Un second souffle pour le TGV Est
01 Juil 2016
Exploitation , Grande vitesse , SNCF , TGV
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La ligne à grande vitesse entre Paris et Strasbourg, soit 406 km, est entièrement mise en service depuis le début juillet. Elle permet désormais de relier les deux villes en moins d’1 heure 50. A cette occasion, la SNCF ne propose pas plus de fréquences mais des trains plus capacitaires.
Avec la mise en service le 3 juillet de la seconde phase de la ligne à grande vitesse entre Paris et Strasbourg, qui ramène le temps de parcours à 1 heure 48 entre les deux villes, une longue histoire s’achève. Une histoire commencée quasiment aux forceps : après les LGV Sud-Est, Atlantique et Nord, considérées à l’époque comme les liaisons les plus rentables à lancer en priorité, réaliser la LGV Est n’allait pas de soi. Le coût du projet et les prévisions de trafic augurant un modèle économique plus que difficile à soutenir, une solution originale a été mise en place : la LGV Est a été le premier chantier lancé sous maîtrise d’ouvrage RFF, ayant une dimension européenne (avec un accord SNCF-DB sur le service), et un apport financier public inédit à hauteur de 77 % (Etat bien sûr, mais aussi collectivités locales, Europe, BEI…). Par ailleurs, pour étaler les coûts, il a été décidé de lancer cette LGV en deux phases.
Le premier chantier a été lancé en 2002 pour réaliser 300 km entre Vaires-sur-Marne en Seine-et-Marne et Baudrecourt en Moselle. Le TGV est entré en circulation en juin 2007, parcourant la ligne à 320 km/h, à l’époque la vitesse en service commercial la plus élevée au monde.
Un audit présenté fin 2013 montrait que le trafic a été finalement supérieur aux attentes. « La montée en charge, prévue ...
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Retrouvez le dossier Un second souffle pour le TGV Est dans le magazine VR&T n°589