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Ewa

L’Etat présente sa stratégie nationale pour le fret ferroviaire… et prolonge ses aides jusqu’en 2024

Signature du pacte pour le développement du fret ferroviaire, septembre 2021

Annoncée en juillet, la présentation de la Stratégie Nationale du Fret Ferroviaire du gouvernement était très attendue par les acteurs du fret ferroviaire français regroupés au sein de l’alliance 4F (Fret Ferroviaire Français du Futur). C’est chose faite depuis l’inauguration de la SITL à Paris, le 13 septembre, au cours de laquelle Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, a également signé le Pacte pour le développement du fret ferroviaire avec l’alliance 4F, SNCF Réseau et l’Association professionnelle des chargeurs (AUTF).

En particulier, dans la continuité des mesures d’aide annoncées lors de l’été 2020, puis de celles inscrites dans la loi de finance 2021, Jean-Baptiste Djebbari a annoncé le maintien jusqu’en 2024 d’une enveloppe additionnelle de 170 millions d’euros par an pour soutenir l’exploitation des services de fret ferroviaire et de transport combiné. Une mesure parmi 72, qui « visent à répondre à quatre enjeux majeurs : assurer la viabilité des services et la pérennité du modèle économique des opérateurs de fret ferroviaire ; améliorer la qualité de service fournie par SNCF Réseau ; renforcer la performance des infrastructures permettant le développement du fret ferroviaire ; développer la coordination avec le portuaire et le fluvial ». Et concrètement, l’objectif est de doubler d’ici 2030 la part modale du ferroviaire dans le fret en France, actuellement de 9 % (contre 14 % en Italie, 18 % en Allemagne ou 35 % en Suisse).

« J’ai bien conscience que je ne suis pas le premier à annoncer des mesures », reconnaît le ministre délégué. Cela dit, « ce n’est pas un énième plan, mais un engagement », insiste Raphaël Doutrebente, porte-parole de 4F, qui veut « passer du pacte aux actes ». « Les planètes sont alignées », assure Denis Choumert, président de l’AUTF, selon qui « la progression de la part modale ne sera pas linéaire, mais plus faible au début ». Enfin, Luc Lallemand, PDG de SNCF Réseau, qualifie ce pacte d’historique, d’autant plus qu’il y a « du vrai argent derrière », en l’occurrence 1,6 milliard déjà versé au gestionnaire du réseau ferré national.

P. L.

Ewa

Trenitalia prépare son arrivée sur la grande vitesse espagnole

Frecciarossa 1000
Trenitalia
Perpignan Figueras
Espagne

Une semaine après le début des marches à blanc sur la LGV Sud-Est en vue du lancement du train à grande vitesse Thello Paris – Lyon – Turin – Milan, c’est au tour d’une autre rame Frecciarossa 1 000 en provenance d’Italie d’effectuer des essais dans un autre pays, l’Espagne cette fois.

C’est ainsi que le 6 septembre, Línea Figueras Perpignan SA, le gestionnaire d’infrastructure de la ligne à grande vitesse entre Figueras et Perpignan, a souhaité sur Twitter « la bienvenue sur notre ligne au train ETR1000 VZ ES, connu comme Zefiro300. Il y restera quelques semaines pour réaliser une batterie d’essais, en vue de son autorisation en Espagne ». Et de conclure, en faisant allusion à la livrée rouge de la rame : « un design très italien, qui vient donner de la couleur à l’horizon ferroviaire en Espagne ».

C’est Captrain qui s’est chargé de l’acheminement de la rame de Pistoia (en Toscane, où se trouve le principal site italien de Hitachi Rail, ex-AnsaldoBreda) à l’Espagne, en passant par le sud de la France. Avant sa mise en exploitation commerciale par Ilsa, filiale de Trenitalia et de la compagnie aérienne espagnole Air Nostrum, le Zefiro300 poursuivra ses essais en vue de son autorisation sur les lignes Barcelone – Madrid, Madrid – Valence et Madrid – Séville. Il prévoit de mettre en service un parc initial de 20 rames l’an prochain.

P. L.

Ewa

Accord de coopération dans la cybersécurité entre Airbus et Alstom

Poste de contrôle centralisé du tram d'Avignon

Airbus CyberSecurity et Alstom ont annoncé, le 8 septembre, la signature d’un accord de coopération dans le domaine de la cybersécurité du transport ferroviaire. Un premier accord avait déjà été signé entre les deux groupes en avril 2017.

