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Ewa

Bertrand Minary nommé DG de Railenium et directeur exécutif d’i-Trans

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Bertrand Minary, spécialiste de longue date du fret ferroviaire et de la conduite de programmes d’innovation collaboratifs internationaux, devient, le 1er février, directeur général de l’Institut de Recherche Technologique (IRT) Railenium et directeur exécutif de l’association TTP (Transports Terrestres Promotion), qui porte notamment le Pôle de compétitivité i-Trans.

Ingénieur maître en transport et logistique, diplômé de l’université de Savoie (1998) et certifié Digital Transformation Facilitator par l’ESCP (2018), Bertrand Minary occupait, au moment de sa nomination, la fonction de directeur Industrie & Innovation de Rail Logistics Europe, le pôle fret de la SNCF, chargé du programme innovation pour l’Alliance 4F (Fret Ferroviaire Français du Futur). Il participait également au pilotage de haut niveau de programmes européens comme le Digital Transport and Logistics Forum de la DG MOVE, Shift2Rail / Europe’s Rail JU, Rail Freight Forward et le DAC Delivery Program. De plus, Bertrand Minary enseigne la logistique et les transports internationaux à l’ESTACA et l’IAE Business School de Lyon.

Après un bref passage chez Michelin en tant que Supply Chain Manager (1999), Bertrand Minary a rejoint la SNCF en 2000, comme chef de projets innovation et recherche nationaux et internationaux, touchant aux techniques du fret ferroviaire. En 2006, il a intégré Fret SNCF au cabinet du directeur général Fret. Par la suite, il a occupé diverses fonctions opérationnelles (directeur du centre de service clientèle automobiles et produits de grande consommation, directeur du programme Sales & Opérations Planning, puis directeur de la production de Fret sur la région Rhône-Alpes).

P. L.

Ewa

Le BEA-TT pointe une mauvaise estimation de la stabilité d’un talus, qui a conduit au déraillement d’un TGV en mars 2020

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Presque deux ans après, le déraillement à 284 km/h du TGV Euroduplex 2350 Colmar – Paris le 5 mars 2020 est un peu oublié, ayant été rapidement remplacé par la pandémie de Covid. Causé par un dépôt de terre sur la voie, en provenance d’un important glissement du talus le long de la LGV Est européenne dans le secteur d’Ingenhein (Bas-Rhin), ce déraillement a eu pour bilan humain un blessé grave – le conducteur, qui a repris son activité après plusieurs mois de convalescence – et 21 blessés légers parmi les 307 personnes à bord. Si la motrice et les trois premières remorques ont déraillé, elles sont restées solidaires de la rame et ne se sont pas renversées. Toutefois, la rame 4707 a subi des dommages conséquents et, sur les quelque 1 635 m parcourus après le déraillement, les deux voies étaient hors d’usage.

En cette fin janvier 2022, le Bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT) nous remémore ce déraillement en mettant en ligne un nouveau rapport d’enquête technique de 96 pages, ainsi qu’une synthèse.

Selon ce rapport, la cause du glissement du talus est l’instabilité de celui-ci en raison de la faible résistance d’une formation géologique particulière (argiles du Domérien) qui le constituent. Résistance qui « avait été surestimée lors de la justification de la stabilité à l’époque de la conception ». « Un comportement évolutif dans le temps des argiles, qui est caractéristique de ce matériau, ou des apports d’eau potentiellement élevés » peuvent expliquer que l’instabilité ne se soit révélée qu’après quatre années d’exploitation de la ligne.

Plusieurs facteurs ont été identifiés comme ayant pu concourir à ce glissement, dont la faiblesse des reconnaissances des sols en ce qui concerne la détermination des paramètres géomécaniques utilisés pour la justification de la stabilité en conception. La non-vérification du choix de ces paramètres « malgré plusieurs effondrements survenus en cours du chantier de terrassement » est aussi en cause. Enfin, le rapport ponte la non-détection de ces deux insuffisances par les acteurs impliqués dans le projet, « aucun n’ayant joué, au niveau de contrôle le concernant, le rôle de boucle de rattrapage pourtant permise par son intervention ».

