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Ewa

Le gestionnaire du réseau ferré tchèque fait appel à SNCF Réseau pour ses LGV

Patrick Laval
05 juillet 2012
Prague / Republique tcheque
Gares et trains ‡ Prague
Legende : DÈpart d'un train grandes lignes de la gare centrale de Prague (Praha hlavnÌ n·draûÌ)

Správa železnic, le gestionnaire d’infrastructure ferroviaire tchèque, a confié à SNCF Réseau une mission d’assistance dans le pilotage de ses projets de construction de lignes à grande vitesse. D’un montant de 8,5 millions d’euros, le contrat a été signé le 20 octobre pour une durée de huit ans par Luc Lallemand, PDG de SNCF Réseau, et Jiri Svoboda, DG de Správa železnic.

Dans le cadre de ce contrat, la direction générale industrielle et ingénierie SNCF Réseau apportera son expertise tout au long du projet, des phases d’études préliminaires à la construction de la nouvelle infrastructure : partage d’expérience en matière de planification stratégique, organisation de projet, préparation de l’exploitation et de la maintenance, etc. Ainsi, SNCF Réseau accompagnera Správa železnic durant huit ans, jusqu’à la mise en service de la première ligne, prévue en 2029. Au total, ce sont quelque 660 km de lignes à grande vitesse que la République tchèque prévoit de construire d’ici 2040, pour un montant prévu de 18 milliards d’euros.

Carte réseau tchèque
Carte du réseau de LGV tchèques.

A l’occasion, Jiri Svoboda, DG de Správa železnic, a déclaré être « très heureux que nos équipes aient déjà établi une excellente relation professionnelle au cours des dernières années », annonçant l’entrée « dans une nouvelle phase de coopération pour la préparation du TGV tchèque », qui sera « encore plus intensive et à l’issue de laquelle il y aura une liaison directe entre Prague et Paris ». Une relation qui serait la bienvenue : actuellement, entre une douzaine et une quinzaine d’heures (selon la marge que l’on se donne aux correspondances) sont nécessaires si l’on veut relier en train, moyennant au moins deux changements et de grands détours, ces deux villes distantes d’à peine mille kilomètres à vol d’oiseau (le voyage est parfois plus rapide en effectuant une étape entre Nuremberg et Prague en autocar !)

P. L.

Ewa

Conduite automatique pour le S-Bahn de Hambourg

Train autonome

La tenue à Hambourg du Congrès mondial des systèmes de transport intelligents (ITS), du 11 au 15 octobre, a donné lieu à la présentation in situ du projet Digitale S-Bahn Hamburg par Richard Lutz, PDG de la DB, et Roland Busch, PDG de Siemens AG, en présence du bourgmestre Peter Tschentscher. Revêtues pour l’occasion d’une livrée blanche, quatre rames de S-Bahn BR 474 de la ligne S21 ont circulé sur les 23 km entre les gares Berliner Tor et Bergedorf/Aumühle sans intervention de leur conducteur, qui s’est concentré sur des tâches de surveillance.

S’agit-il là d’une première mondiale, comme le proclament la DB et Siemens ? Oui, dans la mesure où même si la mise en œuvre un niveau d’automatisation GoA2, c’est-à-dire avec présence du conducteur en ligne, est de plus en plus pratiquée sur d’autres réseaux ferrés en banlieue, il n’en est pas de même pour les manœuvres automatiques de retournement au terminus, en mode GoA4 sans personnel ! La mise en œuvre de ces deux niveaux d’automatisation a été réalisée en se basant sur l’équipement des voies empruntées avec le système européen ETCS et la transmission des ordres de conduite aux trains par 5G.

A partir de décembre, les quatre rames « numériques » de Hambourg seront en service régulier, préfigurant l’automatisation du réseau S-Bahn, prévue pour la fin de la décennie. Un basculement que la DB envisage également d’étendre à l’échelle nationale, pour les trains régionaux et grande ligne. Objectif : « transporter jusqu’à 30 % de voyageurs en plus, améliorer considérablement la ponctualité et économiser plus de 30 % d’énergie ».

