© RFF Capa Stéphanie Jayet (Toma)
Ici, disposer un écran acoustique d’une certaine hauteur à cause de la proximité d’une école ou de logements. Là, à proximité d’un monument ou d’une église, ériger des palissades qui masquent la perception du site. Ailleurs encore, créer un bassin de rétention des eaux… Le chantier du Grand Paris, ou plutôt les multiples chantiers, devront être exemplaires sur un plan environnemental, aussi bien vis-à-vis des riverains que des milieux naturels.
La SGP a mené une approche d’ensemble et défini un cadre général dans une charte « Environnement des chantiers » qui donne des prescriptions sur des thématiques comme la propreté, les poussières, le bruit, la gestion des déchets… Le dossier de consultation des entreprises (DCE) comporte une notice de respect de l’environnement lot par lot. Chaque chantier sera adapté au cas par cas et vraiment du « cousu main » par rapport aux enjeux et à la sensibilité locale. Certains sites ont fait l’objet d’études très poussées. C’est le cas de celui classé de l’Ile de Monsieur à Pont-de-Sèvres, proche du domaine national de Saint-Cloud. Paysagistes et architectes ont œuvré pour que l’importante base travaux près de laquelle va être creusé le puits de départ d’un tunnelier s’insère au mieux grâce à des plantations en bord de chantier, des palissades dont la taille, la couleur et la forme seront adaptées, le nombre de panneaux de communication limités. Jusqu’aux grues et portiques dont « la couleur chaude et sombre sera privilégiée… »
M. B.
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Retrouvez le dossier Grand Paris Express. La double boucle à l’heure de l’économie circulaire dans le magazine VR&T n°587