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Ewa

Commande groupée de 24 trams par Brest, Toulouse et Besançon

Brest Tram BHNS

Le 29 septembre, dans le cadre des RNTP (rencontres nationales du transport public), Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités et de Tisséo Ingénierie, François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest Métropole, représenté par Yohann Nédélec, vice-président en charge des Mobilités et des Grands projets à la métropole de Brest, et Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole, représentée par Marie Zehaf, vice-présidente Transports, Mobilités et Stationnement de Grand Besançon Métropole, ont annoncé le lancement d’un groupement de commandes pour l’achat d’au moins 24 rames pour leurs trois réseaux de tramway respectifs.

Coordonnée par Tisséo Collectivités, cette démarche commune a pour objectif d’optimiser les coûts pour les réseaux de Brest, Toulouse et Besançon (économies d’échelle, mutualisation des frais fixes de conception et de production…), tout en lançant une commande « attractive pour les industriels, avec la possibilité d’obtenir des offres plus compétitives », plutôt que trois petites commandes de 5 à 10 rames.

« La consultation va être lancée début 2022, le temps de finaliser le cahier des charges du groupement de commandes entre les trois collectivités. Le choix du constructeur sera fait en février 2023, avec l’attribution du marché. Les rames seront livrées entre fin 2025 et début 2026, avec le design et les livrées spécifiques que chaque réseau aura décidé de retenir. »

Une telle démarche n’est pas une première à Brest, dont les trams actuels ont fait l’objet du premier groupement de commandes en 2008, avec Dijon cette fois. Pour Brest, cette commande s’inscrit dans le cadre du projet Mon réseau grandit. Ce projet comprend la création, à l’horizon 2026, d’une deuxième ligne de tramway (5 km, desservant la gare, la scène nationale de Brest, les Universités, le quartier de Bellevue ainsi que les Hôpitaux Morvan et de la Cavale Blanche), ainsi que d’une première ligne de BHNS (4,3 km, desservant la gare, Brest centre, les quartiers de Saint-Martin, les cités scolaires de Kerichen et la Croix rouge, ainsi que le quartier de Lambézellec). Outre ces deux lignes, le projet comprend le renforcement des connexions avec les communes de Brest Métropole et au-delà, en développant neuf pôles d’échanges multimodaux et des liaisons bus.

P. L.

Ewa

Fin de parcours pour Keolis au sud-est de Londres

Train Southeastern à London Bridge
Londres

Actuellement exploité sous la marque Southeastern par GoVia, joint-venture entre le groupe britannique Go-Ahead Group (65 %) et Keolis (35 %), le réseau London & South Eastern Railway (LSER), entre Londres et le sud-est de l’Angleterre, va rejoindre la liste des anciennes franchises reprises en main par le gouvernement britannique via un « exploitant de dernier recours » (Operator of Last Resort, OLR), après LNER et Northern. Cette mesure doit entrer en vigueur dès le 17 octobre, moins de trois semaines après son annonce par le ministère britannique des Transports (DfT), le 28 septembre.

Cette fois, ce ne sont ni la qualité de service, ni la fragilité financière de l’exploitant qui sont en cause, mais la découverte par le DfT d’une somme de 25 millions de livres sterling de fonds publics que l’exploitant avait omis de déclarer. Il s’agit d’une « violation grave de l’obligation de bonne foi dans le contrat de franchise en matière financière », selon le secrétaire d’Etat britannique aux Transports Grant Shapps. « Le gouvernement estime qu’il est essentiel que le public fasse confiance aux opérateurs, qui devaient donner la priorité au meilleur pour les voyageurs. Compte tenu de l’engagement du gouvernement à protéger les intérêts des contribuables, cette décision indique clairement que nous obligerons les opérateurs du secteur privé à respecter les normes les plus élevées et [nous] prendrons des mesures rapides, efficaces et effectives contre ceux qui échouent. »

« Quand la confiance est rompue, nous agissons sans hésiter », déclare le secrétaire d’Etat, qui ajoute qu’avec le nouvel OLR, « nous donnerons la priorité à la ponctualité et à la fiabilité que méritent les voyageurs, tout en rétablissant la confiance dans ce réseau et en mettant en œuvre les réformes énoncées dans notre Plan pour le rail. »

Tout en rassurant les usagers d’un des réseaux les plus fréquentés de Grande-Bretagne (640 000 voyageurs par jour avant le Covid), Grant Shapps en félicite le personnel, « qui a été en première ligne pour fournir des services tout au long de la pandémie de Covid. La décision prise n’a aucun lien avec leur professionnalisme et leur dévouement et elle n’affectera pas les emplois ».