P. L.

Ewa

Première commande pour Stadler en Nouvelle-Zélande

Locomotive Stadler Nouvelle Zélande

Stadler remporte sa première commande en Nouvelle-Zélande avec la signature d’un contrat-cadre avec KiwiRail, l’entreprise publique des chemins de fer et des ferries, portant sur la livraison de locomotives diesel-électriques de ligne. Chiffrée à environ 228 millions d’euros, la première tranche porte sur 57 de ces machines de type CoCo à voie étroite (1 067 mm), dotées de deux cabines et d’un moteur diesel d’une puissance installée de 3 000 kW, conforme aux normes européennes Stage V en matière d’émissions. Avec une telle motorisation, cette locomotive permettra « dans de nombreux cas » à KiwiRail d’exploiter les trains avec moins de locomotives qu’actuellement.

Produites en Espagne, ces nouvelles locomotives sont destinées à la remorque des trains de marchandises et de voyageurs, en particulier sur l’île du Sud, dont les voies ferrées présentent des tracés difficiles et dont le parc a actuellement un âge moyen de 47 ans. Les premières de ces nouvelles locomotives sont attendues en 2024.

P. L.

Ewa

Alstom a lancé la construction en Suède de son centre d’innovation dans la mobilité électrique

Futur centre d'innovation Alstom de la mobilité électrique, Västerås, Suède

Bombardier l’avait annoncé il y a un an, Alstom l’a fait : le 5 octobre, le premier coup de pelle a été donné sur le chantier de construction du futur centre d’innovation pour des solutions de transport électrifiées vertes. Un centre implanté en Suède, à Västerås, ville industrielle située au bord du lac Mälaren, à une centaine de kilomètres de Stockholm.

« Avec sa situation géographique, sa proximité avec les entreprises de la région et ses liens avec l’Université de Mälardalen, Västerås est l’endroit parfait pour cet investissement », a déclaré Rob Whyte, PDG d’Alstom Nordics & Russia, soulignant que « la Suède est à l’avant-garde de la transition verte ». Ce centre « fonctionnera comme une plaque tournante pour les échanges d’idées et comme un endroit où les entreprises pourront développer et tester des innovations dans le domaine de la mobilité durable ».

Au cœur des activités du nouveau centre se trouvera du laboratoire d’Alstom à Västerås, qui permettra à des acteurs externes de développer des systèmes de traction électrique. « Par cet investissement, Alstom souhaite contribuer à accélérer la transition grâce à une collaboration intersectorielle. Les innovations futures en matière de transport permettant de faire face au changement climatique seront le résultat d’une fertilisation croisée entre l’industrie, l’université et les start-up ».

Présente depuis qu’il existe sur le site de Finnslätten, où le nouveau centre d’innovation devrait ouvrir en 2023, l’entreprise ABB a également exprimé sa satisfaction vis-à-vis de cette implantation. Rappelons que les activités ferroviaires d’Alstom à Västerås ont été reprises à Bombardier, qui les tenait à son tour d’Adtranz, successeur d’ABB Traction…

P. L.

Ewa

Alstom choisi pour le métro automatique de la ligne 18 du Grand Paris Express

Métro Grand Paris Express Alstom

Carton plein sur le Grand Paris Express. Déjà choisi pour fournir les matériels roulants des futures lignes 15, 16 et 17 du Grand Paris Express, Alstom a été désigné par la Société du Grand Paris (SGP), en lien avec Ile-de-France Mobilités (IDFM), pour la fourniture des rames et des automatismes de conduite de la ligne 18. Longue de 35 km, dont 14 km en aérien, cette ligne doit relier Versailles et Orly via le plateau de Saclay.

