© RFF Capa Stéphanie Jayet (Toma)
Face à l’énorme tâche de gestion des déblais, la SGP a tenu à s’entourer de spécialistes de la filière. C’est l’objet de l’appel à contributions, aussi nommé appel à manifestation d’intérêt, qu’elle a lancé en juin 2015. Des bureaux d’études aux carriers, aux entreprises de BTP, en passant par des professionnels des traitements de déchets pollués, 33 contributeurs ont répondu.
Une partie de leurs suggestions a été dévoilée lors de tables rondes organisées le 19 novembre à Paris, à la veille de la COP21, autour du thème « Le Grand Paris Express, un métro écologique pour le XXIe siècle ». Exemple préconisé, pour chaque lot la mise en place d’un suivi GPS des engins de transport et d’un suivi informatisé des mouvements de déchets pour avoir une traçabilité en temps réel de tous les matériaux issus des chantiers. « Cet outil est indispensable, un classique traitement papier avec des bordereaux de suivis des déchets étant impossible ici », résume un spécialiste. Il devrait comporter deux systèmes d’information : le premier centralisé et piloté par la SGP, le second déployé par les entreprises. L’idée visant à faire communiquer ces systèmes par des protocoles d’échanges standardisés pour homogénéiser l’information et donc parler le même langage. « La traçabilité globale, ce n’était pas encore le cas il y a un ou deux ans. Il a fallu de la pédagogie. La valorisation devient possible et un certain nombre d’entreprises ont déjà investi dans des équipements. Que tout le monde parle ce langage commun est une vraie réussite. Avec l’idée de développer à moyen terme, ...
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Retrouvez le dossier Grand Paris Express. La double boucle à l’heure de l’économie circulaire dans le magazine VR&T n°587