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Ewa

L’usine de rails de Hayange et Ascoval changent (encore) de propriétaire

usine hayange rails

Il y a à peine un an, l’usine de Hayange (Moselle), principal fournisseur de rails de SNCF Réseau, était reprise, avec l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord), par le groupe britannique Liberty Steel. Mais ce dernier, à peine huit mois après avoir reçu le feu vert du ministère de l’Économie et de la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg, était déjà à la recherche d’un repreneur, suite à la faillite d’un de ses financeurs, le groupe britannique Greensill, en mars dernier. Après avoir lancé un appel à des acheteurs potentiels en avril, Liberty Steel a conclu un accord de principe avec l’un des trois candidats, le groupe sidérurgique Saarstahl, du Land allemand voisin de Sarre. Les deux autres offres avaient été déposées par ArcelorMittal (déjà candidat à la reprise des deux sites il y a un an) et le groupe italien Beltrame.

Intégrée en 1999 au groupe Corus, l’usine de Hayange a été successivement propriété de Tata Steel France Rail en 2010, British Steel France Rail en 2016, puis, après la faillite du groupe sidérurgique britannique en mai 2019, France Rail Industry, avant d’être reprise par Liberty Steel en août dernier. Elle compte actuellement 430 salariés, contre 280 pour le site Ascoval de Saint-Saulve, que British Steel avait repris au franco-belge Altifort en 2018.

Annoncée par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie, la reprise des sites français de Liberty Steel par le sidérurgiste sarrois avait la préférence des syndicats, le nouveau repreneur étant en mesure de rembourser en partie les dettes de l’ancien propriétaire, tout en maintenant l’emploi pour 36 mois et le plan d’investissement de Liberty Steel, qui visait à mettre sur pied « une filière franco-française » du rail (les deux sites industriels travaillent déjà ensemble) et de produire de l’acier « vert », c’est à dire neutre en carbone. De plus, la production de rails est une nouvelle activité pour Saarstahl, alors qu’ArcelorMittal ne manque pas de laminoirs…

Pour ce qui est de la suite des événements, Saarstahl et sa maison-mère, le groupe SHS, « sont pleinement mobilisés aux côtés de toutes les parties et des équipes d’Ascoval et Hayange afin de parvenir à un accord définitif d’ici la fin de l’été 2021 ».

P. L.

Ewa

UIC Highspeed reprogrammé à la mi-2022 à Pékin

grande vitesse chine nanjing–hangzhou

Déprogrammé dès le début de la pandémie de Covid-19, le onzième Congrès mondial de la grande vitesse ferroviaire vient d’être reprogrammé du 28 juin au 1er juillet 2022, soit presque exactement deux ans après la date initialement prévue. Et le lieu reste le même : à Pékin, au National Railway Test Center.

Cette prochaine édition de UIC Highspeed est organisée par l’Union internationale des chemins de fer (UIC), China State Railway Group, Co., Ltd. (CR) et sa filiale China Academy of Railway Sciences Corporation Limited (CARS), « en collaboration avec toutes les parties impliquées dans le transport ferroviaire à grande vitesse dans le monde ». Le thème de ce onzième congrès sera : « Des solutions intelligentes pour un nouveau monde ».

Plus de 3 000 participants sont attendus au congrès UIC Highspeed 2022, qui comprendra, outre des sessions, une exposition et des visites techniques.

Ewa

Commande « historique » d’Amtrak à Siemens

Train Siemens pour Amtrak

Pour ses 50 ans, Amtrak s’offre une cure de jouvence en commandant 73 trains du nouveau type Venture à Siemens Mobility, pour qui il s’agit du plus important marché jamais attribué en Amérique du Nord, avec une valeur de 3,4 milliards de dollars (2,9 milliards d’euros). Outre la conception et la fabrication de ces trains, le marché en comprend également la maintenance (y compris l’assistance technique, les pièces de rechange et les livraisons). Et si nécessaire, le marché peut compter jusqu’à 140 trains de plus, ainsi que d’autres contrats de maintenance.

Avec ce nouveau matériel roulant, dont la livraison devrait s’étaler de 2024 à 2030, les trains classiques d’Amtrak vont véritablement passer du XXe au XXIe siècle en mettant en oeuvre la traction hybride à batteries ou bimode (le réseau ferré américain est peu électrifié, une fois sorti du corridor nord-est entre Washington, New York et Boston), mais aussi la maintenance prédictive et le suivi en temps réel…