Chiffré à 400 millions d’euros et concernant le développement et la fourniture d’un maximum de 37 rames, des automatismes de conduite de ces dernières et des postes de commande centralisée de la ligne 18 et de ses 10 gares et stations, ce contrat a été attribué à l’issue d’une procédure négociée avec mise en concurrence préalable lancée en 2019. Ce marché, dont la tranche ferme de 15 rames est évaluée à 230 millions d’euros, comprend également la prestation d’intégrateur général pour la gestion des essais ainsi que la fourniture des équipements industriels de maintenance des trains. Pour ce qui est du financement, IDFM est responsable de l’ensemble des dépenses relatives au matériel roulant voyageurs et ses équipements embarqués, alors que la SGP prend à son compte la réalisation des automatismes de conduite et des commandes centralisées.

La ligne 18 sera exploitée par des rames Metropolis d’Alstom à roulement fer, qui pourront circuler jusqu’à 100 km/h en mode automatique sans conducteur. Les automatismes de conduite Urbalis Fluence, dont le principe repose sur une communication directe de train à train, permettront à ces derniers de se succéder toutes les 85 secondes en heure de pointe.

De la même gamme que les rames destinées aux lignes 15, 16 et 17 du Grand Paris Express, le matériel roulant pour la ligne 18 sera adapté aux caractéristiques et aux besoins spécifiques de cette dernière. Longues de 47 m pour trois caisses, les rames pour la ligne 18, qui comprendront trois larges portes par face et par voiture, seront accessibles pour les personnes en situation de handicap. L’aménagement ne comprendra que 54 places assises, l’accent ayant plutôt été mis sur la largeur des passages et le confort des intercirculations, permettant de transporter jusqu’à 350 personnes, selon le communiqué commun de la SGP, IDFM et Alstom. « Une attention toute particulière est portée aux émissions sonores, aux vibrations et aux émissions atmosphériques », précise ce communiqué. « Une minimisation des émissions de particules de frein sera réalisée grâce au freinage électrique jusqu’à très basse vitesse, limitant ainsi l’utilisation de disques de frein. Par ailleurs, la récupération de l’énergie de freinage contribue à la recharge des batteries ou à l’alimentation du réseau électrique général. Enfin, le taux de recyclabilité est de plus de 96 % et celui de valorisation du train, suivant les normes européennes en vigueur, de plus de 98 % ».

Les sites Alstom de Saint-Ouen et Villeurbanne assureront le développement et le déploiement des automatismes de conduite, de transmission de données et des commandes centralisées (du type Iconis), ainsi que l’intégration générale du système de transport. Côté matériel roulant, le site de Valenciennes Petite-Forêt sera chargé de la gestion du projet, des études, du développement, de la production, de l’assemblage et de la validation des rames, les premières étant attendues en 2024 pour être alors mises à disposition du futur opérateur choisi par IDFM. En outre, le contrat « porte un engagement soutenu en matière d’insertion sociale en favorisant le retour à l’emploi de personnes qui en sont éloignées ». Ce contrat prévoit enfin la sous-traitance d’une partie de l’activité à des petites et moyennes entreprises.

P. L.

Ewa

Stadler remporte le plus grand marché de l’histoire des chemins de fer suisses

Trains régionaux Stadler pour CFF

C’était le plus important appel d’offres jamais lancé dans l’histoire des chemins de fer suisses, en mai 2020, et il a été remporté par Stadler, qui devra livrer 286 nouvelles rames automotrices du type Flirt pour le trafic régional aux CFF (155 rames plus 174 en option), ainsi qu’à leurs filiales Thurbo (107 plus 40) et RegionAlps (24 plus 10). Ces rames représentent une tranche ferme, évaluée à environ deux milliards de francs suisses (soit plus de 1,8 milliard d’euros), dans un contrat-cadre portant sur un maximum de 510 rames automotrices à un niveau.