Cet accord « permettra de fournir aux compagnies ferroviaires des solutions alliant l’expérience et les solutions d’Alstom dans le domaine des systèmes d’information dédiés au transport par voie ferrée avec l’expertise et les services d’Airbus CyberSecurity dans le domaine de la cybersécurité des systèmes d’information industriels ». Ceci dans le contexte de l’augmentation des cybermenaces dans tous les secteurs, alors que le secteur ferroviaire fait de plus en plus appel au numérique, que ce soit dans les systèmes de contrôle-commande des trains, métros et tramways, la signalisation ou les postes d’aiguillage et de commande centralisée. Sans oublier les métros automatiques et des projets de trains autonomes.

Airbus CyberSecurity « contribuera aux offres communes avec des services et solutions dans les domaines de la surveillance et détection d’attaques grâce à ses différents centres opérationnels de cybersécurité (SOC – security operations centers) et de la réponse sur incidents. Il offrira également des prestations d’audit de sécurité et des tests de pénétration et d’intrusion notamment grâce à sa plateforme de simulation et de test pour les systèmes industriels, CyberRange ».

Alstom « apportera, au partenariat, ses connaissances en matière de conception, de fabrication, d’exploitation et de maintenance de systèmes ferroviaires. Le leader mondial du rail numérique s’appuiera également sur son expertise unique en matière de cybersécurité ferroviaire développée ces dernières années ». Alstom précise que plus de 13 000 de ses employés travaillent dans le monde sur la numérisation du secteur ferroviaire, notamment dans les domaines de la technologie de signalisation, de la mobilité intelligente et de la cybersécurité.

Ewa

Le repreneur des TER Marseille – Nice, un opérateur ferroviaire expérimenté

Transdev Allemagne

Si, en France, Transdev est souvent associé au transport urbain, c’est aussi un opérateur ferroviaire, qui possède une grande expérience dans ce domaine. Le groupe choisi pour exploiter les TER Marseille – Toulon – Nice est présent en Europe (France, Allemagne, Suède, Pays-Bas) mais aussi en Océanie (Nouvelle-Zélande). En effet, tel qu’il est connu aujourd’hui, le groupe Transdev est issu de plusieurs rapprochements entre entreprises de transport ayant déjà une expérience, plus ou moins longue, dans l’exploitation de trains régionaux ou en zone dense. En particulier, la fusion en 2011 avec Veolia Transport, héritier de Connex et de CGEA/CFTA, a apporté au nouvel ensemble de nombreux contrats à l’international… et quelques exploitations en France, dont celle des deux lignes TER de l’ancien réseau breton, Carhaix – Guingamp et Guingamp – Paimpol. Et le groupe n’est pas inconnu sur les rails dans la région Sud, où il était l’exploitant des Chemins de fer de Provence jusqu’en 2014. Toujours en France, Transdev est également présent dans les trains touristiques, tant « traditionnels » (Vapeur du Trieux) que « modernes » (Panoramique des Dômes).

En Allemagne, Transdev est le premier opérateur privé ferroviaire, avec plus de 20 ans de présence. Le groupe emploie près de 7 350 cheminots répartis sur 11 entreprises exploitantes de trains régionaux ou de banlieue dans sept Länder.

Aux Pays-Bas, Transdev est actionnaire de l’entreprise de transports publics Connexxion, présente, entre autres, dans les trains régionaux.

En Suède, Transdev exploite plusieurs réseaux de trains régionaux pour le compte d’autorités organisatrices, mais aussi des trains grandes lignes en open access, dont le nouveau train de nuit Snälltåget entre Stockholm et Berlin.

Et aux antipodes, Transdev exploite les trains desservant l’agglomération d’Auckland, où il a fallu, en particulier, gérer la phase d’électrification du réseau, terminée en 2015.

Au total, Transdev exploite 70 lignes (urbaines denses, liaisons régionales ou petites lignes) totalisant 5 500 km, 820 trains et 80 millions de trains.km par an.

Dans les 17 pays où il est présent, le groupe de transport opère aussi d’autres modes : bus, tramways, bus à haut niveau de service, vélos en libre-service, voire navettes maritimes dans la rade de Toulon, pour la Régie mixte des transports toulonnais.

Détenu par la Caisse des Dépôts à 66 % et par le Groupe Rethmann à 34 %, Transdev a réalisé, en 2020, un chiffre d’affaires de 6,75 milliards d’euros.

