à Visé, au nord de Liège, sur la ligne entre Anvers et la frontière allemande), après quelques essais limités, l’automne dernier. Ce train offre « des perspectives prometteuses » dans le désherbage des infrastructures, selon Benoit Gilson, CEO d’Infrabel.

C’est en Suisse que le gestionnaire d’infrastructure belge a trouvé son inspiration pour développer son propre train eau chaude, décoré du logo Infrabel et de la formule chimique H2O. Long de 180 m, ce convoi se compose de deux locomotives diesel (série 62) encadrant cinq wagons. Trois de ces wagons sont des citernes, « bien isolées », d’une capacité totale de 3 fois 50 000 litres d’eau portée à 90°C. Les deux autres wagons transportent le dispositif de chauffe, un groupe électrogène et des ordinateurs qui pilotent le système de déversement (deux buses sont situées de part et d’autre des citernes pour traiter les pistes de sécurité latérales, alors que les quartre autres se trouvent sous les citernes pour traiter spécifiquement le ballast).

Dans sa configuration actuelle, le train circule à 20 km/h, vitesse « suffisante pour ne pas gêner le trafic des trains », selon Infrabel. Plusieurs dizaines de kilomètres peuvent être traités par jour, à raison de 3 à 6 mètres cubes d’eau chaude par km. Dans certaines zones, notamment « celles ou la biodiversité est particulièrement riche aux abords des voies », seul le ballast est traité, ajoute Infrabel, qui précise qu’à raison de 3 à 4 passages par an, contre 2 lorsque l’on emploie des herbicides, l’usage d’eau chaude pourrait suffisamment ralentir la croissance de la végétation.

Les premiers tests seront prolongés, au cours des deux ou trois prochaines années, « principalement sur une partie de l’axe Anvers-frontière allemande », le temps aussi que ce train-prototype devienne « écologiquement plus performant ». Infrabel indique qu’à l’avenir, l’eau sera chauffée « à l’aide de pellets ou d’une pompe à chaleur, avant le départ du train ». Un dispositif informatique de détection de la végétation, recourant à l’intelligence artificielle, actionnera les pompes de façon autonome afin de réduire les quantités d’eau utilisées.

Pour autant, le train à eau chaude n’est pas la seule piste explorée par Infrabel pour le désherbage. « Deux millions d’euros supplémentaires ont été accordés à Infrabel pour accélérer la recherche de solutions durables et innovantes dans ce domaine », ajoute Georges Gilkinet, ministre fédéral belge de la Mobilité. Car à terme, le gestionnaire su réseau belge compte avoir recours à une combinaison de solutions, « comme l’acide pélargonique et le train à eau chaude, auxquelles s’ajouteront peut-être de nouveaux bio-herbicides performants ou des systèmes électriques encore en cours de développement ».

P.L

Ewa

Alstom et six fournisseurs en région AuRA adoptent la démarche CARE

Alstom Villeurbanne

Mise en oeuvre à deux reprises depuis deux ans dans les Hauts-de-France, puis avec BpiFrance, la démarche encouragée par l’association CARE (Compétitivité-Accompagnement-Rail-Emploi) s’étend à la région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette démarche vise à permettre des échanges de bonnes pratiques et à rendre les relations plus fluides entre les donneurs d’ordre du secteur ferroviaire et une demi-douzaine de PME-PMI fournisseurs, l’ensemble de ces acteurs formant alors une « grappe ».

C’est donc ainsi qu’une nouvelle grappe régionale CARE, formée de six PME-PMI ferroviaires autour d’Alstom a été lancée le 20 juin à Villeurbanne, avec le soutien financier, à hauteur de 50 %, du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, en coopération étroite avec le cluster CARA (European Cluster of Mobility Solutions). Une démarche dont se sont félicités Jean-Pierre Audoux, président de l’association CARE, Claire Badrikian, directrice des Achats France d’Alstom, et Catherine Staron, conseillère régionale et première Vice-Présidente de la commission Transports de la région.

Cette fois, ce sont donc les entreprises Centum T&S, CMS Industrie, Duchêne Industries, Poncin Métal, SIP et VapéRail qui « vont bénéficier pendant 18 mois de 22 jours d’accompagnement et d’expertise industrielle, à la fois individualisés et collectifs, via des échanges de bonnes pratiques entre les participants et une mise en réseau et ce, afin de renforcer leur performance, leur compétitivité et leur maturité et ainsi contribuer pleinement au renforcement de la chaine d’approvisionnement ferroviaire ».

