Un bus sur cinq roule au biogaz en Suède
Depuis le 30 juin, Östgötatrafiken est la première autorité organisatrice suédoise à proposer des transports publics « à énergie 100 % renouvelable ». Le « transport d’Ostrogothie » (Östergötland en suédois) – une province à quelque 150-200 km au sud-ouest de Stockholm – est depuis deux décennies le pionnier de l’application aux transports publics du gaz produit à partir de déchets organiques, qu’ils soient alimentaires ou agricoles (abattoirs, végétaux), mais aussi des eaux usées. Dans cette région structurée autour d’une plaine agricole et de deux villes moyennes, Linköping et Norrköping, l’idée d’utiliser ce type d’énergie « verte » est née dès le début des années 1990, alors que sur les lignes du centre-ville de Stockholm, l’autorité organisatrice SL faisait le choix d’un autre carburant non-fossile, le bioéthanol. C’est ainsi que dès 1997, Östgötatrafiken convertit au biogaz ses premiers bus urbains à Linköping, avec la mise en service de la première unité de production municipale. A l’heure d’un premier bilan, en 2006, Östgötatrafiken restait l’autorité organisatrice suédoise la plus avancée en matière de bus au biogaz, avec 97 % des bus urbains de Linköping et 25 % du parc global. L’heure était venue de s’attaquer aux bus de Norrköping (où le tram est à la base du réseau de transports publics) et aux « bus sur rail », nom donné en Suède aux autorails : Östgötatrafiken avait ainsi converti au biogaz une m
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