© Thalys - Sylvain CAMBON
Entretien avec Agnès Ogier, directrice générale de Thalys.
Ville, Rail & Transports. Un an après la transformation de Thalys en une entreprise ferroviaire, qu’est-ce qui a changé concrètement ?
Agnès Ogier. Nous sommes garants de la sécurité et cela a été avalisé lors des audits réalisés pour l’obtention de nos certificats de sécurité. Par ailleurs, nos 26 rames sont désormais des actifs de Thalys. Nous sommes responsables de leur maintenance.
Le bénéfice le plus important vient du fait que l’équipe de management a vraiment la main sur la production, ce qui nous permet d’agir en fonction de nos objectifs stratégiques et d’être très réactifs.
Un exemple : dans le cas de circulations perturbées, par exemple lors des grèves, nous avons pu totalement piloter la production en maximisant le plan de transport et en travaillant directement avec les gestionnaires d’infrastructures pour préserver les horaires de bout en bout. Quand on voit que ce n’est pas possible, on peut revenir vers les clients pour les informer et les aider.
Cette capacité de maîtrise de la production est un des succès de l’entreprise. Tout cela conforte la qualité du service.
VR&T. Pouvez-vous le chiffrer ? En termes de ponctualité par exemple ?
A. O. Notre ponctualité est bonne et stable alors que nous avons subi de nombreux effets exogènes tels que des rails cassés, des problèmes de caténaire, des heurts d’animaux, des vents violents aux Pays-Bas… Le taux de satisfaction vis-à-vis de notre personnel a augmenté – il est bien au-dessus de 90 % –- alors qu’il était déjà très élevé. Il ...
Il vous reste 84% de l'article à lire
L'accès à la totalité du dossier est réservé aux abonnés, aux utilisateurs d’un porte-monnaie ou aux acheteurs de l’article à l’unité.
Retrouvez le dossier La mutation de Thalys dans le magazine VR&T n°590