En réponse, Keolis UK a fait la déclaration suivante : « Nous sommes naturellement déçus par la décision du DfT, mais [nous] travaillerons en étroite collaboration avec lui pour réaliser une transition en douceur de la franchise le 17 octobre, afin de garantir que les services aux clients ne sont pas affectés. Nous reconnaissons nos responsabilités en tant qu’actionnaire et présentons nos excuses au DfT. Ce qui s’est passé à Southeastern ne reflète pas notre engagement à travailler en tant que partenaire de confiance. Nous continuons de coopérer à l’enquête indépendante en cours. »

Interrogée par VRT, la direction de Keolis a précisé que la durée de la franchise allait arriver à son terme. En effet, la période contractuelle actuelle devait de toute façon prendre fin au plus tard le 31 mars 2022, après une prorogation de 18 mois plus six en option accordée fin mars 2020.

P. L.

Ewa

Train de nuit Paris – Vienne : les réservations sont ouvertes

Train de nuit Nightjet ÖBB

Le 28 septembre ont débuté les ventes des billets du nouveau train de nuit entre Paris et Vienne, deux mois et demi avant sa première circulation, prévue le 13 décembre. Les réservations sont ouvertes sur Internet (sites Oui.sncf, NightJet, ainsi que sur les sites des distributeurs agréés), en gares et boutiques SNCF, au 3635 (tous les jours de 7 heures à 22 heures), et dans les agences de voyage agréées. Le tarif le plus bas sera de 29,90 euros en place assise, alors que le plus haut niveau de confort sera offert par un service « premium » avec cabine lit privatisable comprenant une douche et un repas à la place, à partir de 89,90 euros. Entre ces deux offres, les voyageurs pourront également choisir les compartiments couchettes de quatre à six places, « idéales pour les familles », à partir de 59,90 euros.

Cette nouvelle liaison internationale de nuit est une collaboration entre SNCF Voyageurs et les Chemins de fer fédéraux autrichiens (ÖBB), dans le cadre du protocole d’accord signé en décembre 2020 entre les deux collaborateurs avec la Deutsche Bahn (DB), les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF). Elle desservira les gares de Paris-Est, Strasbourg, Karlsruhe, Munich (Ostbahnhof), Rosenheim, Freilassing (dans le sens Vienne – Paris), Salzbourg, Linz, St Pölten et Vienne (Meidling et Hbf).

Trois allers et retours sont proposés dans chaque sens : les mardi, vendredi et dimanche dans le sens Paris – Vienne, les lundi, jeudi et samedi dans le sens Vienne – Paris.

Le matériel roulant mis en œuvre sera une rame Nightjet de sept voitures du parc ÖBB. Au total, 360 places seront offertes, avec trois niveaux de confort (ou « classes » dans le communiqué SNCF) : 132 places assises dans deux voitures en compartiments de six personnes, avec salle de douche et toilettes en voiture ; 156 places dans trois voitures couchettes à compartiments de quatre à six personnes (quatre en période Covid), également avec salle de douche et toilettes en voiture, cette offre comprenant en plus un set de literie et un « petit déjeuner viennois intégré avec de l’eau minérale » ; enfin, deux voitures-lits permettront à 72 personnes de voyager en compartiment single, double ou triple, en cabine standard offrant un lavabo, ou deluxe avec douche et toilettes. En outre, les voyageurs en voitures-lits bénéficieront d’un « Welcome drink », d’un « welcome bag », d’un nécessaire de toilette, d’un linge de lit, d’un service de réveil, d’un petit déjeuner à la carte (avec boisson chaude à volonté), voire d’une restauration chaude et froide à la commande.