Quatre recommandations sont émises à l’attention de SNCF Réseau, à commencer par le renforcement « des prescriptions du référentiel technique pour la réalisation des LGV concernant l’encadrement de la consistance des essais conduisant au choix des paramètres géomécaniques de vérification de la stabilité des grands talus de déblai ». Il est aussi demandé au gestionnaire du réseau de  « parachever les analyses et les projets de travaux confortatifs faisant suite à l’accident, afin de traiter le risque de glissement de talus sur la section terminale est de la LGV Est européenne ».
SNCF Réseau devra aussi« étudier et statuer sur l’intérêt d’incorporer les analyses d’interférométrie radar, ou toute autre technique pertinente, aux opérations de surveillance des déblais classés sensibles au titre de la politique de maintenance ». Et « réexaminer les prescriptions en matière de surveillance des ouvrages de drainage internes aux grands talus en vue de garantir leur examen par caméra et la connaissance de leur bon état de fonctionnement ». Les gestionnaires d’infrastructure agréés du réseau ferré national autres que SNCF Réseau sont aussi concernés par ces deux dernières recommandations.

De plus, le BEA-TT émet trois invitations destinées aux autres acteurs. Ceux qui ont réalisé le talus – Setec, Razel et Tractebel – « et de façon plus large toute la profession », sont invités à « remettre en question leurs pratiques sur la consistance à donner aux campagnes de sondages pour la vérification de la stabilité des talus lors de la réalisation des LGV ». Enfin, le matériel roulant n’est pas oublié : Alstom a la responsabilité d’étudier « comment améliorer la disponibilité des fonctions de sécurité de l’alerte radio (ou autres) sur les futures rames TGV, en cas d’accident produisant des dommages conséquents au matériel roulant », l’alerte radio n’ayant pas pu fonctionner à la suite du déraillement…

P. L.

Ewa

L’après-covid, période opportune pour le rail

TGV Thalys

Alors que l’année 2022 commence par la déferlante omicron, le cabinet de conseil Roland Berger et l’UIC dévoilent une étude commandée au premier par le second, intitulée Mobility post-Covid: an opportunity for railways. Selon cette étude réalisée au cours du premier semestre 2021, le transport ferroviaire bénéficiera prochainement d’une brève « fenêtre » de temps pour renforcer sa compétitivité par rapport aux autres modes et augmenter sa part de marché.

Sans nier les incertitudes à long terme liées au prolongement de la crise sanitaire, le rapport présenté par Roland Berger et l’UIC estime que « le transport ferroviaire a fait preuve d’une résilience particulière, se révélant être un service essentiel pour la société ». Selon ce rapport, la crise a « accéléré les tendances de fond existantes telles que les préoccupations environnementales, le soutien du public aux infrastructures, ou bien encore le travail à domicile ». Et au-delà de la période de reprise attendue après la crise, les perturbations rencontrées ces dernières années seraient « une opportunité à saisir pour le transport ferroviaire, à condition que des stratégies nouvelles ou adaptées soient développées et mises en œuvre sans délai ».

S’il prévoit une reprise, le rapport distingue d’emblée les voyages de loisirs, qui « devraient rebondir rapidement à partir de 2022 », des voyages professionnels, qui devraient redémarrer plus progressivement et se stabiliser « à un niveau inférieur à celui de 2019 », du fait du télétravail. « Le temps nécessaire pour arriver à la « nouvelle normalité » de la mobilité variera en fonction des régions, des niveaux de vaccination et de la mise en œuvre des quarantaines pour les voyageurs à l’étranger », ajoutent prudemment Roland Berger et l’UIC.

