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Ewa

Un plan d’infrastructures bienvenu pour le rail américain

North River Tunnel

C’est signé ! Le 15 novembre, Joe Biden a apposé la signature présidentielle sur la nouvelle loi régissant le méga plan sur les infrastructures adopté dix jours plus tôt par le Congrès américain. Soit 1 200 milliards de dollars pour « mieux reconstruire » les réseaux de transports, d’énergie et de communications des Etats-Unis. Rappelons que le transport de voyageurs par rail s’est vu attribuer 66 milliards, contre 39 milliards de dollars pour les transports publics et leur accessibilité.

Et alors que la tâche s’annonce immense, les projets ne manquent pas. Le département des Transports des Etats-Unis (USDOT) dispose désormais de 180 jours pour fournir au Congrès un plan détaillé des budgets alloués lors de la première année, ainsi que chacune des quatre années suivantes. De même, le budget d’Amtrak devra être fourni en détail aux membres du Congrès.

Dans les grandes lignes, les priorités ont déjà été cernées : sur les moyens mis à disposition pour Amtrak sur cinq ans dans le projet de la nouvelle loi sur les infrastructures, 12,5 milliards de dollars sont destinés en particulier au corridor nord-est (NEC), artère vitale entre Washington, New York et Boston, la plus rentable pour Amtrak, son propriétaire. Mais le NEC fait face à de grands besoins en termes de maintenance, en particulier sur des ouvrages d’art centenaires (tunnels à New York, ponts sur les estuaires…), qui n’avaient jusqu’à présent pas pu être financés faute de visibilité sur plusieurs années consécutives.

Si le NEC est le grand bénéficiaire du plan, les trains de voyageurs sur les autres lignes (dont l’infrastructure n’appartient pas à Amtrak) n’ont pas été oubliés et font même l’objet d’une attention renforcée, puisqu’en vertu de la nouvelle loi, Amtrak doit par exemple rétablir au moins un train par jour sur ses dessertes, renforcer les liaisons avec le Canada, respecter la loi sur l’accessibilité par les handicapés, maintenir un service de restauration même sur les lignes où cette offre n’est pas rentable, ou encore fournir du personnel au guichet dans les gares voyant passer plus de 40 voyageurs par jour, tout en se voyant interdire des fermetures de lignes ou des allègements de dessertes tant que les subventions accordées par le Congrès sont suffisantes…

Enfin, la composition du conseil d’administration d’Amtrak devrait être revue, avec au moins deux membres pour représenter le corridor nord-est, deux membres pour les dessertes subventionnées par les Etats et deux autres pour les lignes de longue distance, qui assurent la continuité territoriale des Etats-Unis.

P. L.

Ewa

Contrats pour CAF et Mitsubishi avec le métro du Caire

caire ligne4

Le marché remporté par Alstom pour le rajeunissement du parc de la ligne 1 du métro du Caire a été suivi à quelques jours d’intervalle par l’attribution d’autres contrats par l’Autorité nationale égyptienne des Tunnels (émanant du ministère des Transports) dans le cadre de la modernisation du réseau cairote, qui comprend également la mise en service de deux lignes de monorail en 2023, à équiper par Alstom de 70 rames Innovia 300 (anciennement produites par Bombardier).

Pour la ligne 1, à laquelle sont destinées les rames commandées la semaine dernière à Alstom, un autre marché a été attribué, cette fois au consortium CAF/Mitsubishi, pour moderniser 23 rames du parc actuel, construites dans les années 1990 par le consortium Mitsubishi / Kinki Sharyo / Toshiba. Dans le cadre du projet, la traction et le confort des voyageurs feront l’objet de soins particuliers, avec l’installation de la climatisation. Ce marché de 180 millions d’euros sera financé par le fonds espagnol FIEM (Fondo para la Internacionalización de la Empresa) et comprend un protocole d’accord pour une modernisation des rames de la ligne 2, également de construction japonaise, par CAF et Mitsubishi.

C’est enfin un consortium japonais regroupant Mitsubishi et Kinki Sharyo qui a remporté le marché de 310 millions d’euros pour les rames destinées à desservir la phase 1 (19 km du centre du Caire aux pyramides de Gizeh, 16 stations) de la future ligne 4. Une ligne financée par l’Agence japonaise de Coopération internationale et construite suivant des techniques japonaises. Dans le cadre du contrat, Mitsubishi, qui est déjà responsable de la partie ferroviaire de la phase 1 et de son dépôt, assurera la supervision du matériel roulant, qui sera fourni par Kinki Sharyo. Soit 184 voitures à livrer par phases entre 2025 et 2028.

