Une offre européenne compétitive
Son respect de l’environnement, son silence, son absence totale de vibrations et la souplesse de son fonctionnement, font de l’autobus au gaz l’alternative idéale en l’attente d’un développement généralisé de l’électromobilité. Les constructeurs européens l’ont bien compris, eux qui maintiennent, pour la plupart, une offre très compétitive basée sur l’utilisation du GNV (gaz naturel pour véhicule), assortie de l’option des biogaz aujourd’hui très tendance. En revanche, le GPL (gaz de pétrole liquéfié), qui constituait l’autre filière « gaz », est désormais en voie d’extinction. A la RATP, le centre bus d’Aubervilliers aura exploité, pendant plusieurs années, des véhicules GPL motorisés par DAF, mais a dû jeter l’éponge après que le constructeur néerlandais a annoncé qu’il abandonnait définitivement la fabrication de tels moteurs. La ville de Vienne, en Autriche, fut jusqu’en 2013 un exemple unique au monde, avec quasiment 100 % de son parc d’autobus roulant au GPL ! Très en avance sur son temps, la municipalité avait initié la démarche dès 1963, profitant du coût particulièrement bas de ce résidu de la distillation du pétrole. Les autobus viennois utilisent des moteurs GPL fabriqués par MAN, et ils ont été assemblés, pour la plupart, par sa filiale autrichienne Gräf & Stift, détenteur des licences de production des véhicules du constructeur allemand. A la disparition de Gräf & Stift, la production devait quitter l’Autriche pour le site de MAN installé en Pologne. A la faveur de l’entrée en vigueur de la norme Euro VI, l’opérateur local Wiener Linien a finalement décidé de revenir progressivement au diesel. Cela n’empêche nullement MAN de rester un acteur important de la filière GNV. Le constructeur a réalisé une intéressante percée sur le marché britannique avec l’opérateur Arriva, en lien
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