P. L.

Ewa

Pour la première fois, un train à hydrogène roule en France

Coradia iLint hydrogène CEF Valenciennes

Après 18 mois de service en Allemagne, suivis de démonstrations aux Pays-Bas, en Autriche et, il y a deux semaines, en Suède, le train à hydrogène Coradia iLint d’Alstom a cette fois été présenté en France, le 6 septembre. C’était même la première fois qu’un train alimenté par pile à combustible roulait en France. Pour autant, l’élément bicaisse bleu, dont les extrémités avaient été redécorées pour lui donner un ton plus « tricolore », ne circulait pas sur le réseau ferré national, mais sur la voie de vitesse du centre d’essais ferroviaires (CEF) de Valenciennes.

A bord du Coradia iLint, Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargé des Transports, et Jean-Baptiste Eyméoud, président d’Alstom France, ont pu apprécier le niveau sonore en dynamique, comparable à celui d’une automotrice électrique alimentée par caténaire. Etaient également présents plusieurs décideurs gouvernementaux ou des autorités organisatrices de transport, ainsi que des sociétés d’ingénierie, des opérateurs ou de l’industrie, dont Louis Nègre.

Quoique lancé en Allemagne en 2014, le Coradia iLint met en œuvre des éléments en provenance des sites Alstom français de Tarbes et d’Ornans dans sa chaîne de traction électrique. Pour le constructeur, la récente acquisition de la société Helion Hydrogen Power, basée à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), lui permet désormais de couvrir « l’ensemble de la chaîne de valeur des piles à combustible à forte puissance », ce qui « témoigne de l’engagement d’Alstom à constituer un pôle d’excellence hydrogène en France ». Ceci alors que l’Etat français a mis sur pied en 2018 son plan Hydrogène, afin de contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre et le bruit dans les transports, dans un contexte qui n’est pas le plus favorable à la poursuite des électrifications de voies ferrées. Alstom rappelle en outre que cette présentation du Coradia iLint au CEF s’inscrit également dans le cadre du plan de Relance et des Projets importants d’intérêt européen commun (PIIEC) lancés par l’Union européenne en 2020.

Après le CEF, il est prévu qu’une expérimentation du train Coradia iLint se tienne sur le réseau ferré national l’an prochain ; plus précisément sur la ligne de desserte fine du territoire entre Tours et Loches, dans la région Centre-Val de Loire. Toutefois, « des adaptations seront nécessaires pour [l’]homologuer selon le référentiel normatif français », suivant un processus en cours, qui « sera finalisé en cohérence avec les besoins des autorités organisatrices ». Pour autant, cette expérimentation ne préfigure pas exactement ce qui attend les usagers des lignes françaises sur lesquelles les trains à hydrogène sont attendus à partir de 2025, un autre type de train que le Coradia iLint ayant été commandé par la SNCF.

Rappelons en effet qu’en dehors des deux premiers trains iLint à hydrogène, mis en service commercial en 2018 en Basse-Saxe, dans le nord de l’Allemagne, 41 rames ont été commandées à ce jour dans deux Länder. Et alors que le Coradia iLint est destiné aux lignes non électrifiées, les autres trains à hydrogène commandés à Alstom seront bimodes, dans la mesure où ils seront également dotés de pantographes pour les sections de lignes électrifiées. En Italie, FNM a confirmé fin 2020 une telle commande de 14 rames et, cette année, la SNCF a commandé 12 rames Coradia Polyvalent bimodes pour le compte des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche Comté, Grand Est et Occitanie.

P. L.

Ewa

La Suède trouve un exploitant pour un seul de ses deux futurs trains de nuit internationaux

Train de nuit Snälltåget au départ de Hambourg pour Malmö et Stockholm

Avec le retour en grâce des trains de nuit en Europe, le gouvernement suédois cherche depuis deux ans à redévelopper les relations nocturnes internationales vers les destinations situées plus au sud. Après avoir commencé par envisager un nouveau service Malmö – Bruxelles, le gouvernement suédois avait ajouté un Stockholm – Hambourg aux relations nocturnes pour lesquelles il avait chargé Trafikverket, l’administration nationale des Transports, d’organiser un appel d’offres afin de déterminer qui en exploiterait les trains à partir du 1er août 2022. Cette démarche, habituelle depuis un quart de siècle pour les trains de service public assurant la continuité territoriale à l’intérieur de la Suède, est appliquée ici pour la première fois à des dessertes comprenant de longs parcours à l’étranger.

