© Alstom Transport
Les réformes des marchés publics et des concessions impactent également les délégateurs que sont les collectivités. Entre redécoupage territorial et nouvelles attributions, elles doivent maintenir les services tout en adoptant les nouveaux textes.
« Pour l’instant, nous transposons les textes, nous n’en sommes pas encore à nous les approprier », confie Bastien Taloc, directeur de la Commande publique au sein de la Métropole de Lille. Comme pour toutes les collectivités françaises – villes, intercommunalités, départements et régions – l’agglomération lilloise a subi de plein fouet la réforme territoriale, qui redessine, en plus des territoires, les attributions de chacun. Alors que les régions étaient en charge des transports publics interurbains, que les départements avaient la gestion des transports scolaires et les villes, la responsabilité des transports urbains, ce sont désormais aux régions que reviennent les scolaires. Et aux intercommunalités, les transports urbains. « Cela fait beaucoup à encaisser d’un coup », estime Pierre Chabanne, délégué général de l’Institut de la gestion déléguée (IGD), qui craint des retards dans l’application des décrets relatifs aux concessions et aux marchés publics.
Maintenir les services
Si, de l’avis des professionnels du secteur et des directions générales des collectivités, la réforme de la commande publique ne contient pas de points trop complexes, l’addition des nouvelles normes « créera invariablement des interférences », avance Bastien Taloc, de la communauté urbaine de Lille, « mais avant d’innover les pratiques, encore faut-il bien les cerner », poursuit-il. En région Bretagne, c’est d’ailleurs un impératif. « La priorité pour 2017, c’est d'assurer la ...
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Retrouvez le dossier Réforme de la commande publique. Quel impact sur les transports ? dans le magazine VR&T n°587