La RATP compte exploiter un millier de bus au biogaz en 2021
Entre la RATP et les bus au gaz, c'est déjà une vieille histoire puisque c'est dès 1999 qu'elle faisait rouler ses premiers exemplaires. A l'époque, le secrétaire d’Etat à l'industrie, Christian Pierret, qui souhaitait favoriser les filières propres, avait suggéré à la RATP de montrer l'exemple. La régie avait donc commandé 50 bus roulant au GPL et 50 autres au GNV. Tandis que les premiers ont causé pas mal de soucis de fiabilité et ont été abandonnés par l'exploitant – alors même que de toute façon l'offre des constructeurs se raréfiait – le second type n'a jamais quitté le parc. A ce jour, 140 bus de 12 mètres du centre bus de Créteil dans le Val-de-Marne (qui compte 240 véhicules standard et articulés) fonctionnent au biogaz. Un ensemble constitué d'une centaine de bus MAN Euro VI flambant neufs, et d'une quarantaine d'Agora RVI (Euro III) âgés de 13 ans qu'il est prévu de remplacer en 2018. Depuis juin, la ligne 24 reliant l'Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort à la gare Saint-Lazare est assurée à 100 % au méthane. Et même au gaz issu de la valorisation des déchets organiques. « Depuis juin 2015, tous nos bus au GNV sont exploités au biogaz, assure en effet Damien Jeanneau, responsable d'unité Ingénierie autobus et équipements à la RATP. GNVert nous fournit en effet des certificats de traçabilité équivalents à nos consommations. » C'est une première étape du plan Bus 2025, qui doit permettre de diminuer de 50 % le bilan carbone de la RATP en exploitant une flotte 100 % low emission : soit 80 % en bus électriques, majoritairement affectés au centre bus de Paris, et 20 % en bus au biogaz (le souhait est en effet de sortir
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