Autre tendance de fond identifiée par l’étude, le financement public du réseau ferré « devrait être maintenu après la Covid-19 », les investissements ou plans de relance pour les solutions « vertes » devant succéder aux programmes déployés pour compenser la réduction du trafic en 2020 et 2021. « Si aucun projet ferroviaire n’a été annulé en raison de la crise, les restrictions imposées au transport aérien pour des raisons sanitaires ou environnementales pourraient renforcer la légitimité de certains projets ferroviaires dans les années à venir ».

Et selon les prévisions de Roland Berger, « les préoccupations environnementales et sociétales des consommateurs auront un effet majeur sur la mobilité dans le monde, avec un impact positif sur le transport ferroviaire », se traduisant par davantage de trains de nuit ou à grande vitesse sur les grandes distances au lieu de l’avion, ou une poursuite du développement des transports publics et des services de mobilité douce en milieu urbain, aux dépens de la voiture individuelle. Un développement qui devrait être motivé par la demande ; mais en même temps, l’étude souligne que la grande vitesse « continue d’être entravée par des coûts importants » (environ 9 à 22 millions d’euros par km en coût total).

Le salut pour le mode ferroviaire ne devrait pas seulement venir de ses propres qualités, mais aussi des difficultés auxquelles devraient faire face les transports routiers (qui ont entamé leur transition environnementale, avec une maturité du véhicule électrique dans la prochaine décennie) et aériens (nouvelles structures de coûts et passage aux carburants « verts » après 2035). Ces modes « sont entrés dans une période critique de remise en cause totale de leurs modèles, dont les premiers effets sont attendus vers 2030 ». Le rapport identifie ainsi une « fenêtre relativement courte » au cours de laquelle le secteur ferroviaire devrait « garantir sa part modale en capitalisant sur ses principaux avantages – fiabilité et confort – et l’élargir en traitant ses principales faiblesses – la perception de prix élevés et les connexions limitées avec d’autres modes, par exemple ». Ce qui nécessitera des efforts de la part du secteur ferroviaire, tant sur l’expérience client, « en s’adaptant aux nouveaux comportements de mobilité », l’équation économique, en optimisant les coûts, et les performances environnementales. Etre déjà un mode vertueux n’interdit pas de se perfectionner…

P. L.

Ewa

Systra, Italferr et Egis ont remporté un important contrat pour la ligne nouvelle Rail Baltica

Rail Baltica Global Project

Le 18 janvier, un accord a été signé entre RB Rail AS, la joint venture coordonnatrice du projet de ligne à grande vitesse (249 km/h) Rail Baltica, destinée à relier le golfe de Finlande et la frontière polonaise en reliant entre eux les trois pays baltes, et un consortium regroupant Systra, chef de file, Italferr (groupe Ferrovie dello Stato Italiane) et Egis. Ces trois entreprises fourniront les services d’ingénierie et de gestion du projet pour la préparation, l’approvisionnement et la supervision du déploiement des sous-systèmes de contrôle-commande et de signalisation le long des 870 km de la ligne nouvelle, qui comprennent le système européen ERTMS niveau 2, l’enclenchement, la gestion du trafic, les technologies de l’information et de la communication (TIC), les sous-systèmes auxiliaires, les stations et l’alimentation électrique hors traction. Le contrat « couvre toute la période de construction jusqu’à la fin de la période de notification des défauts ».

Rail Baltica est un projet qui associe l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie dans le but de développer une ligne nouvelle à double voie et électrifiée en 25 kV 50 Hz entre Tallinn et la frontière entre la Lituanie et la Pologne, via Pärnu, Riga, Panevėžys et Kaunas, à l’ouest de la capitale lituanienne Vilnius. Si elle est destinée au transport de voyageurs à 249 km/h maximum, cette ligne pourra aussi permettre le passage de trains de marchandises. Particularité de Rail Baltica, dans ces trois pays où les lignes principales sont à voie large de 1 520 mm et orientées est-ouest vers la Russie, la ligne nouvelle sera orientée nord-sud et à écartement standard de 1 435 mm afin d’être interopérable avec le réseau transeuropéen de transport, à laquelle elle sera connectée.