Ewa

A Montpellier, CAF remporte le plus important appel d’offres de tramways de France

Tram CAF Urbos

Qui a dit que le marché du tram en France était une chasse gardée d’Alstom ? Pas CAF, qui a remporté le plus important appel d’offres d’acquisition tramway de France en tranche ferme, lancé par Montpellier Méditerranée Métropole il y a deux ans. Soit 77 nouvelles rames (30 pour la ligne 1, 22 pour la future 5, 17 pour la hausse attendue de fréquentation une fois la gratuite mise en oeuvre et 8 en réserve) à livrer sur 6 ans. Sur ce total, 60 sont en tranche ferme et 17 en option.

Après quelques succès de CAF depuis une petite quinzaine d’années sur des projets un peu « hors normes », comme le tram compact de Besançon ou le matériel métrique de Saint-Etienne, mais aussi sur un matériel plus standard comme l’avant-dernière génération de Nantes, le temps semblait revenu pour Alstom (qui a par exemple remporté la dernière génération de Nantes). Et peu d’observateurs extérieurs pendaient qu’il en serait autrement pour le renouvellement du parc de Montpellier, dont la ligne 1 est en service depuis 22 ans déjà.

Et pourtant, c’est le tramway Urbos de CAF qui a remporté le marché de Montpellier sur des critères tant techniques que financiers. « Au total, plus de 1 000 pages de mémoires techniques par offre ont été décryptées par l’ensemble des Directions de TaM. Un travail conséquent, qui a fait l’objet de près de 400 questions techniques et administratives pour chaque candidat, a permis à chacun d’entre eux de déposer son offre définitive le 21 février 2022 », précise Montpellier Méditerranée Métropole, dont les membres de la Commission d’appel d’offres se sont réunis le 16 juin. Résultat : « c’est le groupe espagnol CAF Urbos, dont l’usine de fabrication est située en région Occitanie, dans le département des Hautes-Pyrénées, dans la commune de Bagnères-de-Bigorre, qui a été choisi pour la construction et la livraison du matériel roulant répondant aux nouveaux enjeux de Mobilité. Le marché a été attribué pour un montant de 223 673 808, 33 euros HT.»

P. L.

Ewa

Les conditions financières sont réunies pour lancer le tram d’Uppsala

Projet tram Uppsala Suède

A l’étude depuis le début des années 2010, le projet de tramway d’Uppsala, quatrième ville de Suède avec plus de 230 000 habitants sur son territoire communal, réunit désormais toutes les conditions de financement fixées pour sa réalisation. Pour cette ligne de 17 km pour 22 arrêts entre le centre de la ville universitaire (à 65 km au nord de Stockholm) et ses nouveaux quartiers construits ou planifiés au sud de l’agglomération, une étude d’insertion « de façade à façade » avait bien été commandée fin 2020 à Systra. Mais le feu vert dépendait du niveau de financement par l’Etat de ce projet, évalué à 6,1 milliards de couronnes suédoises (environ 575 millions d’euros).

Avec l’annonce par Trafikverket (l’Administration suédoise des Transports) d’un financement à hauteur de 2 milliards de couronnes (188 millions d’euros) sous condition que le tramway soit en service pour 2029, montant qui s’ajoute aux quelque 900 millions de couronnes (environ 85 millions d’euros) déjà alloués par l’Etat suédois, la commune et la région d’Uppsala estiment que le projet peut se concrétiser, avec un lancement des travaux en 2025. La ligne, pour laquelle un parc de trams de 30 mètres sera commandé, devrait transporter quelque 80 000 personnes par an en 2050.

Uppsala, qui a eu un réseau de tram « à l’ancienne » jusqu’en 1953, a donc de fortes chances d’être la deuxième agglomération suédoise à lancer un nouveau réseau, après la ville universitaire de Lund, fin 2020. A ces nouveaux trams suédois s’ajoutent des prolongements réalisés ces dernières années sur les réseaux existants de Göteborg et Norrköping, ainsi que des nouvelles lignes, réalisées, en construction ou à l’étude dans la région de Stockholm.

Ewa

De nouveaux trains Stadler pour le Mont-Blanc Express

Future rame Stadler Z890 pour Mont Blanc Express

Les Transports de Martigny et Régions (TMR) et la SNCF ont signé un contrat avec Stadler pour l’acquisition de sept nouvelles rames destiné à la ligne franco-suisse du Mont-Blanc Express, entre Saint-Gervais, Vallorcine et Martigny. Désignées Z890 en France et Beh 4/8 en Suisse, ces automotrices à voie métrique pourront aussi bien circuler en adhérence que sur la crémaillère, présente du côté suisse. Ce nouveau matériel devra remplacer, fin 2025-début 2026, les rames Z800 en service depuis 1996-97. Si elles sont populaires pour leurs fenêtres ouvrantes et leurs baies vitrées panoramiques, les rames Z800 présentent toutefois l’inconvénient de ne pas être accessibles aux personnes à mobilité réduite ; en particulier, elles ne répondent pas à la loi fédérale suisse sur l’égalité pour les handicapés (LHand). De plus, leur coût d’entretien est jugé « trop important » par les TMR.

