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lock Infrastructures : le défi brésilien à un an du Mondial

Le compte à rebours a commencé au Brésil. A un peu moins d’un an de la Coupe du monde de football, qui doit se tenir du 12 juin au 13 juillet 2014, le pays espère être prêt à accueillir 3,6 millions de supporters. Mais ce n’est pas en quelques mois que les besoins en infrastructures, immenses, pourront être comblés. Grèves et problèmes à répétition ont déjà retardé quantité de travaux : quatre des six stades où se sont disputés en juin les matchs de la Coupe des confédérations, sorte de répétition générale avant le Mondial, ont été livrés à la Fifa en retard. Pour le Mondial, il lui en reste six autres à livrer le 31 décembre, dernier délai, à São Paulo, Cuiabá, Porto Alegre, Curitiba, Manaus et Natal.
Dans le domaine des transports, le défi s’annonce également sportif. Si le Brésil fascine par sa taille, s’y déplacer peut relever du parcours du combattant. Dans les grandes villes, les embouteillages peuvent atteindre des dizaines, voire dépasser la centaine de kilomètres. A São Paulo, mégalopole de 20 millions d’habitants, on compte jusqu’à 250 km d’embouteillages par jour. Et les routes sont en piteux état.
Côté aérien, le trafic qui augmente de 15 % par an, pourrait bien figurer parmi les principaux soucis du gouvernement à l’occasion du Mondial. Les aéroports, déjà surchargés, devraient voir transiter trois millions de touristes brésiliens et quelque 600 000 supporters étrangers se rendant dans les 12 villes d’accueil du tournoi.
Le gouvernement a récemment lancé un plan de modernisation des aéroports. En février 2012, il a accordé la concession de deux aéroports de l’Etat de São Paulo et de l’aéroport de Brasília à trois consortiums (dont l’un inclut la société française Egis). Une des principales exigences de l’appel d’offres étant que le concessionnaire de chaque aéroport réalise des travaux d’ici au Mondial.
Celui de Guarulhos à São Paulo, qui représente 30 % du trafic passagers du Brésil, dispose d’un nouveau terminal d’une capacité de sept millions de passagers annuels. A Campinas, les investissements prévus sont de 381 millions d’euros pour un sterminal de 5,5 millions de passagers. Pour celui de Brasília, les investissements seront de 273 millions d’euros avec la construction d’un terminal pour deux millions de passagers.
Autre préoccupation, les aéroports internationaux, très excentrés, ne sont pas reliés au centre-ville par un système de transport ferré. Ce qui rend les acheminements difficiles. Les routes en mauvais état sont constamment encombrées. Elles sont également insuffisantes pour permettre une distribution efficace des marchandises.
Quant au réseau de voies ferrées – 30 000 kilomètres, soit l’équivalent de celui de la France pour une superficie 15 fois supérieure –, il est totalement dédié au fret. Hormis dans les banlieues de Rio et de São Paulo, les trains de passagers ont en effet disparu.
La future ligne à grande vitesse entre São Paulo et Rio signera-t-elle leur grand retour ? Ce TGV aurait une réelle pertinence en termes d’aménagement du territoire, estime Jean-François Fritsche, chargé d’études au Certu et ancien attaché Transports à l’ambassade de France du Brésil. Actuellement, avec un vol tous les quarts d’heure entre les deux métropoles, un véritable pont aérien a été mis en place. Mais seuls les plus riches peuvent prendre l’avion Reste qu’il faudra encore attendre avant de voir arriver le TGV : le gouvernement vient en août de repousser l’appel d’offres. Sans le remettre en cause, assure-t-il.
Côté marchandises, un projet est également envisagé pour améliorer leurs acheminements. « Il y a un an, le gouvernement a annoncé le développement de 10 000 km de lignes ferroviaires nouvelles pour le fret afin de faciliter les exportations de tout ce qui fait la richesse du Brésil, comme l’agroalimentaire et les minerais », rappelle Philippe Vuaillat, le directeur d’Egis pour le Brésil. « Avec d’autres sociétés, nous avons fait toute une série d’études de faisabilité sur ce projet qui se ferait en PPP », précise-t-il.
Michel Boccacio, vice-président senior Amérique Latine chez Alstom, s’attend à voir le marché ferroviaire (hors LGV) faire un bond de 80?% les quatre prochaines années.?Selon lui, le tramway va s’y développer ainsi que des projets de trains régionaux qui devraient être lancés à Sao Paulo.
Mais, rappellent de nombreux connaisseurs du Brésil, entre les annonces de projets et leurs réalisations, il se passe souvent beaucoup de temps. Outre les problèmes de corruption, amplement dénoncés par les nombreux manifestants de juin, les organismes publics ont fréquemment du mal à bien définir en amont les projets, à lancer les appels d’offres, à les accompagner. D’où une tendance lourde, depuis quelques années, à lancer les projets les plus importants en PPP, en espérant attirer des investisseurs privés et accélérer les délais.
Autre difficulté à lever pour les entreprises étrangères  : le Brésil a une culture protectionniste, les firmes de BTP sont puissantes. Les entreprises de tous pays peuvent se rassurer en se disant que, vu l’ampleur des besoins, il y a de la place pour beaucoup de monde.
    

Marie-Hélène Poingt


Qui fait quoi ?

Les communes ont compétence pour le transport par bus à l’intérieur de leur territoire.
L’Etat fédéral est responsable des transports ferrés ainsi que pour les transports par bus entre communes.
Les transports entre Etats relèvent des Etats fédérés.
 

Les transports, détonateur social

Enorme surprise ! En juin dernier, à quelques jours du lancement de la Coupe des confédérations, laissant imaginer un Brésil en liesse, des centaines de milliers de personnes commencent à descendre dans les rues pour s’insurger contre les dépenses excessives engagées pour l’organisation de la Coupe du monde de football (11 milliards d’euros selon le gouvernement), contre l’indigence des services publics et contre la corruption.
C’est l’annonce de la hausse de 7 % des prix des transports publics (devant passer de 3 à 3,2 reals, soit environ un euro) qui a mis le feu aux poudres à São Paulo, point de départ des manifestations, rapidement suivi par d’autres villes. Selon Jean-François Fritsche, chargé d’études au Certu et ancien attaché Transports à l’ambassade de France du Brésil, cette hausse est importante, alors que les tarifs des transports publics brésiliens figurent parmi les tarifs les plus élevés du monde. « Un ticke

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Publié le 17/02/2025 - JUNJIE LING

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