P. L.

Ewa

Alstom remporte le contrat de matériel roulant le plus important de l’histoire du métro du Caire

Metro Caire

A l’occasion du salon TransMEA au Caire, Alstom et l’Autorité nationale égyptienne des Tunnels (émanant du ministère des Transports) ont annoncé, le 8 novembre, un accord portant sur la commande de 55 rames Metropolis de 9 voitures, assortie d’un contrat de maintenance sur 8 ans. D’une valeur de 876 millions d’euros, cet accord s’inscrit dans le projet de modernisation de la ligne 1 du métro du Caire, financé par le gouvernement français. Et c’est, selon Alstom, « le contrat de matériel roulant le plus important de l’histoire du métro égyptien ».

« Cette signature fait suite à l’accord signé le 13 juin dernier entre Bruno Le Maire, Ministre français de l’Économie, des Finances et de la Relance, et S.E. Kamel El-Wazir, Ministre égyptien des Transports, concernant le financement de cet accord et du contrat de maintenance, pour le développement du métro du Caire », précise le constructeur.

Ouverte en 1987, la ligne 1 du métro du Caire est la plus ancienne du réseau. Techniquement plus proche d’un RER que d’un métro classique, elle transporte environ 2,5 millions de voyageurs par jour sur un tracé de 44 km (dont 4,5 km sous terre) qui dessert 35 stations entre El-Marg et Helwan. Les améliorations visées par le contrat signé avec Alstom « font partie de la stratégie du gouvernement égyptien pour augmenter et améliorer la capacité des transports publics, ainsi que l’expérience des passagers ».

Les rames destinées à la ligne 1 du Caire seront conçues et fabriquées en France, sur le site Alstom de Valenciennes Petite-Forêt, tout en mobilisant d’autres sites français : Le Creusot pour les bogies et l’intégration des moteurs, Villeurbanne pour les systèmes d’information voyageurs et Toulouse pour l’ingénierie électrique.

Chaque rame pourra transporter 2 580 voyageurs aux heures de pointe, les femmes bénéficiant d’espaces réservés. L’éco-conception de ces rames permet d’en améliorer l’efficacité énergétique par rapport au matériel mis en service il y a plus de trois décennies, tout en les rendant recyclables à 98 %. De plus, « la proposition d’Alstom comprend un design unique qui reflète l’histoire et la culture du Caire ». A bord de ces rames, les solutions numériques intégrées comprendront un système d’information des voyageurs en temps réel (cartes de parcours dynamiques, affichages vidéo), ainsi que la vidéosurveillance.

La maintenance conditionnelle et prédictive HealthHub d’Alstom, basée sur « une meilleure collecte des données », fait également partie de l’accord. Cette solution optimise les coûts du cycle de vie et permet d’économiser « jusqu’à 20 % sur la main-d’œuvre de maintenance préventive et 15 % sur la consommation de matériaux ». Les travaux de maintenance seront effectués au dépôt du Caire et gérés localement. Un plan de formation et de développement sera mis en place en partenariat avec l’Egyptian Company for Metros (ECM), qui assure l’exploitation et la maintenance de la ligne 1.

Ewa

Adoption du méga-plan américain sur les infrastructures

Acela II's first time across the Susquehanna River on its way from PHL-WAS. Amtrak has full image rights.
New Acela 21 in Testing

Le Build Back Better Plan (« mieux reconstruire ») devait être un des points forts du début de la présidence de Joe Biden. Et quasiment un an après l’élection de ce dernier, le gigantesque volet consacré à la remise en état des infrastructures des Etats-Unis a été adopté à la Chambre des représentants au soir du 5 novembre, avec 228 voix (essentiellement démocrates) contre 206. Chiffré à 1 200 milliards de dollars, ce plan consacré aux infrastructures était assorti d’un volet social et environnemental encore plus important (1 700 milliards) qui, en revanche, n’a pas été adopté par la Chambre des représentants.

Déjà validé par le Sénat, le plan consacré aux infrastructures n’attend donc plus que la signature présidentielle. Il n’est sans doute pas exagéré de considérer ce plan comme le plus ambitieux de de l’histoire récente des Etats-Unis, en tous cas depuis le plan autoroutier du président Eisenhower dans les années 1950. Aujourd’hui bien fatigué, le réseau routier sera le plus grand bénéficiaire du plan d’infrastructures, à hauteur de 110 milliards de dollars. Mais comme il s’agit de « mieux reconstruire », les usagers motorisés ne seront pas les seuls à profiter de la rénovation de la voirie : les cyclistes et les piétons, quasiment exclus réseau routier actuel, devraient bénéficier de plus d’égards, ne serait-ce que pour leur sécurité. Globalement, la sécurité routière bénéficiera de 11 milliards de dollars.