Selon les CFF, Thurbo et RegionAlps, qui ont reçu les dossiers des trois soumissionnaires à la fin avril, Stadler a présenté « la meilleure offre en termes de qualité et de rentabilité », face aux propositions d’Alstom et de Siemens. Ces derniers disposent d’un délai de recours de 20 jours à compter du 5 octobre, au terme duquel ce contrat pourra être conclu.

Par rapport aux trains régionaux actuels, indiquent les CFF, les futurs Flirt « offriront davantage d’espace pour les vélos, les poussettes et les bagages volumineux. De plus, ils permettent une bonne réception des données et de la téléphonie mobile, et tous leurs compartiments sont munis de prises électriques. Ils respectent les directives relatives aux personnes à mobilité réduite. Chaque composition offre deux places pour les personnes en fauteuil roulant, ainsi que des WC qui leur sont accessibles. »

Les premières de ces nouvelles rames automotrices, qui devront être homologuées pour la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche, devraient être mises en service à partir de décembre 2025. D’ici 2034, les nouvelles rames Flirt devraient permettre d’unifier les parcs CFF, Thurbo et RegionAlps, qui comprennent actuellement des matériels assez variés (automotrices Nina, Domino et Flirt de première génération, automotrices articulées, rames tractées).

Stadler précise que les nouvelles rames seront entièrement fabriquées à Bussnang, avec une part suisse de la valeur ajoutée d’environ 75 %.

P. L.

Ewa

Plaidoyer pour une tarification régionale harmonisée

Pass Zou

Dans une étude conjointe, la Fnaut et Régions de France recensent les politiques tarifaires régionales. Et pointent des différences qui compliquent la vie des voyageurs.

La liberté tarifaire pour les trains express régionaux -tant chérie par les régions qui l’ont obtenue en 2017-, a donné naissance à de multiples tarifs souvent incompréhensibles pour un voyageur qui se déplace dans une autre région que la sienne. D’où un travail demandé sur ce sujet par la Fnaut, qui a présenté le 30 septembre avec Régions de France une étude conjointe sur les tarifications régionales de l’offre de transports interurbains, commandée au cabinet d’études 6t. Après avoir rappelé que « la Fnaut a toujours été favorable à la liberté tarifaire des régions », Bruno Gazeau, son président, a expliqué que « la liberté tarifaire a entraîné une grande disparité des tarifs, d’où la nécessité de faire un benchmark ».

Car qui dit disparité dit frein à l’achat de titres de transport pour les usagers occasionnels, dont les visiteurs venus d’ailleurs. « Notre objectif est de faciliter les transports pour les usagers », souligne Bruno Gazeau, qui rappelle qu’un voyageur sur deux est un occasionnel dans les régions.

Afin de disposer d’une vision exhaustive des tarifs proposés par les différentes régions, l’étude a évalué « tous les leviers complémentaires pour augmenter l’attractivité des réseaux ferroviaires TER et des autocars interurbains ». Ceci quelques années après que les régions, qui dans certains cas avaient changé de périmètre, ont pris aux départements la compétence d’autorité organisatrice des transports interurbains par autocars.

Après avoir rappelé les nombreuses disparités dues au passage d’un barème national à des barèmes régionaux contractuels (abonnements de travail, accords de réciprocité, tarifs de groupes ou événementiels), Julie Chrétien, qui a dirigé la réalisation du rapport, résume ce dernier par quatre grandes recommandations : mettre davantage en valeur les points communs des offres tarifaires des différentes régions ; adopter une base commune pour les tarifs de groupe ; faciliter la comparaison des tarifs par les usagers ; et harmoniser les offres de transport routier régional à l’échelle de chaque région.

Car si la liberté tarifaire a permis aux régions d’adapter l’offre, les usagers, en particuliers les occasionnels, ne s’y retrouvent pas toujours, par la complexité et la disparité des choix entre réductions, certaines régions appliquant intégralement ou partiellement les offres nationales de SNCF Voyageurs (Liberté, Senior…), d’autres non. Avec pour résultat des tarifs peu compétitifs pour les usages occasionnels du TER par rapport l’automobile. Les abonnements étant, quant à eux, très intéressants. Toutefois, il subsiste de fortes convergences entre régions, avec des tarifs sociaux ou des seuils d’âge homogènes.

