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lock Les défis des nouveaux vice-présidents Transports

… mais on imagine déjà que Christian Estrosi, le nouveau président du conseil régional suivra de près le dossier transports, notamment la question des TER, dont il a fait une de ses priorités. Dans les autres régions (au total sept sont détenues par la droite, cinq par la gauche, et la Corse, qui a un statut à part, est désormais gérée par les nationalistes), les nouveaux vice-présidents chargés des Transports sont pour la plupart des nouveaux venus, sauf en Bourgogne–Franche-Comté et en Bretagne. Au sein de l’exécutif régional, leur rang est très variable, allant du poste de premier vice-président aux rangs plus reculés. Renaud Lagrave, par exemple, est le 13e vice-président chargé des Infrastructures, Transports et Mobilités sur 15 vice-présidents en  Aquitaine–Limousin–Poitou-Charentes. Un signe de l’importance qu’accorde chaque région aux transports ? C’est pourtant l’une des principales compétences régionales dont le champ s’est encore accru avec les réformes législatives qui font des régions les véritables chefs d’orchestre de la  mobilité. Notons enfin qu'il n'y a plus d'élus écologistes chargés de ce portefeuille (alors qu'ils étaient très présents lors de la précédente mandature, c'était le cas en Ile-de-France, en Paca, en Franche-Comté), tandis que les communistes ne conservent cette délégation que dans une seule région, en Languedoc-Roussillon–Midi-Pyrénées. Voici les nouveaux vice-présidents régionaux chargés des Transports.

 

 

Alsace–Lorraine–Champagne-Ardenne. Réinventer des axes de transport transversaux

Redéfinir les priorités dans les infrastructures, inventer des axes de transport transversaux : deux objectifs s'imposent à Christine Guillemy, vice-présidente du conseil régional d'Alsace–Lorraine–Champagne-Ardenne en charge des Transports et de la Mobilité. Pour cette nouvelle venue dans la politique régionale, maire (LR) de Chaumont (Haute-Marne) depuis 2013, « la mobilité sera un élément essentiel de la mise en cohérence de la nouvelle région ». Avant la fusion dans le Grand Est, les collectivités territoriales ont négligé les déplacements de proximité entre des métropoles situées dans trois entités administratives distinctes, telles que Châlons-en-Champagne, Nancy et Strasbourg. « La future politique des transports ne devra pas résulter d'une addition des projets en cours dans les contrats de plan Etat-région », prévient Christine Guillemy. Les priorités régionales (électrification de Paris – Troyes, doublement de l'A31 sur l'axe Nancy – Metz, quatrième voie ferrée au nord de Strasbourg) vont faire l'objet d'un nouveau tour de négociations. Certains projets routiers, dont le principe est adopté depuis deux décennies, n'ont jamais abouti faute d'entente budgétaire entre les cofinanceurs. Le conseil régional aura à confirmer sa participation à la mise à quatre voies de la RN4 à Blâmont (Meurthe-et-Moselle) et au chantier de contournement de Châtenois (Bas-Rhin).
Dans le ferroviaire, le renouvellement des conventions TER avec la SNCF, qui arrivent à échéance en 2016 (Lorraine, Champagne-Ardenne) ou en 2018 (Alsace), impose à l'autorité organisatrice d'harmoniser les politiques divergentes de tarification sociale ou de cadencement héritées des exécutifs sortants. « Il faudra imaginer des dessertes transversales multimodales », prévient Christine Guillemy, bien décidée à mettre en œuvre les nouvelles dispositions législatives pour combiner des transports publics interdépartementaux en autocar avec le TER. La mise en cohérence des aéroports du Grand Est, avec Strasbourg en perte de vitesse face au TGV, Bâle – Mulhouse tout-puissant grâce aux low cost, Metz – Nancy au ralenti et Vatry à la peine dans le bassin parisien, devra aussi être tranchée. « J'ai besoin de six mois pour mieux maîtriser ces dossiers », demande Christine Guillemy. L'élue entend également profiter d'un semestre de réflexion avant d'aborder le délicat projet de gare TGV à Vandières. Avant de quitter son mandat, Jean-Pierre Masseret, président socialiste de la région Lorraine, avait laissé le dossier en sommeil.
Olivier Mirguet
 

