Les métiers du transport à l’heure digitale
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Smartphone, applis, infos en temps réel… Pour les voyageurs, la révolution digitale est entrée dans les mœurs. Pour les professionnels, elle est en cours. Avec l’Internet des objets et le big data…
tout va changer : la maintenance des matériels, des infrastructures et des installations des gares, les métiers de l’exploitation comme ceux de l’accueil des voyageurs. Les groupes de transport s’y sont tous mis. Et pour piloter tous les aspects de la révolution digitale, la plupart ont recruté des grands professionnels venus des télécoms.
Cela n’a parfois l’air de rien. Mais, mis bout à bout, ces petits riens changent tout. Connaître la charge d’un tramway pour mieux l’exploiter ; surveiller depuis un poste de commande les ascenseurs des gares pour assurer leur maintenance ; s’assurer de la vigilance d’un conducteur de bus, scanner les trains pour les diagnostiquer, optimiser les parcours des taxis collectifs. Ces innovations ne sont pas toutes en rupture. Mais leur accumulation est en train de tout changer dans le monde des transports.
On met depuis des années l’accent sur les services que le digital peut rendre aux voyageurs : billettique, information. Le smartphone est le sésame de ce nouveau monde. Ce n’est pas fini, mais une autre dimension se fait jour. Pas totalement nouvelle, elle a gagné en maturité. Et le cœur des métiers se transforme.
Les deux sujets communiquent. Ils sont d’ailleurs conçus dans les entreprises comme des volets distincts d’une seule stratégie. Dans un cas, le voyageur est directement bénéficiaire de l’innovation. Dans l’autre il l’est indirectement. Indirectement car les sujets industriels intéressent au premier les exploitants ou les constructeurs, qui comptent bien gagner grâce à elles en efficacité. Un train ausculté par un « scanner », c’est un train mieux maintenu, et des voyageurs mieux transportés.
L’aéronautique et l’automobile ont fait leur révolution numérique. D’avis général, le transport public est en retard. Le ferroviaire, notamment, est dans une situation délicate. Dégageant peu de marge, le secteur n’est pas en mesure d’investir autan
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Publié le 23/01/2025 - Yann Goubin
Publié le 20/01/2025 - Nathalie Arensonas