L’Arafer (ex-Araf) à un tournant
Par Dominique Bussereau
Ancien ministre, député Les Républicains et président du conseil départemental de Charente-Maritime, président de l'Assemblée des départements de France, vice-président du Gart.
Le prochain départ de Pierre Cardo qui a su faire de l’Arafer une autorité indépendante et proactive attire notre attention sur l’institution qu’il a dirigée avec talent et détermination. Auteur de la loi dite « ORTF » de décembre 2009 qui a créé l’Araf, du choix fait avec Jean-Louis Borloo d’une personnalité particulièrement indépendante pour la diriger, je me réjouis des coups de projecteurs médiatiques sur l’Arafer hormis celui sur la nomination ratée de Jean-Paul Huchon (dont la compétence n’était pas en cause) qui a donné du gouvernement une bien piètre image. Deux « coups de gueule » de l’Arafer (ex-Araf) ont marqué les esprits : – les reproches justifiés de Pierre Cardo sur un projet de décret prévoyant selon lui « que pour chaque décision, avis ou recommandation que nous prenons le gouvernement soit consulté ». Le président de l’Araf rajoute : « Où est notre indépendance en ce cas ? L’Europe a voulu l’Araf et le Parlement nous a créés pour
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