Aquitaine–Limousin–Poitou-Charentes. Moderniser un réseau vieillissant

Avec 108 voix, soit une de plus que sa propre majorité, le socialiste Alain Rousset a été élu haut la main, à la tête de la plus grande région de France face au candidat FN, Jacques Colombier (29 voix). Dans la foulée, on découvrait le nom de son vice-président Transport : un fidèle, Renaud Lagrave, 48 ans, qui était sa tête de liste dans les Landes. « Très fier de devenir vice-président @Region_ALPC chargé des infrastructures des transports et des mobilités #Landes », a-t-il immédiatement tweeté.
Cet ex-vice-président du conseil régional d'Aquitaine chargé du Tourisme, est conseiller municipal d'opposition à Mont-de-Marsan, président du Parc naturel régional des Landes de Gascogne et du Groupement d'intérêt public du littoral. Egalement ancien secrétaire fédéral du PS landais, il est décrit comme infatigable et homme de convictions. Des qualités qui lui seront utiles au poste de 13e VP, chargé des Infrastructures, Transports et Mobilités – une position lointaine sur un total de 15 vice-présidences s'agissant d'un dossier supposé important.
Les 183 élus de la grande région Aquitaine–Limousin–Poitou-Charentes, provisoirement nommée ALPC, feront donc confiance au président « historique » de l'ancienne Aquitaine après presque deux décennies à sa tête – sa première élection remonte à 1998.
A l'aube de ce 4e mandat, le Girondin de bientôt 65 ans a rappelé les grandes lignes de sa campagne, notamment sur la nécessaire modernisation des infrastructures. En cause : un réseau TER vieillissant (sur lequel un milliard d’euros de travaux sont lancés) et des problèmes de ponctualité. Ses relations avec la SNCF étaient tendues en 2015, l'étendue du nouveau territoire régional n'a rien pour arranger les choses. Côté route, il y a urgence à moderniser la N147 entre Limoges et Poitiers.
L'arrivée de la grande vitesse à Bordeaux en 2017 ne résoudra évidemment pas tout dans une région de 84 000 km² et 5,9 millions d'habitants. Malgré le récent rebondissement, l'annonce du feu vert d'Alain Vidalies à la DUP pour Bordeaux – Dax et Bordeaux – Toulouse, en dépit des avis négatifs de la commission d'enquête et de la Cour des comptes, il y a fort à parier que la région devra encore se mobiliser sur le GPSO dont Alain Rousset a toujours été farouche promoteur. Ne serait-ce que pour gérer les oppositions à ce coûteux projet, estimé à 8,3 milliards d'euros… jusque dans les rangs de sa majorité. Les écologistes y ont toujours été opposés, or les listes PS et EELV ont fusionné au second tour. La candidate EELV, Françoise Coutant, a récupéré le dossier de la Transition énergétique en tant que 4e vice-présidente…
Cécile Nangeroni

 

