Transports intelligents : Japonais et Français en force à Bordeaux
L’occasion de découvrir ce que les entreprises étrangères proposent dans ce domaine. Des entreprises japonaises comme Honda, Toyota, Denso ou Aisin pour les stands les plus importants, mais aussi Fujitsu, Hitachi, Mitsubishi Electric, Mitsubishi Heavy Industries, NEC, Sumitomo Electric Industries, Toshiba, Zenrin. Sans oublier les autorités publiques (gouvernement, ministères) et des associations, autour de la promotion des ITS, de la cartographie numérique, de l’information routière, des autoroutes. La taille du stand d’ITS Japan, près de 300 m², soit plus que celui d’ITS Europe et ITS France réunis, laisse imaginer l’intérêt que portent les Japonais aux transports intelligents. D’ailleurs, les représentants des entreprises n’étaient pas moins de 800. Voici quelques exemples dont pourraient s'inspirer les transports demain.
Une voiture qui se gare seule
Aisin Group avait choisi de présenter son système capable de garer sur le côté de la route un véhicule dont le conducteur s’est endormi ou a fait un malaise, tout en émettant une alerte aussi bien à l’intérieur du véhicule qu’à l’intention des autres usagers de la route. Le japonais présentait également des équipements liés à la route intelligente, permettant de diriger les conducteurs vers d’autres voies, en amont d’un accident, ou de travaux. Peut-être moins indispensable, mais néanmoins spectaculaire, le système d’Aisin qui permet de garer sa voiture automatiquement, à l’aide d’une télécommande, dans son garage !
Une route au nombre de voies variable
Côté Amérique du Nord, pas l'ombre d'une Google Car, la voiture autonome du géant informatique, ni de sa concurrente du projet Titan d'Apple. Les Etats-Unis étaient notamment représentés, notamment, par une entreprise beaucoup plus « vieille économie », Lindsay et son Road Zipper System, un étrange camion, capable de déplacer, en continu, une ligne de barrières en béton – 1 à 1,2 t chacune –, offrant une voie de plus ou de moins, dans un sens ou dans l’autre de la circulation. Le système est évidemment couplé à des annonces sur panneaux variables, pour créer une route flexible et intelligente.
Des vélos pistés en cas de vol
C’est une jeune pousse, installée dans la pépinière d’entreprise de Dax, qui propose une sorte d’antivol électronique pour vélo. Le NigiBike fonctionne à l’aide d’un petit circuit imprimé, dissimulé dans le vélo – les modèles électriques se prêtent mieux à l’installation, grâce à un cadre plus gros abritant batterie et moteur – qui communique à la demande la localisation de l’engin en cas de vol pour aider les recherches. Les informations sont transmises par GSM ou par le réseau propriétaire de Sigfox, un opérateur qui mise sur l’essor des objets connectés. Certes, ce type d’antivol, reste encore onéreux (399 euros pour un particulier avec un abonnement à vie), mais son prix pourrait baisser avec des achats en nombre, pour des flottes de bicyclettes en libre service par exemple. Le système pourrait d’ailleurs servir à d’autres véhicules partagés, comme des voitures en libre service.
Un site de covoiturage urbain et périurbain
Encore un site de covoiturage ? Oui et non. Car Coovia s’intéresse non seulement au covoiturage longue distance, mais surtout, et c’est plus original, au covoiturage urbain et périurbain, qui représente les trajets les plus nombreux. Pour optimiser les trajets du conducteur Coovia propose d’éviter les détours jusqu’au domicile du passager, les remplaçants par des points de rencontres à des arrêts. A Toulouse, où le système fonctionne déjà, un accord a été passé avec Tisséo pour utiliser les arrêts des transports publics de l’agglomération (sept pour l’instant). Ainsi, les feuilles de route proposées par le site – qui détaille les étapes, de l’adresse de départ à celle d’arrivée – peuvent plus facilement mélanger différents modes de transports. Et toujours proposer, si elle existe, une alternative en transports en communs, faisant du covoiturage un mode comme un autre.
Coovia a aussi décliné son site pour les entreprises, avec l’objectif de s’intégrer aux Plan de déplacements d’entreprises (PDE). Le fondateur de cette jeune pousse, David Larcher, un ancien de chez Airbus, veut ainsi capitaliser sur la confiance accordée à des collègues de la même entreprise ou du même groupe pour rassurer les covoitureurs. Néanmoins, tous les usagers du service Coovia disposent, avant d’entrer en contact, des renseignements sur leur covoitureurs : nom, prénom, nombre d’&eacu
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Publié le 18/10/2019
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Publié le 09/05/2017