Au cours de l’été, les sommes destinées à la modernisation du rail et des transports publics (y compris leur accessibilité) ont été revues à la baisse, avec 66 milliards et 39 milliards respectivement. Soit du même ordre de grandeur que les sommes destinées aux réseaux de transport d’énergie « renouvelable » (73 milliards) ou au haut débit (65 milliards). Les aéroports devraient se voir attribuer, comme prévu, de 25 milliards, alors que la recharge des véhicules électriques devrait donner lieu à la création d’un réseau national de bornes chiffré à 7,5 milliards.

Reste à voir maintenant comment s’effectuera la répartition des sommes en question entre les différents projets sur les différents réseaux.

P. L.

Ewa

Inauguration de la première rame Thalys rénovée Ruby

Inauguration du Thalys Ruby à Paris-Nord

Le 27 octobre, la première rame Thalys PBKA rénovée « Ruby » a relié Bruxelles-Midi à Paris-Nord. Les invités ont pu découvrir à son bord un aménagement entièrement revu : nouveaux sièges avec prises USB, éclairage à base de LED, toilettes à l’eau claire, 22 écrans d’information (avec messages en français, néerlandais, allemand et anglais) et nouvel espace bar, baptisé Kiosk.

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Le Kiosk, qui remplace le bar.

C’est dans ce dernier que le changement a été le plus important, le bar de type TGV cédant la place à deux distributeurs de boissons et de snacks. De plus, le Kiosk a été conçu « pour proposer une offre de différents services modulable en fonction des destinations et des moments de la journée ». Par exemple pour la vente de viennoiseries le matin ou de repas chauds.

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Thalys rénové Ruby à Bruxelles.

Ce réaménagement, pour lequel Thalys a fait appel à Yellow Window, cabinet de design belge dirigé par Axel Enthoven, et à la designer française matali crasset pour le choix de certains coloriels, d’éléments du siège ou de l’espace Kiosk, a permis de gagner en capacité. Au total, 28 sièges supplémentaires sont offerts « tout en conservant un niveau de confort élevé », alors que les volumes consacrés aux bagages ont été augmentés de 15 %.

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Intérieur en classes Comfort et Premium.

Deux types d’aménagements sont proposés, à 2+1 sièges de front dans les classes Comfort et Premium et à 2+2 sièges en Standard.

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Intérieur en classe Standard.

Ces trois classes, comparables à celles proposées sur Eurostar et Lyria, ne sont désormais plus inscrites sur les caisses des voitures, mais s’affichent sur les écrans LED à proximité des portes, avec la destination et les numéros de train et de voiture.

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Extérieur Thalys rénové Ruby

La première rame rénovée circulera d’abord sur Paris – Amsterdam, avant d’assurer les relations entre Paris et Dortmund via Bruxelles, Liège, Aix-la-Chapelle, Cologne, Düsseldorf, Duisbourg et Essen « courant 2022 ».

P. L.

Ewa

Alstom fournira la voie et le rail d’alimentation sur la ligne 18 du Grand Paris Express

Ligne 18 GPE Grand Paris

Alstom a annoncé avoir été choisi par la Société du Grand Paris (SGP) pour fournir, équiper et mettre en service la voie ferrée, le troisième rail d’alimentation électrique et les équipements linéaires pour le tronçon Est et le viaduc de la ligne 18 (Versailles – aéroport d’Orly par le plateau de Saclay) du futur métro francilien.
Ce marché, qui s’élève à 133 millions d’euros pour la tranche ferme, concerne les tronçons entre Massy-Palaiseau et la gare CEA/Saint-Aubin (ouverture programmée en 2026) et entre l’aéroport d’Orly et Massy-Palaiseau (2027). Soit la construction de 46 km de voie unique, qui desservent 7 stations entre l’aéroport d’Orly et la gare CEA/Saint-Aubin.
Alstom sera responsable de l’intégralité des études, de la fourniture, de la réalisation des travaux et des essais pour la voie ferrée, le troisième rail et les équipements linéaires pour le tronçon en question. En plus de la voie et du troisième rail, le marché attrivué à Alstom comprend l’installation de 35 km de cheminements piétons et de 50 km de chemin de câbles. Au plus fort du projet, Alstom mobilisera environ 250 collaborateurs des équipes Infrastructure France, sur le chantier de la ligne 18 comme sur son site de Saint-Ouen.
« Après les lignes de métro 15, 16 et 17, la Société du Grand Paris renouvelle sa confiance en l’expertise et l’expérience d’Alstom dans le domaine des travaux ferroviaires. Je suis extrêmement fier qu’Alstom ait été choisi comme fournisseur pour l’un des plus importants contrats de voie ferrée et troisième rail en France. Alstom devient ainsi un acteur majeur pour la construction de la ligne 18 du futur métro francilien, avec cette commande et celle pour le matériel roulant et le système de pilotage automatique obtenue précédemment », a déclaré Jean-Baptiste Eyméoud, Président d’Alstom France. « En tant qu’entreprise socialement responsable, Alstom réalisera au moins 10 % de son volume horaire avec des personnes en insertion et mobilisera l’écosystème des petites et moyennes entreprises pour l’exécution de ce projet ».