Rendu public fin août, le résultat de cet appel d’offres est une demi-déception. Car si d’un côté, Trafikverket a choisi l’entreprise ferroviaire historique SJ pour exploiter les trains de nuit de Stockholm à Hambourg, le deuxième train, Malmö – Bruxelles, n’a pas été attribué, aucune offre n’ayant été reçue… Ce qui peut s’expliquer du fait que pour le Stockholm – Hambourg, le risque commercial à la charge de l’exploitant se limite à une section relativement courte (180 km) entre la frontière germano-danoise et Hambourg, alors qu’entre Malmö et Bruxelles, le parcours en Allemagne et en Belgique, pays opposés à l’idée de subventionner un train international, atteint quelque 860 km. Trop long ! Même pour l’autrichien Nightjet, qui exploite pourtant ses trains de nuit sur des bases purement commerciales…

S’il n’est pas contesté, le contrat avec SJ pourra être signé à partir du 10 septembre pour une période de quatre ans, avec possibilité de le proroger pour deux ans. Or, s’il en est un qui pourrait contester cette attribution, c’est Snälltåget, filiale suédoise de Transdev, qui vient de lancer fin juin son propre train de nuit saisonnier Stockholm – Malmö – Hambourg – Berlin, en insistant sur le fait que ce service est en open access, donc pas subventionné.

Y aura-t-il concurrence frontale pour autant entre les deux trains de nuit Stockholm – Allemagne ? Pas si sûr ! Le train Snälltåget étant calé sur des heures « acceptables » à Berlin, alors que l’horaire du futur train SJ, qui devrait être rendu public cet automne, visera à offrir des correspondances à Hambourg. De plus, les dates de circulation du futur train et du train saisonnier, lancé cet été, devraient être complémentaires.

P. L.

Ewa

Première rentrée à « l’école du Rail » belge

Infrabel Academy
école du rail
Belgique

Sa construction s’est achevée il y a neuf mois, mais c’est ce 1er septembre que la nouvelle « école du rail » belge a organisé sa première rentrée, contexte sanitaire oblige… Edifiés à Molenbeek-Saint-Jean, à faible distance de la gare de Bruxelles-Ouest, les bâtiments de l’« Infrabel Academy » ont ouvert leurs portes en présence de Benoît Gilson (CEO Infrabel), Bernard Clerfayt (ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation), Rudi Vervoort (ministre-président de la région de Bruxelles-Capitale) et Georges Gilkinet (ministre fédéral de la Mobilité).

Sur 8 700 m² d’espaces intérieurs et 7 500 m² en extérieur, Infrabel Academy proposera quelque 300 formations et cours divers, menant à une quarantaine de métiers (poseur de voies, contrôleur de la circulation ferroviaire, soudeur, spécialiste des caténaires…) Le gestionnaire du réseau ferré belge ajoute qu’une « attention particulière sera aussi accordée à ce que l’on appelle les « softs skills », comme les formations en leadership ».

A l’intérieur du bâtiment se trouvent 40 salles de cours, des bureaux flexibles, une salle de premiers secours, plusieurs espaces techniques et un auditoire d’une capacité de 200 places. « Chaque jour, près de 400 étudiants pourront suivre des cours à l’académie », mais « il va sans dire qu’avec les mesures sanitaires actuelles, il n’y aura pas de leçons à pleine capacité », précise Infrabel : « la distance sociale nécessaire sera toujours respectée ».

Et à l’extérieur, dix installations ont été aménagées afin d’effectuer des formations « en toute sécurité ». Ces installations comprennent notamment un tracé de voie, une caténaire à hauteur d’homme, un équipement de signalisation, un mât GSM-R, des équipements ICT et un passage à niveau. A ces installations fixes s’ajoute un « train-école », qui permet de former le personnel, de manière didactique, aux différentes technologies « plus ou moins récentes » utilisées dans les cabines de signalisation.

P. L.

Ewa

Siemens réalisera le « canal de Suez ferroviaire » à travers l’Egypte

Grande vitesse en Egypte

Sept mois et demi après la signature d’un protocole d’accord, c’est un contrat de 4,45 milliards de dollars (3,75 milliards d’euros) pour la conception, l’installation et la mise en service d’une ligne électrifiée « à grande vitesse » entre la Méditerranée et la mer Rouge qu’ont signé l’Autorité nationale égyptienne des Tunnels (du ministère des Transports) avec un consortium regroupant Siemens Mobility, la société locale Orascom Construction S.A.E. et The Arab Contractors (Osman Ahmed Osman & Co.).