« Pour garantir un voyage des plus agréables et dans le respect des conditions sanitaires, tous les trains sont nettoyés et désinfectés quotidiennement », précise la SNCF, qui ajoute que « l’offre est adaptée pour permettre de respecter les distanciations sociales ». Des gels hydroalcooliques et des masques seront vendus à bord, d’autant plus que si « le port du masque est obligatoire selon les règles du pays traversé », c’est le modèle FFP2 qui est de rigueur sur le territoire autrichien.

P. L.

Ewa

Le design du MI20, le prochain RER B, a été choisi

MI20
RER B

Lancée le 1er juillet par Ile-de-France Mobilités (IDFM), la consultation pour le design du MI20, le futur matériel du RER B francilien, a donné lieu à 18 000 votes.

Pour l’extérieur, c’est la proposition 2 qui l’a emporté : un bout avant « qui sourit ». « La douceur et la rondeur de ses formes traduisent un train élégant, à l’esprit accueillant, confortable et attentionné », indique IDFM.

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MI20 RER B.

Pour l’intérieur, un plus grand nombre de suffrages est allé au design C, à sièges en îlots individuels : « les parties hautes des dossiers et les extrémités d’assises sont séparées afin de préserver l’individualité dans un espace collectif ». Entre les dossiers, « l’espace offre davantage de transparence et de lumière à travers la rame, pour un sentiment de bien-être et de sécurité accrus ». De plus, « les barres de maintien et cale-hanches sont intégrés dans le siège avec soin pour un effet qualitatif et une robustesse assurée ». Enfin, l’éclairage « assume une approche dynamique et digitale, dans un esprit de modernité assumé ».

A l’occasion de la présentation de ce design, IDFM rappelle que des travaux préalables seront nécessaires pour adapter les infrastructures (hauteur de quais, renforts d’alimentation électriques) mais également les ateliers de maintenance (création d’un nouvel atelier à Mitry et adaptation de l’atelier existant à Massy). Les usagers du RER B devraient pouvoir juger le MI20 sur pièces en 2025, lors de l’arrivée des premières rames.

Ewa

Les travaux ferroviaires se sont retrouvés aux Mecateameetings

Signature contrat wagon ballastière Wascosa aux Mecateameetings

Pour leur deuxième édition en tant que salon d’exposition de matériel de chantier ferroviaire, après trois éditions comme rendez-vous d’affaires, les Mecateameetings 2021 ont été un succès selon Mecateamcluster, leur organisateur. En effet, la fréquentation de cet événement biennal unique en France a quasiment doublé depuis la précédente édition, en 2019. Et ce malgré le fait que l’édition 2021 était la première depuis la crise sanitaire… ou peut-être, justement, parce qu’elle a fourni à la branche des travaux d’infrastructures ferroviaires une première occasion de se retrouver depuis longtemps ! Toujours est-il que du 22 au 24 septembre, plus de 750 participants représentant près de 300 entreprises se sont retrouvés autour des trois voies-école de la plateforme Mecateam à Monceau-les-Mines (Saône-et-Loire), où 45 engins étaient présentés sur 1,2 km, et le long desquelles quatre pavillons de 15 stands étaient répartis autour d’un pavillon central.

Une grande partie des participants aux Mecateameetings sont des membres de Mecateamcluster, spécialistes dans la conception, la fabrication et la maintenance d’engins de travaux d’infrastructures ferroviaires, mais aussi donneurs d’ordres (SNCF Réseau, Infrabel, groupes de BTP…) En dix ans d’existence de ce cluster basé dans la Communauté urbaine Creusot-Montceau, le nombre de ses membres est passé d’une dizaine à plus de 130.

