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Ewa

Trenitalia proposera cinq allers et retours entre Paris et Lyon à partir de juin

Départ du premier train Trenitalia France de Paris pour Milan

La concurrence devient plus sérieuse sur la ligne la plus rentable de la SNCF, entre Paris et Lyon. Depuis le lancement, le 18 décembre, des deux allers-retours assurés chaque jour par les rames Frecciarossa entre Paris et Milan, on s’attendait à un accroissement, au printemps, de l’offre de Trenitalia à grande vitesse entre Paris et Lyon, d’autant plus que les premiers chiffres de fréquentation satisfont l’opérateur. Et ce dernier a confirmé, le 10 mars, que trois allers-retours supplémentaires seraient prochainement proposés entre Paris Gare de Lyon et Lyon Perrache (cette gare n’étant pas desservie par les trains Paris – Milan), via la gare de Lyon Part Dieu. Sur presque toutes les relations, cette dernière gare est reliée en un peu moins de deux heures à Paris.

Dans un premier temps, le 5 avril, un aller-retour supplémentaire sera proposé au départ de Paris Gare de Lyon à 14 h 30 et de Lyon Perrache à 17 h 11 (ces horaires sont susceptibles d’être modifiés). Puis, le 1er juin, deux autres allers-retours viendront compléter l’offre Frecciarossa entre Paris et Lyon, qui comptera quelque 4 600 places de plus par jour, majoritairement hors des heures de pointe (bizarrement, entre 11 heures et 12 heures, deux départs seront proposés de Lyon pour Paris à une demi-heure d’écart, alors que les départs sont espacés de plusieurs heures le reste de la journée).

En attendant le lancement de ces nouvelles dessertes, les réservations sont d’ores et déjà ouvertes pour tous les trains Frecciarossa Paris – Lyon et Paris – Milan de cet été, en ligne sur le site trenitalia.com et l’application Trenitalia France, dans les billetteries de l’opérateur à Paris Gare de Lyon et Lyon Part Dieu, ou aux bornes libre-service installées dans ces gares, ainsi qu’à Lyon Perrache et Chambéry.

Ewa

IDFM commande à Van Hool, Kiepe et Alstom 56 bus bi-articulés à batteries et leur système de recharge

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Pas moins de trois spécialistes dans leurs domaines respectifs, le constructeur de bus Van Hool, l’électricien Kiepe Electric GmbH et Alstom, pour son système de recharge statique par contact au sol (SRS), constituent le groupement retenu par Ile-de-France Mobilités (IDFM) pour la livraison d’un système regroupant des bus électriques biarticulés et leur recharge rapide. Une telle application aux bus du système SRS d’Alstom, actuellement en service sur la ligne 2 du tram de Nice, constitue une première mondiale.

Le contrat-cadre entre IDFM et le groupement Van Hool – Kiepe Electric – Alstom porte sur une tranche ferme de 56 véhicules et leur système de recharge SRS, destinés aux nouvelles lignes de BHNS T Zen 4 (Viry-Châtillon – Corbeil-Essonnes, soit 14,8 km) et T Zen 5 (9,5 km entre le 13e arrondissement de Paris et Choisy-le-Roi). A ces deux lignes de bus à haut niveau de service au sud de Paris (la première remplace le bus 402, présenté comme la ligne la plus fréquentée de l’agglomération parisienne avec près de 26 000 voyages par jour), pourrait s’ajouter une troisième ligne en option.

Longs de 24 m, les véhicules biarticulés Exqui.City 24 construits par Van Hool pourront transporter environ 140 personnes avec les éléments de confort les plus récents, dont la climatisation, la vidéosurveillance ou l’information voyageurs visuelle et sonore en temps réel. Dotés de larges portes coulissantes et à plancher bas, ces véhicules sont entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite, qui devraient facilement circuler à l’intérieur.