Auvergne–Rhône-Alpes. Donner la priorité aux TER

Le nouveau vice-président (Modem) aux Transports de la région Auvergne–Rhône-Alpes (Aura), âgé de 44 ans dont 23 ans déjà en politique, se définit, comme un « entrepreneur en politique ». Diplômé de l’IEP Paris en 1993, Patrick Mignola intègre dans la foulée le cabinet du ministre de la Défense, François Léotard (UDF), avant de rejoindre au Modem François Bayrou puis Michel Mercier au Sénat. Centriste bon teint hâlé au soleil de sa Savoie natale, il en devient conseiller général en 1998 et est élu maire de La Ravoire en 2001, année où il rejoint l’entreprise de carrelage familiale (190 salariés) avant d’être nommé PDG en 2008.
« Les transports me passionnent comme chef d’entreprise parce qu’ils répondent aux besoins de mobilité et d’intermodalité indispensables à l’activité économique. Pendant les six mois de campagne, j’ai vu aussi combien la région était identifiée aux transports. Cet enjeu nous impose une obligation de réussir toutes les formes de mobilités synonymes de développement économique et d’aménagement du territoire », plaide le nouveau VP d’Aura qui succède à Eliane Giraud, sénatrice PS de l’Isère (2012-2016), et à Bernadette Laclais (2010-2012), députée PS de Savoie et, comme lui, née à Chambéry.
VP néophyte, Patrick Mignola pourra compter, si besoin, sur les conseils experts d’une autre chambérienne, Josiane Beaud, « une amie » élue de Chambéry, ex-directrice régionale SNCF, qui connaît tous les arcanes du secteur des transports rhônalpins. Dans l’immédiat, après le constat d’une situation des TER « catastrophique » fait par Laurent Wauquiez, nouveau président de la région, Patrick Mignola s’est fixé un objectif : la ponctualité et la fiabilité des TER, et quitter la 15e place du classement national pour celle plus conforme de 2e région de France. Une exigence qui sera rappelée à Guillaume Pepy et dans la convention régionale 2016. Pour y contribuer, Patrick Mignola donne la priorité aux infrastructures ferroviaires dont le CPER définira le calendrier : « On a mis plus de rames mais les rails n’ont pas suivi, on va investir dans les lignes. » Et aussi dans la vidéoprotection et la police ferroviaire pour assurer la sécurité des TER, grande promesse de campagne. L’élu savoyard est également un fervent partisan du Lyon – Turin, « grand projet environnemental indispensable pour promouvoir le report modal, lutter contrer la pollution et assurer la sécurisation des matières dangereuses ». Avec deux formules : « gagner la bataille de l’opinion » et « innover en créant l’ingénierie financière » pour les voies d’accès au tunnel de base. Enfin, le nouveau vice-président veut relancer le Pocl « grâce à la fusion des deux régions qui est une vraie opportunité pour repenser la liaison Clermont-Ferrand – Saint-Etienne – Lyon ». Un choix stratégique, selon lui, pour la région de 7,8 millions d’habitants qui va faire l’objet d’une Grande Conférence des collectivités d’ici à l’été.
Claude Ferrero

 

Bourgogne–Franche-Comté. Mettre la région à l’heure de la « multimobilité »

Malgré une élection difficile qui avait vu la candidate FN Sophie Montel arriver en tête au premier tour, l’ancienne présidente socialiste du conseil régional de Franche-Comté rempile : Marie-Guite Dufay est désormais aux commandes de la nouvelle région Bourgogne–Franche Comté. Lors de son discours d’investiture le 4 janvier, elle a promis qu’elle chercherait à maintenir « l’équilibre » entre la capitale bourguignonne Dijon et la capitale franc-comtoise Besançon.
15 vice-présidents, dont neuf élus venant de Bourgogne, ont été désignés parmi les 100 conseillers régionaux de la nouvelle assemblée. C’est ainsi un Bourguignon qui prend en charge la compétence Transports : Michel Neugnot, également premier secrétaire de la Fédération socialiste de Côte-d’Or depuis 1993, devient le premier vice-président chargé des Finances, des Ressources humaines, du Transport et de l’Intermodalité. Autant de domaines qu’il connaît bien puisqu’il a déjà eu ces compétences lorsqu’il était conseiller de Bourgogne.
« Notre mandat est exceptionnel car il s’inscrit dans une échelle très large grâce à des compétences nouvelles apportées par la loi, commente Michel Neugnot. Nous chercherons à mettre en place les solutions de mobilité les plus efficaces et inno

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Publié le 15/01/2025 - Nathalie Arensonas

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