Pour Jean Rottner, président de la commission Mobilité, Transports et Infrastructures de Régions de France, « l’étude a permis de démontrer l’importance de la compétence tarifaire des régions pour renforcer l’intermodalité tout particulièrement avec les autocars et transports urbains, développer de nouveaux produits, et innover face à la multiplicité des usages dans le contexte singulier de la crise sanitaire que nous traversons ». Interrogé sur les conséquences de l’arrivée de nouveaux opérateurs dans les transports régionaux, Jean Rottner s’est voulu rassurant : « je ne crains pas la concurrence, les régions qui ouvrent à la concurrence restent maîtresses des tarifs ».

L’étude est disponible en libre accès en cliquant sur ce lien.

P. L.

Ce que dit l’étude (extrait) …

« Il en découle que l’offre tarifaire de TER manque parfois de visibilité et de lisibilité pour les usagers. En effet, ces offres sont imparfaitement mises en avant sur les plateformes de vente en ligne, par lesquelles transite une partie des achats de billets. Ces plateformes peinent à intégrer la grande diversité des tarifs proposés par les régions. Cela a pour conséquence qu’elles n’offrent pas nécessairement les tarifs les plus favorables aux usagers. Par exemple, il est difficile pour ces plateformes d’identifier que pour un trajet CaenRouen, la carte d’usager occasionnel de la région Normandie est plus favorable que la Carte Avantage Weekend nationale si l’aller et leretour se font le samedi et le dimanche, mais moins en cas d’un aller le vendredi et d’un retour le lundi. En outre, les offres tarifaires, qui peuvent être visibles sur des grilles imprimées peuvent l’être bien moins en cas de passage direct par ces plateformes. Par exemple, oui.sncf peine à souligner qu’en TER il existe un retour gratuit le premier samedi du mois en région Bretagne. Si les habitants de la région peuvent avoir entendu parler de la mesure via la publicité faite localement, ce sera probablement moins le cas des touristes de passage ». 

Ewa

La RATP et IDFM commandent à Alstom les nouveaux trams du T1

Tram T1
RATP

Ile-de-France Mobilités (IDFM) et la RATP ont annoncé avoir conclu avec Alstom un marché portant sur un maximum de 120 tramways pour un montant de 310 millions d’euros, dont une tranche ferme de 37 rames pour le renouvellement du parc de la ligne T1. Cette ligne de rocade au nord de Paris est équipée depuis l’ouverture de sa première section, en 1992, de Tramways français standard (TFS), le parc d’origine ayant été complété en 2003-2004 par les TFS qui avaient été mis en service en 1997 sur la ligne T2.

Outre les rames pour le renouvellement du parc du T1, le marché comprend une tranche optionnelle de 83 tramways « afin de renforcer l’offre de transport et répondre aux besoins liés aux prolongements en cours », ajoutent la RATP et IDFM.

Les futurs tramways pour les lignes franciliennes seront équipés de six portes doubles de 1,30 m par côté (contre quatre actuellement), y compris aux extrémités, d’un accès facilité pour les personnes à mobilité réduite, d’une climatisation, d’une information sonore et visuelle dynamique et circonstanciée, ainsi que d’une vidéo-protection. Par rapport au TFS, la capacité de transport sera augmentée de 15 % et parmi les nouveautés, des prises USB pour recharger les téléphones mobiles ou des éclairages 100 % LED sont également prévus. Par ailleurs, les nouveaux trams seront équipés d’un système embarqué de comptage de voyageurs par flux, afin de mesurer plus finement la fréquentation du T1 et d’améliorer le service.

La motorisation devrait permettre de réduire la consommation en énergie de traction « d’au moins 30 % par rapport au matériel actuel », le futur matériel étant en outre équipé d’un freinage électrique « très performant ».