Deux des quatre essieux de chaque bus bi-articulé seront motorisés. La chaîne de traction en amont fera partie des équipements fournis par Kiepe Electric, qui comprendront également des batteries de traction haute puissance à charge rapide, des convertisseurs de puissance auxiliaire et des systèmes de refroidissement, ainsi que des unités de distribution de puissance (distribution haute tension). Le logiciel embarqué pour la gestion de l’énergie et la commande de la chaîne de traction sera également fourni par Kiepe Electric, qui assurera la collecte des données d’exploitation par le système de gestion intelligente du parc, alors que d’autres composants de sa maison mère, le groupe Knorr-Bremse, seront installés (compresseurs à vis, résistances de freinage).

De son côté, Alstom assurera l’ingénierie des systèmes de recharge, ainsi que la fourniture des équipements, leur installation, leur mise en service et leur garantie. Le contrat-cadre comprend par ailleurs un engagement de fiabilité et de disponibilité au niveau du système de bus et du système de charge.

Ewa

Alstom se conforme aux sanctions envers la Russie et suspend son projet de locomotive en Ukraine

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Avec une présence, sous une forme ou sous une autre, des deux côtés de la frontière russo-ukrainienne avant le déclenchement du conflit, Alstom « suit très attentivement la situation dramatique qui se déroule en ce moment en Ukraine », où l’industriel annonce donner la priorité à la sécurité de ses employés et de leurs familles en mettant sur pied une équipe dédiée. Alstom affiche également sa solidarité envers les populations touchées par le conflit, qui « se concrétisera principalement par le biais de la Fondation Alstom ».

Alstom « se conformera évidemment à toutes les sanctions et à toutes les lois applicables et a décidé de suspendre toute livraison vers la Russie ». Le groupe confirme également la suspension de tout investissement futur en Russie, où il détient une participation de 20 % dans les capitaux du constructeur Transmashholding (TMH). Alstom, qui avait pris ces derniers temps quelques distances avec le spécialiste russe du matériel roulant ferroviaire, précise que ce dernier « dessert principalement le marché local ». Et dans le contexte actuel, Alstom ajoute qu’il n’y a « aucun lien commercial ni opérationnel entre Alstom et TMH ».

C’était d’ailleurs sans participation de TMH, mais en tirant profit de dix ans d’expérience avec ce dernier sur le marché des trains à voie large de 1 520 mm, qu’Alstom travaillait jusqu’à ces derniers jours sur le développement d’une locomotive électrique fret pour les chemins de fer ukrainiens (UZ). Dans le cadre d’un accord intergouvernemental franco-ukrainien signé le 13 mai dernier, la livraison de 130 de ces locomotives était envisagée, pour un montant évalué à 880 millions d’euros, associée à leur maintenance. Alstom, qui a exprimé sa profonde solidarité avec les UZ, a annoncé le 9 mars que les discussions en cours sur ce projet « sont suspendues en raison du contexte ». Même si Alstom était prêt à localiser en Ukraine jusqu’à 35 % de la production et de la maintenance des 130 locomotives, cette décision ne sera pas sans répercussions sur les sites français associés au projet, dont Belfort, Ornans, Tarbes, Le Creusot et Villeurbanne. Le coup risque d’être particulièrement dur pour le site de Belfort, spécialisé dans la production de locomotives et auquel le marché ukrainien aurait garanti un plan de charge étalé sur plusieurs années.

P. L.

Ewa

L’UIC pointe l’importance stratégique du rail et « suspend » les chemins de fer russes et biélorusses

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La nouvelle a été rendue publique par l’Union internationale des chemins de fer le 8 mars : « Afin de poursuivre une collaboration constructive et technique en toute confiance entre nos membres, l’UIC a suspendu les entreprises membres de la Fédération de Russie et de la République du Bélarus actuellement soumises à des sanctions internationales, jusqu’au retour d’une situation pacifique en Ukraine ». Et l’UIC d’exprimer également son « plus ferme soutien » aux chemins de fer ukrainiens (UZ), qui « continuent à fonctionner dans des conditions extrêmement difficiles, ce qui démontre que les chemins de fer peuvent et doivent rester un mode de transport prioritaire pour les personnes, y compris l’aide humanitaire et l’évacuation des réfugiés ».

