Stade de France. Des gares éloignées pour étaler les flux
Offrant plus de 80 000 places, le plus grand stade de France a été conçu pour pouvoir
se vider très rapidement. 70 % des spectateurs en repartent en transport public, en RER
(B ou D) ou en métro, dont les stations sont volontairement éloignées.
Ouvert en 1998, le Stade de France, le plus grand du pays avec une capacité d’accueil de plus de 80 000 spectateurs, a été conçu pour privilégier les accès en transports en commun. 70 % des spectateurs y viennent en transports publics (44 % par le RER B, 23 % par le D et 33 % par la ligne 13 du métro).
Construites en même temps que le stade, les gares du RER B et D ont donc été conçues dans cette perspective : éloignées de près de 400 mètres, elles permettent de laisser s’étaler les flux de spectateurs lorsqu’ils sortent du stade. Et évitent ainsi de potentiels effets de masse dangereux.
Dès que les responsables dans les gares sont prévenus de l’imminence de l’arrivée des spectateurs, les équipes sont alertées et dès que les premiers spectateurs sont en vue, des trains supplémentaires sont injectés dans la circulation ferroviaire. Ces trains ont été auparavant prépositionnés, avec leurs conducteurs au triage du Bourget pour la ligne B, à Joncherolles et à Villiers-le-Bel pour la D.
Les train
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Publié le 01/07/2019