« Recyclable à 95 % et valorisable à 99 % », ce futur tramway fera l’objet d’un appel à consultation publique de la part d’IDFM, qui proposera trois designs extérieurs et intérieurs. Une démarche récemment mise en œuvre pour le design du futur MI20.

P. L.

Ewa

Jérôme Wallut devient directeur commercial d’Alstom

Jerome Wallut

Le 1er octobre, Alstom a annoncé la nomination de Jérôme Wallut comme directeur commercial. Précédemment président d’Alstom Amérique, il est désormais responsable des activités commerciales à l’échelle mondiale, notamment de la stratégie commerciale, du développement des affaires et des affaires publiques. « A ce poste, Jérôme Wallut devient un membre de l’équipe de direction d’Alstom et rend compte directement à Henri Poupart-Lafarge, président-directeur général d’Alstom et président du Conseil d’administration ».

Diplômé d’ingénierie aérospatiale et de l’école de commerce INSEAD. Jérôme Wallut a commencé sa carrière chez Airbus, où il a occupé diverses fonctions dans la division après-vente, au sein du département des essais en vol, puis au sein du département des programmes et du centre de livraison. Il a rejoint Alstom Transport en 2000 comme directeur des Méthodes de management de projets, et a été promu directeur des Opérations en Asie au sein du département signalisation. En 2003, il est devenu directeur Grands comptes pour la RATP et RFF, et a peu après été nommé vice-président de la joint-venture Casco Signal Ltd. en Chine. De 2007 à 2009, il a occupé les fonctions de directeur Grands comptes pour la SNCF, avant de devenir vice-président senior d‘Alstom Transport France en 2010. C’est en 2014 qu’il a été nommé vice-président senior d‘Alstom Transport en Amérique du Nord, deux ans avant la commande par Amtrak de 28 rames Avelia Liberty.

P. L.

Ewa

Alstom équipera la phase 2 de la ligne circulaire du métro de Taipei

Taipei Metro

Un consortium dirigé par Alstom, avec la société taïwanaise de services d’ingénierie CTCI, a décroché auprès du bureau de projet E&M du département des Réseaux de transport de la ville de Taipei (SEMPO), un contrat d’équipement de la phase 2 de la ligne circulaire du métro de la capitale taïwanaise.

Cette phase 2, qui comprend un tronçon nord (12 stations souterraines et un dépôt sur 14,93 km) et sud (six stations souterraines sur 5,73 km), fait suite à la phase 1, ouverte en janvier 2020 (dite tronçon central, elle compte 14 stations et un dépôt sur 15,4 km). Estimé à près de 720 millions d’euros, dont plus de 430 millions d’euros pour Alstom, ce contrat-cadre comprend en option l’équipement de la future phase 3 (tronçon est) de cette ligne à conduite automatique.

Alstom assurera la fourniture de 29 rames Metropolis de quatre voitures entièrement automatisées (niveau GoA4, sans personnel à bord), du CBTC Urbalis 400, du système de contrôle et d’acquisition des données (Scada) et des portes palières. CTCI, pour sa part, gérera les travaux de voie, la fourniture de l’alimentation électrique, l’équipement du dépôt, les systèmes de télécommunication et de billetterie. Alstom assurera enfin la gestion du projet et l’intégration globale du système.

A noter que la phase 2 de la ligne circulaire est le deuxième projet de métro clés en main remporté par le consortium Alstom-CTCI à Taipei, après la ligne Wanda – Zhonghe – Shulin.

Alstom précise que ses sites industriels de Taubaté (Brésil, pour le matériel roulant), de Bologne (Italie, pour la signalisation) participeront au projet de la ligne circulaire, assistés par les sites de Bangalore (Inde), de Saint-Ouen, Le Creusot et Ornans (France), mais aussi de Taipei (Taïwan). La gestion du projet et l’intégration du système seront gérées localement avec l’aide du centre d’ingénierie clés en main d’Alstom.