L’UIC met en valeur « les efforts importants d’un grand nombre d’autres entreprises ferroviaires, qu’elles soient voisines de l’Ukraine ou transportent des civils ukrainiens vers des lieux sûrs loin de la ligne de front ». « La solidarité de toutes ces entreprises membres de l’UIC est vraiment impressionnante », ajoute cette dernière, qui « applique pleinement toutes les sanctions conformément au droit national et international ».

Afin d’apporter une aide coordonnée aux réfugiés, l’UIC a mis en place une task force pour les réfugiés. Placé sous la responsabilité de Marc Guigon, directeur du département Voyageurs de l’UIC, ce groupe de travail échangera son savoir-faire et identifiera des idées pour gérer les flux migratoires, faire circuler les informations destinées aux réfugiés, ainsi qu’entre les entreprises ferroviaires pour accueillir les réfugiés dans les gares, et fournir des solutions pour préserver la sécurité.

Quatre jours auparavant, la Communauté européenne du Rail (CER) avait déjà exprimé sa « pleine solidarité avec l’Ukraine et son peuple », en participant, ainsi que ses membres, aux efforts humanitaires à l’échelle de l’Union européenne pour soutenir les réfugiés ukrainiens. A l’occasion, les membres et partenaires de la CER (qui ne comprennent pas les chemins de fer russes et biélorusses) s’étaient engagés à « respecter toutes les sanctions applicables à l’encontre de la Fédération de Russie et de la République du Bélarus ».

P. L.

Ewa

Premiers voyageurs sur le Talent 3 à batteries en Allemagne

Talent 3 BEMU

Le TER hybride développé à partir du Régiolis et l’iLint à hydrogène ne sont pas les seuls démonstrateurs de trains régionaux en cours de développement par Alstom pour se passer du diesel autant que faire se peut. Depuis la fin janvier, un autre élément automoteur à batteries circule avec des voyageurs sur deux lignes allemandes : le Talent 3 BEMU (battery electric multiple unit), hérité de Bombardier Transport. Depuis la présentation de cette rame lors de l’édition 2018 d’Innotrans, à Berlin, le programme s’est poursuivi.

C’est ainsi qu’en coopération avec les Länder du Bade-Wurtemberg et de Bavière, Alstom et la DB ont organisé les premières circulations avec voyageurs de l’automotrice Talent 3 BEMU à batteries lithium-ion, homologuée en décembre 2021. Le programme avait été lancé en 2016 par Bombardier Transport, en collaboration avec la Technische Universität Berlin, avec le soutien de l’Organisation nationale pour la technologie de l’hydrogène et des piles à combustible (Nationale Organisation Wasserstoff- und Brennstoffzellentechnologie, NOW) et le financement du ministère fédéral allemand du Numérique et des Transports.

Assurées par DB Regio, en association avec les entreprises responsables des transports publics pour le compte des Länder du Bade-Wurtemberg (Nahverkehrsgesellschaft Baden-Württemberg mbH, NVBW) et de Bavière (Bayerische Eisenbahngesellschaft, BEG), les circulations avec voyageurs ont débuté le 24 janvier dans le Bade-Wurtemberg et à partir du 5 février en Bavière. Jusqu’au début du mois de mai, l’automotrice circule en semaine dans le Bade-Wurtemberg, entre Stuttgart et Horb, et un peu plus à l’est les samedis et dimanches, sur la petite ligne entre Pleinfeld et Gunzenhausen (Franconie), en Bavière. Ces itinéraires permettent de tester le train sur différents profils, en mettant en œuvre différents types de recharge des batteries. En effet, alors que la recharge se fait en ligne sur le parcours électrifié de 67 km dans le Bade-Wurtemberg, la caténaire n’est présente, sur le parcours en Bavière, que dans les gares de Pleinfeld et Gunzenhausen. La recharge n’est alors possible que dans ces dernières, distantes de 17 km (lors du lancement du projet, l’objectif était d’atteindre une autonomie de 40 km en mode batteries), ou en stockant l’énergie de freinage.

