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Contournement Nîmes – Montpellier Les contraintes d’une ligne mixte

01 Août 2016

bureau d'études , Consultant , Grande vitesse , Infrastructure , Ingéniérie

Dossiers > Contournement Nîmes – Montpellier Les contraintes d’une ligne mixte

Octobre 2016, c’est l’objectif de fin de la pose des voies sur les 60 km de ligne en construction entre Manduel, à l’est de Nîmes, et Lattes, à l’ouest de Montpellier. Une LGV « mixte » sur laquelle à partir d’octobre 2017 les TGV qui circuleront à 220 km/h côtoieront des trains de fret roulant à 100 km/h.

Au linéaire proprement dit des 60 km du contournement ferroviaire de Nîmes -Montpellier en construction, communément appelé CNM, s’ajoutent 20 km de raccordements au réseau existant : 10 km de liaisons sur la rive droite du Rhône et 10 km vers Jonquières, Lattes et Manduel. Cette ligne constitue d’un côté le prolongement naturel de la LGV Méditerranée et de l’autre un maillon du futur axe à grande vitesse en projet entre Montpellier et Perpignan. Elle offrira des gains de temps d’une vingtaine de minutes, Montpellier se trouvant alors à 3 heures de Paris. Elle libérera au profit des TER des sillons sur l’axe classique aujourd’hui proche de la saturation avec quelque 230 trains au quotidien. Enfin, un report du fret de la route vers le rail est espéré, avec une estimation de 10 millions de tonnes par an, soit l’équivalent de 3 000 poids lourds en moins chaque jour sur l’autoroute.
L’infrastructure est désormais bien ancrée dans les paysages du sud de la France. Essentiellement en remblai cumulant plus de 9 millions de m3 de matériaux, elle a d’emblée été étudiée et construite relativement à plat dans la plaine pour limiter les déclivités vis-à-vis des trains de fret.
Cette future cohabitation TGV/convois de marchandises a aussi dicté un entraxe entre voies atteignant 4,80 m, soit 30 cm de plus que d’ordinaire. Et, fait ...

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Retrouvez le dossier Contournement Nîmes – Montpellier Les contraintes d’une ligne mixte dans le magazine VR&T n°590

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