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L’Arafer (ex-Araf) à un tournant

01 Juil 2016

Dossiers > Ce qui attend le nouveau président de l’Arafer > L’Arafer (ex-Araf) à un tournant

Article présent dans le dossier : Ce qui attend le nouveau président de l’Arafer

Par Dominique Bussereau

Ancien ministre, député Les Républicains et président du conseil départemental de Charente-Maritime, président de l'Assemblée des départements de France, vice-président du Gart.

  Le prochain départ de Pierre Cardo qui a su faire de l’Arafer une autorité indépendante et proactive attire notre attention sur l’institution qu’il a dirigée avec talent et détermination. Auteur de la loi dite « ORTF » de décembre 2009 qui a créé l’Araf, du choix fait avec Jean-Louis Borloo d’une personnalité particulièrement indépendante pour la diriger, je me réjouis des coups de projecteurs médiatiques sur l’Arafer hormis celui sur la nomination ratée de Jean-Paul Huchon (dont la compétence n’était pas en cause) qui a donné du gouvernement une bien piètre image. Deux « coups de gueule » de l’Arafer (ex-Araf) ont marqué les esprits : – les reproches justifiés de Pierre Cardo sur un projet de décret prévoyant selon lui « que pour chaque décision, avis ou recommandation que nous prenons le gouvernement soit consulté ». Le président de l’Araf rajoute : « Où est notre indépendance en ce cas ? L’Europe a voulu l’Araf et le Parlement nous a créés pour éviter que l’Etat soit schizophrène, qu’il soit juge et partie en étant à la fois l’actionnaire majoritaire de la SNCF et celui qui contrôle le transport ferroviaire. » – Autre moment fort pour l’Araf, son avis négatif du 4 novembre 2014 devenu une décision du 3 février 2015 sur le projet de document de référence des gares, parce que Gares & Connexions répondait insuffisamment aux exigences de transparence, d’équité et de concurrence. Alors quel jugement ...

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Retrouvez le dossier Ce qui attend le nouveau président de l’Arafer dans le magazine VR&T n°589

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