Covoiturer sur le chemin de l’école
précise Grégoire de Pins, ancien président cofondateur de Sharette. Il refuse par ailleurs de dévoiler le montant et le nom de l’investisseur avec lequel discutait la start-up de cinq salariés qui avait déjà par le passé levé 130 000 euros. Mais en 2015, il parlait de lever 750 000 euros. Une somme qui lui aurait permis de prendre un avantage décisif sur la concurrence. Sharette avait pourtant été soutenue par le Numa, l’incubateur du « Silicon Sentier », ainsi que le partenaire de la RATP lors des travaux estivaux de la ligne A du RER. « Le financement et le temps de développement d’un projet aussi ambitieux nous ont amenés à cette difficile décision, poursuit-il. Nous sommes persuadés que la mobilité partagée a un bel avenir devant elle. » Et le covoiturage dynamique aussi ! Pour Grégoire de Pins, cet échec en effet ne remet pas en cause la pertinence de son modèle. Sharette, qui s’était lancée fin 2012 en fonctionnant avec une dizaine de communautés fermées et actives s’était alors ouverte largement à la faveur de ce partenariat. « A partir du moment où l’on propose aux utilisateurs de combiner covoiturage et transports en commun, il n’y a pas de vrai problème de taille critique, soutient-il. En proposant à l’utilisateur de se rapprocher de sa destination et de terminer par les transports en commun, notre taux de match était meilleur ». Il n’en reste pas moins que ce fameux taux – calculé par rapport au nombre de demandes satisfaites – restait de son propre aveu « f
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Publié le 20/03/2024
Publié le 20/09/2021