Ces trains sont destinés au corridor nord-est, ainsi qu’à plusieurs dessertes subventionnées de service public (notamment dans le Maine, le Massachusetts, l’Etat de New York, la Caroline du Nord, l’Oregon, le Vermont, la Virginie et l’Etat de Washington), dans une perspective de hausse de la fréquentation de ces dessertes. Ce matériel roulant sera particulièrement communiquant, avec le wifi, une télésurveillance et la possibilité d’effectuer des diagnostics pour en améliorer la fiabilité. Ces fonctions permettront à Amtrak de tester et de développer de nouvelles technologies, tout en introduisant de nouveaux concepts de maintenance en vue d’augmenter la disponibilité et de réduire les coûts à long terme. En outre, ces trains offriront des sièges « plus confortables », des prises électriques et USB individuelles, un éclairage « amélioré » et de fenêtres panoramiques. Une restauration « contemporaine » sera proposée, y compris une option self-service, ainsi qu’un système d’informations voyageurs « le plus moderne », un système numérique de réservation de sièges et des écrans de navigation. Ces trains ont été conçus « en tenant compte des dernières normes de santé et de sécurité » et disposent d’un système de ciimatisation et de chauffage « moderne », d’équipements sans contact dans les toilettes et de marchepieds automatiques. De plus, ces trains devront respecter les dernières normes d’accessibilité d’Amtrak, avec des systèmes auditifs inductifs, des toilettes aux normes, des intercirculations et des espaces de restauration adaptés, ainsi que des ascenseurs pour les passagers à mobilité réduite, y compris les utilisateurs de fauteuils roulants. Les trains seront enfin conformes aux dernières directives et normes de sécurité passive.

Buy America Act oblige, les trains seront fabriqués dans l’usine de production nord-américaine de Siemens Mobility à Sacramento (Californie), en conformité avec les exigences actuelles de la Federal Railroad Administration (FRA).

P. L.

Ewa

Le bogie « made in France » du Cityval de Texelis et Siemens à l’Élysée

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Parmi les réalisations présentées à l’Elysée les 3 et 4 juillet dans le cadre des journées du « Fabriqué en France », les visiteurs auront pu voir le bogie produit et assemblé par Texelis pour la nouvelle génération de métros automatiques Cityval et Airval de Siemens Mobility. En fait de bogie, il s’agit d’un organe de roulement mono-essieu d’une « capacité de charge de plus de 14 tonnes » destiné aux métros sur pneus sans conducteur dérivés du VAL.

Concepteurs de ponts et de chaînes cinématiques pour véhicules lourds de transport public et militaires, Texelis est en particulier spécialiste des bogies pour métros sur pneus, mais aussi pour les tramways et les trams trains. Cette entreprise est basée à Limoges, où elle a repris il y a 12 ans ces productions auparavant assurées par Renault Trucks. Le bogie présenté à l’Elysée a été développé conjointement avec les équipes d’ingénierie de Siemens Mobility à Toulouse, donc « entièrement fabriqué dans l’hexagone », comme le précisent les deux entreprises.

Si une des premières applications de ce bogie se trouve en France, du fait qu’il équipe les rames de métro automatique Cityval de la ligne b de Rennes, il s’agit également d’un produit d’exportation, vu qu’il équipe aussi les véhicules Airval destinés aux dessertes des aéroports de Bangkok et Francfort.

Ewa

Un vote pour le design du MI20 francilien

Designs proposés pour le MI20

Île-de-France Mobilités (IDFM) a dévoilé, le 1er juillet, les premières images du design des futures rames MI20 du RER B. Trois propositions ont été faites pour la face avant et les éléments du design intérieur, sur lesquelles les Franciliens sont invités à se prononcer jusqu’au samedi 31 juillet minuit sur un site internet prévu à cet effet.

Rappelons que ces rames MI20, ont été commandées au Groupement Alstom (mandataire, en tant que repreneur de Bombardier Transport) / CAF et seront exploitées par la RATP et Transilien SNCF. Une caractéristique de ce matériel roulant, dont la longueur totale atteindra 104 m (comme les rames MI79 et MI84 actuelles), sera de comporter sept voitures courtes, alternativement à deux et un niveau. Le MI20 offrira 345 places assises, soit environ 20 % de plus que les rames rénovées actuelles, et 1 070 places au total, soit un gain d’environ 35 % de capacité à longueur égale. L’accent a été mis sur l’accessibilité, la climatisation, la vidéo-protection (avec transmission des images), ainsi que l’installation de prises USB et de nombreux écrans d’information.

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Trois propositions différentes de design intérieur (sièges, éclairage sous voussoirs, préhension en plateforme et tapis de sol)

« Les premières esquisses ont été présentées aux associations d’usagers », indique le communiqué commun IDFM, RATP, SNCF, Alstom et CAF, qui ajoute que le design des futurs MI20 choisi par les Franciliens sera présenté à la rentrée 2021. Selon la même source, la livraison de la première rame du RER B est prévue dès fin 2025, les dernières étant attendues fin 2030.

