L’Internet industriel, deuxième étape du virage digital de la SNCF
01 Juin 2016
industrie , ITS (Système de transport intelligent) , Keolis , RATP , SNCF , Transdev
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Article présent dans le dossier : Les métiers du transport à l’heure digitale
Sommaire
- Les métiers du transport à l’heure digitale
- Trois questions à Dominique Descolas, PDG de Digimobee
- L’Internet industriel, deuxième étape du virage digital de la SNCF
- La RATP veux exploiter la « mine d’or » de ses équipements connectés
- Keolis et Transdev : 100 % des métiers sont concernés
- Huit idées qui font bouger les métiers
La SNCF a définitivement pris le train du digital. Elle annonçait en 2015, y investir 450 millions d'euros en trois ans, ce sera finalement « plus de 500 millions ». La première étape concernait la première attente des 4 millions de voyageurs : la connexion mobile dans les trains. Une promesse réitérée le 12 avril par Guillaume Pepy : « Mi-2019, 90 % des voyages seront connectés, y compris les TER, les Intercités, les RER ». Concernant les TGV, grâce à Orange, les voyageurs peuvent capter la 3G ou la 4G le long des lignes Paris – Lyon et Paris – Lille. Et les infrastructures Wi-Fi embarquées arriveront prochainement. Le contrat signé avec Orange, twentyone.net et Inéo doit permettre de « lancer une rame prototype ce mois-ci, a-t-il encore précisé. Et courant 2016, nous allons le généraliser à une quarantaine de rames. Notre engagement c'est d'équiper 300 rames TGV d'ici à fin 2017. » Le président a aussi rappelé la politique menée en matière d'ouverture des données, avec 80 jeux de data disponibles et 2 500 entreprises qui s'y sont connectées en quatre mois. Ou encore de l'équipement des agents en phablettes : 72 000 en disposent à ce jour, dont 13 000 opérateurs des métiers de la voie dans le cadre du projet Nomade. Les 150 000 cheminots devraient en être équipés fin 2017. Mais la deuxième étape, l'Internet industriel, ouvre encore plus d'horizons. « On parle de ce qui va améliorer la qualité de service pour les clients en diminuant les pannes, les retards, les incidents de toute nature, et de ce qui va améliorer la compétitivité de l'entreprise », a poursuivi Guillaume Pepy, citant 10, 20 ou 30 % de gains d'efficacité. ...
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Retrouvez le dossier Les métiers du transport à l’heure digitale dans le magazine VR&T n°588