La ligne nouvelle desservira sept gares internationales, trois terminaux de fret multimodal, plusieurs aéroports et ports maritimes, ainsi que plusieurs gares régionales, des installations de maintenance et des interfaces avec le réseau ferré à voie de 1 520 mm.

Ewa

Le design des nouveaux trams du T1 francilien a été choisi

Tram T1 proposition 2

Le résultat de la consultation publique pour le design du futur tramway destiné à la ligne T1 du réseau francilien, lancée le 7 janvier et clôturée le 21, a été rendu public : c’est la deuxième proposition, dite « ligne rassurante », qui a reçu le plus de voix. Une proposition qui « s’inscrit dans la continuité, comme un véritable lien lumineux entre les territoires », selon les termes utilisés pour la décrire dans le document présentant les trois designs de face avant soumis au choix du public.

A partir de 2024, c’est ce design qu’auront les 37 trams commandés par IDFM et la RATP à Alstom pour renouveler le parc de la ligne T1, dans le cadre d’un marché portant sur 120 rames maximum.

P. L.

Ewa

Alstom prévoit 7 500 recrutements en 2022

Centre d'excellence intérieurs Alstom

Face à une demande internationale croissante en matière de trains, métros et tramways, concrétisée par un carnet de commandes de 77,8 milliards d’euros, Alstom cherche à recruter 7 500 personnes en 2022 à l’échelle mondiale. Ces postes à pourvoir par Alstom se situent en Europe (3 900), en Asie-Pacifique (1 700), en Amérique du Nord ou du Sud (1 500), ainsi qu’en Afrique, Moyen-Orient ou Asie centrale (400). En France, Alstom a plus de 1 000 postes à pourvoir, « principalement dans les secteurs de l’ingénierie, de la signalisation ainsi que des postes de production qualifiés en plus des différentes autres fonctions ». En particulier dans l’ingénierie mécanique et système mais également dans le secteur des services. De plus, « des soudeurs qualifiés sont aussi recrutés en production ».

Au niveau mondial, les talents recherchés se répartissent entre « environ 6 000 ingénieurs et managers, principalement en Europe et dans la région Asie-Pacifique, ainsi que 1 500 ouvriers et techniciens, majoritairement en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique Latine ». Le groupe précise que ces recrutements concernent des projets en lien avec le matériel roulant, la signalisation et les services. « Globalement, l’ingénierie représente la moitié des postes permanents ouverts. »

A l’occasion de l’annonce de sa recherche de nouveaux talents, Alstom a rappelé que, dans la dernière enquête auprès de ses salariés, plus de 80 % de ces derniers se déclarent fiers de travailler pour leur employeur ; celui-ci a également reçu, pour la troisième année consécutive en Europe ainsi que pour la deuxième fois dans la région Asie-Pacifique et en Amérique du Nord, la certification Top Employer, basée sur six critères en matière de ressources humaines.

Ewa

Beaucoup reste à faire après l’Année européenne du rail

Train de nuit Berlin Stockholm Snälltåget Transdev à Malmö

Bilan mitigé pour l’Année européenne du rail, selon l’Allianz pro Schiene, association qui fédère en Allemagne les associations d’usagers du rail, les mouvements de défense de l’environnement et les acteurs du secteur ferroviaire. Si l’année 2021 aura été marquée par quelques rapprochements entre réseaux ferrés européens, en particulier dans le domaine des trains de nuit, les divisions n’ont pas vraiment été surmontées, selon l’association. Un constat illustré par les multiples aventures vécues au cours du tour d’Europe effectué par les trois trains spéciaux Connecting Europe Express entre le 2 septembre et le 7 octobre.