Entre le « train à hydrogène » iLint et le Talent 3 BEMU à batteries, Alstom voit une complémentarité : « alors que les trains à hydrogène sont optimisés pour les itinéraires longue distance, les BEMU conviennent aux lignes plus courtes ou aux itinéraires avec des sections non électrifiées qui étaient auparavant exploitées avec des véhicules diesel ». Mais à l’avenir, ce sera en partant de sa plateforme Coradia Continental que le constructeur proposera des batteries. En effet, dans le cadre de la vente de Bombardier Transport à Alstom, ce dernier a dû vendre à CAF la gamme Talent, produite en Allemagne à Hennigsdorf, ainsi que la production des Coradia Polyvalent, alias Régiolis, à Reichshoffen. Cependant, le prototype Talent 3 BEMU, équipé de quatre batteries de traction lithium-ion montées en toiture sur la voiture centrale de l’élément tricaisse, n’a pas été inclus dans cette vente à CAF. Et le retour d’expérience pourra servir, entre autres, aux futurs Coradia Continental à batteries commandés à Alstom pour la desserte régionale sur la ligne non électrifiée Leipzig – Chemnitz.

P. L.

Ewa

Rénovation mi-vie de 62 AGC du TER Nouvelle-Aquitaine à Périgueux

AGC TER Nouvelle Aquitaine

A son tour, le TER Nouvelle-Aquitaine s’engage dans la rénovation de son parc d’AGC (Autorails Grande Capacité), dont 62 rames bimodes ont été acquises entre 2006 et 2010 auprès de Bombardier Transport. C’est à cette fin qu’Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs, ont signé la convention pour la réalisation des opérations mi-vie sur ces rames, le 1er mars au technicentre industriel Charentes-Périgord à Périgueux, en présence d’Hervé Lefèvre, directeur régional SNCF Voyageurs TER Nouvelle-Aquitaine, et de Mathieu Michaud, directeur du technicentre industriel Charentes-Périgord.

Chiffrée à près de 207 millions d’euros par le Conseil régional, cette opération mi-vie OPTER doit permettre aux AGC du TER Nouvelle-Aquitaine de circuler pendant 15 à 20 ans de plus. Cette rénovation donnera également l’occasion d’apporter des améliorations aux AGC des points de vue esthétique et énergétique. C’est ainsi que les aménagements intérieurs seront revus : en particulier, des prises de chargement supplémentaires, des équipements pour les personnes à mobilité réduite et de nouveaux porte-vélos seront installés. Et en vue de renforcer les performances environnementales des 62 éléments automoteurs bimodes (52 BGC et 10 Bibi), des filtres à particules seront installés sur les moteurs diesel, alors que la consommation et les émissions seront réduites grâce au pelliculage athermique des baies et portes ou l’introduction de nouveaux dispositifs (par exemple en mode parking, ainsi que pour assurer la climatisation, qui sera régulée par sonde CO2).

Dans la perspective de cette opération mi-vie, qui représente quelque 500 000 heures de travail programmées sur le site de Périgueux, le technicentre industriel Charentes-Périgord s’est engagé dans un programme d’investissement industriel de 12 millions d’euros en fond propre SNCF et prévoit une centaine de recrutements sur trois ans. Les investissements portent sur la construction à Périgueux d’un nouvel atelier de 1 200 m2 (dédié au traitement des climatisations AGC et TER 2N NG), d’une voie de pesage et d’installations d’essais (freinage, électrique, moteurs thermiques, etc.) Le montant comprend également l’achat d’équipements de levage dédiés aux opérations sur les AGC (chevalets de levage, moyens de levage, estacades, etc.)

P. L.

Ewa

Une société pour la Ligne Nouvelle Provence-Côte d’Azur

phases 1 et 2

Après la fin de l’enquête publique et la signature du protocole de financement de la ligne nouvelle Provence-Côte d’Azur, le 28 février, une nouvelle étape a été franchie pour consolider le financement des collectivités locales au projet. C’est ainsi que l’ordonnance de création d’un établissement public local, la société de la ligne nouvelle Provence-Côte d’Azur, a été adoptée en Conseil des ministres le 2 mars.

