A l’honneur sur le salon, les bus électriques de 12 mètres et toujours des midibus et des BHNS

Les cinq véhicules de 12 mètres exploités ou testés par la RATP – Bluebus de Bolloré, Urbino 12 de Solaris, l’i2e d’Irizar, le E12 de Yutong Dietrich et le GX Elec Heuliez – étaient exposés au salon. On a aussi pu voir le soir de la journée inaugurale, devant les portes du Parc des expositions de Paris, un autre bus de 12 mètres : le « 2.0 » du constructeur néerlandais Ebusco. Il est en essais depuis décembre sur la ligne francilienne entre Argenteuil et Sartrouville qui est exploitée cette fois par Transdev pour le compte du Stif. Ce bus a la particularité d’avoir une autonomie record de 300 km du fait de sa carrosserie légère en aluminium.   Huit mois après le lancement de leur appel à manifestation d’intérêt lancé auprès des autorités organisatrices pour l’achat de bus à faibles émissions polluantes, le Gart et la CATP d’Agir, qui avaient signé un accord de partenariat en juin 2015, ont reçu 47 réponses de collectivités représentant un besoin d’un peu plus de 5 500 véhicules. Sur ce total, « la plupart des demandes, soit plus de 3 500, sont pour des bus électriques, environ 1 800 ont des problématiques gaz et 200 concernent les autres technologiques », recense Marc Delayer, le président de la CATP et directeur général des Transports publics du Choletais. Mais les collectivités ont surtout – et de manière pressante – besoin de répondre à la question « Quel bus sera le plus pertinent pour bien effectuer ma transition énergétique ? ». D’ores et déjà, l’hybridation diesel-électrique, considérée il y a encore quelques années comme une solution d’attente intéressante, aurait du plomb dans l’aile ...