Au total, 11 pays étaient représentés aux Mecateameetings cette année, contre sept en 2019. Après une ouverture vers la Belgique et des partenariats en Allemagne, la manifestation a mis la Suisse à l’honneur en 2021. Une vingtaine de sociétés helvétiques étaient ainsi venues, ce qui pourrait représenter un premier jalon vers des partenariats commerciaux coordonnés par Mecateamcluster. Outre la conférence organisée par le Swiss Business Hub France, un des points forts des Mecateameetings 2021 a été la signature d’un contrat de location longue durée de 30 ballastières entre l’entreprise de travaux de voie Transalp Renouvellement et le loueur suisse de wagons Wascosa. Ces ballastières radiocommandées, à déchargement insonorisé et dotées d’un éclairage pour travail en pleine nuit, ont été entièrement reconditionnées par les Ateliers de Joigny.

Evénement unique en France, avec exposition et démonstration de nouveaux engins dédiés aux travaux ferroviaires, les Mecateameetings se sont inspirés du concept de la manifestation britannique Rail Live !, indique Frédéric Debleds, directeur général de Mecateamcluster. « Le modèle plaît bien aux entreprises », ajoute ce dernier : « nous sommes sur la bonne voie, mais essayons de gommer les défauts », par exemple en réunissant toute la manifestation sur un seul plan au lieu de deux en 2019. Il faut dire que les Mecateameetings disposent d’un atout maître, avec la plateforme de Montceau-les-Mines, qui regroupe les trois voies-école (2013), le centre de formation voisin (2019), un hall de maintenance de matériel roulant (2018) et l’atelier (2019) où Erion assure l’entretien de ses locomotives. Et les projets ne manquent pas, la plateforme pouvant encore s’étendre de cinq à huit hectares avec droits de préemption.

Dix ans après son lancement, Mecateamcluster affiche deux ambitions pour les dix prochaines années, selon Frédéric Debleds. D’une part, dupliquer le modèle sur 2 ou 3 sites (atelier, centre de formation), dans d’autres régions « vers le sud et vers l’ouest ». Et la deuxième ambition tourne autour de l’innovation, non seulement pour les engins, mais aussi pour l’infrastructure, alors que l’intérêt pour les lignes de desserte fine va croissant. A cette fin, la ligne SNCF Réseau entre Etang-sur-Arroux et Autun, à une douzaine de kilomètres du Creusot, pourrait permettre de tester des schémas de régénération de voies moins onéreux pour des trains légers.

P. L.

Ewa

Accord entre Alstom et Plastic Omnium pour stocker l’hydrogène embarqué des trains

Coradia Stream à hydrogène pour FNM (Italie)

Alstom et l’équipementier automobile, Plastic Omnium, ont signé un protocole d’accord portant sur le développement de systèmes de stockage d’hydrogène « haut de gamme » destinés aux trains. Dans le cadre de cette collaboration, les deux partenaires ont d’ores et déjà mis en place une équipe spécifique pour assurer le développement technique et commercial de solutions de stockage d’hydrogène embarquées, « à la fois innovantes et compétitives », destinées au marché ferroviaire. A l’issue des phases de développement, Alstom et Plastic Omnium estiment pouvoir lancer dès 2022 des stockages destinés à des trains à hydrogène pour les transports régionaux en France et en Italie.

Ewa

Partenariat entre Eurotunnel et CargoBeamer pour un transport de fret non accompagné Calais – Ashford

Getlink eurotunnel

Encore du nouveau pour le transport combiné rail/route à Calais ! A peine Eurotunnel a-t-il lancé son nouveau transport de remorques non accompagnées entre ses deux terminaux que l’exploitant du tunnel sous la Manche annonce le prochain lancement d’un deuxième service de fret non accompagné, cette fois en partenariat avec CargoBeamer, entre le nouveau terminal de ce dernier à Marck, près de Calais, et Ashford, dans le Kent. Cette annonce précède de peu le lancement, attendu pour début octobre, d’une deuxième autoroute ferroviaire CargoBeamer, entre Calais et Domodossola (Italie), moins de trois mois après le démarrage d’une première relation entre Calais et Perpignan. Le nouveau service fret non accompagné transmanche offrira un prolongement de ces autoroutes ferroviaires vers l’Angleterre.