Longue de 660 km et desservant 21 gares, cette ligne reliera Alexandrie et Marsa Matrouh (sur la Méditerranée, à mi-chemin entre El Alamein et la frontière libyenne), avec Ain Soukhna (sur la mer Rouge, à moins de 50 km au sud de Suez). Ouverte tant aux trains grandes lignes (30 millions de voyageurs annuels sont attendus) qu’au fret, cette première ligne a été qualifiée de « canal de Suez ferroviaire » par Roland Busch, PDG de Siemens AG. Ce dernier a précisé que la part de Siemens dans le contrat est de l’ordre de 3 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros) et comprendra en particulier le matériel roulant.

Ce contrat, dont la signature a été annoncée le 1er septembre, comprend également la maintenance des nouvelles infrastructures pendant 15 ans et ses signataires se sont entendus pour poursuivre les discussions en vue de réaliser deux autres lignes, l’une entre Le Caire et Assouan, l’autre reliant Louxor à Hurghada et Safaga, sur la mer Rouge. Avec la première ligne entre Méditerranée et mer Rouge, l’Egypte disposerait ainsi d’un nouveau réseau « à grande vitesse » qui pourrait atteindre 1 825 km de long.

P. L.

Ewa

Le concurrent du TGV prend pied à Paris… avant son lancement

Trenitalia Thello Frecciarossa Paris

Il est à Paris ! Le train à grande vitesse que Trenitalia compte lancer dans les prochains mois entre Paris, Lyon, Turin et Milan, en reprenant la marque Thello auparavant portée par les trains de nuit Paris – Venise et les trains Marseille – Nice – Milan, effectue actuellement une série de marches à blanc sur la LGV Sud-Est. Produite par Hitachi Rail (ex-groupement Bombardier-Ansaldobreda) cette rame Zefiro V300, alias Frecciarossa 1000, est arrivée le 28 août à Paris et a entamé le lendemain ses marches à grande vitesse entre Paris-Gare de Lyon et Lyon-Perrache dans des conditions similaires à celles qu’elle rencontrera lorsqu’elle sera en service. Deux allers et retours Paris – Milan seront offerts dans un premier temps, suivis d’un troisième. Envisagée depuis deux ans pour un lancement en juin 2020, mais reportée pour cause de Covid, cette relation sera directement en concurrence avec celle offerte par la SNCF, avec deux « plus » : non seulement le nouveau train rouge sera, lui, autorisé à emprunter la ligne à grande vitesse côté italien entre Turin et Milan, mais il arrivera dans la gare centrale de cette dernière ville, et non à Porta Garibaldi comme les TGV. Et côté français, ce sera la première fois qu’un train à grande vitesse en open access concurrence les TGV de la SNCF.

P. L.

Ewa

Nancy revient au trolleybus

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Quel mode de transport pour remplacer le TVR, dit « tramway sur pneus », de Nancy, qui ne pourra plus circuler à partir de mars 2023 ?
Un « vrai » tramway « fer », sur deux files de rails, avait bien été envisagé par la nouvelle majorité issue des élections de 2020, mais sa mise en œuvre est plus qu’hypothétique depuis février dernier, suite au report du projet par la Métropole.
Et désormais, c’est le trolleybus, familier des Nancéiens entre 1982 et 1998, qui est bien parti pour être le successeur du TVR (qui, avec ses deux lignes aériennes de contact, est en réalité un trolleybus guidé !)
Mais le nouveau trolleybus de Nancy, présenté le 26 août par le maire, Mathieu Klein, ne sera pas un trolleybus comme un autre. En effet il s’agira d’un « trolleybus 2.0 », également affiché comme « trolleybus électrique », pléonasme qu’il faut interpréter comme « doté de batteries », ce qui permettrait aux véhicules de franchir des secteurs dépourvus de ligne aérienne de contact.
Selon l’équipe municipale, l’achat de 25 trolleybus reviendrait 10 fois moins cher que le projet de tramway, les travaux nécessaires étant réduits au minimum et le temps de mise en service lui permettant de prendre la relève fin 2023.
Comparé au TVR qu’il est appeler à remplacer, le futur trolleybus 2.0 de Nancy devrait être d’une longueur équivalente (24 m au lieu de 24,5 m) et transporter de 140 à 150 voyageurs, soit 10 % de plus que les véhicules actuels.
La consultation auprès de trois constructeurs – Van Hool, Solaris et Hess – devrait commencer dans les plus brefs délais, le vainqueur devant être connu pour la fin de l’année.
On notera l’absence dans cette liste d’Irusbus, qui, en juin 2019 avait pourtant présenté à Nancy un trolleybus à batterie Crealis IMC de 18 m… mais pas de 24 m.

P.L.