« L’Année européenne se termine par des progrès en matière de relations à grande vitesse, de trains de nuit et d’investissements dans les réseaux ferrés. Mais les frontières nationales au sein de l’Union européenne constituent encore des obstacles majeurs pour les voies ferrées. La circulation des trains transfrontaliers devrait et pourrait être beaucoup plus simple, tant pour le transport de voyageurs que pour le transport de marchandises », a déclaré Dirk Flege, directeur général de l’Allianz pro Schiene. Ajoutant : « une Année européenne du Rail ne suffit pas pour éliminer ce patchwork. Si l’on veut que l’avenir appartienne au rail, respectueux du climat, l’Union européenne devrait proclamer une décennie de rail ».

Pour ce qui est des points positifs de l’Année européenne du rail, l’Allianz pro Schiene se félicite de « la forte attention et le large soutien de la part de l’opinion publique et de la classe politique pour le transport ferroviaire en Europe », soulignant l’internationalisation croissante du transport de marchandises sur rail et le renforcement des coopérations dans le domaine du transport de voyageurs entre « de grandes entreprises ferroviaires nationales comme la Deutsche Bahn, la SNCF, les ÖBB et les Chemins de fer fédéraux suisses ». L’association allemande félicite également « les entreprises privées telles que Transdev » qui ont élargi leur offre transfrontalière, et cite comme premiers résultats concrets les nouvelles liaisons ferroviaires de nuit de Berlin à Stockholm (Transdev), suivies de celles lancées en décembre de Zurich à Amsterdam via Cologne et de Vienne à Karlsruhe et Paris via Munich (en coopération entre la DB, la SNCF, les ÖBB et les CFF). Elle a aussi pris bonne note que « des trains de nuit de Berlin à Paris, par exemple, sont en préparation et devraient démarrer en décembre 2023. La Commission européenne a récemment présenté un plan d’action ambitieux visant à doubler le transport ferroviaire à grande vitesse d’ici 2030 et à le tripler d’ici 2050. Au cours de la décennie actuelle, les voyages jusqu’à 500 kilomètres devraient également devenir totalement neutres en carbone. Il s’agit d’une étape importante pour remplacer l’avion par des trains sur ces lignes ». Un autre progrès décisif souligné par l’Allianz pro Schiene est le progrès accompli vers la définition d’un attelage automatique numérique, même s’il manque toujours un soutien financier de l’Union européenne et des Etats membres pour permettre une transition vers cet attelage, qui ne sera pas gratuite…

Pour ce qui est des obstacles qui restent à surmonter, l’Allianz pro Schiene cite en premier lieu la réservation de billets de train sur des parcours internationaux, qui non seulement est difficile, mais ne permet pas de bénéficier de tarifs intéressants lorsque l’on additionne des billets séparés. « La réservation de billets de train pour les voyages en Europe doit être aussi simple que la réservation de billets d’avion », proclame l’association allemande, qui rappelle que « les plus grandes entreprises ferroviaires européennes ont annoncé leur intention d’améliorer le service lors de l’achat de billets transfrontaliers ».

C’est pourquoi l’Allianz pro Schiene rappelle, en conclusion de l’Année européenne du rail, son « catalogue d’exigences » présenté un an auparavant :

1. Développer le réseau ferré transfrontalier (par exemple par l’électrification de tous les points de passage entre pays voisins) ;

2. Rendre la concurrence entre les modes de transport plus équitable (par exemple en mettant fin à la TVA sur les billets de train pour parcours internationaux, comme sur les billets d’avion) ;

3. Utiliser le Green Deal de la Commission européenne pour renforcer le chemin de fer (par exemple dans le financement des infrastructures, avec l’introduction d’un péage routier obligatoire dans l’Union européenne, y compris pour les poids lourds et les autobus longue distance).

P. L.

Ewa

Contrat-cadre entre Railpool et Siemens pour 100 locomotives Vectron

Locomotive Siemens Vectron

Le loueur de matériel roulant Railpool et Siemens Mobility ont conclu un accord-cadre pour la livraison de 100 locomotives Vectron, dont une tranche ferme de 70. Les différentes versions sont destinées aux corridors nord-sud et est-ouest à travers le continent européen.