Cette société permettra aux collectivités locales d’emprunter à plus long terme et à des taux plus bas que leurs emprunts habituels, à SNCF Gares & Connexions et SNCF Immobilier d’y verser leurs recettes commerciales ou immobilières supplémentaires réalisées avec la création des nouvelles gares, et enfin à l’Etat d’affecter le produit de recettes fiscales propres en l’inscrivant dans la Loi de finances 2023.

Selon la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ces nouvelles recettes permettront de baisser jusqu’à 50 % la part des collectivités locales partenaires.

Ewa

Un établissement public local pour le GPSO

GPSO

Désormais financé, le Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) va être doté d’une structure : l’établissement public local Société du Grand Projet du Sud-Ouest. La création de cet établissement public a fait l’objet d’un projet d’ordonnance, adopté en Conseil des Ministres à la suite de la signature, le 19 février, du Plan de Financement par l’Etat, SNCF Réseau et 24 collectivités. Ces dernières porteront 3,92 milliards d’euros, sur un total évalué à 14,3 milliards d’euros courants pour le projet, via le versement d’une subvention annuelle à la Société du Grand Projet Sud-Ouest. Celle-ci recevra en sus les revenus d’une fiscalité dédiée couvrant environ 30 % du besoin de financement des collectivités.

La nouvelle structure réunira l’ensemble des collectivités d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine qui financent GPSO. Elle portera leur financement auprès de SNCF Réseau, maître d’ouvrage du projet, ce qui leur permettra de lisser leur participation financière sur 40 ans. Pour ce faire, cette structure sollicitera les marchés obligataires, notamment ceux concernant l’aide à la transition écologique et climatique. Un décret d’application viendra préciser le fonctionnement et la gouvernance de la Société du Grand Projet du Sud-Ouest, qui devrait être opérationnelle avant l’été 2022. Elle veillera, aux côtés de l’Etat, à réunir toutes les conditions pour que les travaux puissent démarrer dès 2024, avec une anticipation des compensations environnementales et des acquisitions foncières. A cet effet sera créé un Observatoire de l’Environnement, qui devra veiller à ce que soit recherchée la meilleure insertion environnementale du projet sur le territoire.

Rappelons que le GPSO comprend la réalisation de deux lignes nouvelles à grande vitesse, l’une entre Bordeaux et Toulouse (mise en service à l’horizon 2030), l’autre entre Bordeaux et Dax (mise en service à l’horizon 2034). Ainsi, le temps de parcours en TGV entre Bordeaux et Toulouse devrait être raccourci d’une heure, mettant Toulouse à 3 heures de Paris. En outre, un raccordement entre ces deux lignes nouvelles offrira des dessertes directes entre les Landes, la région toulousaine et l’arc méditerranéen. Les promoteurs du GPSO ajoutent que ce projet permettra de désaturer les nœuds ferroviaires de Bordeaux et Toulouse, en favorisant la mise en place de dessertes TER plus fréquentes et en offrant plus de créneaux pour les trains de fret, « dont le nombre devrait quadrupler sur l’axe atlantique, à la faveur de la mise aux normes européennes des lignes espagnoles ».

Par ailleurs, deux autres ordonnances prévoient la création de deux autres établissements publics locaux pouvant collecter une taxe locale pour participer au financement des lignes nouvelles Marseille-Nice et Montpellier Perpignan. Il s’agit respectivement de la Société de la ligne nouvelle Provence-Côte d’Azur et la société de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, qui devraient être créées avant l’été.

Ewa

Un grand pas vers la réouverture intégrale de la ligne Pau – Canfranc

Somport ligne

Le 28 février, un jalon essentiel a été franchi en vue de la réouverture complète de la ligne transpyrénéenne franco-espagnole Pau – Canfranc – Saragosse, interrompue entre les gares de Bedous (Pyrénées-Atlantiques) et Canfranc (Espagne), distantes de 33 km et reliées jusqu’en 1970 via le tunnel du Somport. Trois décisions importantes ont été prises à l’occasion d’une réunion du groupe de travail quadripartite sur la réouverture de la liaison ferroviaire Pau – Canfranc – Saragosse, qui comprend les Etats espagnol et français, ainsi que les régions d’Aragon et de Nouvelle-Aquitaine.