C’est pourquoi les deux entreprises ferroviaires qui exploitent la ligne, SNCF Voyageurs et les TMR, ont effectué un achat groupé des sept nouvelles rames pour un total de 76 millions de francs suisses, soir 72,6 millions d’euros. « La participation à charge de la compagnie suisse s’élève à 43,4 millions de francs. Le Canton [du Valais] et la Confédération, comme commanditaires de l’offre, participent au financement de cette acquisition par la prise en charge des coûts non couverts du Transport Régional Voyageurs », précisent les TMR. La part française est financée par la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a annoncé avoir voté, lors de sa dernière Commission permanente, « un montant total de plus de 55,6 millions d’euros » correspondant à quatre des sept rames.

Les nouvelles rames devront satisfaire à de multiples critères, tant du côté suisse que français. Outre sa conformité aux normes suisses LHand, le nouveau matériel devra être opérable sur l’ensemble de la ligne, tout en ayant des exigences environnementales élevées, dont la maîtrise de la consommation énergétique. Ce nouveau matériel devra pouvoir circuler en unité doubles, « notamment sur le tronçon crémaillère, ce qui augmente fortement l’efficacité au niveau de l’exploitation », précisent les TMR. Chaque rame pourra transporter jusqu’à 230 personnes, dont les entrées et sorties seront comptées automatiquement pour mieux connaitre la fréquentation de la ligne. Ce matériel sera en outre équipé de caméras de vidéoprotection « avec prédisposition permettant de visualiser les images en temps réel » et d’un système d’information voyageurs embarqué « dernière génération », précise la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui ajoute que les vitrages « haut débit » faciliteront l’accès Internet à bord.

La livraison des nouvelles rames est prévue « entre septembre 2024 et juillet 2025 », indiquent les TMR, pour qui ce renouvellement s’inscrit dans la stratégie de mobilité du canton du Valais et s’articule autour du projet de mise en conformité de l’infrastructure de toute la ligne du Mont-Blanc Express, qui se poursuit jusqu’en 2029. Alors que pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, ce rajeunissement « permettra d’optimiser l’organisation de la maintenance des rames actuelles, de répondre aux besoins d’exploitation de ligne et de la développer ».

P. L.

Ewa

Siemens signe pour 2 000 km de lignes nouvelles en Egypte

Siemens Mobility to install a 2,000 km state-of-the-art high-speed rail network that will connect all major cities throughout the country with trains that can operate up to 230 km/h. The integrated system will create the 6th largest high-speed rail network in the world, and will provide 90% of Egyptians access to a modern, safe, and affordable transportation system. The fully electrified network will cut carbon emissions by 70% compared to current car or bus transport, further supporting Egypt’s efforts in transforming its mobility to a more sustainable one. Siemens Mobility will deliver its Velaro high-speed trains, Desiro High Capacity regional train sets, and Vectron freight locomotives.

Dans le sillage d’un premier marché conclu le 1er septembre 2021 pour une ligne nouvelle entre la Méditerranée et la mer Rouge dite « canal de Suez ferroviaire », le consortium regroupant Siemens Mobility, Orascom Construction et The Arab Constructors a signé un contrat avec l’Autorité nationale des tunnels (du ministère égyptien des Transports) pour la construction d’un réseau d’environ 2 000 km de lignes nouvelles desservant 60 villes. En outre, le consortium fournira des services clés en main pour la conception, l’installation, la mise en service et la maintenance pendant 15 ans de ce réseau.

Evalué à 8,1 milliards d’euros (dont 2,7 milliards d’euros pour le marché déjà conclu en septembre) pour la part de Siemens Mobility, le contrat a été signé par Kamel Al Wazir, ministre égyptien des Transports, Roland Busch, PDG de Siemens AG, Osama Bishai, PDG d’Orascom Construction et Sayed Farouk, président et PDG d’Arab Contractors, en présence du président égyptien Abdel Fattah El-Sissi, du président de l’Autorité nationale des tunnels Essam Waly, de l’ambassadeur d’Allemagne Frank Hartmann et du PDG de Siemens Mobility, Michael Peter. De son côté, le chancelier allemand Olaf Scholz a envoyé un message vidéo soulignant le soutien de l’Allemagne au projet, ainsi que l’importance de ce dernier pour les relations bilatérales germano-égyptiennes et la lutte contre le dérèglement climatique.

Desservant environ 90 % de la population du pays, ces 2 000 km de lignes autorisées à 230 km/h maximum feraient du réseau ferré égyptien le sixième mondial pour ce qui est de la grande vitesse, tout en diminuant de 70 % les émissions de CO2 par rapport au transport sur route, qu’il soit effectué en automobile ou en car.