Les locomotives destinées à Railpool peuvent développer une puissance de 6,4 MW et atteindre une vitesse de 200 km/h. Elles sont équipées des systèmes de contrôle des trains requis par les réglementations des 18 pays où elles sont appelées à circuler, ainsi que du système européen de contrôle des trains ETCS.

Rappelons que Railpool avait déjà commandé 20 Vectron MS l’année dernière et que Siemens Mobility a déjà vendu 1270 locomotives Vectron de tous types à 61 clients au total.

Ewa

Les commandes groupées de tramways se multiplient

tram du futur

L’union fait la force. Partant de ce principe, partout en Europe des villes s’entendent pour passer des commandes groupées de tramways. Il y a un an, Francfort-sur-l’Oder, Brandebourg et Cottbus, trois villes du Land allemand de Brandebourg, attribuaient à Skoda Transportation un marché pour 24 tramways ForCity Plus, plus 21 en option. Puis l’automne dernier, Tisséo Collectivités, la métropole de Brest et Grand Besançon Métropole ont annoncé le lancement d’un groupement de commandes pour l’achat d’au moins 24 trams pour les réseaux de Toulouse, Brest et Besançon. Et, tout récemment, les transports publics de Karlsruhe et Stadler ont annoncé la signature d’un contrat-cadre sur un maximum de 504 trams-trains destinés à quatre réseaux allemands et deux autrichiens.

Peu de temps auparavant, le consortium allemand LEIWAG, qui regroupe le constructeur HeiterBlick et l’équipementier Kiepe Electric, avait signé avec les transports publics de Leipzig (LVB), Zwickau (SVZ) et Görlitz (GVB) un contrat-cadre pour la fourniture d’un maximum de 155 « tramways du futur » dans le cadre d’un appel d’offres lancé en 2019 pour les réseaux de ces trois villes saxonnes.

Ce contrat, qui court jusqu’en 2030, comprend également les pièces de rechange et les coûts de développement. La plus grande partie du marché est destinée aux transports de Leipzig, qui ont commandé une première tranche de 25 trams de 45 m de long et 2,40 m de large, sur un maximum de 130 unités. Une caractéristique de ce marché est que les deux tiers de sa valeur ajoutée bénéficieront aux Länder de l’ex-RDA, dont 40 % du total en Saxe.

P. L.

Ewa

Stadler enregistre un contrat-cadre record de 504 trams-trains en Allemagne et en Autriche

trams trains Citylink de Stadler pour six réseaux allemands ou autrichiens

C’est le plus important contrat remporté par Stadler, qui pourrait atteindre quatre milliards d’euros. Il a été signé avec six entreprises de transport public d’Allemagne et d’Autriche et regroupe des commandes pouvant atteindre 504 trams-trains, assortis de leur maintenance sur 32 ans maximum.

Les réseaux signataires allemands sont VBK (transports de Karlsruhe), AVG (ligne de l’Albtal, dans la périphérie de Karlsruhe), la Saarbahn (tram-train Sarrebruck – Sarreguemines) et le Zweckverband Regional-Stadtbahn Neckar-Alb (au centre du Land de Bade-Wurtemberg). De leur côté, les signataires autrichiens du contrat-cadre sont Schiene Oberösterreich (Haute-Autriche) et le Land de Salzbourg.

Commandée à l’occasion de la signature du contrat-cadre, la tranche ferme porte sur 246 trams-trains Citylink pour 1,7 milliard d’euros, à produire au cours des dix prochaines années, les quatre premières rames devant être livrés à la Saarbahn en 2024. Pionnier du développement du tram-train depuis trente ans, le réseau VBK de Karlsruhe pilote et coordonne le projet.

Si, d’un réseau à l’autre, les aménagements peuvent varier (nombre de portes, hauteur d’accès, présence de toilettes, d’espaces vélos ou de porte-bagages), la climatisation, les espaces multifonctions et deux places UFR se retrouveront sur toutes les versions.

P. L.