Tout comme le premier service lancé par Getlink/Eurotunnel, celui envisagé avec CargoBeamer a été mis sur pied dans un contexte où les chauffeurs routiers se font rares, particulièrement en Grande-Bretagne. Permettant d’éviter à ces chauffeurs de perdre du temps dans les encombrements routiers et lors du passage de la frontière, ce prochain service offrira une deuxième alternative, plus « verte », au ferry lancé par DFDS en juin entre Calais et Sheerness, tout en décongestionnant les routes.

Si Le Shuttle Fret Eurotunnel est au coeur des deux services de transport transmanches par navettes ferroviaires, celui proposé conjointement avec CargoBeamer comprendra deux acheminements routiers, l’un entre les deux terminaux du Calaisis (Marck et Coquelles, distants de 15 km par l’autoroute), l’autre entre le terminal anglais du tunnel sous la Manche, à Folkestone, et Ashford (25 km). En effet, vu leur gabarit, les navettes Eurotunnel ne sont pas autorisées sur les réseaux ferrés français et britannique.

P. L.

Ewa

Alstom livrera 25 trains de banlieue X’Trapolis de nouvelle génération à Melbourne

Alstom X’Trapolis nouvelle génération Melbourne Australie

Jamais la presse généraliste française n’aura autant commenté un succès d’Alstom en Australie ! Il faut dire que la signature d’un contrat de 300 millions d’euros avec le ministère des Transports (Department of Transport, DoT) de l’État australien de Victoria, pour 25 trains de banlieue X’Trapolis de nouvelle génération, a été annoncée en pleine crise des sous-marins entre la France et l’Australie. A l’occasion, Alstom précise que son contrat fait suite aux annonces budgétaires du gouvernement de l’État de Victoria, le 18 mai dernier.

Toujours est-il que les 25 rames de six caisses commandées par le DoT de l’État de Victoria pour le réseau de banlieue de Melbourne seront conçues et fabriqués dans ce même Etat et comprendront au moins à 60 % de contenu local. Ces trains « stimuleront l’industrie de la construction de matériels roulants de l’État, assurant ainsi l’avenir du site Alstom de Ballarat, et ouvriront la voie à des opportunités d’embauche nouvelles et durables dans le secteur, avec notamment de multiples postes de stagiaires et d’apprentis », précise le constructeur. Directeur général Australie et Nouvelle-Zélande pour ce dernier, Mark Coxon souligne à l’occasion qu’Alstom a déjà fourni à Melbourne « ses trains les plus fiables ces vingt dernières années grâce à notre site de Ballarat ». Rappelons que depuis la récente reprise de Bombardier Transport, Alstom est désormais le seul fabricant « complet » de trains et tramways en Australie, avec quelque 1 650 salariés sur plus de 20 sites (centres d’ingénierie, installations de fabrication, bureaux d’exécution de projets ou dépôts et ateliers de maintenance).

C’est ainsi que la conception des rames X’Trapolis de nouvelle génération devrait bénéficier du retour d’expérience des 106 rames de la génération précédente, tout en intégrant des technologies les plus récentes, « qui ont fait leurs preuves en service ». Chaque rame X’Trapolis de nouvelle génération, qui pourra transporter plus de 1 240 voyageurs, « sera construite conformément aux derniers standards internationaux et australiens », en mettant l’accent sur l’accessibilité, la fiabilité et les économies d’énergie.

Alstom indique que le contrat « fait suite à un vaste processus de conception interactif mené avec le DoT sur une période de deux ans dans le but de concevoir et de fabriquer un système de matériel roulant parfaitement compatible avec l’infrastructure ferroviaire de Melbourne ». Sur les lignes de Craigieburn, d’Upfield et de Frankston, le nouveau matériel « permettra d’accroître la capacité sans qu’il soit nécessaire de procéder à des modernisations substantielles et coûteuses de l’infrastructure et de l’alimentation électrique ». Les rames X’Trapolis de nouvelle génération remplaceront les trains actuels, construits par Comeng à Dandenong (banlieue de Melbourne) dans les années 1980. Le lancement de la fabrication des nouveaux trains est prévu pour la fin 2022, après réalisation d’une maquette.