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Ce réseau ferré à grande vitesse égyptien comprendra trois lignes. Objet du contrat signé en septembre dernier, la première n’est autre que le « canal de Suez ferroviaire », soit 660 km entre Ain Soukhna, sur la mer Rouge, et les villes portuaires de Marsa Matrouh et Alexandrie, sur la mer Méditerranée. La deuxième ligne, longue d’environ 1 100 km, reliera Le Caire et Abou Simbel, près de la frontière avec le Soudan. Longue d’environ 225 km, la troisième ligne reliera les sites archéologiques de Louxor à Hurghada, sur la mer Rouge, tout en facilitant le transport de marchandises entre le port de Safaga et l’intérieur du pays.

Car ces lignes nouvelles ne transporteront pas que des voyageurs à grande vitesse. C’est ainsi que Siemens Mobility fournira, outre 41 trains à grande vitesse Velaro de huit voitures, 94 trains régionaux Desiro « grande capacité » de quatre voitures et 41 locomotives de fret Vectron. Sur les trois lignes, Siemens Mobility installera également un système de signalisation « basé sur ETCS niveau 2 », ainsi que l’alimentation électrique.

Au sein de ses entreprises, le consortium envisage de créer jusqu’à 40 000 emplois directs en Égypte, auxquels s’ajouteraient 6 700 postes chez les fournisseurs égyptiens ou emplois indirects dans d’autres secteurs de l’économie du pays.

P. L.

Ewa

Le T13 francilien ouvrira le 6 juillet

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Ile-de-France Mobilités (IDFM) annonce que la nouvelle ligne du tram T13 francilien ouvrira ses portes aux voyageurs le mercredi 6 juillet. Longue de 18,8 km et desservant 12 arrêts, cette ligne entre le terminus du RER A à Saint-Germain-en-Laye et la gare de Saint-Cyr-L’École (RER C, Transilien N et U) permettra d’effectuer de nouvelles relations par les transports publics à l’ouest de Paris.
L’ouverture de cette ligne donnera lieu à des animations aux différentes stations du tram, ainsi que dans le parc du Château de Saint-Germain-en-Laye, proche du terminus nord. « Mobilité, art et culture, sport ou encore environnement seront au rendez-vous pour les petits comme les grands », ajoute IDFM.

Ewa

Prolongement souterrain pour le T10 francilien à Clamart ?

Prolongement T10 Clamart

Comment prolonger la future ligne T10 du tramway francilien vers la gare de Clamart, où elle sera en correspondance avec les trains de la banlieue Montparnasse et la future ligne 15 du Grand Paris Express ? Actuellement en construction entre la Croix de Berny (gare du RER B dans la commune d’Antony) et Jardin Parisien (dans le sud de la commune de Clamart), via l’arrêt Hôpital Béclère (correspondance avec le T6), pour une mise en service de la ligne en 2023, la première phase du T10 devait aller en surface jusqu’au terminus Place du Garde, au nord de Jardin Parisien, mais les travaux sont désormais suspendus entre ces deux arrêts.

En effet, Ile-de-France Mobilités (IDFM) réfléchit maintenant à un deuxième scénario de prolongement de la ligne à travers la commune de Clamart, en souterrain et par un nouveau tracé. Ce dernier, ainsi que le tracé initial en surface, ont été jugés techniquement envisageables et « seront présentés publiquement aux habitants, élus et acteurs concernés » annonce IDFM, qui doit saisir la Commission nationale du débat public (CNDP) afin d’indiquer les modalités de la consultation, « qui pourrait se tenir à l‘automne de cette année ».

Long d’environ 3,9 km (dont la section de 1,6 km entre Jardin Parisien et Place du Garde initialement incluse dans la première phase du T10), le tracé en surface part de l’arrêt Jardin Parisien, traverse la forêt de Meudon et se termine à la gare de Clamart. Comportant cinq arrêts, il traverse le centre-ville de Clamart en itinéraire dissocié (c’est-à-dire par deux tracés à sens unique) sur 1,6 km, ce qui implique de créer 5,5 km d’infrastructures au total.

« Pour s’affranchir des contraintes liées à une implantation en surface dans un environnement urbain dense », une solution en tunnel a été étudiée, mais « les contraintes du site imposent un enfouissement du tracé immédiatement en aval de la station Jardin Parisien », précise IDFM. Cette fois, le tracé mesure environ 3,1 km, pour trois stations, dont le terminus Clamart-Gare et deux ouvrages annexes. Et « au regard de l’analyse comparative » (opportunité, faisabilité, coûts, attractivité, impacts…), IDFM annonce déjà privilégier le scénario de tracé en tunnel.

P. L.