Le Colos contre les travaux pharaoniques
Un collectif d’associations du plateau de Saclay défend des solutions moins coûteuses que le métro, et qu’il juge beaucoup plus adaptées. Une opposition au métro qui ne désarme pas et remonte aux premiers temps du projet de Grand Paris.
Le 26 janvier 2011 est une date majeure du Grand Paris. Ce jour-là, Jean-Paul Huchon et Maurice Leroy peuvent enfin toper. L’accord, qu’il ne faut jamais manquer de dire historique entre la région et l’Etat, règle tout. Métro du Grand Paris et plan de mobilisation de la région ont fini par s’accorder. Tout est résolu, sauf un désaccord acté dans l’accord : la ligne 18. Le seul point sur lequel Maurice Leroy et Jean-Paul Huchon n’ont pu s’entendre. Comprenez-moi, argumente le ministre chargé du Grand Paris, si le président de la République veut un métro, je ne peux quand même pas aller contre sa décision. Vous savez bien, rétorque Jean-Paul Huchon, que si j’ai réussi à convaincre les écologistes d’accepter le Grand Paris, je ne peux tout de même par leur demander d’accepter un métro sur le plateau de Saclay.
Depuis qu’on parle de métro du Grand Paris, la ligne 18, d’abord appelée ligne Verte, cristallise l’opposition entre la vision de Christian Blanc et celle de Jean-Paul Huchon. Opposition maintes fois décrite. D’un côté un métro automatique reliant à grande vitesse les pôles économiques, les clusters et les aéroports. De l’autre un système de transport conçu pour les besoins des habitants.
Pour la ligne 15, il n’était pas si dur de faire coïncider les deux approches. Pour la 18, c’est beaucoup plus compliqué et ce n’est pas résolu. Et, alors que la SGP vient de lancer l’
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Publié le 17/02/2025 - JUNJIE LING
Publié le 05/07/2024