Introduction
Les régions sont confrontées à de sérieux changements. Alors qu’elles doivent s’emparer de nouvelles compétences en devenant les chefs de file de la mobilité, elles doivent à la fois réfléchir à l’évolution du réseau Intercités et surveiller la concurrence des cars Macron sur leurs liaisons ferroviaires. Un bouleversement majeur dans un contexte budgétaire serré.
La réorganisation des transports en région est en marche. Le gouvernement devait lancer avant la fin mars un appel à manifestations d’intérêt pour les trains de nuit, à l’exception de deux lignes (Paris – Briançon et Paris – Rodez/Latour-de-Carol). Les opérateurs ferroviaires qui le souhaitent devraient avoir jusqu’à la fin mai pour faire connaître leur candidature à la reprise de ces liaisons réputées difficiles à exploiter et surtout déficitaires.
S’agissant des Intercités de jour, le gouvernement vient de présenter sa feuille de route pour ces trains que l’on nomme aussi TET (trains d’équilibre du territoire). Cette feuille de route ouvre la voie à une redéfinition des liaisons desservies par les TET, appelés pour certains à être transformés en TER, passant de ce fait sous la responsabilité des régions. Certaines liaisons risquent aussi de disparaître. D’autres encore passeront peut-être à la route.
Le préfet François Philizot est en train d’achever son tour de France des régions. A chacune, il explique ligne par ligne, desserte après desserte, quel sort souhaite lui réserver l’Etat. Sans trop de surprises puisque le g
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Publié le 24/01/2025 - Junjie Ling
Publié le 23/01/2025 - Junjie Ling