Embouteillage dans le monde du stationnement numérique  

Le parking partagé, souvent moins cher que les offres traditionnelles, a le vent en poupe et les start-up sont légion. La course à la taille critique est engagée.   Sachant qu’une voiture en circulation sur trois environ est à la recherche d’un stationnement et que la plupart des parkings en ouvrage, particulièrement les parkings privés, ont à toute heure une forte proportion de places vacantes, les ingrédients étaient réunis pour attiser les convoitises des start-upers. De fait, le parking partagé est une des expressions les plus abouties de la nouvelle économie du partage. Sur ce créneau qui représente un bel échange gagnant/gagnant – l’automobiliste gagne du temps et pollue moins, le loueur monétise sa place inutilisée – depuis quelques années, les offres croissent à vitesse grand V, les annonces de partenariats et de levées de fonds sont fréquentes… Et si certains s’apparentent plus à des sites de petites annonces, plus ou moins ergonomiques, comme sharedparking.fr et partagezvotreparking, d’autres tels Parkego.com, Parkadom, Monsieurparking ou Prendsmaplace gèrent le marché du partage entre particuliers en s’occupant de tout. D’autres enfin, à l’instar de Zenpark, Yespark, Mobypark, etc. proposent des offres structurées, qui s’étoffent de jour en jour au fil des partenariats signés avec des bailleurs privés (entreprises, hôtels, bailleurs sociaux…). Avantages des formules : la souplesse du numérique, assortie d’aspects pratiques comme l’ouverture de la barrière du parc de stationnement grâce à l’appli du Smartphone. Fins observateurs, les opérateurs traditionnels ne veulent pas rester au bord de la route. C’est ainsi que Keolis est, en février dernier, entré au capital de OnePark (lors de la levée de fonds de 2,5 millions d’...