Ewa

Nantes Métropole commande 12 trams Citadis de plus à Alstom

Vue extérieure du futur tram Alstom Citadis de Nantes Métropole

Un an après avoir choisi le Citadis d’Alstom, Nantes Métropole a passé à Alstom une commande supplémentaire portant sur 12 tramways, qui porteront la commande à 61 unités, pour un montant total de « près de 217 millions d’euros », selon leur constructeur.

La livraison de la première de ces trams, qui représentent la quatrième génération pour Nantes depuis 1985, est prévue fin 2022.

Ewa

Thello arrête ses lignes Paris – Venise et Marseille – Nice – Milan

Thello Trenitalia

Alors que l’on annonce le lancement de plusieurs trains de nuit à travers l’Europe, dès cet été ou d’ici trois ans, Thello, pionnier des services en open access entre la France et l’Italie depuis 2011, mettra « définitivement » fin à ses circulations de Paris à Venise et entre Marseille, Nice et Milan le 1er juillet prochain. Le service après-vente assurera le traitement de toutes les réclamations des clients, précise la compagnie.

La nouvelle n’a pas vraiment surpris les observateurs du marché ferroviaire. Lancé en 2011, le train de nuit Thello Paris – Venise était déjà suspendu depuis le début de la crise sanitaire, le 10 mars 2020, alors que la desserte de jour Marseille – Nice – Milan, lancée en 2014, était limitée à un train quotidien entre ces deux dernières villes. L’opérateur annonce désormais que le dernier train quittera la gare centrale de Milan le 29 juin à 15 h 10 pour Nice-Ville (arrivée à 19 h 59), l’ultime départ dans l’autre sens étant prévu le lendemain 30 juin de Nice à 7 h 57, pour arriver à Milan à 12 h 55.

Filiale à 100 % de Trenitalia depuis le désengagement de Transdev en 2016, Thello ne quitte pas pour autant le marché français, se déclarant « prêt à affronter de nouveaux projets et de nouveaux défis en France » dans le message annonçant la fin de ses deux trains classiques. Allusion aux trains à grande vitesse Paris – Lyon – Milan, dont le lancement est maintenant attendu en automne prochain.

P. L.

Ewa

Europorte teste le biocarburant issu du colza sur un train de fret

bio colza europorte fret

Les Régiolis reliant Paris et Granville n’auront bientôt plus le monopole de l’emploi du biocarburant issu du colza sur le réseau ferré français. Un autre essai de trois mois sera mené en conditions réelles à partir du 6 juillet par Europorte, la filiale de fret ferroviaire de Getlink (ancien Groupe Eurotunnel), ce qui représentera une première en France pour des locomotives tractant les trains de fret.

Avec Saipol, filiale du groupe Avril, Europorte a signé une convention d’expérimentation pour l’utilisation en service commercial du biocarburant Oleo100, de type B100, entièrement issu de colza français. Réalisé en conditions réelles, le test portera sur le transport d’huiles végétales et d’énergies renouvelables effectués pour Saipol entre Nogent-sur-Seine (Aube) et Dunkerque (Nord) ou Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime). L’objectif de cette expérimentation est de « remplacer une partie du Gasoil Non Routier (GNR) des locomotives thermiques qu’Europorte emploie sur les tronçons non électrifiés, par Oleo100, énergie produite par Saipol, dans les locomotives Stadler ». Non seulement Oleo100 est le premier carburant « renouvelable, biodégradable et garant d’une coproduction de protéines végétales locales pour l’alimentation des élevages », mais son utilisation, en substitution du GNR, « réduit les émissions de gaz à effet de serre de 60 % sur l’ensemble du cycle de vie du carburant, depuis le champ jusqu’au rail », selon Europorte. L’opérateur de fret ferroviaire estime ainsi que sur un parcours expérimental de quelque 1 500 km par semaine, une émission de 35 tonnes de CO2 sera évitée.

Les données qui seront recueillies lors de l’expérimentation « seront analysées par les partenaires afin de déterminer la compatibilité d’Oleo100 en substitution du carburant dans le cadre d’une exploitation des locomotives diesel Euro 4000 par Europorte ». A l’issue de cette expérimentation, si elle s’avère concluante, Europorte « pourrait s’engager avec le carburant Oleo100 de Saipol utilisé dans ses locomotives Stadler pour réduire l’empreinte carbone du Groupe d’environ 2 500 tonnes de GES (Scope 1) ».

P. L.

Ewa

Transdev relance son train de nuit estival entre la Suède et Berlin

stockholm berlin

Après avoir exploité avec un succès croissant, de 2012 à 2019, un train de nuit estival entre Malmö, dans le sud de la Suède, et Berlin, via le ferry de Trelleborg à Saßnitz, Snälltåget, filiale suédoise de Transdev, relance sa liaison nocturne entre la Suède et la capitale allemande, avec un nouvel itinéraire et davantage de départs.