P. L.

Ewa

Le Sytral veut lancer un BHNS en trolleybus IMC entre la Part-Dieu et Vaulx-en-Velin

© Nicolas Robin Sytral

Le Sytral a envoyé au Journal officiel de l’Union européenne (JOUE) et au bulletin officiel des annonces des marchés publics (BOAMP) un avis d’appel à candidatures pour le marché de maîtrise d’œuvre générale d’une ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) entre la Part-Dieu et la place des Sept-Chemins, à Vaulx-en-Velin.

Cette ligne radiale entre l’est du centre-ville et la périphérie traversera le troisième arrondissement de Lyon, ainsi que les communes de Villeurbanne, Bron et Vaulx-en-Velin. « Ce projet de desserte en site propre a pour finalité de relier l’est de la métropole depuis Sept-Chemins à la Part-Dieu et s’accompagnera d’une requalification de façade à façade de la route de Genas en lien avec les services de la Métropole de Lyon et des villes concernées », indique le Sytral, qui a comme objectif de mettre en service cette ligne courant 2026.

« Dans le cadre de la stratégie de transition énergétique du réseau de bus du Sytral », cette ligne mettra en œuvre des trolleybus IMC (in motion charging), avec autonomie sur batterie « suffisante pour fonctionner en toute autonomie avec une ligne aérienne de contact discontinue sur leur parcours ».

P. L.

Ewa

Getlink lance un service transmanche pour remorques non accompagnés

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Alors que s’ouvrait à Paris la SITL, Getlink a annoncé le lancement, le 18 septembre, d’un nouveau service transmanche de fret non accompagné qui « sera ouvert aux clients transporteurs qui souhaitent faire passer des remorques non accompagnées de part et d’autre de la Manche et bénéficier de l’expertise douanière unique de Getlink pour le passage de la frontière ».

Pour ce nouveau service, assuré 24h/24, 6j/7, entre les terminaux Eurotunnel de Calais et Folkestone, les équipes Le Shuttle Fret proposeront initialement une capacité de 8 300 remorques par an. Et pour faciliter le passage de la frontière, Eurotunnel met en œuvre son Border Pass, qui dématérialise les échanges administratifs avec les autorités et a reçu le prix de la Meilleure innovation lors de la SITL 2021.

Pourquoi ce nouveau service ? Getlink met l’accent que le recours au mode ferroviaire pour traverser la Manche est « 40 fois moins émissif en CO2 que les ferries », en comparaison avec la nouvelle traversée Calais – Sheerness, offerte par DFDS depuis début juin aux remorques non accompagnées. Une traversée, il est vrai, plus longue qu’un simple Calais – Douvres, mais qui achemine les remorques plus près de Londres, dans le nord du Kent. De son côté, Getlink assure que « le report modal contribue aux objectifs du gouvernement français de doubler la part du ferroviaire dans les transports de marchandises d’ici 2030 ainsi qu’à l’ambition de décarbonation du fret présentée par le gouvernement britannique dans son plan de Révolution industrielle verte ». Par ailleurs, Christian Dufermont, directeur commercial fret d’Eurotunnel, ajoute que ce nouveau service « décarboné », est également « fiable et ultra-sécurisé ». Avec pour objectif d’être « le moyen de passage préféré pour les chaînes logistiques les plus exigeantes ».

Mais deux autres facteurs expliquent le lancement de ce nouveau service pour remorques non accompagnées, alors que depuis des décennies, le transport de camions -avec leurs conducteurs- avait été privilégié : le Brexit et le Covid-19. D’une part, les nouveaux contrôles ne favorisent pas la fluidité du passage de la frontière, augmentant significativement les risques de retard. S’y ajoute un phénomène induit par le Brexit : la pénurie de chauffeurs routiers outre-Manche. L’un dans l’autre, on comprend que les entreprises britanniques de transport n’ont aucun intérêt à faire perdre son temps à un personnel difficile à recruter !

P. L.