Ewa

RER NG : un retard qui tombe mal pour Valérie Pécresse

Intérieur RER NG

Coup de sang de la principale cliente d’Alstom et de la SNCF ou posture d’une possible candidate aux élections présidentielles ? Toujours est-il que le tweet envoyé par Valérie Pécresse le 26 octobre est cinglant : « Sentiment de trahison et rupture de confiance: le RER de nouvelle génération d’Alstom/Bombardier aura 2 ans de retard! Je dénonce « un naufrage industriel » qui pénalisera durement les voyageurs du RER D. Malgré les 3 Mds€ engagés par ⁦@IDFmobilites ».

A ce sujet, dans un courrier adressé à Jean-Pierre Farandou, Valérie Pécresse souligne que la SNCF – qui l’a quand même informée par un audit que la première rame du RER NG serait retardée à mi-mai 2023 – « n’a pas été en mesure d’empêcher ces dérives de planning successives ». Des dérives qui s’ajoutent aux années de retard prises durant le processus d’appel d’offres, initialement lancé en 2012 par la SNCF, pour n’aboutir qu’en 2017, avec le choix de l’offre Alstom-Bombardier, après deux tentatives déclarées « infructueuses ». Ironie de l’histoire, l’offre de CAF avait alors été rejetée au prétexte que le site de Bagnères-de-Bigorre n’aurait pas eu les capacités industrielles suffisantes…

Quatre ans plus tard, la présidente d’Île-de-France juge la situation « totalement inacceptable » dans son courrier  adressé à Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom et seul constructeur du RER NG depuis sa reprise de Bombardier. Selon Valérie Pécresse, les « retards répétés » sont dus « principalement à des défauts d’organisation relevant d’un manque manifeste de maîtrise du processus industriel, inconcevable de la part d’un leader mondial du secteur ».

Valérie Pécresse exige que la SNCF demande 64 millions d’euros de pénalités pour le retard sur la première tranche de 71 rames.  La révélation de ce retard du RER NG, qui doit rouler sur les lignes du RER D et E, intervient quelques semaines après l’annonce d’un surcoût de 1,7 milliards d’euros de la part de SNCF Réseau sur le chantier du prolongement vers l’ouest du RER E.

Interrogé par BFM Business, Alstom indique que « plusieurs éléments nous ont contraints à décaler la livraison des premiers trains, notamment la grande complexité technique de ce nouveau matériel, ainsi que l’intégration d’un nouveau système de signalisation, des évolutions du cahier des charges en cours de projet et l’impact de la crise sanitaire sur la production, les campagnes d’essais et nos fournisseurs ».

De son côté, SNCF Voyageurs « regrette vivement les retards accumulés dans les livraisons par Alstom-Bombardier du RER NG et partage le mécontentement de son autorité organisatrice Ile-de-France Mobilités ». L’entreprise rappelle avoir « déclenché dès mai 2021 un audit externe qui a confirmé le retard pris par Alstom, identifié des risques, émis des préconisations à l’intention d’Alstom et permis de définir un nouveau planning de livraison ». Un nouveau planning qui reporte les livraisons après les prochaines élections présidentielles.

P. L.

Ewa

Lyria célèbre 40 ans de TGV Paris – Genève dans un contexte de reprise

40 ans de TGV Paris Genève
TGV Lyria

Lorsque le TGV a été lancé, le 27 septembre 1981, il ne reliait pas seulement Paris à Lyon : le même jour, une relation Paris – Genève était inaugurée. Quarante ans plus tard, un TGV Lyria portant un habillage spécial aux couleurs de Genève a été dévoilé dans cette dernière ville, le 20 octobre à la gare de Cornavin. A l’occasion, il a été rappelé que cette première liaison TGV internationale « bénéficie depuis l’été d’une dynamique de reprise très favorable avec une fréquentation qui atteint déjà deux tiers des niveaux d’avant-crise ».

