Après l’aérien, le low cost gagne les transports terrestres
Calqué sur l’aérien, le modèle du low-cost se répand pour les déplacements terrestres longs. Et rend accessible les voyages à une nouvelle clientèle.
L’engouement pour les « cars Macron » en stand-by
Quel avenir économique pour les « cars Macron » ? Dans son étude semestrielle sur les « Services d’autocar librement organisés » (SLO) publiée le 13 octobre 2020, l’Autorité de régulation des transports (ART) constate un effondrement du chiffre d’affaires des opérateurs en France pendant la crise sanitaire. « Au deuxième trimestre, le secteur subit pleinement la période de confinement, enregistrant un chiffre d’affaires inférieur à un million d’euros », calcule l’ART. Au premier trimestre 2020, six opérateurs présents sur le marché français ont encore réalisé entre 23 et 29 millions d’euros de chiffre d’affaires. La chute est vertigineuse.
La recette par passager aux 100 kilomètres n’a jamais dépassé 5,30 euros hors taxes depuis 2015, à l’ouverture de ce marché libéralisé par la « loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques ». Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, défendait en 2015 « une offre tarifaire plus attractive » sur les trajets supérieurs à 100 kilomètres face au « quasi-monopole du train et de la SNCF, via les TGV, les TER et les trains Intercités ». En une année, le marché ainsi créé est passé de zéro à quatre mil
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Publié le 24/01/2025 - Emilie Nasse
Publié le 23/01/2025 - Emilie Nasse