La dernière réunion de ce groupe de travail, qui constitue l’instance politique de pilotage du projet, s’était tenue le 30 janvier 2017 à Bordeaux. Cinq ans plus tard, à Saragosse, deux représentants du gouvernement d’Aragon, Xavier Flores García, Secrétaire général des Infrastructures du ministère des Transports, Mobilité et Agenda urbain et José Luis Soro Domingo, ministre régional pour l’Aménagement du territoire, Mobilité et Logement, ont reçu Renaud Lagrave, vice-président de la région Nouvelle-Aquitaine en charge des infrastructures, des transports, et des mobilités, et Patrick Amoussou Adeble, Secrétaire général des Affaires régionales de Nouvelle-Aquitaine.

Lors de cette réunion, les spécifications techniques communes du projet ont été validées, en vue de permettre la circulation des trains entre Saragosse et Pau en « complète interopérabilité ». De plus, le groupe de travail a choisi et défini la future structure unique de gestion du projet, qui prendra la forme d’un GEIE franco-espagnol, après obtention de la déclaration d’utilité publique du projet côté français. Enfin, les partenaires ont partagé l’engagement de se positionner sur les prochains appels à projets, de l’appui politique et financier de l’Union européenne dans le cadre budgétaire 2021-2027 au titre du Mécanisme d’Interconnexion en Europe (MIE) II.

Ewa

Ouigo Train classique : les ventes sont ouvertes

Ouigo classique

Le lancement de Ouigo Train Classique, la future offre de la SNCF à bas coût en trains Corail sur Paris – Nantes et Paris – Lyon, c’est pour le 11 avril. D’ici-là, l’ouverture des ventes a été fixée le 2 mars, avec une promotion exceptionnelle pendant les deux premiers jours : tous les billets (soit plus de 300 000 titres mis en vente) sont proposés au prix unique de 5 euros, quel que soit le trajet ou l’horaire avant le 19 juin. Les tarifs pratiqués par la suite seront de 10 à 30 euros pour les adultes en fonction du trajet et de la période de voyage (à partir de 45 jours à l’avance), mais resteront de 5 euros pour les moins de 12 ans.

Les billets Ouigo Train Classique sont disponibles en ligne, sur le site dédié OUIGO.com, ainsi que sur l’application OUIGO, mais aussi sur le site et l’application SNCF Connect. Ces titres seront également en vente auprès des agences de voyages en ligne agréées SNCF. La réservation inclut un bagage à main et un bagage cabine, alors que le voyage avec plusieurs valises ou un bagage grand format est normalement en option, moyennant 5 euros. Toutefois, cette option sera offerte jusqu’à la fin de l’année, dans le cadre du lancement de Ouigo Train Classique. En outre, deux options vélo seront disponibles sur ces nouvelles relations : dès le lancement, il sera possible de transporter un vélo plié ou démonté sous housse (comme sur Ouigo Grande Vitesse), puis, « dans quelques mois », une option vélo non démonté sera proposée, avec l’aménagement d’emplacements prévus à cet effet dans les trains.

Ces trains seront composés de voitures Corail spécialement remises en état et pelliculées en rose. Dès le 11 avril, ces trains effectueront chaque jour deux allers-retours entre Paris et Nantes, ainsi qu’un aller-retour entre Paris et Lyon. Et à partir du mois de juin, trois allers-retours seront proposés entre Paris et Nantes, un par la « Branche nord » (Paris Austerlitz – Juvisy – Massy-Palaiseau – Versailles Chantiers – Chartres – Le Mans – Angers Saint-Laud – Nantes) et deux par la « Branche sud » (Paris Austerlitz – Juvisy – Les Aubrais – Blois-Chambord – Saint-Pierre-des-Corps – Saumur – Angers Saint-Laud – Nantes). En même temps, la fréquence de la relation Paris – Lyon (Paris Bercy – Villeneuve-Saint-Georges – Melun – Dijon Ville – Chalon-sur-Saône – Mâcon Ville – Lyon Perrache) passera à deux allers-retours par jour.

P. L.