Ewa

Les Pays de la Loire vont lancer fin octobre le premier appel d’offres sur leur réseau TER

4 fevrier 2014
Nantes - Pays de la Loire - France
Tram-train Nantes - Chateaubriant

Une région de plus ! Pour sa session des 21 et 22 octobre, le Conseil régional des Pays de la Loire a voté le lancement de son premier appel d’offres pour la mise en concurrence de ses TER Aléop, qui porte sur un tiers du réseau. Dès la fin du mois, la région publiera l’avis d’appel public à la concurrence concernant le premier lot (« Tram Train » et « Sud Loire »), le choix de l’opérateur devant intervenir au second semestre 2023 pour une mise en service en décembre 2024.

Rappelons que les Pays de la Loire avaient lancé au printemps 2019 un Appel à manifestation d’intérêt, suivi, en juillet 2020, d’un projet d’allotissement géographique du réseau Aléop en désignant ce premier lot ouvert à la concurrence, qui comprend deux ensembles. Le premier, dit « Tram train », regroupe les lignes assurées avec ce type de matériel roulant : Nantes – Nort-sur-Erdre – Châteaubriant et Nantes – Clisson. Dénommé « Sud Loire », le deuxième ensemble couvre les lignes Nantes – Pornic, Nantes – Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Nantes – La Roche-sur-Yon – Les Sables-d’Olonne, Nantes – La Rochelle, Nantes – Cholet et Angers – Cholet.

« La durée du contrat de services sera de 10 ans avec un cahier des charges régional très précis. L’opérateur aura pour missions principales d’exploiter ce service public, d’assurer la gestion, l’entretien et la maintenance du matériel roulant, d’accueillir et informer les voyageurs et d’améliorer la qualité du service rendu aux voyageurs », a précisé Roch Brancour, vice-président en charge des Mobilités dans le communiqué de la région. Ce document comprend également le calendrier de mise en service des autres lots du réseau Aléop TER à soumettre à la concurrence : « Boucle Loire Bretagne » en janvier 2029 au plus tôt, « Etoile Mancelle » en janvier 2030 au plus tôt et « Axe Loire » en janvier 2032.

P. L.

Ewa

L’agglomération auxerroise passe à l’hydrogène « vert », en commençant par cinq bus

Safra Businova H2 pour le réseau d'Auxerre.

Nommée AuxHYGen et d’une capacité de 1 MW, la station de production d’hydrogène vert de la communauté d’agglomération auxerroise, qui a été inaugurée le 13 octobre, peut produire jusqu’à 400 kg par jour grâce à l’électrolyse de l’eau. Ce qui en fait le plus grand site de production d’hydrogène de France selon ses promoteurs, qui sont la communauté d’agglomération de l’Auxerrois, Hynamics (filiale du groupe EDF spécialisée dans l’hydrogène) et Transdev.

Développée, construite et opérée par Hynamics, la station AuxHYGen permet désormais d’alimenter avec de l’hydrogène « vert », produit localement et distribué en circuit court, cinq bus à hydrogène Businova H2, construits par Safra et équipés de piles Symbio, exploités par Transdev Auxerrois sur le réseau de transport urbain Leo. Si ces bus 20 % du parc de bus de l’exploitant, l’ambition est d’étendre les capacités de production de ces installations de 1 à 3 MW à l’horizon 2025, avec le soutien de l’ADEME. La station pourrait alors approvisionner « des bus à hydrogène supplémentaires, des véhicules utilitaires légers, des camions, des trains, etc. »

Ce projet « s’inscrit plus largement dans la création d’un écosystème hydrogène territorial de grande envergure souhaité par la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois ». En particulier, la région Bourgogne-Franche-Comté a accompagné ce projet de station hydrogène « non seulement pour bâtir un système complet de transport public 100 % énergies renouvelables à base d’hydrogène, mais pour mettre sur pied tout un écosystème, premier en France à intégrer le train », comme le montre la commande passée en mars dernier de trois Coradia Polyvalent bimodes électrique et hydrogène, dont les premiers essais sont prévus pour 2023. Mais la région voit plus loin que l’agglomération en énumérant aussi, à terme, « les mobilités, les véhicules utilitaires de flottes privées et publiques, les besoins de l’industrie, la navigation fluviale ou les besoins en stationnaire ».