Exploité en open access, sans subventions publiques, sur propres fonds et avec comme seule recette celle des billets vendus aux voyageurs, le millésime 2021 du train de nuit estival Snälltåget emprunte un nouvel itinéraire, reliant cette fois 10 gares suédoises dont Stockholm et Malmö, Høje Taastrup (banlieue de Copenhague), Hambourg et Berlin. Ce sera la première fois depuis la suppression du train de nuit Alfred Nobel en 1994 que Stockholm sera reliée à l’Allemagne sans changement. Ce train entamera sa saison 2021 le 27 juin avec un départ dans chaque sens tous les jours, au lieu de deux départs dans chaque sens par semaine sur l’ancienne relation Malmö – Berlin, jusqu’au 4 septembre. Par la suite, plusieurs départs hebdomadaires seront proposés jusqu’à la fin octobre.

stockholm berlin
Train de nuit Stockholm Berlin Snälltåget.

Si l’horaire proposé dans le sens Suède – Allemagne est intéressant (départ à 16 h 22 de la gare centrale de Stockholm pour une arrivée à Berlin Hbf à 8 h 52), dans le sens vers le nord (départ de Berlin vers 19 h 00, voir plus de détails sur le site Snälltåget), l’arrivée à Stockholm le lendemain est assez tardive (14 h 19). Mais elle permet aux voyageurs venus de France d’attraper le train à Hambourg Hbf (départ à 23 h 26) pour poursuivre vers le Danemark ou la Suède.

Le train Snälltåget sera remorqué par des locomotives différentes, son trajet empruntant les réseaux suédois, danois et allemand ; il sera composé de voitures acquises et totalement rénovées en 2019 par Transdev / Snälltåget, avec l´ensemble des commodités nécessaires (air conditionné, nouveaux sièges, nouvelles couchettes etc.). Trois différents types de réservations sont proposés : sièges « simples » (non inclinables), sièges inclinables et compartiments (places assises, couchettes ou sièges/couchettes combinés).

Une voiture restaurant sera accessible sur la partie suédoise du trajet (16 h 22 – 21 h 55) entre Stockholm et Malmö. Le restaurant y offrira des plats réalisés avec des produits locaux servis « dans de vraies assiettes, avec de véritables couverts et des verres afin de recréer le temps d’un voyage l’ambiance des voitures restaurant d´antan », avec un service à la place. Pendant le reste du trajet, un service « snack » restera proposé aux voyageurs.

P. L.

Ewa

Un contrat de 16 milliards de dollars pour construire la ligne à grande vitesse texane

Ligne à grande vitesse Texas Central

Alors qu’en matière de trains à grande vitesse aux Etats-Unis, on parle plus souvent des nouvelles rames Acela pour la côte est (qui sont maintenant attendues pour le printemps prochain) ou de la ligne nouvelle californienne (dont le chantier est en pratique à l’arrêt depuis 2019), un troisième projet avance : celui de Texas Central, qui a des chances de donner naissance à la première ligne à grande vitesse américaine.

En effet, une étape essentielle a été franchie avec la signature d’un contrat de 16 milliards de dollars (13,45 milliards d’euros) entre le maître d’ouvrage Texas Central et l’entreprise de BTP italienne Webuild (anciennement Salini Impreglio), de Milan, pour construire la ligne texane avec sa filiale américaine Lane Construction. Reste à Texas Central, commanditaire du développement, de la conception, de la construction et du financement du projet de ligne nouvelle à grande vitesse, ainsi que de son exploitation, d’obtenir tous les permis de construire. Une fois le feu vert obtenu, ce qui devrait être une question de mois, la construction devrait durer « de cinq à six ans ». Ce qui laisse espérer une inauguration à partir de 2026.

Longue de 379 km et établie en viaduc pour l’essentiel, la ligne nouvelle doit relier la région de Dallas, à son extrémité nord, et Houston, sur le golfe du Mexique, avec un arrêt intermédiaire dans la vallée de Brazos, pour desservir l’Université A&M du Texas. Avec une vitesse maximale de 320 km/h, le parcours de bout en bout devrait être assuré en moins de 90 minutes par des trains dérivés de la série N700 du Shinkansen japonais, dans une version à huit voitures pouvant accueillir environ 400 voyageurs (au lieu des rames de 16 voitures qui circulent entre Tokyo et Osaka). Aux quelque 100 000 navetteurs effectuant ce parcours entre les principaux pôles économiques texans (en temps normal), un départ serait proposé toutes 30 minutes en heures de pointe, ce qui, combiné avec le temps de parcours, devrait rendre le train très compétitif par rapport à l’avion ou à l’autoroute, réputée encombrée et dangereuse.

P. L.