La SGP retient le gabarit du métro parisien

Avant même d’avoir roulé, le matériel de la ligne 18 a déjà toute une histoire. Sans même parler des alternatives que sont le BHNS ou le tramway. Il a d’abord fallu renoncer à la vision initiale d’une double boucle avec un métro à grand gabarit et des quais de 120 mètres partout. Pascal Auzannet, dans le premier rapport qui lui avait été demandé afin de baisser les coûts, a proposé pour la ligne 18 un « métro léger ». Ce qui permettait de dire toujours « métro » – exercice imposé – mais de passer dans une facture nettement allégée, grosso modo d’un milliard. On pouvait de plus réutiliser l’infrastructure d’Orlyval. La RATP, avec Siemens et Bouygues, avaient d’ailleurs proposé de monter un projet de Val en PPP. Projet non retenu.

La SGP a tranché. Après avoir étudié onze scénarios, elle a retenu un gabarit de 2,50 m et un roulement fer. Adieu le Val… Compte tenu des grandes distances intergares comme les 9 km entre CEA-Saint-Aubin et Saint-Quentin, la vitesse de pointe atteindra, assure la SGP, 100 km/h et la vitesse commerciale 65 km/h. « En accord avec le Stif, nous avons conclu qu’il fallait un matériel performant, d’autant plus que les conditions climatiques sur le plateau de Saclay sont assez difficiles. Pour une question de maîtrise des coûts, nous avons choisi un matériel standard, presque équivalent au métro parisien, que sept constructeurs dans le monde sont capables de produire », explique Brigitte Grégoire, chef de projet à la SGP. L’alimentation électrique des rames se fera en courant continu par troisième rail sous 1 500 V. Une innovation en ...