Thierry Guimbaud est devenu en janvier dernier le président de l’Autorité de régulation des transports. Il était temps : cela faisait alors 18 mois que le poste était vacant.
66 ans, énarque, (et non pas élu comme c’était le cas de ses deux prédécesseurs), il succède au socialiste Bernard Roman qui a dirigé l’ART jusqu’en 2022 et avait lui-même remplacé l’ancien maire centriste de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) Pierre Cardo.
Thierry Guimbaud affiche un CV quasiment dédié aux transports. Après avoir œuvré sur les questions de concurrence au ministère de l’Economie, il a en effet travaillé sur la question du financement des autoroutes et les concessions autoroutières au ministère de l’Equipement, avant de rejoindre Aéroports de Paris. Pour se tourner ensuite vers le transport urbain, au Syndicat des transports d’Ile-de-France (ex-Ile-de-France Mobilités). En 2011, il avait pris la direction des services de transports à la DGITM au ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer et piloté la réforme ferroviaire d’août 2014, qui avait d’ailleurs élargi les compétences de l’autorité de régulation ferroviaire (alors Araf) au secteur des autocars longue distance et aux autoroutes. Depuis 2017, il dirigeait Voies navigables de France.
Interrogé peu avant sa nomination par les parlementaires sur les défis qui attendent le gendarme des transports, Thierry Guimbaud avait estimé que l’ART est « menacée car elle commence à manquer de façon préoccupante de moyens budgétaires ». Et elle est « inaboutie » avec un « périmètre d’intervention pas toujours très clair », avait-il ajouté. A lui désormais de compléter et de préciser son champ de compétences.
8h45 : Accueil des participants
9h00 : Début de la rencontre du Club VRT
Thierry Guimbaud, président de l’ART